Mireille, Chapitre 2 - “Deux mères dans le ring”, par l’Ange Païen. Mireille et Denise n’en ont pas fini, et poursuivent leur défi de lutte comme des pros. Jérôme, le mari de Mireille, et Franck, le mari de Denise, viennent à peine de terminer leur brève conversation que Mireille sort des vestiaires. La propriétaire de La Longère porte des chaussures de lutte qui lui enserrent bien les chevilles, et un maillot rouge dont on ne peut pas dire que la plus grande qualité soit la modestie. Il la couvre pourtant assez bien, mais parce qu’il est d’une ou deux tailles trop petit il lui colle au corps comme une seconde peau, mettant en valeur toutes ses rondeurs. Il est légèrement échancré au niveau des hanches, ce qui lui dégage la moitié des fesses en biais avant de s’encastrer entre elles au-dessus des cuisses. Sur le devant, il suit les aines laissant dépasser la frisure des petits poils noirs qui abondent en son bas-ventre. Ajouté à sa peau bien bronzée et aux petits poils foncés, courts, bouclés à plat sur ses cuisses et ses avant-bras l’effet est stupéfiant d’érotisme!… Si l’on ajoute l’épaisse auréole auburn dont est faite la chevelure de Mireille, sa puissance musculaire, sa forme physique, sa démarche volontaire, un peu chaloupée, à grands pas mesurés, et sa physionomie pleine d’agressivité avec ses yeux dorés brillants qui, comme sa bouche, arborent un soupçon de sourire plein d’assurance!… C’est une Amazone fantastique dont même Jérôme reste un peu stupéfait!… Stupéfait et ému, car son émoi se traduit par une impétueuse réaction de son sexe qui brusquement acquiert un volume majestueux, pendant que Mireille le rejoint pour l’accompagner jusqu’au ring. La porte des vestiaires s’entrouvre et Denise invite Franck à venir la rejoindre pour l’aider à fixer son masque. Enfiévré et excité, Jérôme enlace sa femme, par derrière. - Tu es invraisemblablement belle et forte, mon amour!… Je t’aime comme cela, tu es une belle catcheuse!… Après une hésitation, Jérôme demande: Vous allez vraiment vous battre? - Oui, chéri!… Non seulement on va combattre mais tenter de se détruire!… C’est une putain, une garce, une vraie salope… Je t’expliquerai… Elle m’a dit des choses ignobles… Je la hais… Je voudrais la tuer! - Pourtant, vous faisiez l’amour tout à l’heure! - Non!… On baisait. C’est pas pareil!… C’était de la masturbation assistée!… Ce disant Mireille se glisse entre les deux cordes du haut pour entrer dans le ring et attendre dans l’angle de gauche, auprès de son mari, l’arrivée de son adversaire. Celle-ci fait d’ailleurs son entrée suivie par Franck. Tout de noir vêtue, masque, maillot et chaussures montantes, ce n’est plus Denise qui arrive mais “Wildcat Lady”! Formidablement impressionnante dans sa tenue de catcheuse! Autant Mireille est appétissante, autant la Lady est désirable. Elles ont pourtant le même corps, la même musculature et sans doute la même force. Malgré cela la lutteuse en noir est manifestement plus attirante. Est-ce dû au mystère apporté par le masque où seules apparaissent les yeux noisette brillants, le petit nez et la bouche sensuelle qu’elle a manifestement rehaussée de rouge? Est-ce l’effet de la taille exceptionnellement fine bien marquée dans le maillot collant noir? Est-ce la coupe du maillot qui s’arrête droit sous les aisselles retenu par deux fines bretelles ou encore la coupe droite en presque short qui englobe bien les deux fesses rondes, moins volumineuses que celles de Mireille? Est-ce aussi les bottes souples qui montent à mi-mollet et qui semblent dessiner le pied comme si elles avaient été collées dessus? Ou bien est-ce encore l’attitude de la guerrière casquée qui s’avance avec assurance vers le ring? Ou finalement est-ce parce qu’elle est suivie par Franck comme par un esclave, seulement vêtu de son pull sorti de son slip, et arborant un pénis raide comme une hampe de drapeau ou qu’il porte comme une lance? Bien qu’il soit plus comparable à une batte de base-ball! Mireille regarde Jérôme qui est maintenant en slip avec son T-shirt, mais dont le slip a beaucoup de mal à contenir le volumineux sexe raidi tendu devant lui. - Et bien, mon salaud!… Elle te fait de l’effet, la Wildcat Lady! - Tu n’est pas juste, Mireille, voyons, je bandais déjà de te voir comme une gladiatrice… Elle est belle aussi. Tu as remarqué la forme de sa vulve? On dirait qu’elle a une petite verge entre ses jambes… - Tu sais, il y a peu, j’ai fait plus que la remarquer! Et si cela t’intéresse, coureur de filles, elle est entièrement épilée, et son clitoris et ses lèvres sont bien saillants!… Pendant ce temps, Denise la Wildcat Lady est entrée dans le ring. Les deux adversaires se sont déplacées vers le centre. Debout, face-à-face, elles marquent un temps d’arrêt. Wildcat dans un geste provocateur fait glisser deux doigts tendus de chaque côté de sa protubérance vulvaire, les faisant monter et descendre à plusieurs reprises. Le geste obscène provoque une poussée d’adrénaline dans les vaisseaux sanguins de Mireille. La lutteuse en rouge répond en agaçant ses mamelons à travers le tissu fin de son costume. Et voilà que la lutteuse en noir envoi quelques coups de bassin en avant, bien contre ses doigts pour mimer un coït… Elles commencent un mouvement tournant, avec précaution, mais elles ne peuvent pas s’empêcher, d’un coup d’oeil de biais, de s’assurer de la réaction de leurs hommes, côte à côte à l’extérieur du ring, accoudés á la corde supérieure. Jérôme est affolé par le défi sexuel de Wildcat à sa femme et la vision des deux gladiatrices se préparant à engager le combat. Il est troublé par cette mirmillonne désarmée et impudique (*) qui dégage tant d’assurance, d’audace et de provocation envers sa femme. Mais il est aussi bouleversé à la vue de sa femme, cette puissante athlète dont le tronc est peint de ce fin tissu rouge qui la dénude érotiquement, dessinant chacun de ses muscles, chacun des reliefs de son anatomie, d’une manière plus suggestive que si elle était nue. L’émotion charnelle de Jérôme devient indicible. Il remarque que c’est la lutteuse masquée qui tourne autour de son épouse qui est quasi immobile au centre de l’arène. Mais est-ce son épouse cette lutteuse dénudée de rouge, debout, légèrement tassée sur elle-même, regroupant sa puissance musculaire, tendue, bandée, concentrée dont les jambes paraissent légèrement fléchies, crispées! Est-ce son épouse cette femme dont le visage est devenu un masque figé de bête à l’affût, dont les yeux dorés sont devenus jaune paille, translucides, à demi cachés derrière les paupières, mais qui contrôlent le moindre mouvement du corps et des membres de sa proie? C’est plutôt la guerrière en embuscade prête à bondir sur son ennemie! Le regard de Jérôme descend du visage vers le corps qui est maintenant juste face à lui. Il enregistre les épaules larges et puissantes, le bord de la touffe de poils noirs qui déborde des aisselles, les biceps noueux, les coudes très légèrement pliés, le poing gauche fermé et la main droite ouverte, doigts tendus, les poignets puissants, presque énormes. Il n’avait jamais remarqué autant de ressource dans les poignets de Mireille. Et brusquement, quand il voit Denise de dos agiter son bassin mimant des mouvements de coït, des clichés sans suite éclatent dans son cerveau. La lutteuse en rouge - c’est Mireille, sans être son épouse. La lutteuse en noir, maillot noir et pourtant nue - chevauchée par un mâle qui coïte avec elle, un mâle anonyme qui pourrait être Franck dont le devant du slip est déjà souillé des jus pré-orgasmiques, aussi bien que lui-même, Jérôme. La lutteuse en rouge crie de plaisir sous les coups de boutoir - noir - rouge orgasme - jouissance!… Rut bestial, érection, éjaculation… C’est son pénis qui ramène Jérôme à la réalité… Le gland turgescent lutte avec le nylon du slip qui le recouvre, et le frottement est devenu une irritation telle qu’il a l’impression d’être gainé par une toile en émeri!… À la douleur du gland viennent s’ajouter des pulsations à la base de la verge, prémices d’une éjaculation prochaine. Alors, Jérôme s’affole quelque peu. Il veut dégager son pénis de l’entrave du slip. D’une main, il repousse l’élastique mais en même temps il y coince le gland. Il doit avec son autre main s’emparer de son membre pour le déformer et le sortir. Cette empoignade lui apporte les effets d’une masturbation. Au moment où Jérôme réussit à dégager son pénis de la bogue du slip, son sexe se libère de la montée inexorable de sève qui pulsait du plus profond de son être, sous l’effet des errances pornographiques de ses pensées! Et il crache par saccades son incoercible jouissance. Est-ce le jet blanc qui se répand sur les abondants poils noirs de ses jambes et le devant de son slip qui a déclenché les hostilités chez les duellistes? Ou bien est-ce une coïncidence? Toujours est-il qu’au même moment Wildcat Lady cesse son jeu obscène. Alors, immédiatement Mireille lui lance son pied droit dans le sexe. Un coup de pied puissant, très bien ajusté et qui vient écraser et aplatir le clitoris qu’on devine en érection et la partie haute des grandes lèvres contre l’os pubien. Mireille ne s’attarde pas à l’instant de paralysie de la lutteuse masquée, elle se lance dans un assaut aussi rapide que violent. Crochet du gauche, swing du droit dans chacun des seins voilés de noir, violent coup de coude en fauchage au visage qui broie le nez pâle qui dépasse du masque. C’est vraiment une furie rouge déchaînée qui attaque à froid! Mireille se saisit de la tête de Wildcat qu’elle enserre de son bras gauche, obligeant la lutteuse à se plier à la ceinture. Alors de son poing droit elle matraque le masque noir de coups, mais comme elle se sent saisie aux hanches elle modifie son attaque. Elle se tourne face à Denise pliée et, maintenant à deux mains elle relève brutalement et à plusieurs reprises son genou droit pour venir heurter violemment le visage caché dans la cagoule noire devant elle. Wildcat Lady montre alors quelques velléités de réaction, elle s’empare de la cuisse droite qui monte vers elle et l’étreint à pleins bras pour soulever de force et puis renverser son adversaire. C’est compter sans les leçons bien assimilées par Mireille… Accompagner la prise pour la tourner à son avantage! Abandonnant la tête masquée, elle se couche sur le dos de son ennemie, la saisit à la ceinture, qu’elle encercle et se laisse tomber en arrière en utilisant sa jambe encerclée pour soulever et lancer la Lady par dessus elle. C’est vite, et bien fait. Wildcat Lady se retrouve projetée dos au sol. Mireille qui a lâché sa prise de ceinture bascule par dessus elle et se retrouve à califourchon sur son ventre. Dans la foulée, elle se lance dans un bombardement de coups de poings sur les seins et le visage de la femme masquée qui commence à geindre sous la grêle de coups. En très peu de temps, Mireille a pris la direction des opérations! Jérôme est fier du succès de sa femme et heureux pour elle. Donner une telle correction à une professionnelle! Il trouve çà fantastique!… Pourtant Wildcat Lady, au cours des quelques rares combats qu’il a vu, avait rapidement assuré sa suprématie par une violence et une puissance qui faisaient fi de toute délicatesse. Sans doute pensait-elle n’avoir en face d’elle qu’une débutante un peu prétentieuse… Elle s’est trompée!… Jérôme jette un coup d’oeil vers Franck pour voir son impression. Il le trouve entre le mur et le ring, appuyé sur la première corde, regardant calmement le combat, sans aucun signe d’appréhension, sauf l’abaissement de sa verge dans son slip. La débutante pendant ce temps a perçu un relâchement chez son adversaire allongée au sol. Elle se relève rapidement, saute dans l’air et se laisse tomber les deux genoux en avant sur l’abdomen de Wildcat Lady qui gémit et se tourne sur le côté. Mais elle n’a pas choisi le bon côté, elle se trouve face aux pieds de Mireille qui s’est relevée et qui sans aucune pitié lance un violent coup de pied dans la face masquée. Le choc est si violent que Mireille en ressent une douleur dans ses orteils. Alors, elle change de jambe et cette fois elle envoie son autre pied à destination des seins!… C’est méchant, c’est vache et c’est sans pitié. Wildcat va-t-elle pouvoir longtemps supporter une telle violence? Comme elle se met à quatre pattes pour se relever, Mireille se laisse tomber en lui portant un coup de coude sur l’arrière du cou, un autre geste brutal, genre coup du lapin, qui renvoie l’épouse de Franck à plat ventre au sol! Alors, Mireille semble prendre définitivement la maîtrise de la situation. Elle enjambe le corps allongé à hauteur des fesses, face aux pieds. Elle se penche et saisit les deux chevilles de Wildcat Lady, elle lui lève les jambes en les pliant, passe les deux chaussures sous ses aisselles et en tenant les mollets elle se laisse descendre sur le dos de son ennemie en levant les jambes. Un très beau brise reins! Jusqu’où va-t-elle pouvoir aller pour obtenir une soumission? Jérôme admire son épouse, tous les muscles bandés essayant de faire un arc avec le corps de son adversaire. Son visage est crispé sur une ferme détermination. Ses cuisses sont écrasées contre les hanches cambrées de Wildcat Lady ce qui leur donne une épaisseur fantastique. Son corps est recouvert d’une pellicule de sueur qui brille sous l’éclairage des néons. Elle parait couverte d’une myriade de petits diamants qui scintillent à chacun de ses mouvements. Cependant Jérôme s’interroge sur la valeur de cette prise en brise reins. Elle semble mal assurée. La prise des jambes ne doit pas être parfaite. Ou alors Mireille n’est pas bien positionnée sur le dos de la Wildcat noire. Plus vraisemblablement la gladiatrice masquée dispose de ressources insoupçonnées… Madame Denise a engagé toute sa puissance musculaire dorsale, celle de ses hanches et de ses cuisses. Elle a raidi son corps, le tend et petit à petit réussit à ramener ses cuisses au sol. Dans une réaction normale, Mireille cherche à ramener son adversaire en brise rein. Elle tire violemment sur les jambes en se couchant en arrière, amenant son dos jusque sur le dos de l’autre. Elle réussit à soulever du sol les cuisses lourdes de Wildcat. Mais elle s’est tendu un piège, sa tête est en appui sur la nuque, sur les lacets du masque. Alors, Wildcat se saisit à deux mains de la chevelure auburn qui pend moite de sueur autour de son masque. C’est une lutte de résistance, douleur du cuir chevelu contre douleur des genoux et des reins. Elles forment là encore une belle statue de gladiatrices en action. Le monument est couronné par les seins de Mireille qui restent volumineux et pointés verticalement même dans cette position allongée sur le dos. Même ses mamelons paraissent être partie prenante dans l’effort, ils semblent vouloir traverser durs et gros le fin tissu rouge qui les voile. Au mépris de sa chevelure et de la douleur engendrée, Mireille lâche sa prise, se balance en arrière fait un roulé-boulé arrière pour se retrouver à genoux devant la tête de Denise, et pour libérer sa tignasse elle attaque les yeux de son adversaire en lançant ses doigts en fourchette. Comme elle est tête baissée devant son ennemie, ses coups sont un peu aléatoires, mais l’un deux au moins a du atteindre son but, car Wildcat Lady avec un cri de bête blessée lâche sa prise et porte ses mains à son visage en se reculant sur le côté. Mireille libérée ne lui accorde aucun répit. Comme son adversaire est proche des cordes, allongée sur le côté, la lutteuse en rouge s’empare d’un pied qu’elle pose sur la corde du bas et prenant de l’élan bondit à pieds joints sur le genou placé en porte-à-faux. Ce méchant coup violent provoque un nouveau hurlement de douleur de Madame “la chatte sauvage”. Jérôme est stupéfait par la méchanceté et la violence de sa femme. Et son étonnement ne fait que croître lorsqu’il voit Mireille se saisir du pied dont elle vient de blesser le genou, le lever et le tordre vers l’extérieur après avoir posé sa chaussure sur l’intérieur de l’autre pied botté de noir. Wildcat Lady frappe le sol de ses deux mains en criant sa douleur… Et Mireille poursuit, elle s’agenouille pour tordre le genou sur sa cuisse. La lutteuse masquée fait des soubresauts désordonnés pour échapper à la souffrance et à la prise. Et Jérôme est ébahi de voir que sur le visage de Mireille il n’y a pas d’expression de satisfaction, il exprime seulement une froide détermination avec cependant dans la crispation de la mâchoire une esquisse de bestialité! Elle force tellement dur sur sa prise qu’à tout moment Jérôme s’attend à entendre le craquement de déboîtement ou de rupture des ligaments. Mais le seul bruit qu’il perçoit et qui le sidère ce son les gémissements de Denise au milieu de grands sanglots! Les claquements de bras sur le tapis ont cessé, elle ne se débat plus, ses poings sont crispés et elle est agitée d’un léger tremblement… Est-elle finie? Jérôme étudie attentivement l’expression de Franck. Il est toujours immobile, appuyé sur la corde du haut. Son expression est attentive mais il ne semble pas effrayé de la situation de son épouse. La violence du spectacle n’a pas fait tomber son érection, il a seulement cessé toute activité manuelle sur son pénis. Mireille devant le manque de réaction de Wildcat Lady pense avoir gagné la partie, elle laisse aller la jambe endolorie au genou luxé et se relève. Avant de s’éloigner de son adversaire au sol qu’elle croit avoir battue elle s’avance d’un pas et écrase brutalement d’un coup de semelle les seins voilés de noir, puis elle revient lentement vers Jérôme! Franck n’a pas bougé d’un pouce, il surveille sa femme qui avec précaution en s’accrochant aux cordes reprend sa position verticale. Son genou droit est devenu énorme. Après avoir mesuré ses capacités d’appui sur sa jambe droite, elle se laisse glisser assise au sol et procède à un savant massage pour retrouver la souplesse de son genou. Jérôme d’un signe de tête a attiré l’attention de Mireille sur l’activité de son ennemie. Mireille comprend que ce n’est pas fini. - Elle n’en a pas eu assez cette sale garce!… Bon, j’y retourne! Elle s’avance alors vers Wildcat Lady toujours assise sur le sol en massant son genou et qui n’a pas eu un regard vers elle, alors que Jérôme reste muet d’émotion à la vue de sa splendide Amazone retournant au combat, prête à délivrer le coup de grâce! La grande chatte noire est secrètement attentive au déplacement de son ennemie. Dès que Mireille est à bonne distance pour elle, elle s’accroche des deux mains à la corde du milieu au-dessus de sa tête et s’en servant comme point d’appui elle lance son pied gauche comme un éclair dans le triangle rouge assombri du sexe poilu de sa rivale. Elles sont revenues au point de départ avec le même premier coup, mais en renversant les rôles! Et de la même façon que Wildcat Lady, son adversaire qui n’était pas préparée à recevoir un tel choc, instinctivement, Mireille baisse ses mains sur son pubis, en pliant les genoux. Elle aurait dû fuir, reculer, mais la douleur la paralyse. Alors, elle prend un second coup en plein visage qui lui écrase la bouche, faisant éclater ses lèvres contre ses dents. Ce dernier choc l’étourdit un moment et elle se retrouve assise sur ses talons, sonnée, tandis que Jérôme crie de surprise et de douleur, imaginant ce qu’il aurait ressenti s’il avait été à la place de sa femme. Wildcat Lady se met rapidement debout en grognant de douleur et, pendant son mouvement, assène une gifle aller retour à Mireille, soit pour faire bonne mesure, soit pour s’assurer de la passivité momentanée de sa rivale. Elle constate effectivement que les directs gauche-droite lancés dans le vide par Mireille sont instinctifs et inefficaces… Une fois redressée la lutteuse en noir s’empare à deux mains de la chevelure de son adversaire vêtue de rouge et l’oblige à se relever tout en l’obligeant à se plier en deux et à avoir son torse à l’horizontal. Elle lui amène la tête en appui contre son pubis et se penchant sur elle, elle l’enlace à la taille en une ceinture arrière renversée. Et puis elle la soulève et dans un de ses mouvements favoris de catcheuse, simultanément elle la balance en arrière comme pour la faire passer par dessus elle, mais quand son cul arrive devant son visage, elle recule d’un pas, et projette son adversaire dos au sol. Une projection qui si elle était réalisée sur un sol dur serait incapacitante. Le choc sur le tapis de lutte qui amortit bien les chutes ne fait qu’étourdir un peu plus l’adversaire. Toutefois elle se précipite pour reprendre Mireille de la même manière et plusieurs fois de suite réalise la même projection, ce qui sonne davantage la lutteuse couverte de rouge sang. Car le sang dégoulinant de ses lèvres et gencives barbouille déjà le visage et le cou de Mireille et macule le devant de son costume de lutte. Cependant dans cette série de prises Wildcat Lady se fatigue, sa jambe droite doit la faire souffrir, elle met un peu plus de temps à chaque fois à assurer sa prise pour réaliser son action. Cela doit permettre à Mireille de récupérer quelque peu, car comme la lutteuse masquée va pour répéter sa manoeuvre, Mireille une fois dressée sur ses jambes lui inflige une volée de coups de poings à l’abdomen. Cette volée serait risible dans d’autres circonstances, car les coups sont espacés, et n’ont pas beaucoup de vigueur mais étant donné l’état d’épuisement et de stress des deux combattantes, il est évident que la femme ensanglantée s’y est mise à fond, et Denise est obligée à changer de tactique. Wildcat Lady lâchant les cheveux de Mireille lui applique simultanément une claque à plat sur chaque oreille. Un coup dangereux s’il est parfaitement appliqué. Là, il fait tituber Mireille en arrière. La femme en noir s’avance pour la poursuivre, mais la femme en rouge lui décoche du gauche un coup de pied dans son genou droit, assez violent pour raviver la douleur et la luxation. Wildcat Lady serre les dents et, comme insensible à un tel choc, elle pénètre le barrage de coups de poings de son adversaire et s’empare de son bras gauche… Elle la fait pivoter sur elle-même et dans le même mouvement elle saisit Mireille à la taille dans une ceinture arrière et la décolle du sol d’une bonne dizaine de centimètres. Denise crie, de la douleur atroce dans sa jambe, mais en reculant elle porte ainsi l’adversaire vers le côté du ring près des matelas et dans un effort prodigieux en pivotant sur elle-même elle projette Mireille par dessus son épaule. Denise s’affale en larmes contre les cordes, pesant sur sa seul jambe gauche. Mireille fait ainsi un vol plané sur le dos qui la fait atterrir les reins sur la corde supérieure, avant de basculer tête la première sur les matelas étalés devant l’arène de combat. C’est un choc un peu amorti mais douloureux à cause de la mauvaise réception, douloureux pour les reins contre la corde bien étirée, mais douloureux surtout pour les vertèbres cervicales qui ont supporté le poids du corps propulsé sur les matelas. Le choc est amorti, certes, mais Mireille reste allongée immobile, sa respiration difficile soulevant sa poitrine de façon impressionnante, parmi ses gémissements profonds. Jérôme se précipite à l’aide de son épouse, mais la main de Franck l’arrête en chemin. - Non, Jérôme. Il ne faut pas intervenir pour l’instant. Elles se font mal, mais il faut les laisser faire, seules… Tu vois, je souffre pour Denise, aussi, mais elles sont encore capables de se défendre. Regarde, comme la mienne s’efforce à marcher!… Wildcat Lady sort du ring en glissant entre la corde inférieur et le ring, et avance en traînant sa jambe meurtrie. Quand Mireille sent son odeur ou devine ses mouvements, elle ouvre ses yeux un peu hagards, et s’assoit en appui sur les coudes. Denise lui assène une gifle magistrale sur le visage du revers de la main qui allonge Mireille sur le dos. - Sale vache!… Souffle Mireille entre ses lèvres blessées. - Putain! Puanteur!… Grogne Denise qui s’assoit perpendiculairement au torse de Mireille. Wildcat Lady saisit le bras gauche de Mireille, appuie la semelle de sa bottine gauche dans l’aisselle, et son pied droit sur le cou avec le côté de la semelle sous l’arête de la mâchoire. Elle commence par effectuer une élongation du bras de Mireille qui grogne de douleur. Comme la femme de Jérôme esquisse un mouvement pour s’asseoir, Denise lui fait une main blanche en la lui vrillant! Mireille se recroqueville de douleur, tapant sur le matelas de sa main libre, impuissante et pétrifiée par la douleur. Alors, Denise s’engage dans la réalisation d’une dislocation d’épaule en tournant l'avant-bras et simultanément en le levant en porte-à- faux. Sous la souffrance, Mireille commence à crier, puis à agiter ses jambes et son bras droit, elle tente même un pont… Mais Wildcat Lady s’est allongée en arrière en se tournant un peu sur le côté gauche, et elle force de plus en plus fort. - Tu te rends, putain? Tu te rends? Demande pardon, ou je te crève!… La voix de Denise est gutturale, étrange, à cause du masque et de la rage qui la consume. Mireille ne répond pas, les dents serrées sous ses lèvres éclaboussées de sang et tuméfiées. Est-ce qu’elle n’entend plus, est-ce qu’elle ne raisonne plus, ou est-ce qu’elle suppose qu’elle peut tenir? Jérôme est estomaqué. Il veut intervenir, mais il regarde Franck, toujours impassible, et il se tait. Finalement, Wildcat Lady en faisant effectuer un ample mouvement de moulinet au bras gauche de l’adversaire atteint son but cruel… Jérôme croit avoir discerné au milieu des hurlements plus forts de son épouse le craquement significatif du déboîtement des os. La femme de Franck fait un “Ah!” de satisfaction, consciente de sa réussite, et laisse aller sa prise. Elle reprend son souffle avant de se relever sur ses mains et sa seule jambe utile. En boitillant, elle se rend sur les matelas au centre de la pièce, où elle s’assoit pour masser son genou droit, en même temps qu’elle observe de loin son ennemie. Mireille reste allongée un bon moment, pleurant à grands sanglots, grognant de douleur et gémissant. Franck doit faire un geste sec pour commander à Jérôme de ne pas aider sa femme, et s’approchant encore de lui, chuchote à son oreille: - On a promis de ne pas intervenir, et cette fois elles veulent y aller au finish. Aucune des deux n’est finie. Ma femme n’a pas eu le dernier mot… Jérôme va pour lui répondre, quand il comprend que son visiteur a raison! Mireille a réussi à s’asseoir. De sa main droite, elle a palpé son épaule gauche. Il y a sûrement une luxation. Elle supporte son coude gauche plié à l’aide de sa main droite. Elle réussit à soulager la douleur, car l’expression de son visage souillé de sang et de larmes retrouve un peu de sérénité. Sous le regard ahuri des deux hommes, avec d’infinies précautions, Mireille a descendu la bretelle gauche de son maillot, exposant le sein, pour glisser la main et l’avant-bras handicapés dans l’échancrure de son maillot contre le bas de sa poitrine, sous ses seins. Elle grimace et gémit à chaque mouvement, mais finalement elle se trouve avec le bras soutenu, comme s’il était en écharpe. Puis, elle observe d’un oeil mauvais la “chatte sauvage” assise à quelques mètres. Son masque cache l’expression de Denise, mais à la façon dont elle se tourne pour faire face à sa rivale, c’est clair, elle a compris que Mireille n’est pas finie. Jérôme et Franck sont comme dans une transe, incapables de mouvement ou de raisonnement, pris dans un tourbillon de sentiments contradictoires… Les femmes, elles, quoique physiquement handicapées, sont les mêmes guerrières qu’au début… Avec un cri rauque, Mireille s’élance vers la femme en noir. Denise se lève, les mains croisées devant son pubis et son genou, pour parer la répétition des coups les plus terribles. Elle est suffisamment proche des deux hommes pour qu’ils aperçoivent son oeil gauche fermé au trois quart, et le sang séché sous ses narines, ce qui explique la position de sa tête, et sa respiration étrange. Et subitement les deux corps sont de nouveau à porté l’un de l’autre. Denise s’est trompé et elle prend le coup de pied de Mireille en plein sur le côté droit de son visage, la faisant rouler sur elle-même sur les tapis, et encore hors des tapis, avec Mireille marchant droit sur elle. Wildcat grogne et crie aussi fort que Mireille, et se relève protégeant la tête et les seins du nouveau coup de pied qu’elle voit à peine venir en sa direction. Mais elle se trompe, et la destination est encore le genou droit, déjà énormément gonflé. Sauf que, cette fois, Mireille a mal jugé des distances ou qu’elle a perdu de son adresse, et le coup arrive en fait à l’intérieur de la cuisse. La lutteuse masquée pousse un cri de rage assourdissant et se rue sur son adversaire qui la reçoit avec un double coup du tranchant de la main droite vers les reins… Mais Denise avait sauté en l’air et attrape Mireille par le cou, la faisant tomber sur elle, en lui assenant un violent coup de coude de bas en haut sous le menton! Cela fait un bruit qui claque sèchement, et met une fin subite aux cris de la femme de Jérôme. Tandis que la lutteuse en noir (qui n’a plus rien de Lady, mais tient bon son épithète de Wildcat) rampe sur le sol dur, et plonge sur l’adversaire, Mireille titube en arrière, assise, à nouveau groggy. Mireille reçoit un coup de tête dans les seins, un coup qu’elle aurait très bien pu supporter s’il n’avait en même temps heurté son bras gauche, lui causant une douleur démentielle. Elle tombe sur le dos, se heurtant la tête sur le sol dur. La Wildcat s’empare de la gorge de Mireille à deux mains. Elle la soulève sur la pointe des pieds et avançant en boitillant elle semble la traîner à reculons jusqu’au mur le plus proche contre lequel elle la lance de dos sans lâcher son étranglement. À moitié soulevée du sol, essoufflée par son combat, handicapée par son épaule disjonctée, avalant son propre sang qui suinte de ses lèvres tuméfiées, et privée d’air frais par l’étranglement, Mireille est arrivée au bout de ses possibilités. Elle s’est battue comme une lionne. Elle a bien débuté le combat, mais elle n’a pu en garder la maîtrise. Le professionnalisme de son ennemie et ses capacités physiques aux ressources insoupçonnées ont fait la différence! C’est fini, pour elle. Elle abandonne, elle donne des tapes avec sa main droite sur l’épaule de Denise. Mais la Wildcat est devenue une bête noire submergée par le besoin de conduire le combat jusqu’au finish… le finish des finish!… Elle ne comprend pas ou ne veut pas comprendre le geste de soumission de sa rivale dont les yeux se révulsent déjà! Mireille veut crier mais elle s’engoue du sang, de la salive et de l’air, elle tousse et son visage devient apoplectique… C’est ça qui fait réagir ensemble Franck et Jérôme, sortir de leur transe, devenir humains à nouveau. Ils ont compris qu’une minute de plus serait de trop pour sauver la lutteuse couverte de rouge, et de sang… Pendant que Franck fait une double Nelson à son épouse, la faisant lâcher prise et la tirant en arrière, Jérôme soutient Mireille de son corps contre le mur et l’allonge précautionneusement sur le matelas. Wildcat Lady se rebiffe, elle rue dans les bras de Franck et cogne ses tibias à toute volée. - Laisse-moi espèce de con, je veux l’achever! Qu’elle crève, la sale putain de garce!… Elle m’a cassé un genou et le nez aussi, je ne vois plus de mon oeil gauche. Je veux la peau de cette truie infecte! Laisse-moi, mais laisse-moi, merde!… - Suffit, calme-toi, Denise… Tu as gagné… Elle s’est soumise… N’en demande pas plus… - Oh si, j’en veux plus, je veux beaucoup plus! Je ne serais comblée que quand sa langue sortira de sa bouche pourrie, et son visage sera aussi bleu que le ciel… Cette putain m’a obligée à faire un match où je n’ai pas eu un seul orgasme… Elle m’a trop abîmé!… Denise parait frustrée car dans un combat son véritable but c’est la jouissance. (**) Franck sent sa femme se détendre et abandonne sa prise. Denise glisse contre lui jusqu’au sol à ses pieds, mais elle l’invite à la suivre, lui saisissant une main au passage, de l’autre lui prenant la ceinture du slip. À la pression des fesses cambrées, qu’il connaît bien, le pénis de Franck retrouve d’un seul coup tout son volume et toute sa vigueur. Il sait à l’attitude, à l’odeur, au son de la voix de sa femme qu’ils vont partir pour le pays du sexe, du cul, du plaisir!… D’ailleurs, elle libère la verge gonflée de dessous le slip, et le masturbe, l’agaçant encore de sa voix rauque, en chuchotant, lui mettant la langue humide dans son oreille… - Oh, ça y est, je mouille comme une vache, je suis toute trempée à présent. Chéri, caresse- moi, pelote-moi partout, comme tu sais… Oui, j’ai trouvé ta grosse queue, elle est énorme, ta bite!… Baise-moi, mets la bien au fond de mon con… Tu n’en as jamais eu une aussi grosse! Allez, fait vite, enlève mon masque et mon maillot… Vite! Vite! Franck obéit, il délace et enlève le masque de Denise. Ses cheveux sont collés sur sa tête, mais son visage est en piteux état, son oeil gauche est à plein l’orbite qui avec la paupière est en train de virer au noir, et on ne voit pas l’état de l’oeil lui-même, car la paupière est fermée et laisse couler un liquide clair un peu jaunâtre. Son nez a saigné abondamment et le sang a coulé sous le masque engluant tout le bas de son visage. - Il faut que je te lave et que je te soigne, dit Franck. - Non, après… Mon ventre te réclame, maintenant! Je coule! Aide-moi à enlever le maillot… Pendant que Franck s’exécute, dévoilant au fur et à mesure qu’il descend le maillot noir les marques jaunes ou bleuissantes des coups que sa femme a reçus, elle ne cesse de fantasmer, et de lui masser la verge qui s’agite en soubresauts de plus en plus vifs. - Tu vas me remplir avec cette grosse bite, tu vas éventer ma chatte, tu vas pomper et pistonner fort, bien au fond… Je veux que tu me fasses gueuler, hurler… Tu vas me faire mal, me violer, me baiser et m’enculer devant cette pauvre connasse que j’ai battue… Tu vas me remplir de foutre, faire le plein, que ça dégueule sur mes cuisses et dans la raie du cul… Oh bon Dieu… Je jouis… Vite, enfile-moi… gicle-moi dedans… Franck est nu en quelques secondes, puis il ôte le maillot noir de sa femme et il roule le tissu mouillé sur le genou maintenant énorme et qui devient couleur jaune. Alors seulement Denise interrompt sa litanie obscène pour crier des “Aïe!” étouffés, puis elle fait presque le grand écart allongée sur le dos, et elle ouvre sa chatte à deux mains pendant que son mari s’installe entre ses cuisses vigoureuses. Le fait de toucher ses grands lèvres et de presser le clitoris du pouce déclenche chez la femme avide de plaisir une réaction brutale de jouissance qui la secoue, la fait gémir de plaisir avant que ne commence à monter de sa gorge une mélopée basse et grave qui va en s’amplifiant, tandis qu’elle soulève les hanches du sol. Et comme la verge de son mari s’apprête à la pénétrer, avec douceur et ménagement en dépit de son plaidoyer, elle lui prend les fesses à deux mains et le force contre son ventre d’un coup sec, s’empalant elle même sur la hampe tumescente. Franck n’a plus qu’à achever le coït par quelques saccades, trouvant sa femme plus ouverte, plus chaude, et plus mouillée que jamais… La tête de son pénis touche le plus profond du con, il est enfoncé jusqu’à la garde, tous les muscles vaginaux se contractent sur lui à lui faire mal… C’est un long et formidable feu d’artifice qui les emporte dans la tempête de la volupté, au milieu de bruits de succions, de claquements des ventres et des cuisses, de clapotis des sexes, et de cris et de grognements de jouissance mutuelle. Franck a bien accompli son devoir, le sperme ne cesse de monter de ses testicules en petits geysers successifs, et il coule à flots inondant sa femme et le matelas… Franck se retire alors, gentiment, ne cessant de caresser et de sucer les mamelons durcis de son Amazone combattante. Elle le surprend, répétant sa prise sur les fesses, et le forçant à l’embrocher de nouveau. Il crie, de surprise et de douleur, et son cri est étouffé par un grognement de jouissance et un cri final de victoire de sa femme. Et comme souvent il lui arrive, Franck se demande s’il a baisé Denise, ou si c’est elle qui l’a baisé… Cependant, Mireille a repris ses esprits, sa respiration et son rythme cardiaque deviennent plus calmes. Jérôme a voulu la dévêtir mais elle a grogné “Pas tout de suite!” entre ses lèvres en bouillie. Jérôme a du faire un effort pour comprendre ce qu’elle disait. - Que fait-elle? Murmure Mireille, juste assez fort pour que son mari la comprenne. - Elle se prépare à faire l’amour sur place, dit Jérôme, gêné. - Je voudrais… moi aussi… Minaude sa femme, un éclair dans les yeux. - Pas maintenant! (Il croit rêver.) Tu veux dire, tout de suite, même devant eux? - Han, han! On est chez nous!… rétorque Mireille, la voix subitement ferme. - Tu veux que je te déshabille? Demande Jérôme, pointant le bras gauche soutenu par le maillot descendu sur le ventre de sa femme. - J’en ai besoin, pour tenir mon bras. Il faut que tu tires cette ficelle à côté! Jérôme suit des yeux la main de sa femme. La ficelle est la partie inférieur du maillot de nylon rouge, enroulée sur elle même comme une grosse ficelle qui a glissé dans la vulve et la raie du cul de la lutteuse après son long et dur combat. Jérôme enlève le reste de ses vêtements en un clin d’oeil. Puis, il s’agenouille devant le sexe béant de sa femme, et déplace la “ficelle” dans son aine, il dégage aussi les poils hirsutes du pubis bien aimé, dégageant les pétales qui ornent l’entrée de sa grotte d’amour. Mireille gémit, de douleur et de plaisir, et rit (ce qui surprend Jérôme) comme elle voit la verge de son mari sautiller devant sa vulve, aussi vive que quand ils avaient engendré Frédérique. - Tu as aimé ma défaite, hein, salaud! - Non, ma chérie, mais j’ai beaucoup aimé ton combat! Tu es unique, et je t’adore! Jérôme ferme la bouche de sa femme d’un baiser doux, lent, car il a peur de la faire souffrir à cause des lèvres gonflées, mais elle le prolonge, fouillant dans sa bouche avec sa langue. Il a introduit sa verge un petit peu, avec beaucoup de précaution pour ne pas peser sur le bras gauche de Mireille. C’est alors que les grognements et les cris de joie de l’autre couple attirent leur attention. Ils tournent la tête pour voir, le moment ou Denise permet que Franck se retire, sa verge perdant rapidement sa vigueur, mais toute gluante de sucs et déversant encore des gouttes de sperme qui tombent sur le ventre et les seins de Denise qui reste allongée, jambes ouvertes. Jérôme sourit à sa femme et voit qu’elle aussi ne peut s’empêcher de sourire devant ce spectacle de bonheur et de volupté. Il pénètre sa femme centimètre par centimètre, il emploie toute sa force de volonté et toute son expérience pour prolonger et rendre facile la pénétration, pour éviter toute douleur à sa femme qu’il sait être très meurtrie. L’effet est de raviver la respiration lourde et les pulsations de Mireille, jusqu’à qu’elle oublie les douleurs infligées par sa rivale, et que sa tête tourne dans le vortex du plaisir. De sa main valide, Mireille conduit la bouche de Jérôme sur son sein droit, et il le suce volontiers, comme un bébé affamé. Sentant le téton grandir, darder contre sa langue, Jérôme gicle dans le ventre de sa femme. Pas un moment il ne se demande si elle a bien pris la pilule, plus rien ne lui emporte que les gémissements de plaisir de sa femme, et il la laboure, il va-et-vient en elle jusqu’à la garde, et jusqu’à ce que les étincelles dans son cerveau finissent de tomber, signalant que ses couilles sont vides. Il se retire du ventre de sa femme et se laisse tomber contre elle, du côté droit. Elle cherche sa verge ouillé de ses propres sucs et de sperme, le masturbe encore, avec des interruptions en constriction. Jérôme la laisse faire, les yeux fermés. Il ouvre les yeux et s’aperçoit alors qu’elle porte la main sur ses blessures et qu’elle est en train de se masser et de les badigeonner de sperme qu’elle va chercher dans sa chatte et sur la hampe de son homme. Il sourit, et subitement Franck, tout nu, entre dans son champ visuel. - Soyez sans inquiétude. Avec mon portable, j’ai appelé un toubib de confiance et habitué à ce genre de choses, dit Franck. - C’est une spécialiste, elle va nous soigner rapidement! C’est la voix de Denise, qui s’est déplacée près de Jérôme et Mireille, tandis qu’ils faisaient l’amour. Tu vas voir, c’est une femme formidable. Elle est spécialisée en médecine et chirurgie sportive. D’ailleurs tu la connais peut-être, Mireille. C’est Dominique, médecin attaché occasionnellement au centre de thalassothérapie. Mireille qui s’est assise sur le matelas, fait un signe de tête négatif vers Denise, qui est venue s’asseoir près d’elle et recommence à masser son genou et à l’entourer d’une serviette enroulée autour de glaçons que Franck est allé prélever dans le réfrigérateur. - Vous pouvez être assurés de sa totale discrétion. J’en prends toute responsabilité. Dominique est une personne de confiance et de très grande qualité. Elle nous a tirés de situations plus difficiles que celle-ci. En toute discrétion. Devant ces paroles, Mireille et Franck se consultent du regard, et acceptent la décision de Franck. Un long moment de silence s’ensuit. Un bruit de voiture dans la cour interrompt ce silence difficile. Franck et Jérôme qui se sont revêtus, attrapent leurs vestes et se précipitent à l’extérieur pour recevoir et guider la médecin. - Tu es une sacrée adversaire, tu sais, je ne m’attendais pas à cela! Tu m’as vraiment bousculée au départ et tu m’as fait sortir de mes gonds! Je n’ai sans doute pas besoin de t’offrir une revanche? - Je veux, mâchonne Mireille, et cette fois je t’écorcherai vive! - Nous verrons!… Mais il faudra bien t’entraîner, car tu ne me connais pas encore!… Quelques instants plus tard, une grande femme blonde, à la chevelure coupée à la garçonne avec une raie sur le côté, de grandes lunettes rondes qui font briller de beaux yeux bleus, un visage clair, avenant et pourtant volontaire, fait son entrée, cachée dans un long trench coat gris clair, avec un sac marron à la main. - Bonjour Dominique! Lui lance Denise. - Bonjour Madame, dit Mireille. - Bonsoir les belles Amazones!… Grosse bagarre, je vois!… Et… belle? C’est Denise qui répond à sa copine et femme médecin: - Belle et dure, oui!… Je te raconterai… À suivre: “Mireille, chapitre 3 - Va-tout et tout permis”, un défi entre Mireille et Denise où les maris sont le pari. Notes de l’éditeur: (*) Le mirmillon est un type de gladiateur Romain dont les éléments qui permettent de l’individualiser sont rares. Jean-Léon Gérôme, peintre et sculpteur français (1824-1904) en a fait dans plusieurs peintures et sculptures un combattant armé d’une courte épée droite, d’un petit bouclier rond, d’un casque orné d’un poisson, et d’une jambière. Il combattait nu, sauf pour un “subligaculum”, un simple cache-sexe. Cette iconographie a couru le monde, par exemple la statue en bronze patiné (c. 1859-1873), aujourd’hui au Phoenix Art Museum, Arizona (États Unis), reproduite dans “Amphithéâtres et Gladiateurs”, par Jean-Claude Golvin et Christian Landes, Presses du Centre National de Recherche Scientifique, Paris 1990. La vérité historique est plus nuancé, sauf pour la décoration du casque. Quelques uns prétendent que le bouclier était grand et peut-être carré ou hexagonal comme ceux des gaulois (Golvin et Landes, cités). Autres prétendent qu’il commençait le combat avec une sorte de lance avec un hameçon, pour contrer l’attaque du filet de son adversaire, et l’épée courte dans l’autre main. D’habitude, il perdait l’hameçon au premier engagement, ce qui le rendait un gladiateur particulièrement vulnérable, sans cuirasse, ni bouclier. (Source: Roland Auguet, “Cruauté et Civilization: Les Jeux Romain”, Flammarion, Paris 1970; English translation, “Cruelty and Civilization: The Roman Games”, Routledge, USA/Canada 1972). (**) Si vous voudrez lire comment Denise se bat en lutte soumission et érotique, voire du même auteur, “Mireille, chapitre 1 - Deux mères au tapis” et “Frédérique, chapitre 9 - Douchka, sévices et ses vices” - aussi publiées dans les librairies virtuelles de Diane, The Valkyrie. © L’Ange Païen 1997.01.29 © Édition de Raf 1998