Chapitre 1



Je pense à elle... J'y pense souvent .Et ma main s'est agrippée à mon sexe comme à un garde fou contre ma folie. elle existe !

Oh... Suzanne. Tu me manque tellement...

J'étais si fragile, si faible sans toi... Cette force, ta force, me manque !


Comment en arrive-t-on à cette attirance étrange pour les grandes femmes musclées ? Pour ce qui

me concerne la réponse est évidente. Elle s'appelle Suzanne. Enfin, s'appelait Suzanne : C'était il y a tellement longtemps...

J'avais, quoi, 16 ans, 17 peut être. Nous vivions mes parents, mes deux frères , ma soeur et moi dans

une tour minable de douze étages dans une petite ville, presque aussi triste de l'est de la France.

Nous étions des gens modestes, pour ne pas dire pauvres, comme tout ceux qui vivaient dans notre

quartier. Mais, à biens des égards, nous étions heureux.

J'étais l'aîné et je désespérais de jamais grandir. Je me souviens : J'avais lu dans une revue

qu'achetait ma mère, un article expliquant comment grandir par quelques exercices physiques.


Je les faisais ! Je m'étirais, me hissais sur la pointes des pieds... Sans grands résultats. Je

plafonnais au ras du plancher du haut de mon triste mètre soixante quatre.


C'était il y a bien longtemps : internet n'existait pas encore ! A cette époque posséder un téléviseur

n'était pas aussi évident , aussi indispensable qu'aujourd'hui. Nous n'en n'avions pas. Nos voisins de

palier, les Gualdi, oui.

Dans les années 60 ( Eh oui, ça ne nous rajeunit pas ! ) , dans ce milieu où nous vivions, le sens du

partage était plus développé qu'à présent et c'est sans plus de cérémonie que nous allions regarder

nos feuilletons préférés chez les Gualdi. Ceux qui ont mon âge ( S'il en reste !) s'en souviennent

peut être ? ( Zorro avec l'élégant Guy Williams ou Ivanhoe avec le tout jeune et fringant Roger

Moore ...)

C'était des gens d'une gentillesse...humaine ( les Gualdi pas Zorro ou Yvanhoe ) et madame Gualdi,

outre le spectacle, nous offrait chocolat chaud et gâteaux maison.

Le couple avait deux filles : Isabelle, une petite blonde fluette de onze ans et Suzanne.

Suzanne n'avait que 13 ans mais était déjà bien plus grande que moi.

Je crois qu'elle avait un petit béguin pour moi mais, même si elle était plutôt jolie je n'éprouvais rien

pour son physique que je trouvais un peu lourd. Et quoi ! Elle n'était qu'une gamine !


Un jour elle m'avait demandé si je pouvais l'aider pour ses devoirs de math. J'avais, bien entendu,

accepté. Pourquoi aurais-je refusé ?

Ses parents étaient partis voir sa grand-mère avec sa jeune soeur. L'appartement était désert .Et

quand je la suivi dans sa chambre je dois bien avouer que d'étranges et imprudentes pensées

m'assaillirent. J'essayais de les chasser mais mon regard retombait encore et encore de sa poitrine

insolente sur la croupe incroyablement tendue de ma jeune voisine.

J'étais encore puceau et je dois bien avouer que ma puberté s'enlisait douloureusement. Et jamais

Suzanne ne m'avait semblé si jolie qu'aujourd'hui. L'urgence ignore bien des obstacles !

Enfin... les maths chassèrent ces nuages sombres (?!) et mon sexe se recroquevilla poliment dans

ses quartiers d'hiver !

Quand nous eûmes enfin fini ses devoirs, alors que je manifestai l'envie de retourner chez nous,

Suzanne attrapa ma main et bredouilla :

Elle avait rougi, furieuse, un peu, de ma réaction qu'elle prit pour un refus.


Qu'est-de qui m'arrivait ? Songer que Suzanne ait pu faire l'amour avec ce grand con vaniteux

d'André Bourquard me rendait brûlant de jalousie ! Et c'est comme à côté de moi même que je

m'entendis dire :


Penaudement assis sur le lit je la regardai, terrorisé et impatient, déboutonner son corsage.

Eh ! Nous étions dans les années 60 ! La femme musclée telle qu'on en parle aujourd'hui n'était

encore qu'un vague projet ! Pourtant croyez-moi elle existait déjà ! Susanne en était l'irréfutabl

évidence !

Bon, certes, ça n'avait rien à voir avec les bodybuildeuses d'aujourd'hui. Pourtant, bandes de petits

pervers jaloux, le physique de Suzanne, j'en suis sûr, vous aurait bien émoustillé !

Et, elle n'avait que 13 ans....


Elle pose sa bouche sur mon membre qui frétille de reconnaissance, et éclate de son joli rire printanier.

Tu veux te sauver petit coeur ?


Elle prend alors procession de ce du qui la réclamait et s'ébroue, comme pour s'échapper, sur ce

piquet ( bien modeste !) qui la retient à moi.

Une trop courte éternité nous avons été ballottés par cette tempête qui nous jeta enfin tremblants sur

cette plage où tout finit enfin.

Je n'étais plus puceau ! Et, émerveillé je redécouvrais cette fille- cette Femme- qui m'avait révéllé.

Comme elle était belle ! Comme j'aimais le dessins de ses abdominaux, ses épaules larges et rondes,

ses cuisses dures et épaisses, ses biceps vibrants et chauds !

J'aurais pu la caresser toute ma vie ! Seulement la caresser....


Elle est heureuse de sa force. Heureuse de mon admiration pour ses muscles et rien ne la flatte

comme mon émerveillement pour ce biceps qu'elle fait rouler dans mes mains fébriles.


A-t-on le droit de vivre ? Je veux dire, comme des humains aimeraient vivre, au fond d'eux même :

pour être heureux ? C'est, quelque fois, quand on ne s'appartient plus qu'on est enfin libre.

Les conventions auraient du me forcer à m'offusquer et me sauver. Je la défiai :


En riant elle m'a renversé sur le lit et m'invite, d'un regard, a essayer de lui résister.

Je suis tellement heureux de savoir que je perdrai que sans complexe je relève le défit.


Oh ! Suzanne ! Comme il m'avait été doux de me sentir si faible entre tes bras ! J'ai hurlé – Tu t'e

souviens ? J'ai hurlé mon adoration à ton invincible féminité.

Et, quand, après m'avoir immobilisé sur le ventre, tu commença à me fesser avec une tendre

violence... J'éjaculais tout ce que je pu de reconnaissance amoureuse.

Tu as constaté ravie les dégâts et susurré ravie un simple et définitif :

- Voilà !