Comment je suis devenu la soubrette de Madame Murray - 2ème partie, par escribe1@live.fr (traduction libre de "Mrs Murray's maid: Part 2" de Vivianne) ==================== = 2ème partie = = La confrontation = ==================== J'avais l'impression que les secondes duraient des minutes, alors que je me tenais debout au milieu de cette minuscule cuisine, l'esprit totalement embrouillé. Je me demandais comment j'avais fait pour me retrouver dans une telle situation... Je pus entendre Cory et Linda pouffer de rire discrètement, mais tout ce que je voyais était cette expression étrange sur le visage de Madame Murray. Elle s'était assise maintenant, tenant dans ses mains la boîte grise de ces maudits bas en nylon que j'avais achetés compulsivement plusieurs semaines auparavant, et que j'avais eu le malheur d'oublier au fond du garage. Je n'y avais plus pensé depuis, et du coup j'avais totalement négligé de les mettre dans une cachette plus sûre. Ces bas pouvaient être très compromettants pour moi, et je les avaient laissés stupidement traîner sans plus m'en soucier ! Toutes ces pensées se bousculaient dans ma tête douloureuse, et je me sentais si faible après la cuite de la veille... Tout à coup Madame Murray se leva de sa chaise et sortit de la pièce sans dire un mot. Ne sachant que faire, je gardai les yeux fixés sur les magazines ouverts sur la table, puis après un moment je jetai un oeil dehors à travers la fenêtre, essayant de gagner du temps pour reprendre mes esprits. Qu'est-ce que je risquais finalement ? Elle pouvait aller raconter à tout le monde que je lisais ce genre de magazine... Bon, je pourrai difficilement le nier. Et pour les bas... Et avec une taille extra-large en plus ! Là, je pouvais toujours dire que je les avais achetés pour les offrir à une petite amie, et que la vendeuse s'était trompée de taille, et que je devais d'ailleurs aller les changer. Et pour les revues pornographiques... Hé bien... Après tout, tous les gars achètent ce genre de truc, il n'y a pas de quoi avoir honte ! Bon, pensai-je, j'ai maintenant une bonne ligne de défense, je pourrai m'expliquer ainsi devant Madame Murray, et elle ne pourra pas m'embêter plus longtemps. Après tout, je n'ai aucun compte à lui rendre, ni à elle ni à ses filles, continuai-je à ruminer pendant que Cory et Linda restaient silencieuses face à moi. Je me détendis un peu et essayai d'afficher un air plus serein ; je me mis à regarder Linda avec un petit sourire tranquille. Je ne savais pas trop où était passée Madame Murray, mais je me sentais plus décontracté maintenant qu'elle était partie depuis quelques minutes. C'est à cet instant que Linda se pencha en avant sur sa chaise et siffla dans une sorte de murmure : "tu es vraiment dans la merde, Victor !" "Qu'est-ce que tu veux dire ?" demandai-je instinctivement. "Je ne vois pas le problème, ce ne sont que des magazines que quelqu'un a dû laisser derrière lui en passant chez moi, et pour ces bas, ce doit être un cadeau qui traînait !" "Non, sans blagues !" intervint Diane, qui venait juste d'entrer dans la pièce et qui avait entendu la fin de ma piteuse tentative de justification, "c'est un cadeau de ton petit ami ?" se moqua-t-elle, se qui fit éclater de rire les trois filles. "Hé, dîtes-donc," répliquai-je avec force, "foutez-moi la paix, je ne suis pas de la pédale !" Diane revenait probablement d'une séance d'équitation, car elle portait des bottes et un jodhpur. Et c'est alors que je réalisai que Linda et Cory étaient également en tenue d'équitation. Cela les rendait à mes yeux encore plus intimidantes, et leur attitude ouvertement méprisante envers moi me donnait un sentiment de malaise. Elles semblaient de plus en plus sûres d'elles-mêmes et agressives au fur et à mesure que je restais ainsi debout, face à elles. Effaçant instinctivement le sourire qui traînait sur mes lèvres, je décidai de rester silencieux pendant un moment, en attendant que Madame Murray revienne dans cette cuisine soudain devenue trop étroite. Diane se rapprocha de la table pour saisir un des magazines et commença à le feuilleter. Ce qu'elle y trouva la fit éclater de rire. "Oh, la vache, regarde ce pauvre type, là !" dit-elle en montrant une page à sa jeune soeur Cory, ce qui provoqua chez cette dernière également une franche hilarité. Linda prit la revue, et après l'avoir étudiée à son tour la tendit vers moi. "Regarde comme ce type a l'air mignon, Victor ! Je te parie que c'est la première fois de sa vie qu'il mettait une petite culotte de fille !" me dit-elle. En fait je ne me souvenais pas d'avoir regardé toutes les pages de ce magazine, et cette photo ne me disait rien du tout. Mais c'était très explicite ! La culotte féminine que portait l'homme cachait à peine son excitation sexuelle, et l'on pouvait voir à ses côtés un autre travesti qui apparemment l'avait aidé à revêtir le sous-vêtement. Linda me tint pendant plusieurs secondes le magazine si près de mes yeux que je pus profiter de tous les détails de l'image. "POSE CE TRUC TOUT DE SUITE, LINDA !" cria Madame Murray, qui rentra à cet instant dans la petite pièce bondée. "BON DIEU ! Je vous avais pourtant dit de ne pas regarder cette saloperie !" continua-t-elle en s'adressant à ses trois filles. Puis, se retournant vers moi : "VOUS, REGARDEZ-MOI !" m'ordonna-t-elle. Oh mon dieu, me dis-je, pendant qu'avec ses deux mains elle levait maintenant à hauteur de son front deux des bas que j'avais achetés inconsidérement. Ils étaient si longs qu'il fallait faire au moins un mètre 80 pour les mettre ! Je ne les avais jamais sortis de leur boîte, et j'étais aussi surpris par leur longueur et leur finesse que devaient l'être les trois filles Murray. Ils donnaient l'impression de flotter dans les airs alors que Madame Murray les tenaient devant elle. Ils étaient si longs qu'ils touchaient presque terre, et pourtant elle les tenait en levant les bras ! "Je suppose que c'est à vous, Victor ? Non ? Sinon ils sont à qui ?" Il n'y avait maintenant plus aucun bruit dans la pièce. Les trois filles étaient suffisamment malignes pour ne pas la ramener. J'étais sans voix ! Je n'avais aucune idée de ce qui allait suivre, et le silence s'installa pendant presque une minute, jusqu'à ce que Madame Murray se dirige vers une chaise de la cuisine et pose les deux bas sur le dossier. "Hé bien ? Qu'est-ce que vous avez à répondre ?" Je me sentais totalement piégé, et mon cerveau moulinait à toute vitesse, essayant désespérément de trouver un moyen de la convaincre que tout cela n'était qu'une monumentale méprise ! Toutes les quatre attendaient maintenant ma réponse, aussi pris-je la parole pour essayer de me justifier : j'avais l'impression d'être à mon procès, dans le rôle de l'accusé face à ses juges, et Madame Murray s'installa également face à moi sur le siège où elle avait posé les bas. Je débitai ainsi mon plaidoyer devant ces quatre femmes qui me fixaient des yeux d'un air implacable. Je tentai de leur raconter, tout en bafouillant et en cherchant mes mots, que ces bas étaient destinés à une amie, et que ces revues ne m'appartenaient pas, qu'elles avaient été laissées par le plombier qui était venu réparer une fuite dans le garage. "DES CONNERIES, TOUT CA !" cria Madame Murray comme seule réponse à ma pauvre tentative d'explication. Il faut dire que j'étais dans un état psychologique lamentable après ma cuite de la veille, et même si j'avais essayé de faire de mon mieux, je n'avais été guère convaincant et je le savais très bien ! "VOUS ETES UN PERVERS !" continua-t-elle, et cette remarque me cingla comme un coup de couteau. "Ce n'est parce que j'ai des magazines et des bas en nylon que je suis un pervers !" répliquai-je avec force tandis qu'elle s'était relevée pour se retrouver face à moi, l'air plus déterminé que jamais. "PEUT-ETRE, MAIS EN PLUS VOUS ETES UN SALE VOYEUR ! ET CORY VOUS A PRIS SUR LE FAIT HIER SOIR !" me hurla-t-elle au visage. Bon dieu ! Qu'est-ce que j'avais bien pu faire comme bêtise la veille, me demandai-je ? Oui, maintenant je me souvenais vaguement d'être repassé à la maison avant de sortir à nouveau, mais tout cela restait bien confus dans mon crâne douloureux. "Cory m'a appelée vers 11 heures et quart hier soir parce que vous la regardiez à travers la fenêtre de sa chambre ! Vous étiez dehors en train de reluquer ma plus jeune fille, qui était à moitié nue ! Espèce de détraqué !" continua-t-elle, folle de rage. "Et en plus, quand je suis apparue à la fenêtre pour vous dire d'arrêter de vous rincer l'oeil, vous étiez tellement ivre que vous m'avez prise pour Elaine et vous avez débité des insanités à son sujet." J'avais tellement honte de tout ce qu'elle me disait que j'étais prêt à ramper par terre pour lui demander pardon, et j'avais du mal à réaliser tout ce qui était en train d'arriver. "Et pourquoi tu l'as appelée Elaine ?" me demanda alors Linda. "Ouais," renchérit Diane, "pourquoi Elaine ?" "Vous êtes un détraqué, Victor !" ajouta encore Madame Murray, "je vous préviens que je vais porter plainte pour votre comportement inqualifiable !" conclut-elle avec détermination. "Ho non, non, s'il vous plait, Madame Murray," répondis-je, soudain pris de panique et terrifié. "Je ferai tout ce que vous voulez, je vous en prie, par pitié," implorai-je. "DEHORS, HORS DE CHEZ MOI IMMEDIATEMENT !" Je me rappelle encore la honte et l'humiliation extrêmes que je ressentis à cet instant, et je me mis à pleurer ! Des larmes coulèrent le long de mes joues, alors que les rires des filles de Madame Murray résonnaient à mes oreilles. Je n'arrivais plus à avoir une pensée cohérente, et je réalisai que je venais de craquer totalement face à Madame Murray, terrorisé par ma situation. "Hooo, le pauvre garçon !" se moqua Linda. "Regardez, il pleure comme un bébé !" rajouta Diane en éclatant de rire. A travers mes larmes de honte et de colère, je la vis arborer un grand sourire triomphal. Je me sentais totalement humilié ! Je me mis à ressentir de la haine envers à la fois les filles de Madame Murray et leur rire moqueur, et également ma propre faiblesse, que je maudissais. Je me sentais tellement faible et impuissant face à la volonté implacable de Madame Murray, que je n'arrivais plus à endiguer le torrent de larmes qui inondait mon visage. Que pouvais-je faire ? Elle me tenait et je n'avais aucun moyen de me défendre. Jamais je n'aurais cru que Madame Murray pouvait agir de cette manière et se révéler aussi impressionnante. Dire que je l'admirais presque et que j'avais fini par la trouver plutôt sympathique ! Mais maintenant elle avait pris le dessus sur moi, et elle me menait où elle le désirait sans que je ne puisse lui résister. On avait l'impression qu'elle avait pris un malin plaisir à me détruire psychologiquement devant ses filles, j'en étais même sûr, et cela la rendait encore plus effrayante à mes yeux. Et étrangement, cette crainte que je ressentais à cet instant à son égard était également mêlée d'admiration. Je pensais à tout cela, continuant à pleurer à chaudes larmes, totalement humilié devant Madame Murray et ses filles, qui étaient enchantées du pitoyable spectacle que je leur offrais. Madame Murray m'intima à nouveau l'ordre de déguerpir, et je sortis pour rentrer en courant chez moi, mort de honte. Je dus rester ainsi prostré sous mon porche d'entrée pendant plusieurs heures, hébété. J'avais l'espoir que cette femme, qui maintenant me terrifiait, reconsidère d'une manière ou d'une autre la situation, et ne porte finalement pas plainte. En fait je n'arrivais pas à me souvenir de ce qui était arrivé la veille, et tout cela était dû à l'alcool. Ou bien avais-je peut-être pris quelque chose d'encore plus fort... Je me rappelais être allé traîner dans un sex-shop, mais pas de grand chose d'autre. J'avais pris seulement quelques verres avant d'entrer dans cette boutique, et je me demandais ce qui avait pu autant me défoncer le cerveau. Puis je me souvins avoir rigolé un coup avec le gars qui tenait le magasin, et qui m'avait montré des revues vraiment bizarres... Mais je n'arrivais vraiment pas à me rappeler du reste de la soirée. Je devais donc assumer ce que j'avais fait, quoi que ce fût, et il était essentiel que j'arrive à faire amende honorable auprès de Madame Murray, où bien j'étais foutu ! Au bout d'un long moment, je trouvai assez de courage pour me relever et appeler Madame Murray. Elle me raccrocha trois fois au nez durant l'heure qui suivit, avant de répondre finalement vers quatre heures de l'après-midi. "ESSAYEZ DE TELEPHONER ENCORE UNE FOIS ET VOUS ALLEZ VRAIMENT LE REGRETTER, JEUNE HOMME !" cria-t-elle dans l'appareil. "Madame Murray," suppliai-je, "s'il vous plait, laissez-moi une chance ! Je ne comprends pas ce qui s'est passé, mais je ferai tout ce que vous voulez pour réparer ma faute, je vous le jure !" Un silence insoutenable de cinq bonnes minutes suivit mes paroles, pendant que je m'agrippais à mon combiné de téléphone, espérant une réponse de sa part. Mes mains étaient moites de sueur, et j'étais prêt à faire n'importe quoi pour me faire pardonner. Tout à coup j'entendis sa voix à nouveau. "Hummmm... Bien. Laisse-moi réfléchir à ta proposition," déclara-t-elle d'un ton calme, puis elle raccrocha. Au moins une heure passa avant que mon téléphone ne sonne à nouveau, durant laquelle je me torturais l'esprit en me demandant si elle allait accepter ma supplique. Quand j'entendis la sonnerie, ce fut comme une délivrance pour moi, et je manquai de m'étaler par terre en me précipitant vers le combiné, me cognant dans la table de nuit au passage et faisant tomber par terre la lampe qui y était posée. "C'est d'accord. Tu peux venir chez moi immédiatement," l'entendis-je dire avant de raccrocher. Tout de suite après avoir reposé le téléphone, je sortis de chez moi en trombe et courais vers la maison de Madame Murray. Je tapai à sa porte, et elle me fit entrer sans un mot. Elle semblait être seule, sans ses filles. Je me sentais tellement perdu, et j'avais tant envie de lui prouver ma bonne volonté, que je fis alors quelque chose que je n'aurais jamais imaginé faire, en particulier devant ma voisine... Je me mis à genoux comme pour l'implorer et lui demandai humblement : "Madame Murray, je vous en supplie, ne portez pas plainte." "Et qu'est-ce que tu es prêt à faire pour moi si j'accepte ?" me répondit- elle. "Je vous l'ai dit, je vous jure que je ferai tout ce que vous me demanderez," déclarai-je, désireux de la convaincre de mes bonnes intentions. En fait j'étais absolument terrifié ! Je m'étais mis moi-même dans une très mauvaise situation qui semblait m'échapper de plus en plus ; je pensais que je devais d'une manière ou d'une autre capituler totalement face à elle, jusqu'au moment où je pourrais trouver une façon de me sortir de ce guêpier et revenir à une situation plus normale. Me prenant au mot, elle me donna alors un ordre qui me prit totalement au dépourvu et me choqua même : "Victor," dit-elle d'un ton mielleux, "je veux que tu me supplies de te pardonner, et je pense que tu pourrais prouver la sincérité de tes paroles en te baissant immédiatement pour embrasser mes chaussures." Abasourdi par sa requête extravagante, je baissai les yeux vers ses souliers noirs. Comment cette dame pouvait-elle me demander une chose aussi dégradante ? Toute personne sensée aurait refusé d'entrer dans son jeu. Cependant, j'étais tellement désorienté et effrayé de lui désobéir que je baissai la tête et goûtai la saveur du cuir dans ma bouche pour la première fois de ma vie. Un frisson de honte me parcouru alors l'échine, et je n'ai pas de mots pour exprimer l'humiliation que je ressentis à cet instant... Elle ajouta alors : "très bien, ensuite tu me les lécheras et pour finir tu me nettoyeras la semelle !" A peine quelques heures auparavant j'étais un homme libre et à l'esprit tranquille. Je gagnais bien ma vie, j'aimais sortir et faire la fête et aucun nuage ne se profilait à l'horizon. Et voilà que tout cela s'était écroulé, je me retrouvais maintenant aux pieds de ma voisine, Madame Murray, avec mes lèvres et ma langue parcourant ses souliers de cuir ! "Allez, continue Victor, jusqu'à ce que tu puisses y admirer ton reflet !" siffla-t-elle d'un ton méchant, affichant maintenant son air arrogant. A suivre...