SHARON ET L'ILE DANGEREUSE Une jeune femme à la force surhumaine est mise à l'épreuve sur une île infestée de bêtes sauvages…..entre autres Je vais vous montrer dit-elle sur un ton coquin. Elle déchaussa son escarpin et laissa apparaître un pied superbe gainé dans un bas noir. Elle posa la pointe du pied sur la tête de l'ours qui servait de descente de lit et appuya. La puissance de sa cuisse dont les muscles se contractaient visiblement sous le nylon suffit à déformer la tête empaillée de l'animal. Elle appuya un peu plus, le trophée s'aplatit sous sa poussée. Encore un peu, un craquement se fit entendre. Puis la tête éclata littéralement sous le pied nu de la femme qui partit d'un éclat de rire en se renversant en arrière dans son fauteuil. Elle porta son verre à ses lèvres en finissant négligemment de broyer le crane de l'animal mort sous elle. Lorsqu'elle leva son pied quelques débris d'os restèrent accrochés dans son bas à la plante de son pied. Elle se leva, réduisant ces débris en poussière sous elle sans même s'en apercevoir Je suis incroyablement forte n'est ce pas ? Le ton avait quelque chose d'enjôleur. - Je suis une tueuse à gage d'un genre un peu particulier, - continua t-elle en souriant et en se plaçant face à son interlocuteur qui était resté assis dans le profond fauteuil de cuir – je ne tue jamais avec une arme. Mon arme c'est mon corps : mes mains, mes pieds, mes jambes. Personne, aucun être vivant, aucun animal, même sauvage, n'a jamais pu me résister. Son sourire se fit carnassier lorsqu'elle ajouta : Et j'aime tuer par-dessus tout. L'homme qui la regardait montra pour la première fois un signe imperceptible de malaise. Il était grand, blond le visage taillé à coups de serpe et se faisait appeler Sir James. Il était agent recruteur pour une organisation de tueurs internationaux dont les missions étaient aussi obscures qu'inavouables. Les moyens de cette organisation étaient gigantesques, puisqu'elle était financée par les gouvernements occidentaux sur des fonds occultes. Sir James, géant de près de 2 mètres et 125 kg de muscles surentraînés se sentait tout à coup comme une souris face à un chat affamé devant cette jeune femme eurasienne, vêtue d'une minijupe de cuir violine, et d'une courte veste assortie passée sur un chemisier léger de soie blanche. Ses cuisses musculeuses semblaient étirer le cuir souple de la minijupe qui en voilait à peine le quart supérieur. - Si je résume votre dossier, dit-il en se donnant une contenance détachée, vous êtes la petite fille d'une japonaise qui au cours de la dernière guerre avait fait l'objet de manipulations génétiques destinées à augmenter sa force dans des proportions surhumaines. - Exact. Mais cela a encore été modifié par mon grand-père, biochimiste américain qu'elle a rencontré après la guerre et qui avait amélioré ces « qualités génétiques ». Ma mère en naquit mais si sa puissance était impressionnante, elle était d'un naturel doux et surtout avait un intellect peu développé, du fait d'altérations chromosomiques. Mon grand- père la fit se reproduire à l'age de 16 ans. Elle tua mon père sans s'en rendre compte au cours de ce coït et se retrouva enceinte de moi. Les dernières découvertes de mon grand-père permirent de modifier la structure moléculaire du nouveau-né. Cela avait encore augmenté le potentiel physique mais surtout permis de modifier le caractère. - Les tests que nous vous avons fait passer retrouvent un quotient intellectuel très au-dessus de la moyenne. La confrontation avec la psychiatre a permis de mettre en évidence votre fort taux d'agressivité. Vous vous caractérisez également par une cruauté dépassant largement les limites de vos contemporains… Il laissa passer un temps de silence et repris en souriant et en la regardant droit dans les yeux, reprenant l'assurance qui l'avait quittée un moment plutôt : - Mais tout ceci c'est de la théorie. Nous voudrions savoir de quoi vous êtes réellement capable sur le terrain, mademoiselle Sharon. Il attira à lui un dossier cartonné - Tout d'abord Nous allons vous lâcher 48 heures sur une île déserte. Nous l'avons bien sur infestée de bêtes sauvages en vue de votre séjour ! Votre mission sera tout simplement de survivre. Elle l'écoutait sans mot dire - Si tel est le cas – reprit-il – une autre mission vous sera confiée. Il s'agira de supprimer physiquement bien sur plusieurs personnes. Vous en saurez plus en temps voulu. Mélissa va vous apporter votre viatique et votre tenue pour cette « mission de survie » Il appuya sur un bouton situé dans l'accoudoir de son fauteuil et aussitôt une jeune femme apparut, qui paraissait bien frêle à coté de Sharon. Elle lui tendit un petit sac qui contenait en tout et pour tout un body de cuir noir et une paire de cuissardes de cuir noir également dont les talons aiguilles ne dépassaient pas 3 cm de haut. Après lui avoir remis le sac elle se tint immobile Sharon eut un regard vers l'homme. Allez-y. Changez-vous. L'hélicoptère vous attend. Elle eut un moment d'hésitation, mais ce court instant passé, elle posa le sac à terre et commença à se dévêtir. Elle posa ses vêtements en pile à ses pieds et commença à passer le body. Le cuir la moulait parfaitement comme une seconde peau. Elle enfila les bottes. Ses cuisses étaient si épaisses qu'elles tendaient le cuir comme une chaussette. Les talons sont en acier dit-il. Pour vous cela équivaut à une arme Elle ne répondit rien, leva son pied gauche d'une vingtaine de centimètres et frappa le sol du talon. On entendit comme une détonation. Le marbre éclata littéralement, projetant des particules à bonne distance. Le talon de la botte était enfoncé jusqu'à la garde dans le sol, comme s'il s'était agi de terre meuble. Elle arracha sans effort son pied du trou qu'elle venait de faire et sortit derrière Mélissa qui lui ouvrait le chemin. Il la regarda s'éloigner, le cuir souple tendu sur ses fesses plus dures que du métal et qui disparaissait entre les deux globes. Ses yeux se portèrent alors sur la plaque de marbre qu'elle avait détruite et à demi descellé du sol d'un seul coup de talon, sans faire le moindre effort. La porte se referma L'hélicoptère la déposa sur une plage de sable grossier. Il fut convenu qu'il reviendrait au même endroit dans 48 heures exactement. Sharon s'enfonça dans l'épaisse forêt tropicale. Elle n'eut pas le temps de faire plus de 15 pas avant d'être mise en alerte par un bruissement de feuille. Elle regarda autour d'elle : rien. Le bruissement se poursuivit. Elle sentit un mouvement à ses pieds, baissa les yeux et vit un énorme serpent, un genre de python pensa t'elle s'enrouler autour de sa cheville puis de sa jambe gainée de cuir. La tête du serpent progressait doucement le long de son mollet. D'un geste vif comme l'éclair, elle saisit le reptile derrière la tête et l'écrasa entre ses doigts. Tout en broyant le crane de l'animal elle l'arracha d'elle, le coupant net en deux, le corps du serpent restant entouré autour de sa jambe quelques instants avant de se desserrer et de tomber autour de son pied. Sharon jeta la tête écrasée loin d'elle. Elle l'avait réduite en bouillie sans le moindre effort. Sharon continua sa progression dans la végétation touffue. Elle avait de plus en plus de mal à progresser tant la forêt était dense. Elle écartait parfois un tronc d'arbre de son chemin, le déracinant à moitié. Ce n'est que parce que les autres arbres le soutenaient que celui qu'elle poussait d'une seule main ne tombait pas à terre. D'autres fois, un violent coup de pied cassait un chêne en deux, la partie supérieure s'affaissant sur le tronc ébranlé. Sharon entendit un bruit d'eau vive et tout naturellement se dirigea vers l'origine de ce bruit. Elle se retrouva sur un promontoire qui dominait une cascade. Celui-ci était fait de roches plates qui avaient été toute la journée chauffées au soleil. L'endroit était agréable et incitait à la paresse. Sharon décida de s'y reposer un peu avant de poursuivre la traversée de l'île. Elle s'allongea dans une sorte de baquet créé dans la roche et qui semblait avoir été fait pour que le promeneur épuisé y soit aussi à l'aise que dans un transat. Dans un demi-sommeil elle eut soudain l'impression d'une présence près d'elle. Elle entrouvrit les yeux et se trouva nez à nez avec un ours qui la flairait. Elle réprima un mouvement de recul, sachant bien que tout mouvement brusque pourrait entraîner la bête à l'attaquer, et attendit le moment propice pour attaquer. Lorsque la tête de l'animal fut à peu près au niveau de ses seins elle eut un mouvement vif comme l'éclair. Elle attrapa le cou de l'ours entre son bras et son avant bras, et roula sur le coté. Elle se trouva ainsi au-dessus de lui, à califourchon. Ses cuisses musculeuses serraient l'énorme animal et commençaient à lui comprimer le thorax tandis que de ses deux mains elle lui fermait la mâchoire et rejetait sa tête en arrière. Elle progressa vers le haut du thorax de l'ours tout en l'écrasant sous elle jusqu'à ce que son entrecuisse repose sur la partie postérieure du cou de la bête. Elle allongea alors ses jambes de part et d'autre de la tête poilue et croisa ses chevilles devant elle. Puis elle serra. Quelques secondes plus tard elle entendit une série de craquements mous et la bête devint flasque sous elle tandis qu'elle sentait la résistance céder entre ses cuisses. Le bruit et associé à la sensation d'écrasement ainsi que celle de son sexe gainé de cuir frottant contre la toison touffue de l'animal l'excita. Elle se frotta contre le cou, le faisant craquer à chaque mouvement de son bassin qui réduisait en miette les vertèbres de l'ours. Son sexe était trempé et sa cyprine imprégnait le cuir de l'entrejambe de son body. Elle serrait de plus en plus fort ses cuisses sur la fourrure, broyant complètement os, muscles et tendons de l'animal. Elle finit au moment de son orgasme par avoir rapproché complètement ses deux cuisses, faisant crisser le cuir de ses cuissardes l'une contre l'autre. La peau du cou ne pouvant résister à la pression éclata littéralement, laissant jaillir un magma de muscles broyés et de sang. Lorsque Sharon desserra les jambes la tête roula à terre, désolidarisée du corps. Elle saisit le tronc, marchant sans y prêter attention dans la mare de sang qui se formait, et le leva au-dessus de sa tête. Elle s'approcha du bord du promontoire et lanca la carcasse dans les flots tourbillonnants. Elle retourna vers la tête qui gisait dans le sang, et posa le bout de sa botte dessus. Après l'avoir titillée de la pointe du pied, elle donna un coup de pied qui projeta ce reste d'ours vers un rocher situé à une dizaine de mètres contre lequel le crane éclata littéralement. Revenant vers le bord du promontoire elle se lança dans la cascade. Elle atterrit quelques dizaines de mètres plus bas, ses cuisses puissantes amortissant la chute. Elle avait de l'eau jusqu'à la taille et ne semblait même pas sentir la puissance du liquide qui tourbillonnait autour d'elle. Elle marcha jusqu'à un endroit ou l'eau était moins profonde et plus calme. L'eau lui arrivait au-dessus du genou elle pouvait voir le fond au travers du liquide cristallin. Elle vit alors un poisson passer entre ses jambes. Rapide comme un éclair elle frappa le poisson de son talon, le transpercent juste derrière la tête. Elle leva son pied hors de l'eau, un poisson de quinze livres était empalé sur son talon. Elle eut un petit rire, le décrocha et sortit de la rivière. Sur la rive elle chercha de quoi faire du feu, elle ramassa rapidement quelques branches et se mit en devoir d'allumer un feu en frottant deux morceaux de bois sec. Elle y parvint sans mal. Quelques minutes après, le poisson grillait doucement et son body de cuir séchait à la chaleur du feu ainsi que les cuissardes. Une heure après elle se rhabilla. Elle décida d'éteindre le foyer afin de prévenir les risques d'incendie, et pour cela souleva un rocher d'environ deux ou trois cent kilos qu'elle posa sur le feu. Le rocher recouvrit complètement celui-ci. Aucun être vivant ne pourrait sans outil déplacer ce roc de l'endroit ou elle l'avait posé sans effort. Elle se remit en route. Le jour déclinait et elle n'avait pas trouvé d'endroit suffisamment accueillant pour bivouaquer. Elle décida de continuer tout droit, elle trouverait bien une plage. Elle en était-la de ses réflexions lorsqu'elle se trouva nez à nez avec un fauve. La couleur noire unie lui fit reconnaître une panthère, et aussitôt l'animal bondit. Il fut dévié dans son élan par un coup de pied à la tête qui l'envoya valdinguer à quelques mètres. Elle s'approcha de l'animal inerte mais vivant. Elle avait du lui briser le cou. Elle le souleva sans peine et le tordit entre ses bras jusqu'à lui broyer en de multiples endroits la colonne vertébrale, et déchirant par endroits sa chair. Lorsqu'il ne fut plus qu'une boule de poils et de sang qu'elle faisait craquer en brisant les os sous les torsions impossibles que ses bras lui faisaient subir, elle le jeta à terre et s'éloigna sans un regard. Elle finit par déboucher sur une plage se sable blanc. Elle s'y assis et retira ses cuissardes, puis s'allongea. La nuit tombait. Tout était calme. Un singe d'environ 1 mètre de haut s'approcha. Comme elle ne bougeait pas il s'enhardit et vint tout près d'elle. C'était ses cuissardes qui l'intéressaient. Il en saisit une et la flaira. Sharon en fut d'abord amusée et le regarda faire. Mais lorsqu'il fit mine de s'éloigner avec son trophée elle tenta de lui reprendre sa botte. Le singe ne voulait pas la lâcher. Elle le saisit et lui coinça la tête entre la plante de ses deux pieds nus. Elle était assise et regardait le primate se débattre pur tenter de se dégager de l'étau qui serrait son crane. Ses efforts futiles l'amusaient. Sa peau était bien trop résistante pour que ses griffes puissent la blesser et elle se trouva excitée quand elle sentit le crane craquer entre ses pieds nus. Elle décida de le broyer tout doucement. Elle passa un doigt dans son entrecuisse gainé de cuir et se masturba en écrasant le singe. Pour elle c'était un jeu ; pour lui la fin de sa vie. Elle déforma lentement sa tête dans l'étau de ses pieds, de plus en plus excitée elle trempait à nouveau le cuir souple de son body ; les mouvements de lutte de l'animal devinrent frénétiques puis desespérés puis dirent place à des mouvements saccadés désordonnés. Le crane éclata au moment de son orgasme, la cervelle giclant et retombant sur ses pieds qui continuaient de broyer ce qui restait du crane jusqu'à venir presque en contact. Le corps du singe fut agité de tremblements pendant encore quelques dizaines de secondes puis fut inerte. Elle relâcha son étreinte et le corps sans tête s'affaissa à terre. Sharon se décala de deux mètres et s'allongea puis s'endormit. Ce fut le bruit des mouches qui la réveilla. Les insectes se délectaient sur le cadavre du singe. Le soleil était déjà levé depuis deux bonnes heures. Sharon s'étira, puis alla se laver dans la mer. Ce bain la revigora. Elle sentait des craquements sous ses pieds. En fait elle marchait sur des oursins, les écrasant sans même s'en rendre compte sous ses pieds nus. Elle se fit ensuite sécher sur la plage puis enfila ses cuissardes et s'enfonça à nouveau dans la jungle. Elle écartait la végétation drue de ses mains, laissant derrière elle un sillage de branchages brisés, de troncs arrachés et de végétaux broyés. Parfois un écureuil ou un oiseau, prisonnier d'un entrelacs de branches et de lianes ne parvenait pas à s'échapper et était tué contre un tronc ou écrasé dans des buissons que ses bras ou ses pieds pressaient les uns contre les autres. Sharon progressa ainsi jusqu'à la rivière qu'elle franchissait cette fois ci en aval des chutes. Leur grondement était audible au loin, mais l'onde était calme. Elle avait de l'eau jusqu'à mi-mollets lorsqu'un crocodile jaillit vers elle, la gueule ouverte. Sharon attrapa une mâchoire dans chaque main et lutta avec la bête pour lui fermer sa gueule de prédateur. Les mâchoires d'un crocodile, capables de déchiqueter un gnou dans la jungle n'étaient pas de taille contre le bras puissants de Sharon. Elle lui maintint la gueule fermée et le remonta sur le bord. La elle le frappa contre un arbre comme on tape un tapis pour en secouer la poussière, brisant à chaque coup la colonne vertébrale du reptile. Elle n'arrêta que lorsque le crocodile fut réduit à une masse molle. Elle le lâcha et la carcasse s'affaissa contre l'arbre. Un second crocodile sortait de l'eau et la menaçait. Elle attrapa ses mâchoires et les écarta un grand coup, les désarticulant dans ce geste. Le sang de l'animal gicla. Elle ne prit même pas la peine de le tuer et abandonna la bête mutilée sur le bord, s'avancent à nouveau dans l'eau. Au point le plus profond de la rivière, l'eau arrivait dix centimètres sous le bord supérieur de ses cuissardes ; elle put donc traverser à pied sec. Remontant sur l'autre rive et regardant derrière elle les carcasses des crocodiles brisés, elle s'étira, fit jouer ses muscles sous le soleil puis s'éloigna. Elle reprit sa marche forcée à travers la foret dense, écrasant à deux reprises des serpents sous sa botte sans même s'en rendre compte, et finit par déboucher sur la plage d'où elle était partie, un peu plus à l'Est. A cinq cents mètres un hélicoptère ronronnait. Elle commença à sen approcher mais s'aperçut très rapidement qu'il était gardé. Quatre hommes armés l'entouraient. Sharon comprit bien vite que comme elle avait été déposée seule sur cette île déserte qui appartenait à l'organisation, le comité d'accueil était la pour elle. Le dernier prédateur qu'on lui demandait de chasser, c'était l'homme. Elle eut un petit sourire en coin et s'enfonça dans la forêt. Elle longea la plage jusqu'à l'hélicoptère à couvert en prenant bien garde de faire le moins de bruit possible. Arrivée au niveau de l'appareil, elle s'accroupit et observa. L'homme qui lui faisait face sur le coté droit de l'appareil était à cinq mètres d'elle. Elle bondit et se je ta sur lui. Elle l'entraîna dans sa chute, et lui brisa la colonne vertébrale entre ses bras en roulant avec lui sous l'hélicoptère. Le bruit avait attiré les trois autres mais ils ne pouvaient rien tenter sans risquer de faire sauter l'appareil d'une balle perdue. Elle lâcha le cadavre du premier garde et lança ses jambes vers le second. Dans le même mouvement, elle lui arracha la mitraillette des mains et la brisa comme un rameau sec. Elle enserra le garde entre ses jambes bottées et serra. Les cotes cassèrent et perforèrent les poumons. L'homme bava du sang. Elle continua de serrer jusqu'à ce qu'elle sentit le craquement agréable de sa colonne vertébrale dont la résistance céda d'un coup. Le craquement écœura les deux gardes encore en vie, et ils pointèrent leurs armes sur la fille. Rapide comme l'éclair elle saisit un des deux hommes et le plaça devant elle comme un bouclier, empêchant l'autre de tirer. Ainsi elle s'approcha de lui jusqu'à en être à quelques dizaines de centimètres. Elle lâcha le garde qu'elle tenait, le jetant violemment de coté ce qui lui fit perdre connaissance et saisit l'autre avant qu'il ait pu réagir. Elle le repoussa un peu et lui donna un coup de pied dans le thorax, brisant celui ci en un fracas thoracique, et lorsqu'il tomba à terre asséna un coup de pied sur la nuque, de la semelle de sa cuissarde, éclatant littéralement les vertèbres sous le choc. Elle saisit alors le dernier garde, toujours sans connaissance par le col et le souleva. Elle prit son arme qui traînait à coté de lui, et de dirigea vers le bord de l'eau. Elle lâcha l'homme dans cinquante centimètres d'eau. Il reprit rapidement connaissance. Alors, se tournant vers le pilote de l'hélicoptère qui avait assisté à la scène sans bouger, elle posa son pied sur la tête immergée de l'homme, le noyant ainsi sous elle, et mit le canon de la mitraillette dans sa bouche. Elle serra la mâchoire, écrasant le canon et dans un même mouvement le tordit comme une guimauve, puis tira, allongeant et déformant l'acier hautement résistant. Elle regardait le pilote droit dans les yeux. Elle malmena l'arme tant que le pilote bougea sous elle puis lorsqu ses mouvements puis ses soubresauts cessèrent, elle arracha entre ses dents l'extrémité de la mitraillette, la cracha, saisit l'homme inerte par la tête entre ses deux mains, puis toujours sans quitter le pilote des yeux, écrasa la tête de l'homme comme une pomme blette entre ses paumes. Elle rejeta le cadavre dans l'eau rougie de sang, lava les éclaboussures sur son body de cuir dans l'eau de l'océan, ce qui fit coller encore plus le vêtement à sa peau, dévoilant ses tétons tendus prêts à faire craquer le fin matériau et se dirigea vers l'hélicoptère d'un pas chaloupé de mannequin en défilé. Elle monta à bord. Ses cuissardes dégoulinaient d'eau de mer mêlée au sang de sa dernière victime Je te préviens, dit-elle, le moindre coup tordu et tu es mort ; si tu essaie de sauter, je saute avec toi et je t'écrase avant que tu aies pu atteindre le sol. Maintenant démarre Une heure plus tard, ils se posèrent sur le toit d'un immeuble. Un homme en costume noir les attendait.