Rencontre avec Son Altesse Dimanche apr�s-midi, promenade en famille avec parents, fr�re, belle-s�ur, s�ur, neveux et ni�ce sur une plage de galets de Seine-Maritime. Appel en absence, num�ro bizarre commen�ant par 09. Je rappelle, une voix assur�e r�pond «� tu sais c'est qui tarlouze� ?� ». Cette voix hypnotisante me coupe de la r�alit� du moment pr�sent. Je ralentis le pas pour laisser un peu d'avance � la famille et pour pouvoir continuer � discuter plus librement. «� Oui ma princesse, je suis tellement content d'avoir de vos nouvelles, je n'arrivais plus � vous joindre depuis jeudi. Ta gueule, j'ai eu un probl�me de phone et d'internet depuis jeudi, on n'a pas pu se voir hier matin dommage, tu reviens quand dans la r�gion parisienne connard� ? Je retourne chez moi demain, donc je transite par paris demain matin mais pendant � peine quelques heures. Ouais, bah t'as int�r�t � ramener ta face de cul blanc sur le Blanc Mesnil demain matin, je m'en fous comment tu te d�brouilles mais je serais � la gare RER � 09h00, t'as int�r�t � y �tre toi aussi si tu veux continuer � �tre l'un de mes larbins officiels. Ya un parking ferm� � gauche en sortant de la gare, on s'y retrouve. Tu me ram�nes 250 euros. Mademoiselle, il faudra s�rement que je change mon billet de train avec des frais, car il faudra que je prenne le premier train du matin pour �tre � l'heure, 250 �a va �tre chaud, peut-�tre 200 si �a vous va� ? Mais je vous apporte le plus que je peux de toute fa�on. OK tapette, � demain, je crois pas trop que tu viendras vu que sur ton blog tu dis toi-m�me que t'es un mytho mais bon, tu m'as bien pay� ma recharge en temps et en heure alors, je te laisse une chance sale clebs.� » Tout le reste de l'apr�s-midi ne sera que pens�es floues, je suis physiquement avec ma famille mais ma t�te est bien loin. Oblig� de trouver des excuses pour dire que je partirai plus t�t le lendemain matin, cette double-vie ne fait qu'engendrer petits mensonges et fausses excuses. Lendemain matin, � 05h45 � la gare de Rouen, je change mon billet de train, 45 euros de plus, oui, je ne pourrai que donner 200 � Son Altesse M. Somnolence dans le train, avec de temps en temps, maux de ventre d'anticipation et d'excitation. Arriv� en gare St Lazare, oblig� de regarder comment faire pour se rendre au Blanc Mesnil, ouah, c'est cool, c'est sur la m�me ligne de RER que l'a�roport Charles De Gaule, je connais bien, donc facile. J'arrive � la minuscule gare RER du Blanc Mesnil � 08h30, 30 minutes d'avance, assez pour r�fl�chir, trop pour rester calme. J'attends la Demoiselle en dehors de la gare, accoud� � un mur, faisant semblant de lire une brochure publicitaire. L'heure fatidique est d�pass�e, il est d�j� 09h30, je ne peux pas l'appeler sur son num�ro de t�l�phone en 09 car elle m'a interdit de le faire et elle n'a plus de portable. Je suis quasi certain qu'elle ne viendra pas. Je me dis que j'attends 10h00 avant de partir. Vers 09h40, je vois une silhouette lyc�enne avancer vers la gare et y entrer. C'est Elle, je La reconnais � ses photos que j'ai du admirer des dizaines de fois. Aujourd'hui, elle arbore une coiffure tr�s fashion, jeune et plut�t excentrique, mais �a lui va terriblement bien. Un petit blouson en ska� noir sur une chemise � carreaux bleue ouverte sur un joli d�collet�, un pantalon jeans avec d�chirures, des petites baskets bleues et blanches, de grosses boucles d'oreille fantaisie, un gros collier en cha�ne avec de nombreux pendentifs, deux tr�s gros bracelets au poignet gauche et de multiples bracelets fins au poignet droit, 3 grosses bagues � chaque main parsem�es entre les diff�rents doigts dont les pouces. Elle semble concentr�e dans sa musique s'�chappant de ses �couteurs de I-pod. Pendant que je l'observe, elle inspecte la gare � la recherche du blaireau qu'elle veut d�pouiller, elle en ressort et je m'approche d'elle � ce moment-l� . Elle n'h�site pas une seconde quand elle l�ve les yeux sur moi, elle susurre � voix basse quand elle passe � c�t� de moi� : «� C'est toi le bouffon� ?� Oui Mademoiselle M. Merci d'�tre venue, je suis si cont ... ... La ferme, bon, je ne veux pas qu'on me voit en la compagnie d'un boloss comme toi, je suis connue ici, tu me laisses partir devant et tu me suis, tu laisses de la distance, allez grouille toi.� » Je suis estomaqu� par l'assurance et le charisme que cette jeune fille de 18 ans d�gage en pr�sence d'un homme de presque le double de son �ge, elle conna�t sa sup�riorit� et sait en user. Je la laisse passer devant et m'engage, tirant ma petite valise � main. On part sur la droite de la gare, on passe sur un pont suspendu, elle marche tr�s vite, m�me en voulant lui laisser de la distance, je suis tout de m�me oblig� d'appuyer ma cadence pour pouvoir la garder � distance de vision. On redescend du pont suspendu, on s'engage sur la gauche dans une petite ruelle pavillonnaire, des maisons individuelles cach�es derri�re de hauts murets. Focalis� sur ma marche olympique forc�e, je m'�tais d�concentr� un peu de sa silhouette et quand je me recentre de nouveau sur Elle, je la vois, m'attendant impatiente dans une sorte de tout petit parc isol� non loin d'un autre autopont suspendu. Elle est debout � c�t� d'un gros bac � fleur en b�ton dont les rebords sont am�nag�s en petits bancs. Elle me crie dessus de me d�p�cher, contredisant son ordre pr�c�dent de laisser de la distance entre elle et moi. J'arrive � son niveau, elle s'assoit sur le banc et insulte encore ma lenteur. Elle est assise, la jambe gauche crois�e sur la cuisse droite, son pied droit tapotant le sol, son impatience est r�ellement perceptible, tout son corps semble en trembler. Je ne sais pas trop quoi faire, je laisse ma valise sur le c�t� et me plante devant elle, baissant les yeux naturellement. Apr�s quelques secondes, son nouvel ordre claque� : «� Qu'est-ce-que t'attends� ? C'est o� ta place� ? Et regarde, ma basket est sale, t'es cens� faire quoi dans ces cas-l� � ?� » Aucune alternative. Je m'ex�cute en quelques secondes sans poser aucune question. Et pourtant, je ne suis pas tr�s exp�riment� en soumission en lieu publique mais, aujourd'hui, la soumission est instinctive. A genoux devant cette Demoiselle, je me penche et d�pose quelques baisers sur sa basket gauche. «� C'est bon� ! Regarde moi� !� » Je redresse le torse mais reste agenouill�. Je croise son regard quelques centi�mes de secondes mais ne peux le soutenir, mes yeux se d�tournent alors vers son d�collet� (tr�s tr�s joli, j'ai honte) et sur son collier. En fait, il n'y a qu'un seul pendentif, un gros c�ur en strass et couleur argent. Le c�ur, un symbole d'amour et de tendresse, de la f�minit�. Ce que je croyais �tre d'autres pendentifs sont en fait d'autres grosses bagues fantaisie pass�es dans la cha�ne. J'avoue que �a m'hypnotise un peu. Je suis rappel� � l'ordre par Son Altesse M. qui toque sur ma t�te avec sa main gauche. J'entends le bruit de ses gros bracelets qui s'entrechoquent. «� Ouhouh, ya quelqu'un l� � ????� » Elle me pince la joue gauche pour me tourner la t�te vers la droite. «� Regarde l� -bas, sous le pont, ya des SDF, tu m'inspires la m�me chose que ces gens. Pour moi, tu es un moins-que-rien.� » Elle me gifle la joue droite pour me remettre le visage dans le bon axe. Elle fait semblant de renifler l'air� :� «� Sniff, sniff, c'est quoi cette odeur� ? C'est toi qui pues comme �a b�tard� ? Putain tu te laves pas le matin ou quoi� ?� » J'essaye de me d�fendre un peu tout en acquiescant le coup� : «� Je ne sais pas Mademoiselle, pourtant je me suis lav� ce matin.� » Elle me reprend tout de suite, sans m�me y r�fl�chir, pour elle, la r�ponse semble sinc�re� : «� Je suis s�re que tu passes juste sous la douche pour te mouiller mais que tu te laves m�me pas avec du savon. Vous les blancs vous �tes trop d�gueulasses.� En plus vous avez une odeur naturelle horrible.� » Cette affirmation innocente est ponctu�e par un coup de pied puissant dans mon entrejambe qui ne s'y attendait pas du tout et je suis pli� en deux de stupeur et de douleur. Elle a juste eu � tendre sa jambe gauche et la force derri�re a fait tout le reste. «� Putain, l� , tout ce que j'aurai envie de faire c'est de te cracher � la gueule mais je ne veux m�me pas gaspiller ma salive pour une sous-merde comme toi.� » J'ai assez de volont� pour me redresser et ainsi voir sur son visage le d�go�t et la haine que j'�voque en elle. «� Oui Altesse, je suis tellement d�sol� d'�tre une sous-merde comme �a.� » Ca fend le c�ur et l'esprit d'avouer ce genre de choses, mais il faut savoir ouvrir les yeux sur la r�alit� des fois. Cette fois, c'est son poing droit qui est d�croch� dans mon ventre, me coupant le souffle. Que cette jeune femme de 18 ans poss�de de la force. «� Altesse, Altesse, tu ne sais dire que �a ou quoi� ? Tu avais la langue bien plus pendue au t�l�phone. Il y a d'autres mots pour t'adresser � moi. Je veux �tre ta princesse, ta reine, ta d�esse, ton univers.� » Pas le temps de respirer, son coup de pied est � nouveau recharg�, mais au contraire de la premi�re fois, o� le pied m'a tap� d'un mouvement remontant dans les testicules, cette fois-ci, il est frapp� de fa�on � m'�craser les parties sensibles d'un mouvement de pouss�e horizontale. L'effet d'�crasement est intense et je l�che un r�le d'agonie. Au m�me moment, un vieil homme passe en v�lo derri�re Mademoiselle M. La vitesse avec laquelle il roule me fait penser que� : Soit il roule sur le plateau 3 et la vitesse 6 de son v�lo et donc le mouvement de p�dalier est tr�s dur Soit il est surpris d'�tre t�moin de cette sc�ne insolite et son �tonnement a r�duit sa vitesse de p�dalement Son Altesse M. ne porte pas grande attention � ce genre de d�tail. Mon petit cri de souffrance suite � son dernier coup a du lui donner des envies sadiques et avec sa main gauche, elle me pince la joue, vrille compl�tement la peau, et ses ongles assez courts me d�chirent l'�piderme. L� , j'ai carr�ment les larmes aux yeux mais elle s'�tonne agr�ablement du fait qu'elle vienne juste de r�ussir � me faire saigner de la joue. «� Oh regarde, je t'ai fait saigner� » en me montrant la petite t�che rouge�tre sur son joli doigt. Je veux moi aussi toucher la cicatrice pour conna�tre l'ampleur des d�g�ts mais elle me d�croche deux coups de poings puissants, un en plein sur la poitrine et l'autre sur le c�t� droit du front, je sens le froid et la duret� de l'acier de ses bagues. «� Bon, on en oublie le but de notre rencontre bouffon, il est o� mon fric� ?� » La semi-�rection que je porte depuis plus de 20 minutes se durcit d�s qu'on parle d'argent. Je porte la main au porte-monnaie et en retire les 200 euros pr�vus. Comme d'habitude, dans ce genre d'occasion, l'envie de donner est trop puissante pour la r�fr�ner et, lorsque je vois les deux derniers billets restant seuls dans ce portefeuille triste, je ne peux m'abstenir de les sortir et de les tendre humblement � cette jeune fille qui a une totale emprise physique et psychologique sur moi. Elle me les arrache des mains, les compte avec un grand sourire et je n'obtiens que comme simple remerciement son crachat jet� avec force au visage et dans les yeux. «� Bah finalement, tu as bien m�rit� un peu de ma salive ducon. En plus, �a te nettoiera ta joue ensanglant�e. Merci ma Princesse� » est tout ce que je trouve � dire, fier de ce pr�sent divin. «� Tu as vu comment j'ai r�ussi � te faire venir ici alors que je suis en gal�re de t�l�phone� ? Tu te rends compte du pouvoir que j'ai sur toi� ? A partir d'aujourd'hui, tu n'es qu'� moi. Tu es le genre de larve que j'adore racketter et garder dans mes contacts. Je vais te faire devenir ma pute blanche.� » Un merci est encore de rigueur. «� Bien, j'ai s�ch� un cours pour ta sale tronche de pigeon toubab, alors je dois y aller mais avant j'ai un dernier cadeau, ouvre ta bouche boloss.� » Je m'ex�cute et je la vois retirer de sa jolie bouche gloss�e son chewing-gum � la menthe et elle me le met dans la bouche. «� Bien, je veux que tu le gardes dans ta bouche jusqu'� ce soir, comme �a tu penseras bien � ta nouvelle Princesse. Maintenant, je veux que tu te casses, tu marches vite et tu te retournes pas, sinon je te tabasse, t'as compris tarlouze� ? Oui oui, ma Princesse, vous �tes si g�niale, merci pour votre temps, pour ... ... � » Encore une gifle bien plac�e r�sonne sur ma joue gauche, l'effet de la main bien � plat et de ses grosses bagues fantaisie est �norme, encore des larmes � l'�il. «� Ta gueule, casse toi en courant si tu veux pas que je te remonte tes petites couilles dans le fond de la gorge.� » Je me l�ve, essaye de reprendre un peu de consistance, pas facile avec une �rection d'enfer, des douleurs vives un peu partout et des faiblesses dans les jambes � force d'�tre rest� � genoux si longtemps. Je prend mon bagage et commence � partir, j'ai terriblement peur d'elle et essaye de ne pas me retourner, je prends le chemin, elle me suit de loin, je l'entends crier «� marche plus vite bouffon� », et mes pas se font instinctivement plus rapides, � la limite de l'allure du trot. Je fuis cette jeune fille qui se moque royalement de moi, j'ai tellement honte de moi mais je lui appartiens corps et �me d�sormais. 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