Comment je suis devenu la soubrette de Madame Murray - 9ème partie, par escribe1@live.fr (traduction libre de "Mrs Murray's maid: Part 9" de Vivianne) ============================= = 9ème partie = = Des collants très coûteux = ============================= En arrivant devant le lit de Madame Murray, je découvris une paire de collants, étendus sur toute leur longueur, à côté desquels étaient posés un string de couleur rose ainsi qu'une sorte de gaine très étroite. Une note manuscrite était posée sur les collants. Les mains moites, je lus le message : "Fais très attention avec ces collants, ils sont extrêmement délicats et valent une fortune. Même un imbécile comme toi devrait s'en rendre compte. Il t'est absolument interdit de les filer !" Je m'inquiétai à l'idée que j'allais devoir faire le ménage en ayant en plus la contrainte de ne pas abîmer ma tenue ! J'enlevai les collants bleu pâle que Madame Murray m'avait fait mettre en arrivant ce matin, les pliai soigneusement et les posai sur un coin du lit. Me retrouvant totalement nu, j'enfilai vite le string que je trouvai ridiculement petit. Je pris ensuite dans la main ces nouveaux collants qui étaient donc apparemment très chers, et les considérai pendant un moment, me demandant comment j'allais m'y prendre pour ne pas les abîmer en les mettant. "Ne reste pas planté là comme ça, ducon, allez, enfile-moi ça !" Je fus interrompu dans mes pensées et me retournai pour découvrir devant l'entrée... Judy Mates ! Plongé dans mes réflexions, je ne l'avais pas entendu entrer. Mon coeur battit la chamade en la regardant, et les souvenirs de notre liaison amoureuse passée me revinrent à l'esprit. Nous avions passé ensemble quelques parties de jambes en l'air avant que toute cette histoire avec Madame Murray ne commence ! Je n'aurais jamais imaginé que ces deux voisines puissent si bien se connaître, et j'aurais même plutôt parié qu'elles ne s'appréciaient pas trop. Judy affichait un petit sourire qui lui donnait un air moqueur, ce même air moqueur qui m'avait attiré chez elle la première fois que je l'avais rencontrée. Elle avait toujours sur le visage une expression de défi qu'elle semblait lancer aux hommes, et relever ce défi s'était révélé très agréable dans mon cas... Tellement agréable d'ailleurs que j'avais eu du mal à mettre un terme à notre relation. Et voilà que je me retrouvais ainsi debout devant elle, vêtu d'un string, et tenant dans mes mains une paire de fins collants appartenant à Madame Murray ! "Allez, vas-y !" cria Judy avec colère, "mets ces putains de collants, et plus vite que ça connard, je n'ai pas que ça à faire !" Mes mains se mirent à trembler, et comme j'hésitais encore Judy entra dans la pièce et se planta à quelques centimètres de moi. Elle me murmura à l'oreille : "tu n'es qu'une grosse merde, Victor, et tu sais pourquoi ?" Elle éclata alors de rire en reculant de quelques centimètres, pour revenir se planter en face de moi, me regardant droit dans les yeux. "Alors, tu sais pourquoi ?" redemanda-t-elle d'une voix forte, me tirant de l'hébétitude dans laquelle j'étais plongé. Elle m'impressionnait terriblement, et je baissai la tête de honte, me sentant totalement impuissant, à moitié nu et vulnérable devant cette femme avec qui j'avais fait l'amour dans le passé, et qui m'inspirait de la terreur à présent ! "Je me demande comment j'ai pu sortir avec une lavette comme toi," ajouta-t-elle brusquement en me jetant un regard dédaigneux. Je sentis des larmes de frustration monter dans mes yeux, mais j'avais la gorge tellement serrée que je n'arrivai pas à sortir un mot pour essayer de lui répondre. "Bon, espèce d'idiot," continua-t-elle, "je t'autorise à prendre la parole !" Madame Murray l'avait apparemment informée de la règle de silence à laquelle j'étais soumis. "Allez, réponds-moi, dis-moi pourquoi tu es une merde ou je vais t'aider à te délier la langue en te giflant tellement fort que tu seras capable de me raconter toute ta vie après ça !" Mais je n'arrivais toujours pas à sortir un son de ma gorge serrée... Tout à coup elle me saisit le poignet à l'aide de sa main droite, et commença à le tordre douloureusement, me forçant ainsi à me courber sur le côté. Je faillis perdre l'équilibre, mais elle me lâcha alors et me gifla sur la joue droite du revers de la main, tellement fort que je m'écroulai sur mes genoux, le dos appuyé contre le grand lit de Madame Murray. Judy se rapprocha alors de moi et planta son genou droit sur ma poitrine. Elle portait des bas gris qu'elle frotta sans ménagement sur ma peau nue. Elle continua ainsi à promener son genou sur mon torse avec un sourire aux lèvres, sachant très bien qu'elle m'irritait ainsi douloureusement la peau. "Comment peux-tu te laisser faire aussi facilement par une vieille dame, Victor ? Un macho comme toi ! Elle m'a dit qu'elle te foutait une trempe tous les jours !" Judy me fixait droit dans les yeux d'un air méchant. "Tu as peur d'elle, n'est-ce pas connard ?" Elle éclata de rire. "Tu sais Victor, si tu trouves qu'elle est dure avec toi, attends un peu que ses filles te prennent vraiment en main ! Et en particulier Elaine !" Elle continua à rire d'un ton rauque en rejetant sa tête en arrière. "Tu sais ce que m'a raconté ma fille Kiaya ? Elaine lui a dit qu'elle te donnerait une bonne leçon pour avoir refusé de déplacer la clôture ! Elaine trouve que tu n'es qu'un trou du cul arrogant et prétentieux, et si tu tombes entre ses mains elle te fera regretter ce moment ! Un pauvre type comme toi, ça ne m'étonne pas que ta femme t'ai trompé avec la moitié de la planète avant de finir par te quitter !" Maintenant je voulais vraiment parler pour me défendre et me justifier, pour lui expliquer que tout ça n'était que temporaire, que j'allais trouver une solution pour me sortir de cette situation infernale ! J'avais envie de dire quelque chose, n'importe quoi ! Je finis par placer : "pitié, tu..." Mais tout à coup j'eus peur de la tutoyer, aussi continuai-je : "vous ne comprenez pas !" Mais Judy se contenta de presser encore plus son genou sur ma poitrine, ce qui eut pour effet d'augmenter la douleur et de me faire taire immédiatement. Elle finit par se dégager enfin, libérant ainsi mon corps ankylosé. "Bon, où est ta liste de corvées ? Tu devais me la donner !" Je repensai à ce que m'avait dit Madame Murray, et me dirigeai vers la commode pour y trouver une petite enveloppe. Je la saisis et la tendis à Judy qui m'attendait, les mains sur les hanches. J'étais mal à l'aise, à moitié nu devant cette femme qui me toisait d'un regard moqueur. Elle prit l'enveloppe, l'ouvrit et en sortit une lettre, qu'elle parcourut rapidement. Elle reprit alors la parole : "mets tout de suite ces collants ! Et ne t'avise pas d'y faire le moindre accroc ou de les filer, sinon je te donnerai une correction que tu ne seras pas prêt d'oublier !" Puis elle quitta la chambre. Je pris les fins collants, et tâchai d'enfiler délicatement les deux jambes l'une après l'autre. Comme je n'avais pas encore beaucoup d'expérience pour ce genre d'exercice, j'avais peur de faire une erreur et de les filer, ce qui me rendait extrêmement nerveux. Ce n'était pas tant l'éventuelle réaction de Judy qui m'effrayait, mais bien celle de Madame Murray, si elle venait à s'apercevoir que je lui avais ruiné des collants de cette qualité ! J'entendis fouiller à côté, dans la chambre de Diane, comme si Judy était en train de chercher quelque chose dans le placard. Mais je me reconcentrai vite sur mon habillage, et je pus bientôt sentir la matière délicate des collants venir enserrer mes fesses et mes testicules. Quelle sensation excitante ! Mon sexe se redressa immédiatement, et je me demandai si ce n'était pas ce genre de réaction que Madame Murray souhaitait déclencher chez moi en me forçant à porter ce type d'accessoires... Je pris ensuite l'espèce de gaine, ou plutôt de ceinture-bustier, et la passai au-dessus de mes hanches. J'eus énormément de mal à l'enfiler, car elle était très étroite, et une fois que je l'eus ajustée, je mis plusieurs secondes pour reprendre mon souffle, le ventre comprimé. "BON, TU TE GROUILLES, OUI OU NON ?" hurla Judy qui était revenue dans le couloir à présent. "Viens ici immédiatement, quelle que soit ta tenue ! Ca commence à bien faire ! Tu ne vas pas m'emmerder toute la journée comme ça, Victoria !" Je me précipitai pour rejoindre Judy, un peu gêné dans mes mouvements par cette satanée ceinture ventrale qui rigidifiait l'ensemble de mon bassin. Je retrouvai mon ex-amante dans le couloir, et elle me fit signe de la suivre jusqu'à l'entrée du cellier, qu'elle ouvrit devant moi. C'était un vrai bazar dans cette pièce ! Des vêtements sales et humides étaient entassés par terre, la plupart devant traîner là depuis plusieurs jours. Des accessoires d'équitation étaient éparpillés un peu partout, des rênes, des harnais, ainsi que des bottes dans un état répugnant, encore recouvertes de boue. Il n'y avait d'ailleurs pas que les bottes de Madame Murray, mais également celles de ses filles. "Tu vas me nettoyer tout ce bordel, et en vitesse !" aboya Judy. Je ne l'avais jamais entendu parler ainsi, et en tout cas pas en s'adressant à moi. J'allais pour commencer mon ménage, mais je réalisai tout à coup que je risquais d'abîmer mes collants aux pieds, car je ne portais pas de chaussures. Je tentai alors de prendre la parole. "S'il vous plaît, Ju... Euh, Madame Mates..." murmurai-je. Judy sourit immédiatement devant mon hésitation à l'appeler par son prénom, et je suis sûre qu'elle ressentit à ce moment de la fierté devant le pouvoir qu'elle possédait maintenant sur moi. Elle attendit la suite de ma question. "S'il vous plaît, puis-je mettre des chaussures ? Je ne voudrais pas faire un accroc à mes collants..." Judy resta immobile pendant un moment, puis acquiesça de la tête : "oui, certainement, tu peux ! Comme tu le sais probablement, ces collants sont vraiment hors de prix ! Je vais te confier un petit secret : Madame Murray les a choisis exprès pour tester ton respect des consignes. En fait elle t'a tendu un piège, et si jamais elle trouve une jambe filée ou même un simple accroc, elle te punira sévèrement ! Bon, officiellement je ne t'ai pas prévenu, bien entendu, et cela restera entre nous. Donc tu fais bien de demander de protéger tes pieds, cela prouve que tu prends ton travail au sérieux, et que tu fais de ton mieux pour suivre les ordres de Madame Murray ! Tu peux aller dans la chambre de Diane, j'y ai préparé une paire de chaussures qui devraient t'aller. Madame Murray m'a dit que Diane et toi aviez la même pointure : c'est bien pratique, tu ne trouves pas ? Et puis, nous savons tous que tu n'es pas indifférent à Diane, n'est-ce pas ? Quel dommage que ce ne soit pas réciproque !" Judy éclata d'un rire moqueur, ce qui me fit rougir. Comment savait-elle que j'avais éprouvé des sentiments pour Diane par le passé ? Je partis vers la chambre de Diane, prenant bien garde à ne pas faire un accrocs à mes collants sur le plancher du couloir. Maintenant j'avais l'impression de savoir ce que pouvait ressentir une femme lorsqu'elle craignait de filer ses bas, surtout s'ils étaient très chers ! Madame Murray n'atendait certainement que cette occasion pour me punir à nouveau. En arrivant dans la chambre, je trouvai par terre juste devant l'entrée une paire de chaussures à semelle compensée, et dotées de talons vertigineux de quinze bons centimètres ! Le talon et la pointe étaient fermés, et des lanières venaient recouvrir la cheville et le cou-de-pied. Oh, mon dieu, pensai-je, comment allai-je pouvoir mettre de telles horreurs aux pieds ? C'était impossible de marcher ni même de tenir debout avec ces véritables instruments de torture. Judy était dingue ! Elle ne pouvait pas me faire ça ! Où est-ce que Diane avait pu se procurer des chaussures aussi bizarres ? Je n'aurais jamais imaginé qu'on pouvait même acheter de telles choses. Pouvaient-elles réellement appartenir à Diane ? Judy, qui m'avait suivi, m'ordonna : "allez, tu les mets, je les ai choisies spécialement pour toi !" Toujours un peu gêné par ma gaine qui m'empêchait de me pencher en avant, je réussis tant bien que mal à enfiler ces monstrueuses chaussures, puis me levai en chancelant. Devant le spectacle grotesque que je devais lui offrir, Judy éclata de rire en tapant joyeusement dans ses mains. Puis, reprenant son sérieux, elle me dit : "bon, maintenant fini de s'amuser, tu vas me nettoyer à fond le cellier, que tout soit impeccable. Je te donnerai après la suite à faire. Allez, au boulot !" Elle se remit à rire lorsque je passai devant elle, chancelant sur mes interminables chaussures. Ranger et nettoyer le cellier me prit la matinée, et pourtant je ne ménageai pas ma peine. Je dus également nettoyer toutes les bottes qui traînaient, et lancer plusieurs machines pour laver la pile de vêtements sales. Quand j'eus enfin fini, je revins trouver Judy qui étaient en train de lire dans le salon. Elle vérifia mon travail et parut satisfaite. Elle me demanda ensuite de lui préparer le déjeuner et de la servir dans la salle à manger. Ce fut pour moi un moment extrêmement embarrassant et déplaisant, à me retrouver ainsi à servir cette femme avec qui je faisais l'amour quelques mois auparavant. Comme j'avais appris à le faire la veille, je restai derrière sa chaise, hors de son champ de vue, mais disponible pour chacune de ses requêtes. Elle ne me l'avait pas précisé, mais j'avais deviné qu'elle ne désirait pas manger avec moi, aussi me contentai-je de grignoter ses restes lorsque je ramenais ses plats en cuisine. Je lui servis ensuite le café au salon, et, pendant qu'elle le dégustait, je débarrassai la table et allai faire la vaisselle. Tout en lavant les plats dans l'évier, je pensais à mon boulot, et à mon patron qui ne devait pas comprendre mes absences répétées. D'ailleurs, je n'avais pas téléphoné pour m'excuser aujourd'hui, et donc décidai de demander à Judy la permission de le faire. Une fois la vaisselle essuyée et rangée, je la rejoignis au salon, et alors que je lui débarrassais sa tasse de café vide, je pris mon courage à deux mains pour demander : "pardonnez-moi, Madame Mates, puis-je poser une question ?" Visiblement amusée par mon allure soumise, elle répondit avec un sourire ironique : "oui, je t'autorise à parler, vas-y." "Merci Madame Mates. Voilà, je suis sensé travailler aujourd'hui à mon bureau, mais je n'ai pas pu encore téléphoner pour les prévenir de mon absence. Puis-je le faire, Madame Mates ?" Elle réfléchit quelques instants, puis répondit : "Ellen ne m'a rien dit à ce sujet, donc tu verras avec elle à son retour. Pour l'instant je n'ai pas envie que tu perdes inutilement du temps dans tes corvées, car tu as déjà pris pas mal de retard par rapport à la liste qu'elle avait préparée pour toi. Tu vas te mettre immédiatement au repassage qui t'attend dans la buanderie. Allez, fissa !" Démoralisé, j'obéis en trottinant tant bien que mal sur mes interminables chaussures. L'après-midi passa lentement, pendant que j'avançais dans ma liste de corvées ; Judy venait systématiquement vérifier le résultat de mon travail, et elle n'hésitait pas à me faire recommencer lorsque tout n'était pas parfait. J'étais en train de faire les carreaux des fenêtres du salon lorsque j'entendis Madame Murray rentrer, vers quatre heures. Elle discuta un moment avec Judy, puis celle-ci partit de la maison sans même venir me dire au revoir. Madame Murray m'appela alors depuis l'entrée, et je la rejoignis aussi vite que me permettaient mes chaussures ridicules. En me voyant arriver, elle s'assit sur un tabouret et me demanda de lui enlever ses bottes. Je m'agenouillai devant elle et les tirai l'une après l'autre. Une fois déchaussée, Madame Murray se releva et m'indiqua : "tu vas me les nettoyer et les cirer. Je vais prendre une douche, tu ramasseras les affaires sales que je laisserai par terre devant la salle de bains pour les mettre à laver. Tu me serviras une tasse de thé, et puis ensuite tu pourras reprendre ton travail là où tu en étais." Sans dire un mot, j'obéis en prenant ses bottes. Le reste de l'après- midi passa ainsi, pendant que je continuais le ménage sous les ordres de Madame Murray ou de l'une de ses filles, qui étaient rentrées après elle. Vers sept heures, Madame Murray vint me retrouver pour me dire : "bon, tu as commencé à apprendre comment servir à table hier soir, je voudrais que tu prépares également le repas. Va dans la cuisine, je vais te dire ce que tu auras à faire." Et ainsi je dus cuisiner le dîner : moi qui n'était pas un cordon bleu, je devais apprendre rapidement à m'améliorer dans ce domaine, sous la supervision intransigeante de Madame Murray. Après avoir servi puis débarrassé et fait la vaisselle, ma Maîtresse vint inspecter l'état de mes bas. Elle parut déçue de constater qu'ils étaient impeccables et que je n'y avais fait aucun accroc, aussi me libéra-t-elle pour rentrer chez moi sans me punir. Dans mon salon, je ressassai tous les évènements de la journée, et je m'aperçus que, pris par mes corvées, je n'avais même plus pensé à demander à Madame Murray la permission de téléphoner à mon boulot pour excuser mon absence. Mais, de toute manière, m'aurait-elle autorisé à prendre la parole ? Rien n'était moins sûr. Je devais absolument lui parler, mais sa loi du silence était incontournable... Tout à coup, j'eus une illumination : j'allais lui écrire une lettre, où je lui présenterais mes plus plates excuses. Comme ça, je n'aurai pas besoin de prendre la parole, et de plus elle serait peut-être enfin convaincue de ma bonne foi et de ma repentance. Peut-être que cette fin de semaine verrait également la fin de mon calvaire, et que Madame Murray me rendrait enfin ma liberté. Enthousiasmé par cette idée, je m'installai à mon bureau et pris mon plus beau papier à lettre ainsi qu'un stylo à plume, puis commençai à rédiger plusieurs brouillons. Enfin, après quelques essais, j'arrivai à accoucher d'un texte qui me parut satisfaisant : "Maîtresse, Cette lettre a tout d'abord pour but de vous remercier de m'avoir ouvert les yeux sur l'attitude inadmissible que j'ai pu avoir envers vous ces derniers mois, ainsi qu'envers toutes les femmes en général. Je méritais vraiment que vous me repreniez en main, et je vous suis infiniment reconnaissant de cet honneur que vous me faites. Je vous demande donc pardon, et je vous présente le plus humblement du monde mes profond regrets. Pour prouver la sincérité de ma contrition, je souhaitais vous solliciter la faveur de vous présenter officiellement demain mes excuses, à vous en particulier, mais également à chacune de vos filles, individuellement, puis toutes ensemble. Je serais l'homme le plus heureux si vous acceptiez cette requête, et sachez que vous servir reste pour moi la plus belle des récompenses. Très respectueusement, Victor." Si après cela elle ne montrait pas un peu d'indulgence, c'était à n'y plus rien comprendre ! Je mis fébrilement le mot dans une enveloppe, puis allai me coucher, le coeur rempli d'espoir pour le lendemain. A suivre...