Comment je suis devenu la soubrette de Madame Murray - 8ème partie, par escribe1@live.fr (traduction libre de "Mrs Murray's maid: Part 8" de Vivianne) ===================== = 8ème partie = = La loi du silence = ===================== Quand je frappai à la porte de Madame Murray à 7 heures précises, elle m'ouvrit immédiatement et me fit rentrer dans sa maison. Elle était en tenue d'équitation avec ses hautes bottes, et cela signifiait donc qu'elle allait s'absenter pour faire du cheval. C'était une bonne nouvelle pour moi, car cela signifiait que pendant au moins une partie de la journée j'allais pouvoir faire le ménage sans l'avoir sur mon dos. Elle me fit signe de la suivre jusqu'à la cuisine, me tendit une paire de collants bleu pâle et m'ordonna de les enfiler, sans mettre un seul autre vêtement. Elle me laissa seul, et je me dépêchai d'enlever mes habits, puis, une fois nu, j'enfilai les collants en tâchant de ne pas les abimer. Une fois que j'eus terminé, je pliai soigneusement mes affaires en un petit tas que je posai dans un coin de la cuisine. Je sortis ensuite de la pièce, pour retrouver Madame Murray qui s'était installée dans le salon pour lire un magazine. En me voyant arriver, elle se leva et s'approcha de moi en m'ordonnant de m'accroupir. J'obéis immédiatement, et, le visage à hauteur du haut de ses bottes, je la vis sortir de sa poche une paire de collants. Je crus reconnaître l'odeur du parfum de Linda quand elle les passa autour de mon cou. Elle prit ensuite les deux jambes des collants qui pendaient le long de chacune de mes deux épaules, et tira d'un coup sec en s'éloignant devant moi. Et ainsi commença une séance extrêmement humiliante pour moi, durant laquelle Madame Murray, sans jamais prononcer le moindre mot, me tira à l'aide de ces rênes improvisé à travers le salon et le couloir. Pendant plus d'une demie-heure elle parada ainsi devant moi, alors que je devais la suivre en restant accroupi, avançant tel un canard. Le plus humiliant dans cette situation était le sérieux et la manière déterminée qu'affichait Madame Murray pour effectuer cette promenade. Elle ne souriait même pas, au contraire de deux de ses filles qui ne se privèrent pas de se moquer de moi avant d'aller prendre leur petit-déjeuner. Il devait être huit heures quand Madame Murray décida enfin d'arrêter son petit jeu. Moi qui avait espéré un instant que cette journée serait peut-être un peu plus tranquille, c'était plutôt mal parti ! Elle me guida ensuite vers la cuisine, me tirant toujours à l'aide des collants passés autour de mon cou. Elle me les enleva alors et vint se placer derrière moi. Elle me maintint fermement les bras derrière mon dos, puis utilisa les collants pour attacher ensemble mes poignets. D'une pression de la main sur mes épaules elle me fit mettre à genoux sur le carrelage, et d'une main experte je sentis qu'elle passait une autre paire de collants autour de mes chevilles, reliant ensuite ces liens à ceux de mes poignets. Je me retrouvai ainsi à genoux face à elle, ficelé comme un saucisson, totalement impuissant. Vêtu uniquement de fins collants, j'étais très gêné d'être ainsi exposé au regard de Madame Murray, et j'étais absolument terrifié par l'efficacité et la facilité apparente avec laquelle elle arrivait à m'imposer le respect et l'obéissance. En fait je réalisai à présent que cette frêle et vieille dame était en train de littéralement me dresser, jour après jour ! Toujours sans un mot, elle tira vers elle une chaise et s'installa en face de moi, puis commença à me gifler méthodiquement. Elle semblait vouloir me punir, mais je ne savais même pas pourquoi ! Elle n'avait pas prononcé un seul mot depuis qu'elle m'avait ligoté ! Elle alternait les frappes sévères avec des gifles plus douces, et je me mis bientôt à gémir de douleur. Pendant tout ce temps son visage fin et ses yeux sombres gardaient une expression sévère et déterminée : elle semblait concentrée, comme si elle exécutait consciencieusement une sorte de travail, et je me sentis soudain totalement impuissant face à cette terrifiante volonté. Et dire que j'avais eu du respect et même de l'admiration pour elle avant tous ces évènements ! J'avais même éprouvé de la compassion devant tout le travail qu'elle devait assumer seule, sans l'aide de ses filles trop gâtées et paresseuses. J'allais même jusqu'à déplorer que les autres voisins ne l'apprécient pas à sa juste valeur ! Si j'avais su ce dont elle était capable, j'aurais certainement révisé mon jugement ! Mes joues étaient en feu maintenant, pendant que ses gifles faisaient tourner ma tête à droite et à gauche. Elle s'arrêta enfin et sortit de la cuisine pour donner un coup de téléphone. J'étais épuisé et étourdi par cette séance de coups, et j'espérais maintenant qu'elle me libère et m'autorise à faire le ménage sans me frapper. J'avais longtemps cru qu'il suffisait pour arranger les choses que je lui prouve ma bonne volonté en lui servant docilement de jardinier et de domestique, même si c'était en uniforme de soubrette ! J'avais eu l'espoir, comme l'avait imaginé Sandra, qu'elle se lasse très rapidement de cette situation et qu'elle me pardonne finalement tout ce qu'elle avait à me reprocher. Perdu dans mes pensées, je n'entendis pas Madame Murray raccrocher son téléphone, et je fus surpris de la voir revenir dans la cuisine. Elle se rassit devant moi, et reprit sa séance de gifles pendant plusieurs minutes. Elle finit enfin par s'arrêter, et me dit : "sais-tu pourquoi je te punis, Victoria ?" Totalement saoulé de coups, je n'avais plus assez de lucidité pour répondre. Elle continua donc : "je vais te le dire. Tu sais bien que tu n'as pas la permission de parler, à moins que l'on ne t'y autorise ?" Bien sûr que je le savais, et c'était d'ailleurs très frustrant. Je me contentai de répondre en acquiesçant silencieusement de la tête. Madame Murray reprit la parole : "Linda m'a raconté ce qui s'est passé hier. Elle a critiqué ta lenteur au travail, et je suppose que si elle l'a fait c'est qu'elle avait de bonnes raisons. Rien que pour cela tu aurais pu mériter une bonne punition, mais en plus tu as alors osé prendre la parole face à elle ! Tu peux t'estimer heureux qu'elle n'ait pas été plus sévère avec toi, et j'approuve totalement sa réaction. Tu dois bien te mettre dans la tête que tu ne dois parler que si on te le permet, et cette règle ne tolère absolument aucune exception ! Tu dois suivre mes ordres à la lettre, Victoria, ou bien cela ira très mal pour toi !" J'étais atterré ! Non seulement Linda m'avait puni sévèrement la veille, mais elle avait de plus rapporté à sa mère, qui en rajoutait maintenant une couche ! La punition de Linda n'avait-elle pas été déjà suffisante ? Après cette explication, Madame Murray se remit à me gifler, mais il me sembla qu'elle frappait moins fort maintenant. Elle continua tout de même encore quelques minutes, puis s'arrêta et se leva pour appuyer son dos contre la fenêtre de la cuisine. "Sais-tu avec qui je viens de discuter au téléphone ?" me demanda-t- elle. Je savais que si elle posait une question, j'étais implicitement autorisé à prendre la parole pour lui répondre, mais j'étais tellement effrayé de le faire que je me contentai de baisser la tête en la secouant négativement. "REPONDS QUAND JE TE POSE UNE QUESTION !" cria-t-elle, puis elle balança sa main droite sur ma joue si séchement que ma vision se brouilla et je tombai en arrière, ma tête heurtant le carrelage ! Le choc m'assomma presque, et la douleur provoquée par mes poignets et mes chevilles ankylosés me fit hurler de douleur. Avant que je ne puisse reprendre mes esprits, elle m'agrippa les cheveux à pleine main, me forçant à me remettre sur mes genoux. Elle me donna alors un nouveau coup de l'autre côté du visage qui me fit tomber sur ma gauche. Je me retrouvai allongé sur le flanc, le visage à quelques centimètres de ses pieds bottés. Cette femme faisait de moi ce qu'elle voulait, comme si j'étais pour elle une poupée de chiffon ! Je restai immobile, terrorisé. "Bon Victoria, je dois y aller maintenant," dit-elle d'un ton un peu adouci. Elle se baissa pour me détacher rapidement d'une main experte, alors que je restais étendu sur le carrelage froid de la cuisine. "Victoria, j'attends de toi aujourd'hui beaucoup de progrès. J'espère que tu as appris à t'appliquer dans ton travail, en particulier après ta punition d'hier !" dit-elle avec un sourire tout en me regardant d'un air supérieur. Elle faisait sûrement allusion à mon histoire avec Linda ! "Victor, euh, excuse-moi, plutôt Victoria, en fait je téléphonais à ma bonne amie Madame Mates !" Elle accentua son sourire, car elle savait très bien se que représentait Madame Mates pour moi ! "Judy va bientôt arriver pour te surveiller aujourd'hui, et tu lui donneras la liste de travaux que je t'ai laissée sur la commode de ma chambre. Vas-y et mets la tenue que j'y ai préparée pour toi. TOUT DE SUITE !" Mme Murray quitta la cuisine et fit claquer derrière elle la porte d'entrée, puis j'entendis le bruit de ses bottes sur le gravier de l'allée pendant qu'elle se dirigeait vers sa voiture. Une fois qu'elle eut démarré, je me relevai avec difficulté, le corps douloureux, et allai vers le réfrigérateur pour me servir un verre d'eau glacé réparateur. Je pris ensuite la direction de la chambre de Madame Murray, pour y découvrir quelle tenue elle m'avait réservée pour la journée... A suivre...