Comment je suis devenu la soubrette de Madame Murray - 3ème partie, par escribe1@live.fr (traduction libre de "Mrs Murray's maid: Part 3" de Vivianne) =============== = 3ème partie = = Réflexion = =============== Tout à coup, Madame Murray me dit : "ça suffit maintenant, debout ! Barre- toi !" Le corps tout engourdi par ma longue position agenouillée, je fus surpris par son ordre soudain. L'esprit troublé, je ne trouvai rien de mieux à faire que de me lever en silence et de quitter sa maison le plus vite possible, sans demander mon reste. Je rentrai chez moi, anéanti par les derniers moments que je venais de passer. Je constatai avec effarement qu'il était déjà 19 heures ! Combien de temps avais-je donc passé ainsi agenouillé, aux pieds de ma voisine ? La situation semblait m'échapper totalement. Madame Murray avait réussi à m'abaisser plus bas que terre et j'étais sous son emprise. Mais non, ce n'était pas possible, pensai-je, elle n'était pas capable de faire tout ça ! Ce n'était qu'une vieille veuve qui se consacrait à l'éducation de ses filles. Pourquoi donc avait-elle agi ainsi ? Et comment les choses avaient- elles pu arriver à un tel stade aussi vite ? Il devait bien y avoir un moyen de me sortir de cette situation. Il fallait absolument que je réagisse au lieu de me laisser faire tel un imbécile ! Je décidai alors de prendre le téléphone et de retéléphoner à Madame Murray, mais à mon grand désarroi je tombai sur la dernière personne que je désirais entendre, c'est-à-dire ELAINE ! "Salut connard, je vais te dire ce que tu vas faire demain ! Tout d'abord tu vas téléphoner à ton boulot pour leur dire que tu es malade. Compris ? Ensuite tu viendras sans tarder te mettre à notre disposition, et alors tu verras peut-être ma mère ! Présente-toi à 9 heures précises !" débita-t-elle avant de raccrocher sans attendre ma réponse. Totalement déprimé par ce que je venais d'entendre, je sentis battre mes tempes et mon coeur se serra. La soirée débutait à peine, et pour essayer de me remonter le moral, je décidai de prendre ma voiture pour aller dans un bar que je connaissais, assez loin d'ici afin d'être sûr de me changer les idées. Après avoir pris l'autoroute, j'arrivai dans une banlieue éloignée où je connaissais une bonne adresse. Juste avant d'arriver au bar, je passai devant un sex-shop où se pressait une nuée de clients. Je me demandai avec ironie si tous les gars qui traînaient là pourraient un jour se retrouver dans la même situation que moi, piégés par des achats compromettants. Mais j'étais probablement le seul imbécile au monde capable de se faire avoir par sa voisine, et de finir par se jeter à ses pieds pour lui lécher ses souliers, comme une lavette ! Quel idiot je faisais, pensai-je à nouveau, pendant que je garais la voiture pour me diriger vers le bar à l'allure un peu miteuse. J'avais besoin de faire le point sur ma situation, et j'étais content de m'être éloigné pendant quelque temps de ma maison et de tout son environnement. Mais une fois rentré dans l'établissement, je me dis que ce n'était peut-être pas le meilleur endroit pour réfléchir ! La salle était bondée, ce qui était étonnant pour un dimanche soir, il y avait beaucoup de bruit et la plupart des clients semblaient déjà ivres. Je m'installai au comptoir et en peu de temps j'avais déjà suffisamment bu pour être capable de raconter mon histoire à n'importe qui. Un couple plus âgé était placé à côté de moi, et la femme entama la conversation en me demandant : "pourquoi donc un beau gars comme toi vient errer dans un tel lieu de perdition ?" Je commençai donc à raconter mon histoire : "j'ai de gros problèmes avec ma voisine, et j'aimerais trouver une façon de m'en sortir." L'homme, qui au départ n'avait pas paru intéressé se rapprocha de sa compagne pour mieux écouter. "Cette voisine a découvert dans mon garage quelques magazines pornos, ainsi qu'une boîte de bas que j'avais achetés pour une amie. Elle m'est alors tombée dessus en croyant que je me travestissais et que j'étais un pervers, et menace de tout raconter au quartier!" continuai-je en passant sous silence l'épisode le plus compromettant, lorsque totalement ivre j'étais venu lorgner aux fenêtres des filles. Je pense que l'homme me crut et manifesta une mimique de compréhension, mais la femme resta sceptique et éclata même de rire lorsque je parlai des bas. Elle me taquina d'ailleurs un peu à ce sujet, provoquant l'hilarité de son compagnon. Nous nous présentâmes : la femme se prénommait Sandra, et son compagnon, Cal. Sandra semblait être une personne très intelligente, et elle était sûrement de très bon conseil, tandis que Cal avait plutôt une allure frustre qui contrastait avec la finesse de Sandra. Elle m'indiqua qu'elle travaillait dans l'enseignement, et elle sembla sincèrement s'intéresser à mon cas au fur et à mesure que je leur confessais mon histoire. Cal, par contre, à part une première mimique de compassion, avait vite adopté une attitude presque moqueuse envers moi, et semblait me considérer plutôt comme un enquiquineur ou un affabulateur. Même au niveau de l'apparence physique ce couple paraissait mal assorti : elle était plutôt bien habillée, tandis que lui avait une allure négligée avec ses cheveux ébouriffés. Mais il était très grand et vraiment costaud, et ce n'était pas le genre de gars à se laisser marcher sur les pieds. "Les affaires de voisinage, il n'y a pas pire !" dit-elle en revenant au sujet qui me préoccupait, me regardant droit dans les yeux. "Maintenant que tu es dans la merde, tu as deux possibilités, et c'est tout," continua- t-elle. "Premièrement, tu peux aller au-devant de son chantage et lui couper ainsi l'herbe sous le pied, en allant raconter tes erreurs à tout ton entourage. Cela demande une bonne dose de courage, mais après cela tu seras tranquille, et elle n'aura plus aucun moyen de pression sur toi. Si malgré tout elle continue à te harceler, c'est même toi qui pourra aller la menacer ! Deuxième possibilité, tu peux rentrer totalement dans son jeu, et très probablement elle va finir par se lasser et tu pourras enfin échapper à l'emprise psychologique qu'elle a visiblement prise sur toi." J'eus une sensation de froid au ventre quand elle me décrivit avec un petit sourire en coin la deuxième possibilité. "D'après toi, quel serait le meilleur choix pour moi ?" lui demandai-je nerveusement. Sandra se tourna vers Cal et lui demanda : "toi, qu'est-ce que tu ferais à sa place ?" "Ha, je lui foutrais une bonne trempe !" répondit-il en riant. Sandra le traita de rustre en plaisantant, pendant qu'il se levait de son siège pour se diriger vers la sortie du bar. J'étais sûr qu'il pensait que j'étais une mauviette, et cela ne me réconforta pas vraiment. Ce n'était certes pas l'image idéale que je voulais donner de moi ! Sandra dut sentir ma gêne, et se pencha vers moi pour me dire d'une voix douce : "je pense que tu devrais faire le dos rond et obéir aux exigences de ta voisine jusqu'à ce qu'elle finisse par se lasser, et comme ça cela t'évitera tous les risques de scandale de la première solution. Ecoute, Victor, cette femme peut finir par t'apprécier et, qui sait, tu pourras même apprendre certaines choses grâce à elle !" conclut-elle en éclatant de rire. "Pourquoi tu dis ça ?" demandai-je, mais elle était déjà descendue de son siège et commençait à se diriger vers Cal. Elle se retourna alors pour me dire d'un ton réconfortant : "appelle-nous quand tu veux si tu as besoin de parler à quelqu'un, nous serons toujours là pour t'écouter. Voici mon numéro de téléphone." Je notai avec attention dans mon carnet les chiffres qu'elle m'indiquait, puis Sandra et Cal quittèrent les lieux en me saluant. Je me sentais un peu mieux maintenant que j'avais trouvé quelqu'un à qui vider mon sac. Cela me rassurait d'avoir fait la connaissance d'au moins deux personnes prêtes à m'aider si jamais j'avais besoin de parler. Je restai au comptoir pendant encore plus d'une heure, en réfléchissant au meilleur moyen de m'expliquer auprès de Madame Murray au sujet des évènements de samedi soir. Je devais absolument trouver la bonne manière de lui présenter mes excuses. Je ne me rappelle plus à quelle heure je rentrai chez moi, mais je trouvai une feuille de papier accrochée à ma porte. Sur cette feuille étaient notées quelques instructions pour le lendemain : je devais me présenter chez Madame Murray à neuf heures du matin pour effectuer des travaux, vêtu d'un short, d'un vieux T-shirt ainsi que d'une paire de tennis usagées. L'esprit embrumé par tout l'alcool que je venais d'ingurgiter pour la seconde soirée consécutive, je m'allongeai sur le lit en essayant de me rappeler le nom du compagnon de Sandra. Je me dis qu'à peine quelques jours auparavant j'étais comme lui, jamais je n'aurais laissé une femme m'imposer sa volonté, jusqu'à ce que je tombe sur Madame Murray ! J'avais pris le numéro de téléphone de ce couple, mais je ne connaissais même pas leur nom de famille. Après réflexion, je ne voyais plus trop l'intérêt de les recontacter, car ils m'avaient probablement écouté uniquement par politesse. Puis je finis par sombrer dans le sommeil. Cette nuit-là je rêvai de tous ces derniers évènements : Madame Murray criait sur le mari de Sandra et le terrorisait, pendant que j'étais assis aux côtés de Sandra en lui disant qu'il allait avoir des ennuis si elle continuait à s'acharner ainsi sur lui... Sandra éclata de rire, et je me réveillai à ce moment-là. Il n'était que 6 heures du matin, et j'avais de nouveau une terrible gueule de bois doublée d'une affreuse migraine. Je me levai péniblement pour me diriger vers la douche, tout en essayant de rassembler mes souvenirs de la veille. Je repensai à Sandra et aux conseils qu'elle m'avait donnés, et cela me redonna un peu de confiance en moi. Après un généreux petit déjeuner, je relis à tête reposée la note laissée sur ma porte par Madame Murray, et décidai donc, conformément aux conseils de Sandra, de suivre à la lettre ses directives. J'enfilai un short, un T-shirt et des tennis usagées. Je fis quelques mouvements de gymnastique pour me réveiller totalement, puis passai un coup de fil au boulot pour les prévenir que je ne pouvais pas venir ce lundi : j'inventai une excuse quelconque, un souci de santé passager. Je me retrouvai devant l'entrée de la maison de Madame Murray à 9 heures précises, et j'allais appuyer sur la sonnette quand la porte s'ouvrit pour laisser passer Diane et Linda qui partaient pour leurs cours. Linda m'ignora totalement, mais Diane me lança un regard mauvais tout en me poussant de l'épaule pour que je la laisse passer. Cela me fit trébucher sur le côté, et je manquai de me tordre la cheville. Aucune des deux ne sembla s'inquiéter de mon sort, et elles s'éloignèrent sans un regard en arrière. Alors que je reprenais mon équilibre, je vis Cory debout dans l'entrée qui me regardait. "Reste ici, je reviens te montrer ce que tu auras à faire aujourd'hui," déclara-t-elle. Je ne m'étais pas du tout attendu à ça. J'aurais préféré avoir directement affaire à Madame Murray pour essayer d'arranger les choses, mais Cory revint rapidement avec une feuille de papier qu'elle me tendit. Elle reprit alors la parole : "tu vas travailler dans le jardin, et tu dois faire tout ce qui est indiqué sur cette liste, quel que soit le temps que cela te prendra. Quand tu auras fini, moi ou une de mes soeurs viendrons vérifier ton travail, et nous ferons notre rapport à ma mère. C'est elle qui décidera alors si elle est satisfaite de tes prestations, et elle t'indiquera également quelle sera la suite pour toi." Et sur ces paroles elle tourna les talons en claquant la porte derrière elle, me laissant planté là devant l'entrée. Décidément, ce n'était pas parti pour être le jour le plus agréable de ma vie ! Il faisait nettement plus froid que la veille, et la pluie menaçait. Je me mis à lire avec attention la liste que Cory m'avait laissée dans la main, et je crus défaillir : en effet, Madame Murray n'avait rien oublié, et ce qu'elle avait noté représentait le travail de plusieurs jours ! Je devais tailler la haie et les arbustes, tondre la pelouse, désherber les plates- bandes, nettoyer les gouttières, etc. La tête basse, je descendis vers le jardin et commençai mon ouvrage. A midi j'étais déjà épuisé ! Il pleuvait depuis maintenant plus d'une heure, et je n'avais même pas fait le quart de mon travail. A un moment je notai que la voiture de Madame Murray était de nouveau garée devant la maison, et qu'elle devait donc être là. Je continuai donc à m'activer, espérant qu'elle m'autorise à m'arrêter pour aller manger. Au milieu de l'après-midi je fus vraiment tenté de tout laisser tomber, mais la pluie s'arrêta, et je pensai qu'il valait mieux ne pas lui donner le moindre prétexte de se plaindre de moi, et même de lui montrer avec quel engagement et quelle application j'étais capable de la servir. Si j'arrivais à tout terminer correctement et à la satisfaire, le lendemain je pourrais retourner à mon boulot, et tout cette histoire serait du passé ! En fait j'espérais que Madame Murray se montre enfin compréhensive envers moi. Sandra et Cal avaient probablement raison, et cette situation finirait par retourner d'elle-même à la normale ! La journée passa lentement, sans que je ne m'accorde aucun repos, même pour manger. Quand la nuit commença à tomber, j'avais l'estomac dans les talons, et je commençai à maudire Madame Murray et ses filles qui étaient sûrement en train de dîner, confortablement installées à leur table. J'étais accroupi au milieu des fleurs, m'appliquant à enlever les mauvaises herbes, lorque j'aperçus dans la pénombre la silhouette de Cory qui se dirigeait vers moi. Elle avait un carnet et un stylo à la main, et me dit : "donne- moi la liste, on va vérifier ton boulot". Je lui tendis le morceau de papier que j'avais mis dans ma poche, puis elle commença son inspection. Pour chacune des tâches, elle me demandait l'état d'avancement, et si je lui déclarais avoir terminé, je devais lui montrer le résultat pour qu'elle puisse le vérifier. Elle notait systématiquement une appréciation dans son carnet après chaque contrôle, sans que je puisse voir en quoi cela consistait. J'étais assez mal à l'aise, car même avec la meilleure volonté du monde je n'avais fait guère plus que la moitié du travail indiqué, et cela se traduisait par une moue de plus en plus dédaigneuse sur le visage de Cory au fur et à mesure qu'elle effectuait sa vérification. Enfin nous arrivâmes au bout de la liste, et elle me demanda de la suivre jusqu'à l'entrée de sa maison. Arrivée en bas du porche d'entrée, elle se retourna pour me dire : "tu attends là, je vais donner le résultat à ma mère. Elle sera là dans quelques minutes." Une fois seul, je dus attendre ainsi pendant un long moment au pied de l'escalier, dans l'obscurité qui s'épaississait. Enfin la porte s'ouvrit et Madame Murray apparut en haut du perron. Sans un mot, elle ouvrit le carnet et le feuilleta pendant au moins une minute, puis prit la parole : "dis donc, ce n'est pas fameux. Il te reste presque la moitié à faire !" J'avais envie de lui dire que c'était beaucoup trop de travail pour une seule personne, et que ce que j'avais réussi à faire était déjà plus qu'honorable ! Cependant, j'étais épuisé, affamé, et je n'espérais qu'une seule chose : finir cette journée dans mon lit le plus vite possible. Je répondit donc d'un ton humble : "je suis désolé, Madame Murray, je vous assure que j'ai essayé de faire de mon mieux." "Bon, tant pis, tu devras donc revenir demain matin à 9 heures pour tout finir !" déclara-t-elle en haussant les épaules. "Compris ?" "Oui Madame Murray !" répondis-je. J'avais vaguement conscience que cela signifiait que j'allais encore devoir trouver une excuse pour manquer une nouvelle journée de travail le lendemain. Cependant, j'étais trop épuisé pour avoir la force de protester face à une femme aussi déterminée. "C'est bon, tu peux rentrer chez toi maintenant," conclut Madame Murray. "Merci Madame Murray," dis-je, et sans demander mon reste je filai en direction de ma maison. Une fois rentré, j'avalai avec avidité un repas improvisé en quelques minutes, et après avoir pris une douche, je ne pensais plus qu'à une seule chose : aller me coucher. Cependant, avant de m'écrouler de fatigue, j'eus envie de vérifier le numéro de téléphone que m'avaient donné la veille Sandra et Cal. Pendant que la sonnerie tintait au bout du fil dans mon écouteur, je pensais que c'était une démarche vraiment étrange (et peut-être même désespérée de ma part) d'essayer de contacter ces gens qui étaient des étrangers pour moi, vivant à des kilomètres de chez moi, en espérant recevoir un peu d'aide de leur part ! Etait-ce un signe de la complète hébétitude dans laquelle j'étais plongé depuis ce week-end, ou bien au contraire la preuve d'un retour à un peu de lucidité ? "Allo," répondit Cal de sa voix grave. "Bonjour Cal, c'est Victor, on s'est rencontré hier soir. Vous m'aviez dit que je pouvais vous appeler en cas de besoin... Est-ce que cela ne te dérangerait pas si je pouvais discuter cinq minutes avec Sandra ?" demandai-je avec politesse. La dernière chose que je désirais était de me mettre à dos ce genre de type, j'avais déjà assez de problèmes comme ça avec Madame Murray ! "Hé, Sandra, c'est la lavette de l'autre fois," dit-il en dehors du combiné en s'adressant à sa compagne. J'entendis alors des éclats de rire dans mon écouteur, émis par au moins deux autres hommes et même probablement une femme, peut-être Sandra. Je fus soulagé quand je l'entendis prendre le téléphone et me saluer : "oh, salut Victor ! Ecoute, ne fais pas attention à ce que dit Cal, il aurait besoin de bons coups de pieds au cul pour apprendre la politesse !" J'entendis de nouveaux éclats de rire dans l'écouteur, et je lui répondis : "je voulais juste te remercier pour le soutien que tu m'avais apporté hier soir et tous les conseils que tu m'avais donnés." "Oh, de rien, c'était tout naturel, mon chat !" dit-elle en riant, puis ajouta : "et n'oublie pas d'être bien attentif et de bien faire tout ce que te demandera ta voisine ! Allez, à bientôt !" puis elle raccrocha. Au son de sa voix j'avais deviné qu'elle était probablement ivre, et je commençai à me dire que cela n'avait peut-être pas été une aussi bonne idée que cela de lui téléphoner ce soir. Je me jetai dans mon lit, et dix minutes plus tard je dormais à poing fermé, exténué par cette rude journée de labeur. A suivre...