Vaincu par Norma, 1ère partie - Le vent de la défaite par escribe1@live.fr (traduction de "Losing to Norma - The smell of defeat", de looner11@web.de) ========================= = 1ère partie = = Le vent de la défaite = ========================= "Marc, sois gentil s'il te plaît, apporte-nous à boire." Ces mots de ma belle-mère me tirèrent de mes pensées. J'étais en train de me prélasser sur un matelas gonflable au milieu de la piscine, pendant que ma belle- mère et son amie Norma étaient allongées sur des chaises longues à côté de l'eau. Bien sûr, j'étais prêt à leur rendre ce service, mais il y avait juste un petit problème : la vision de ces deux belles femmes avait déclenché chez moi une érection, et je devais donc essayer de me calmer le plus rapidement possible. Aussi sautai-je du matelas pour rentrer dans l'eau froide. Ma belle-mère est une femme d'une grande taille, dotée d'un corps bien proportionné. Mon père s'était remarié avec elle quand j'étais enfant, et quand il était décédé il y a deux ans, elle avait repris son entreprise, se transformant pour l'occasion en une redoutable femme d'affaires efficace et sans pitié. Malgré son âge de quarante-trois ans, elle était encore très séduisante. "Qu'est-ce que tu attends ? Tu rêves ? On a soif !" dit-elle. Je sortis de l'eau et entrai dans la maison pour chercher des boissons. De la cuisine je pouvais voir Norma en train de lire. Elle était encore plus attirante que ma belle-mère. Elle était âgée de trente-cinq ans et avait un corps très athlétique. Ses long cheveux blonds étaient défaits dans sa nuque et tombaient en cascade sur ses épaules et le haut de son bikini. Ses jambes étaient magnifiques, ainsi que ses petits pieds aux ongles parfaitement entretenus. J'avais beau trouver son corps magnifique, je n'appréciais pas Norma. Elle avait toujours un air hautain, et il semblait qu'elle non plus n'avait pas trop de sympathie pour moi. Bien sûr, nous ne nous étions jamais réellement disputés, mais il y avait toujours entre nous une sorte de tension : je ne supportais pas la manière arrogante et provocatrice avec laquelle elle se comportait avec moi. Norma était une avocate et travaillait pour une grosse entreprise. Comme ma belle-mère elle avait un caractère fort et dominateur. "Merci chéri," dit ma belle-mère quand je lui apportai son verre. Quand je posai l'autre verre sur la table à côté de Norma, celle-ci jeta un coup d'oeil rapide mais provocateur vers mon maillot de bain et dit sur un ton doux et moqueur : "merci mon chou." Mon visage vira au rouge immédiatement. Avait-elle remarqué mon érection dans la piscine ? Mais c'était impossible ! Ou bien m'avait- elle pris en flagrant délit quand je me rinçais l'oeil en les admirant en douce, elle et ma belle-mère ? Je ne savais pas quoi répondre, mais Norma repartit dans la lecture de son livre comme si de rien n'était. Quelle idée qu'avait eu ma belle-mère d'inviter cette femme pour les vacances ! Trois jours plus tôt, quand j'étais rentré du pensionnat, j'avais pourtant été impatient de la voir : ma belle-mère m'avait en effet montré une photo d'elle, et j'avais été subjugué par sa beauté... Mais quand elle était arrivée, il ne m'avait fallu que quelques minutes pour savoir que l'on ne deviendrait jamais amis. Et maintenant j'allais devoir la supporter pendant les deux prochaines semaines. L'après-midi nous jouâmes aux boules dans le jardin. Bien que ce fut un moment plaisant, il y avait une espèce de rivalité entre Norma et moi car je n'aimais pas perdre contre elle, et elle sembla le remarquer. A chaque fois que l'un d'entre nous gagnait une partie, l'autre voulait prendre sa revanche immédiatement. Après un moment, ma belle-mère dit : "j'en ai marre de ce jeu. Je vous laisse, vous finirez bien par trouver sans moi qui est le meilleur entre vous deux." Quand je me retournai pour regarder Norma, elle prit un air de défi et dit : "allez, voyons qui de nous deux va perdre !" De nouveau apparut sur ses lèvres ce petit sourire moqueur. Je réalisai à cet instant que gagner contre Norma représenterait plus pour moi que juste gagner une simple partie de boules, et qu'inversement perdre serait très humiliant. Nous commençâmes la partie, et je gagnai la première manche. Je sautai de joie, car j'étais extrêmement soulagé. "Ne t'emballe pas si vite. Tu as eu de la chance dans cette manche. Je vais gagner la suivante !" me dit-elle. Et elle avait raison. J'avais été effectivement très chanceux pour commencer, mais cela ne dura pas : elle gagna la seconde manche, et maintenant elle savourait sa revanche. On devait faire la belle, mais son petit sourire moqueur me rendait peu sûr de moi. "Qu'est-ce que tu dirais de rendre la partie un peu plus intéressante ? Par exemple le perdant devrait servir le petit déjeuner au gagnant," proposa-t-elle. Je n'aimais pas l'idée de lui servir son repas, mais par fierté j'étais incapable de refuser ce défi à cet instant. Ainsi nous commençâmes cette troisième manche avec maintenant un enjeu particulier... Ce fut une complète déroute pour moi. Après avoir marqué le dernier point, elle se posa devant moi, les poings sur les hanches, dans une attitude de défi : "alors, qui est le vainqueur ? Allez, dis-le". Je n'eus pas le courage de répondre quoi que ce soit, et retournai vers la maison sans un mot. Au moment de passer devant la piscine elle me demanda de m'arrêter, puis se rapprocha de moi : "je prendrai mon petit déjeuner à neuf heures dans ma chambre," dit-elle avec à nouveau son sourire moqueur. Pendant qu'elle marchait lentement vers la porte d'entrée, j'eus tout le loisir d'admirer son superbe derrière se tortiller au rythme de ses pas. Je ne pus m'empêcher de fixer ses fesses, ses jambes et ses pieds nus. Soudain, en plus de l'humiliation, je ressentis une étrange impression, comme une sensation de froid au ventre. Quand j'entrai dans la cuisine, je trouvai Norma et ma belle-mère en train de rire : Norma venait de lui expliquer notre pari. Je ne pus en supporter plus et quittai la pièce. Le lendemain matin j'allai comme convenu servir le petit déjeuner à neuf heures. Je frappai à sa porte et attendis une réponse. Après un court moment, j'entendis sa douce voix : "entre. J'ai l'estomac dans les talons." En entrant dans la chambre, je fus troublé par la vue de cette superbe femme en sous-vêtements. Elle était allongée sur son lit dans une pose lascive sur le dos, et me lança un regard provocateur. Alors que j'apportais le plateau vers le lit, elle passa lentement son pied droit par-dessus sa jambe gauche jusqu'au genou, puis le reposa sur le matelas. J'avais mon regard attiré par ses jambes, mais je savais qu'elle m'observait, aussi posai-je mon plateau sur le bord du lit puis m'éloignai, en espérant qu'elle n'ait pas remarqué mon trouble. Mais avant d'atteindre la porte, je l'entendis à nouveau me parler, et à ma grande surprise le ton était devenu totalement autoritaire : "tu as oublié le lait avec le café. Va m'en chercher." Elle s'adressait à moi comme à un valet, mais j'étais si troublé que je lui obéis sans protester. Quand je revins, elle avait déjà bien entamé son repas. Alors que je lui posais son lait sur le plateau, elle me dit d'un air moqueur : "j'adore qu'on me serve ainsi. Cela serait pratique d'avoir un domestique comme toi." De nouveau je ne sus quoi répondre, je restais sans voix. Je ressentis encore cette étrange sensation dans mon estomac, et je m'aperçus que je recommençais à bander. Je me dépêchai de quitter la pièce, car je voulais absolument éviter à Norma le plaisir de constater mon érection. Je l'entendis ricaner dans mon dos. Alors que je fermais la porte de Norma derrière moi, je vis ma belle-mère sortir de sa chambre. Ses cheveux étaient rassemblés en une queue de cheval, et elle portait juste une petite culotte et un tee-shirt. Quand elle m'aperçut elle dit : "alors, tu as porté son petit déjeuner à Norma ?" Puis elle se dirigea vers la salle de bains sans attendre de réponse. Elle était très sportive, et paraissait encore plus grande et puissante que Norma. Pendant qu'elle marchait dans le couloir, je pus jeter un regard furtif sur son derrière et ses jambes musclées. Bien qu'elle soit ma belle-mère, j'aimais beaucoup regarder ainsi son corps. Après avoir pris mon petit déjeuner dans la cuisine, j'allai plonger dans la piscine, car il commençait à faire très chaud. Ma belle-mère et Norma étaient déjà installées dans leur transat, discutant de leurs souvenirs de lycée et des sports qu'elles pratiquaient à l'époque. Les deux avaient fait partie d'une équipe de natation, mais ne s'étaient plus entraînées depuis des années. Ma belle-mère eut alors l'idée d'organiser une course de natation, à laquelle bien entendu elle me demanda de participer. De nouveau je me retrouvais en compétition face à Norma. Je ne suis pas mauvais perdant d'ordinaire, mais je détestais perdre contre elle. Aussi allai-je faire tout mon possible pour la battre. Bien sûr, elle avait été bonne nageuse au lycée, mais c'était longtemps auparavant, et comme elle ne s'était pas réellement entraînée depuis des années, j'avais toutes mes chances de gagner : je suis un homme, plus grand que Norma et sportif également. Ma belle-mère établit les règles : deux nageurs, le troisième faisant l'arbitre. Nous devions effectuer quatre longueurs, ce qui représentait en tout quatre-vingts mètres. "Allons-y," me dit Norma d'un ton assuré. Nous commençâmes la course : ma belle- mère donna le signal du départ et nous plongeâmes dans la piscine. Sur les vingt premiers mètres je vis Norma rester juste à côté de moi. La seconde longueur fut identique, personne ne put prendre l'avantage. A l'entame de la troisième longueur, je commençai à souffrir des bras. Je m'aperçus alors que Norma était maintenant devant moi. A la fin de la longueur, ses jambes étaient à la hauteur de ma tête. A la dernière longueur, j'avais terriblement mal aux bras, et je ne pus tenir le rythme. C'était incroyable : Norma semblait aller aussi vite qu'au début de la course. Elle termina finalement première avec plusieurs mètres d'avance. Quand j'arrivai enfin, Norma et ma belle-mère étaient déjà en train de fêter la victoire. J'avais encore perdu contre cette femme, et je détestais ça. Perdre aux boules est une chose, mais perdre dans une compétition sportive face à une telle femme superbe et excitante était une véritable honte pour moi. Ensuite Norma fit la course contre ma belle-mère, et elle gagna à nouveau avec quelques mètres d'avance. Ma belle-mère n'avait pas trop mal résisté. Je regardai son corps musclé quand elle sortit de l'eau, et soudain je m'aperçus que je n'étais même plus sûr de gagner contre elle. En fait elle avait vraiment l'air en forme, mais je n'avais pas le choix. Après un court repos nous commençâmes la course. Au début je pris légèrement l'avantage, mais je pouvais tout de même voir ma belle-mère juste derrière moi, du coin de l'oeil. Je gardai cet avantage jusqu'à la fin de la première longueur, puis comme contre Norma je commençai à ressentir des douleurs aux bras, et me mis à aller moins vite. Ma belle-mère me dépassa et gagna la course. C'était un desastre pour ma fierté masculine. En sortant de l'eau, ma mère tapa dans la main de Norma en signe de connivence. Je restai dans l'eau, honteux et un peu perdu. Je pus voir les deux gagnantes tortiller leurs jolies fesses alors qu'elles retournaient vers leur chaise. Je n'arrivais pas à croire que j'avais perdu contre ces deux femmes dans une compétition sportive ! C'était plutôt humiliant, mais en même temps, paradoxalement, excitant. J'étais désorienté par ces sentiments contradictoires, et cela me prit un certain temps pour que je retrouve mon calme. Je décidai alors de passer le reste de la journée loin de ces dames. Je quittai la piscine et me dirigeai vers la maison. Avant d'atteindre l'entrée, j'entendis ma mère dire : "et si tu amenais à boire aux deux gagnantes ?" Je n'avais pas envie de passer pour un mauvais joueur, aussi fis-je ce qu'elle m'avait demandé. Pendant que je préparais les verres, je les regardai à travers la fenêtre de la cuisine. Je fus de nouveau stupéfait par la beauté de leur corps, et j'eus encore une érection. J'essayai de penser à autre chose, mais cela me prit du temps pour calmer mes ardeurs. Ma belle-mère m'appela : "tu as oublié nos boissons ?" Bien sûr, tout était prêt, mais je ne pouvais tout de même pas venir les servir avec cette bosse sous mon maillot. Quelle situation humiliante ! Je répondis : "un moment, j'arrive," et dès que je pus je leur amenai enfin les boissons. "Même comme serviteur il est lent !" dit Norma d'un ton provocateur. "Vous voyez, je ne suis pas fait pour servir," répondis-je. "Je suis sûre que tu apprendrais très vite si tu étais à mon service." A nouveau je me retrouvai sans voix. De quel droit cette femme me parlait-elle sur ce ton ? Je ne réussis à lui répondre que par un petit rire qui parut un peu forcé. "Fais attention, elle sait vraiment s'y prendre avec les hommes," me prévint ma belle-mère. Elle avait dit cela en éclatant de rire, mais je ne savais pas si elle était sérieuse ou pas. J'en avais assez de ces deux femmes et quittai la maison. Je passai la journée entière en ville. Quand je revins chez moi dans l'après- midi, Norma et ma belle-mère étaient toujours allongées sur leur transat à côté de la piscine. Nous discutâmes de la journée passée, puis je rentrai dans la maison car je commençais à avoir faim. J'entendis alors sonner le portable de ma belle-mère, puis elle se mit à hurler d'une voix furieuse. Quand je revins vers la piscine, elle était toujours en train de crier au téléphone. Elle avait son secrétaire en ligne : il semblait qu'il y avait un problème avec son entreprise. Norma et moi observions ma belle-mère : elle était vraiment impressionnante quand elle se mettait en colère ainsi. Elle raccrocha et nous dit : "il y a un gros souci avec la boîte. David, mon secrétaire, a fait une énorme boulette. Je dois y aller tout de suite, je serai de retour d'ici deux ou trois jours." Sur ces mots elle se dirigea vers sa chambre. "Je ne l'avais jamais vue dans une telle fureur. Pauvre type. Elle va vraiment lui botter le cul !" me dit Norma. J'acquiesçai. Ma belle-mère était sans pitié dans les affaires, et n'acceptait pas le travail bâclé. Après quelques minutes elle dévala les escaliers. Elle avait enfilé sa tenue de travail, c'est-à-dire une chemise blanche et un tailleur noir. Il ne lui manquait plus que ses hauts talons, car elle était encore pieds nus. Encore une fois je ne pus m'empêcher d'admirer ses magnifiques jambes et ses petits pieds. "Je suis désolée mais je dois y retourner pour sauver l'affaire. Je vais le tuer, cet enfoiré !" dit ma belle-mère pendant qu'elle enfilait ses escarpins. "Salut, et amusez-vous bien," ajouta-t-elle, puis elle partit. "Je suis sûre qu'on va bien s'amuser, qu'est-ce que tu en penses ?" me demanda Norma avec un sourire provocateur. Sans attendre ma réponse, elle tourna les talons et quitta la pièce en remuant son derrière. Quelle femme ! Mais malgré son corps séduisant je n'aimais guère cette idée de rester seul avec elle pendant plusieurs jours. Je n'avais cependant pas le choix. Essayons de prendre les choses du bon côté, me dis-je, et surtout évitons les compétitions contre elle ! Alors que j'entrais dans la cuisine, j'entendis la voix de Norma... A suivre...