Mille defaites,.. savoureuses. #7 Par esclamoureux Il y eut tant de joutes verbales et Claude les gagna toutes. Suite de "Une joute verbale", "Une �trange invitation au voyage", "Le voyage initiatique de Claude et Renaud", "Une declaration et trois humiliations", "une apres-derniere chance", "De nouvelles joutes", Il y eut de nombreuses joutes verbales au debut de leur relation. Et Claude les gagna toutes. Score: des centaines a zero, ou plus, qui sait. Pourquoi une si ecrasante domination ? Prenons un exemple, les "joutes du lundi". Renaud revenait d'un week-end familial et ses petits-enfants avaient occupe l'avant scene de son cerveau. Sa passion intense et torride pour Claude est un peu passee au second plan. Claude remarque cela immediatement et se fache. Il a viole le "Premier Commandemant". Elle attaque immediatement, declare qu'il a ete "domestique" par sa femme, ce qui est doublement humiliant: il a ete subjugue par elle, au detriment du cloren, et il etait un "domestique", un esclave ! Ou alors, quand elle pense que sa tete est pleint de science, elle le traite de "square", c'est a dire de brave garcon qui n'a que des equations dans la tete au detriment de tout sentiment. Renaud est vexe. Il accepte le combat bien qu'il sache que Claude est beaucoup plus forte que lui a ce jeu. Les epithetes prodigues par Claude ne lui laissent qu'un choix: combattre ou s'humilier. Il n'a pas envie de se soumettre, de s'humilier. Pourquoi ? parce que, de fait, il a subi un "sursaut d'orgueil" (dixit le psy), et n'a aucun plaisir a la perspective d'une humiliation. Il est un peu "Mr Macho", C'est bien cet etat d'esprit que Claude a parfaitement identifie de son regard penetrant. Elle dit qu'elle ne percoit rien venant de lui, voulant dire que son amour, sa passion, assortie de devotion ne lui est pas perceptible. C'est pour cela qu'elle est en colere et le provoque. Donc il ne se soumet pas et la joute s'engage. Claude est tres forte, elle l'a deja montre, pour choisir son angle d'attaque et l'imposer a Renaud. Elle s'appuie sur le "Premier Commandement" que Renaud ne peut pas contester. Renaud se bat donc sur la defensive en niant ce desamour qu'elle souligne, en niant sa domestication ou sa "squaritude". Mais au fond elle a raison, il n'est pas dans l'etat du Grand Amour, et elle detruit un a un toutes ses parades. Telle la "fille de d'Artagnan" elle le fait reculer pas a pas jusqu'a le coincer dans une encoignure. Il est reduit a essayer des echappatoires ridicules, il use de mauvaise foi. A un moment un declic se fait dans sa tete. Le "fille de d'Artagnan" a fait sauter son epee et l'a desarme. Il s'apercoit qu'il est vaincu. Il n'a plus d'autre choix que la soumission. Un sentiment d'humiliation l'envahit et il y prend plaisir. Il bascule et est redevenu "Mr Maso". Donc il capitule, demande pardon, se prosterne metaphoriquement ou rellement (selon le lieu), accepte toutes les critiques de Claude, et en rajoute dans les demonstrations de soumission et d'amour incandescent. Mais la colere de Claude n'a pas disparu par enchantement. Elle refuse la soumission de Renaud, elle refuse son pardon. La bataille a totalement change de face. On a d'un cote une Maitresse en colere et toute puissante, Face a elle un esclave totalement vaincu, humilie, gonfle d'amour, qui tente d'attendrir cette Maitresse, de reediter la tactique qui lui a deja si bien reussi: La desarmer a force de passion et de soumission. Et cela marchait. Voyant qu'elle avait reussi a replacer Renaud dans la configuration de l'amour total, percevant la force de son sentiment retrouve, comprenant que l'amour soumis etait revenu au premier plan du cerveau de son esclave, sa colere l'abandonnait. Mais elle ne le montrait pas tout de suite. Elle se gardait de lui accorder trop vite son pardon. Elle jouait maintenant le role de Maitrese fachee et intraitable. Elle le faisait pour garder la situation en main. C'est elle qui deciderait quand elle pardonnerait ainsi que de la suite. Secondo elle savait qu'il aimait cette position humiliante dans laquelle elle le maintenait. Tertio elle aussi aimait voir cet homme ramper a ses pieds, non pour le plaisir de l'humilier mais pour celui de sentir son adoration, Finalement elle accepte la reddition sans conditions de Renaud. Il s'agenouille, elle est assise, il baise les pieds de sa vainqueur, baise ses genoux, et demande une nouvelle fois pardon. Soudain elle l'attrape par les cheveux, baisse sa tete et mord la nuque offerte de son vaincu. Elle vient d'engager une nouvelle lutte, ludique, erotique, physique. Toute son agressivite accumulee pendant sa colere va se liberer dans une fougue de panthere dechainee, elle va infliger a Renaud une correction inoubliable, le promener a la lisiere entre la jouissance la plus totale et la douleur maitrisee. Elle mord son oreille, elle ecrit avec ses ongles sur le dos servilement ploye de son amant des poemes d'amour dans une ecriture inconnue. Il emet des petites plaintes qui expriment son extase et une legere souffrance. Elle entreprend de le deculotter, sa main penetre dans le calecon et griffe avec une energie contenue les couilles de Renaud. Cette fois-ci il du mal a reprimer un vrai cri de douleur et son penis durcit considerablement. Elle enleve sa ceinture et, quand elle est d'humeur genereuse, elle le gratifie de quelques coups de ceinture sur le dos. Le voici totalement nu devant elle toujours habill�e. Ils s'embrassent, elle le griffe. Elle saisit ses poignets et les pousse dans le dos de Renaud ou elle les maintient prisonniers d'une main en meme temps que de l'autre elle le fesse avec energie. Il s'agenouille pour faire tomber sa jupe, enlever delicatement son collant et son slip. Il baise longuement les pieds de sa Maitresse. Elle le tire par les cheveux et l'oblige a se lever. Elle lui ordonne d'enlever son pull et en meme temps elle emprisonne a nouveau ses poignets le maintenant dans l'impossibilite d'obeir. Elle adore le soumettre ainsi a ce qu'elle appelle une injonction paradoxale. Ils sont sur le lit et Claude est a assise a califourchon sur le ventre de Renaud. Elle saisit ses poignets et parvient a les clouer sur le lit. Le corps vaincu du male est enferme entre ses cuisses, sous ses fesses. Elle aime cette sensation. Elle souligne son triomphe en exigeant du vaincu qu'il reconnaisse sa defaite. Renaud savoure cette nouvelle humiliation et Claude l'a fait a dessin. Puis elle le libere et lui ordonne d'aller se laver en precisant quels appendices doivent faire l'objet de ses soins. Il obeit a la lettre et a l'esprit de cette directive. Renaud revient de la salle de bain. Claude dort. Renaud commence par baiser ses pieds. Il promene ses levres sur un pied, sur l'autre. Puis il remonte vers les mollets qu'il baise aussi. Puis il pose ses levres derriere les genoux sur la divine saignee qui s'y trouve. Plus haut il trouve l'arriere des cuisses et enfin, il est recompense, il baise les fesses. Claude s'est reveillee et cherche a reprendre l'initiative. Elle l'attrape par les cheveux. Il a encore le temps de promener ses levres sur sa toison et se fait aspirer vers le haut du corps de sa Maitresse. Il essaie de baiser ses seins mais elle a pris le controle et le voici enferme dans un doux etau, entre les bras tendres et la poitrine encore plus tendre de Claude. La chair est douce mais le biceps feminin est fort et toutes ses tentatives de mouvement sont immediatement neutralisees. Il est captif de cette femme, proprement "captivante". Elle manipule le corps de Renaud comme une poupee. Elle ecarte sa tete de quinze centimetres pour le regarder et le trouve beau, le lui dit. Puis elle l'amene bouche contre bouche et echange des baisers longs, mouilles et tendres. Il profite d'un instant de liberte pour se precipiter sur ses seins et les teter. Elle le capture a nouveau, et ainsi de suite. Il implore le droit de lecher son autre bouche. Apres s'etre laisse prier elle lui accorde son autorisation mais garde sa jambe prisionniere entre ses cuisses. Elle aime jouer ainsi. Comment son amant va-t-il se debrouiller entre une injonction morale et une contrainte physique contradictoires ? Le pauvre amant, a la merci de cette Maitresse moqueuse, n'a d'autre solution que d'implorer encore plus humblement, Elle le laisse prier un peu puis elle le libere enfin. Il descend vers l'univers enchante de ses jambes, de ses cuisses lisses et bien galbees. Il baise ses pieds, ses genoux et s'installe entre les cuisses qu'il a aussi couvertes de baisers. Elle serre un instant les cuisses autour de sa tete pour lui infliger une autre delicieuse capture. Puis elle libere sa tete et il fait penetrer sa langue dans le vagin adore. Pendant qu'il s'active, son penis est a la hauteur des pieds de Claude, ce dont elle profite pour pietiner energiquement ses "parties". Ainsi, pendant qu'il honore son vagin de sa langue elle ecrase son penis de ses pieds. Relation croisee au sexe de l'autre, mais tres hierarchisee. la langue de Renaud fait son effet et le corps de Claude entre en vibration. Elle gemit. Elle ne dit rien, un geste a peine perceptible qu'il comprend comme un ordre de remonter et penetrer son vagin. De fait elle guide le penis de Renaud vers l'interieur. Elle est allongee sur le dos. Il est sur elle, il voit ses seins ronds et tendres, elle est comme offerte. Il a une etrange pulsion de domination. Enfin se venger, etre le maitre, la subjuguer. Il prend l'initiative, se permet des privautes, leche l'oreille de Claude, baise son cou pres de la nuque. Elle contre-attaque en griffant le dos de Renaud, en le fessant. Elle cherche la main de Renaud. Il essaie de fuir la main de Claude, il sait trop ce qui l'attend, mais elle l'attrappe, la serre. Il bande toutes ses forces mais, en moins de deux secondes elle tord le bras de Renaud derriere son dos. Elle tient son bras prisonnier, le pousse vers les omoplates pour le faire un peu souffrir, enfonce ses ongles dans la paume. Il s'avoue vaincu, humilie par la rapidite de sa defaite, il se proclame l'esclave de Claude. Il mobilise dans sa tete le souvenir de toutes les humiliations intervenues ce soir et le sentiment de sa totale appartenance a cette femme triomphante, le sentiment de la superiorite ecrasante de la force feminine sur sa "virilite" derisoire, tout cela provoque quelque part dans le cerveau reptilien l'ordre de liberer le sperme. Claude a obtenu dans ce sperme libere avec passion la recompense bien meritee de son triomphe. Elle libere la main et le bras de son amant vaincu et rayonnant de bonheur. Claude etait convaincue qu'il se laissait battre lors de ces luttes de bras. Il etait tout de meme l'homme et devait etre le plus fort. Renaud savait et repetait qu'il n'en etait rien et que s'il etait tres content d'etre si totalement humilie physiquement par la femme aimee, il ne trichait pas. Il luttait de toutes ses forces et c'etait bien peu. A dire vrai cela le surprenait que Claude le surclasse sur ce terrain aussi. Certes il n'etait pas tres fort et avait deja ete battu par des femmes, mais Claude etait plus petite que lui, elle n'avait pas une musculature impressionnante, elle ne pratiquait pas d'autre sport que la natation en ete. Renaud faisait de la gymnastique le matin ce qui incluait des exercices de musculation des bras. Et pourtant le resultat etait la. Cette decouverte avait ete pour lui une merveilleuse surprise. Dans la "bataille finale" decrite ci-dessus il essayait de resister, ne serait-ce que pour retarder la defaite. Mais Claude le battait en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.