Comment je suis devenu la soubrette de Madame Murray - 4ème partie, par escribe1@live.fr (traduction libre de "Mrs Murray's maid: Part 4" de Vivianne) =============== = 4ème partie = = Dix minutes = =============== Le lendemain matin, je me réveillai vers 7 heures, le corps perclus de rhumatismes. Après avoir fait un brin de toilette et pris un copieux petit déjeuner, je téléphonai à mon travail pour les prévenir que je ne pouvais pas venir non plus ce jour-là. C'était un mardi, et pour la deuxième journée consécutive je dus inventer une excuse : cela tombait plutôt mal car plusieurs affaires étaient en cours de négociation cette semaine, mais je n'avais pas vraiment le choix. Mon seul espoir était de terminer correctement toutes mes tâches de jardinage, et que Madame Murray décide de me laisser tranquille ensuite, comme l'avait prévu Sandra. A 9 heures précises je me présentai devant l'entrée de la maison des Murray, puis tapai timidement à la porte. J'entendis des pas arriver, et ce fut Madame Murray elle-même qui vint m'ouvrir. Je lui dis bonjour, mais elle ne daigna pas répondre, et me tendit d'un geste autoritaire la liste de travaux de la veille. Toujours sans dire un mot, elle claqua la porte derrière elle, me laissant ainsi, l'air empoté avec ma feuille à la main. Je la regardai de nouveau, et vit qu'elle avait barré toutes les tâches que j'avais déjà effectuées, à part quelques unes où elle avait noté au stylo rouge les détails à améliorer, et elle avait entouré les corvées qui me restaient entièrement à faire. Il ne restait plus qu'à me mettre au travail... Heureusement, ce jour-là le beau temps était revenu, et cela me fut plus agréable de travailler dans le jardin. Je finis conscieusement toutes mes tâches, et cela me prit jusqu'au début de l'après-midi. Vers midi j'eus un instant la tentation de faire une pause pour aller manger un peu chez moi, mais je préférai me serrer la ceinture et me débarasser enfin de toute cette histoire. Aux environs de 3 heures, je refis une dernière fois le tour du jardin pour vérifier que tout était correctement terminé, puis, assez fier de mon travail, j'allai sonner chez Madame Murray. J'espérais qu'elle soit impressionnée par mon efficacité et la bonne volonté que j'avais manifestée durant toutes ces corvées. Elle apparut sur le seuil de la porte, puis me fit signe d'entrer en ordonnant : "donne-moi la liste." Je lui tendis immédiatement, puis la suivis comme elle se dirigeait vers la cuisine. "Assois-toi là", me dit-elle en m'indiquant une chaise à côté de la table de sa cuisine. "Maintenant, je te demanderai pendant les quelques minutes qui viennent de ne prendre la parole que si tu y est invité," continua-t-elle en s'installant elle-même en face de moi. Je me sentais un peu plus à l'aise maintenant que je me retrouvais seul dans cette pièce avec elle, sans la présence intimidante d'une de ses filles. Je m'imaginais pouvoir la raisonner, et peut-être pourrait-on arriver à un arrangement. Pendant qu'elle regardait la feuille que je lui avais donnée, je décidai de briser le silence pesant et me lançai : "Madame Murray, nous devons absolument parler de..." BAM ! Elle tapa si fort du poing sur la table que deux tasses sautèrent et allèrent se briser sur le sol. Elle se leva de son siège pour se pencher vers moi, tout en agitant son poing devant mon visage, en hurlant : "JE T'AI DIT DE LA FERMER !" Je me sentis pâlir devant ce poing menaçant en face de mes yeux. Plus surpris que réellement effrayé, je frissonnai devant une attitude aussi agressive de sa part. A cet instant je réalisai soudain que je ne devais surtout pas sous-estimer cette femme, et sa réaction violente venait de m'en faire prendre conscience. Je l'imaginais jusqu'ici comme une vieille dame raisonnable et même sensible, mais je compris tout à coup pourquoi les autres voisins semblaient ne pas l'apprécier, et je me demandai comment je ne m'étais pas aperçu plus tôt de sa vraie nature ! Cela me désarçonna totalement, et je restai assis, abasourdi et incapable de dire un mot ou même de lever le petit doigt ! Les pensées tourbillonnaient dans mon cerveau. "Laisse-moi être parfaitement claire sur un point, espèce de jeune blanc-bec ! Tout d'abord tu es libre de partir !" déclara-t-elle avec son poing toujours dressé devant mes yeux. "Mais si tu franchis le pas de cette porte, ce ne sont pas mes filles qui iront raconter à tout le monde comment tu te comportes quand tu as bu, ainsi que tes petites habitudes privées. Non, c'est moi qui m'en chargerai personnellement, tu peux compter sur moi !" J'essayai de me calmer alors qu'elle baissait son poing et se rasseyait sur sa chaise. Peut-être valait-il mieux que je fasse ce qu'elle venait de dire, c'est-à-dire m'enfuir de cette pièce, en assumant toutes les conséquences de cette décision. Cela aurait mis enfin un terme à toute cette situation absurde ! Elle devait m'observer attentivement, et je suis sûr qu'en voyant l'expression de mon visage elle dut comprendre à cet instant que j'étais prêt à me lever et partir, car c'est ce moment qu'elle choisit pour se saisir d'une boîte qui était à ses pieds et la poser sur la table, devant moi. Je reconnus cette boîte et mon coeur fit un bond ! Bon dieu, me dis-je, cela ne peut pas être ce que je pense ! Mon garage était décidément une véritable mine d'or pour Madame Murray... Elle avait dû le fouiller de fond en comble après avoir découvert les bas, et elle avait réussi à découvrir la planque où je gardais toutes les photos et les lettres de mes anciennes petites amies, ainsi que mes notes personnelles qui étaient rien moins que compromettantes ! "Voilà Victor, tu aimerais peut-être récupérer ça !" dit-elle en poussant la boîte vers moi. "Ca ne m'est plus utile, j'ai fait toutes les copies dont j'avais besoin. Je ne cherche pas à te faire du chantage, tu peux reprendre toute cette merde et partir dès maintenant !" Tu parles, me dis-je, ce n'est pas du chantage, mon oeil ! Elle me tenait parfaitement, et elle le savait très bien. Je restai assis, essayant de reprendre mes esprits, puis elle continua : "tu peux partir, ou bien faire amende honorable et t'excuser pour tes fautes, et dans ce cas nous resterons discrets à ton sujet !" Elle se leva pour sortir de la pièce, et termina sans même me jeter un regard : "prends ton temps pour te décider, Victor ! Tu as dix minutes." DIX MINUTES ! Dix minutes... En réalité je n'avais besoin que de dix secondes pour décider ! Madame Murray en savait assez sur moi pour foutre toute ma vie en l'air, en particulier depuis qu'elle avait trouvé ma boîte secrète ! J'étais persuadé maintenant que Sandra, la seule personne à qui je m'étais confié, avait raison et que je n'avais plus le choix. Je devais abandonner toute résistance face à Madame Murray et satisfaire tous ses caprices, et elle finirait bien par se lasser. Je ruminai ainsi ces pensées pendant plusieurs minutes, jouant à faire tourner machinalement la petite boîte compromettante entre mes doigts. J'avais pris ma décision, je devais accèder à toutes les exigences de Madame Murray. Elle rentra tout à coup dans la pièce, sans prévenir. "QU'EST-CE QUE TU FAIS ?" cria-t-elle, me voyant avec la boîte posée sur la table entre mes mains. "Est-ce que j'ai dit que tu pouvais regarder dans cette boîte ?" hurla-t-elle. De nouveau je me sentis complètement pris au dépourvu, l'esprit troublé par cette soudaine démonstration d'agressivité. "Mais, Madame Murray, vous m'avez dit que je pouvais la prendre et partir !" "C'est vrai ! Mais tu es encore là ! Et maintenant je la garde !" Sur ces mots elle tourna la tête vers le couloir et appela sa fille Cory, qui arriva immédiatement. Elle semblait prête à sortir, et sa mère lui dit en indiquant la table du doigt : "prends cette boîte et mets-là où je t'ai dit !" Cory s'exécuta et disparut de la maison. Nous nous retrouvâmes de nouveau seuls tous les deux, Madame Murray et moi. Le silence s'installa, pendant que je restais là, assis face à ma voisine, attendant avec appréhension ce qu'elle allait encore me dire. J'entendis une voiture arriver dans l'allée, mais je gardai mon regard fixé sur le visage sans expression de Madame Murray. Puis enfin elle reprit la parole, et je sentis le sol se dérober sous moi : "VICTOR, TU VA ME SERVIR DE DOMESTIQUE !" J'étais en train de réaliser toutes les implications de ce qu'elle venait de me dire, lorsqu'elle continua : "et comme je sais que tu aimes ça, tu le feras en tenue de soubrette !" Ces mots résonnèrent à mes oreilles comme dans un rêve éveillé. Je restai assis, totalement abasourdi et incrédule, et j'eus à la fois envie d'éclater de rire et de pleurer. Bon dieu, mais cette femme était complètement cinglée ! Je levai les yeux vers son regard glacial, espérant découvrir une trace de plaisanterie dans son expression, mais elle continua à afficher un air sévère et semblait même être en colère à présent ! Comment pouvais-je accepter l'énormité de ce qu'elle exigeait ? Etre sa soubrette ! Bon sang, mais j'étais un homme ! Elle croyait sûrement que c'était mon fantasme de me travestir, après être tombée sur les magazines pornos, mais elle se trompait sur toute la ligne ! Et puis, j'avais un boulot, une carrière ! Comment pouvais-je devenir son domestique tout en travaillant à plein temps ? Comment pouvais-je accepter qu'une femme âgée comme elle puisse me mettre ainsi sous sa coupe et me transformer en soubrette ? Aucun homme ne pouvait accepter un tel traitement, et puis que deviendrait ma vie ? Comment allai-je expliquer ça à mes amis, à ma famille ? Et comment allai-je accepter ça, moi-même ? Bon dieu, elle me tenait vraiment par la gorge ! "TU M'AS ENTENDUE, VICTOR ?" me demanda-t-elle avec colère. Que pouvais- je faire à cet instant, à part approuver de la tête, docilement ? C'est alors que la porte de la cuisine s'ouvrit brutalement, et surgit dans la pièce la fille que je redoutais le plus de voir à cet instant : ELAINE ! C'était celle qui m'effrayait le plus, et pour couronner le tout elle venait assister à ma déconfiture ! "Tu tombes bien Elaine, Victor vient juste d'accepter de venir travailler comme domestique, ou plutôt comme soubrette, pour nous !" dit-elle en souriant à sa fille. J'étais mortifié, assis entre Elaine debout au milieu de la cuisine, et Madame Murray qui s'était détendue en s'appuyant sur le dossier de sa chaise, toujours avec son petit sourire en coin. "Oh, bonne nouvelle, Maman, il aura sûrement de quoi faire ici !" approuva-t-elle d'un air ravi et excité. "Qu'est-ce qu'il devra faire exactement ?" demanda-t-elle avec un large sourire. "Hé bien, Elaine, il semble que Victor ait développé un intérêt marqué pour la lingerie féminine ! Et il est motivé pour apprendre, sous notre direction bien entendu, les bonnes manières et les attitudes correctes que doit respecter une soubrette compétente et efficace !" "Super, Maman, cela semble si bien correspondre à Victor ! Je suis complètement d'accord, et j'essayerai de te donner un coup de main pour lui apprendre. Victor," dit-elle en se retournant vers moi, "pourquoi tu ne nous as pas parlé de tes envies secrètes plus tôt ?" Elle se moquait de moi ouvertement en affichant un large sourire. "Je suis sûre qu'on pourrait en profiter pour trouver une utilité pour ces bas qu'on a découverts chez lui, Maman, qu'est-ce que tu en penses ?" questionna-t-elle en s'adressant de nouveau à sa mère. "Oh, je pense que ce n'est pas encore le moment, Elaine. On pourra en reparler plus tard, mais comme on sait qu'il adore ça, je n'ai pas envie qu'il croie qu'on le récompense tout de suite sans qu'il ne fasse d'abord un peu ses preuves, tu comprends ma chérie ?" répondit-elle avec sérieux à sa fille. J'étais fichu ! Je me demandai ce que Sandra m'aurait conseillé face à cette arrivée d'Elaine, surtout en sachant les relations tendues qui étaient les nôtres ! Tout cette mise en scène entre les deux femmes avait sûrement été préparée à l'avance, j'en étais persuadé. En fait j'étais même sûr que toute la famille était au courant de ce qui était en train de m'arriver, et elles avaient probablement tout manigancé ensemble de A à Z ! Je me sentais totalement perdu et impuissant ! Madame Murray s'était levée maintenant, et avec Elaine elle se rapprocha lentement de moi, toujours avec son petit sourire en coin aux lèvres. Machinalement, je me levai également, les jambes flageollantes. Madame Murray me saisit alors fermement le bras : je me sentais tellement faible et nauséeux que je ne pus opposer la moindre résistance à sa prise. Totalement brisé, je suivis docilement Madame Murray, elle-même précédée par Elaine qui ouvrait la marche à travers la maison en direction des chambres du fond. Entraîné par la prise ferme de Madame Murray sur mon bras, je voyais la fine silhouette d'Elaine glisser devant nous pendant un moment qui sembla durer pour moi une éternité ! Mais la maison n'était pas vraiment grande, et tout cela ne prit certainement que quelques secondes. Nous finîmes par nous retrouver devant l'entrée de la chambre de Diane. "Voilà un endroit qui t'intéresse sûrement, n'est-ce pas Victor ?" me dit Madame Murray pendant qu'Elaine me jetait un regard dédaigneux, attendant ma réaction. Elle faisait probablement référence à la fois où, ivre, j'avais lorgné à travers la fenêtre des chambres de ses filles... A suivre...