Jeanne et Gilles - 3ème partie par escribe1@caramail.com Traduction de "Joan and Jim", de Janet Ford =================================================================== = 3ème partie : la maison ne reprend pas les articles déjà portés = =================================================================== [Le point de vue de Jeanne] Lundi. Je me réveillai ce matin de la manière dont toute femme devrait le faire, c'est-à-dire avec mon amant et esclave me prodiguant un superbe cunnilingus entre mes jambes. Mon esclave avait appris ce qu'une fille désire en premier au réveil : le café ou la cigarette pouvaient attendre, et il avait compris ce qu'il devait faire pour satisfaire sa Maîtresse. Il se mit à ainsi l'ouvrage pendant un long moment entre mes jambes, ne prononçant aucun mot. Je savourai chaque instant de cette situation en frémissant de plaisir, et j'eus de nouveau plusieurs orgasmes : je ne les comptais plus depuis le début de ce week-end. Une fois satisfaite je le repoussai sans ménagement, car je n'aime pas trop les contacts physiques après avoir joui, et de plus j'avais une journée chargée devant moi. "Va préparer le petit déjeuner, nous passons voir Dorothée ce matin," lui dis-je. Il partit de suite vers la cuisine, pendant que j'allais prendre une douche. En l'espace de quelques jours j'avais réussi à prendre complètement le contrôle de notre relation. Une combinaison de punitions et d'une séance plus sévère de flagellation avaient suffi à faire de Gilles mon esclave. Sa réaction avait été surprenante : je pensais qu'il allait m'opposer une forte résistance, alors qu'en réalité il s'était soumis finalement très facilement. Si l'analyse de Dorothée était correcte, je venais de briser sa volonté et ce que je pouvais faire de lui maintenant n'était limité que par mon imagination... Et mon imagination était débordante ! J'avais tout un tas de projets pour lui, dès ce matin. Dorothée et moi allions acheter quelques accessoires nécessaires pour la suite de son dressage, cela promettait d'être une journée très agréable, au moins pour moi. J'enfilai un Jeans et un pull, et alors que je me séchais les cheveux je regardais mon esclave qui venait pour s'habiller. Je pensais à lui de moins en moins en tant que personne, car ce n'était plus maintenant qu'un objet, une chose utile. Je lui ordonnai de retirer tous ses sous-vêtements des tiroirs de sa commode et d'aller les jeter : "je vais t'en acheter des nouveaux aujourd'hui, tu n'as plus besoin de ceux-là." La chambre était encombrée par les affaires de Gilles, alors que je n'avais pas encore installé les miennes. "Bien Maîtresse Jeanne," répondit-il docilement. "Tu trouveras un de mes strings dans ce sac, enfile-le." Je l'observais alors qu'il en retirait un en satin marron. "Celui-ci ira très bien, mets-le." Et pendant que je continuais à sécher mes cheveux, je le regardai enfiler mon string. Je souris devant sa gêne. Nous finîmes ensuite tous deux de nous habiller et prîmes notre petit déjeuner. Quand il eut rangé la cuisine je lui ordonnai de passer l'aspirateur à travers tout l'appartement. Quand il eut fini, vers dix heures, je pris les clés et nous sortîmes pour aller chez Dorothée. Le silence s'installa pendant que nous étions dans l'ascenseur. Je n'étais pas sûre de ce qu'il avait en tête, aussi lui dis-je en le regardant : "tu es mignon." J'étais sincère, et pour lui prouver je l'attirai vers moi pour l'embrasser doucement. "Je suis sûre que tu vas apprécier cette journée. Juste deux ou trois trucs pour éviter de nous gâcher notre plaisir, à moi et Dorothée : tu t'adresseras à nous deux par Maîtresse, quel que soient les circonstances, et tu obéiras sans discuter à tous nos ordres, quels qu'il soient. Ces instructions me semblent très simples, donc je pense que tu n'auras pas de problème à les suivre, n'est-ce pas ?" "Oui Maîtresse," répondit-il doucement. "Mais désobéis une fois, mon chéri, et je te promets que la correction de cette nuit te paraîtra en comparaison comme une petite tape sur ta main. Compris ?" demandai-je pendant que ma main se glissait entre ses jambes et serrait ses testicules meurtris. Il n'eut pas besoin de répondre, je savais qu'il avait reçu le message. Nous marchâmes jusqu'à sa voiture où je m'installai au volant. Lui s'assit sur le siège passager, une autre habitude qu'il allait devoir prendre dans sa nouvelle vie. [Le point de vue de Gilles] De ma vie, je n'avais jamais ressenti une souffrance aussi intense que celle infligée par le premier coup de Maîtresse Jeanne sur mon sexe. Je crus vomir de douleur. Le second coup me fit l'effet d'un électrochoc, et ma souffrance s'en trouva décuplée. Au troisième coup je me mis à hurler à travers le derrière de ma Maîtresse qui s'était entre-temps assise sur moi, et s'il n'y avait eu ses larges fesses pour étouffer mes cris, on m'aurait entendu jusqu'à l'autre rive de la Seine. Plus tard durant la nuit, alors que toujours en pleurs je léchais à nouveau le sexe de ma Maîtresse, je ressentis un changement en moi, comme une sorte de révélation : je réalisai que je voulais devenir la propriété de Maîtresse Jeanne, que tout ce que je désirais était de lui consacrer ma vie. Elle représentait quelque chose que j'avais recherché toute ma vie, jusqu'à cette nuit. J'exécuterai toutes les volontés de Maîtresse Jeanne, quelles qu'elles soient. Le lendemain je me réveillai tôt, comme d'habitude, et je me glissai sous les draps afin de réveiller ma Maîtresse comme elle me l'avait appris. Je commençais à prendre à coeur mon nouveau rôle d'esclave, et je désirais la servir du mieux possible. J'avais toujours eu la fierté de me considérer comme un bon travailleur : pourquoi n'aurais-je pas pu appliquer mes compétences dans d'autres domaines, en particulier satisfaire ma partenaire ? Il y avait tellement d'aspects dans ma nouvelle vie que je devais améliorer, et je savais qu'avec un peu de temps j'y arriverai. Elle m'ordonna de jeter tous mes sous-vêtements, et je ne posai aucune question et n'hésitai pas une seconde pour obéir. Ma Maîtresse me demanda ensuite de choisir un de ses strings pour le mettre, ce qui me fit rougir alors que j'en enfilai un en satin marron. Je me sentais stupide, mais c'était toujours mieux que d'être fouetté. Quelques heures après nous quittâmes l'appartement, et alors que nous étions en train de descendre en ascenseur, elle me sourit et m'embrassa : c'était pour de tels moments de bonheur que je vivais ma passion pour elle. "Tu es mignon," me dit-elle, puis elle commença à m'expliquer ce qu'elle attendait de moi aujourd'hui. Elle avait mes clés en main, elle semblait d'ailleurs en avoir pris possession définitivement, et elle s'installa tout naturellement à la place du conducteur. Je venais d'être relégué à la place du passager dans ma propre voiture : tout ce que ma Maîtresse faisait contribuait à me rappeler avec fermeté mon état inférieur. Cependant, malgré les nombreux coups que mon ego de mâle avait encaissés au cours des soixante-douze dernières heures, mon pénis demeurait dressé dans ma nouvelle culotte de satin ! Après avoir traversé tout le sud de Paris, nous arrivâmes chez Dorothée. Je l'avais vue le samedi précédent, mais cela me semblait des siècles auparavant. Elle m'avait toujours paru un peu mystérieuse, mais je ne m'étais jamais douté qu'elle pouvait être une dominatrice. C'était une fille à la gaîté communicative, à l'opposé de l'image que je pouvais me faire d'une dominatrice : en particulier ce matin-là elle était vêtue d'une jupe à fleurs s'arrêtant juste en-dessous des genoux, et portait des chaussures plates ainsi que des chaussettes blanches aux pieds, ce qui lui donnait un petit air rétro. Je suivais Jeanne à pieds le long de l'allée en gravier quand Dorothée nous accueillit sur le seuil de sa porte d'entrée. "Bonjour Gilles," dit-elle avec un sourire. "Bonjour Maîtresse Dorothée," m'adressai-je à elle ainsi que me l'avais ordonné Maîtresse Jeanne. Je suivis les deux femmes vers la cuisine où Dorothée mit en route une bouilloire. "Il semble que ta vie ait subi quelques changements depuis la dernière fois que nous nous sommes vus, n'est-ce pas ?" demanda Dorothée en souriant. Je me sentais très gêné devant elle. "Mais c'est qu'il rougit !" dit-elle avant que je n'eus le temps de répondre. "On va bien s'amuser avec toi, c'est vraiment dommage que Yann ne soit pas là avec nous pour partager ton humiliation, mais il faut bien qu'il aille travailler pour me faire vivre," ajouta-t-elle avec un petit rire. Jeanne tendit à Dorothée mon téléphone et lui montra les photos qu'elle avait prises de moi, une d'entre elles montrant en gros plan mes testicules zébrés de coups. "Ho la la, tu dois absolument me laisser charger ça sur mon ordinateur," dit Dorothée d'un air très intéressé. "Je t'en prie," répondit Jeanne. "Prépare-nous du thé pendant ce temps," m'ordonna Dorothée, puis elles me laissèrent seul dans la cuisine... [Le point de vue de Jeanne] Dorothée chargea les clichés sur son ordinateur, puis me les envoya par email et en imprima deux en couleurs. "Tous ces poils, il faudra qu'il se les rase, ils détestent ça en général, mais... On s'en fout ! Dis donc, tu as dû lui faire vraiment mal !" "Ouais, il pleurait comme un gamin !" "Ca ne me surprend pas, leurs boules sont très sensibles. Pour ma part je ne les fouette qu'en cas d'extrême nécessité, mais comme il a l'air complètement docile, c'était probablement une bonne méthode de ta part. J'aime voir les hommes soumis ainsi !" "J'ai savouré ce moment. J'adore ce pouvoir que j'ai sur lui, et j'ai eu l'impression de devenir quelqu'un d'autre quand je l'ai fouetté, je ne pouvais plus me contrôler," confessai-je tout me sentant à nouveau excitée rien qu'en racontant cette séance. Nous retournâmes à la cuisine alors que l'esclave était justement en train de remplir de thé les tasses. Il nous servit à table. "A genoux," ordonnai-je, et il obéit en se mettant à côté de moi. Je lui montrai les photos, qu'il regarda pendant quelques instants. "Dorothée pense que tu devrais te raser le sexe, donc c'est quelque chose que tu pourras faire ce soir pendant que je serai en cours." Il acquiesca de la tête. "Oui Maîtresse Jeanne," murmura-t-il. "On pourrait presque avoir pitié de lui, n'est-ce pas ?" demanda Dorothée en le regardant froidement. Nous finîmes notre thé et nous levâmes. "Est-ce que je peux conduire ?" demanda Dorothée alors que nous marchions vers la voiture. Je lui lançai les clés. Je ne voulais pas spécialement lui laisser le volant, mais je sentais que c'était une nouvelle manière d'humilier Gilles. J'étais prête à le frapper s'il émettait la moindre contestation, mais il ne dit rien. Il était vraiment devenu un parfait petit soumis. Dorothée se mit au volant pendant que l'esclave se contorsionnait pour se faufiler tant bien que mal à l'arrière exigu de la voiture, puis je m'installai à côté de Dorothée. Nous roulâmes pendant un petit quart d'heure avant d'arriver dans un quartier commerçant. "C'est une boutique de sous-vêtements très sympa, et ils ne posent pas trop de question en cas de demandes inhabituelles, si tu vois ce que je veux dire," m'informa Dorothée alors que nous sortions de la voiture, garée juste devant un petit magasin. Dorothée fut accueillie comme une vieille habituée, c'était apparemment une fidèle cliente. Pour ma part, en tant qu'étudiante fauchée je dois avouer que je n'avais pas une panoplie de sous-vêtements très fournie : je comptais encore sur les Noël ou les anniversaires pour compléter ma garde-robe, mais comme la plupart des femmes j'adorais la lingerie. Gilles n'avait pas l'air à l'aise du tout. La patronne du magasin était une femme plus âgée, probablement proche de la cinquantaine, à l'allure stricte, alors que son assistante était une jeune femme à l'accent étranger, d'un âge intermédiaire entre celui de Dorothée et le mien. "Bonjour mesdames," nous accueillit la patronne comme si nous étions de vieilles amies. Elle nous serra la main à Dorothée et moi, et nous indiqua deux sièges pour nous asseoir. "Que puis-je faire pour vous aujourd'hui ?" demanda-t-elle. "Hé bien, on va regarder deux ou trois trucs pour nous, mais la principale raison de notre venue est de trouver quelque chose qui lui aille," dit Dorothée en le désignant avec un sourire, "quelque chose d'un peu osé, un peu affriolant." Les deux femmes regardèrent l'esclave pour la première fois depuis son entrée. "Quelle taille fait-elle ?" demanda la patronne, en insistant sur le "elle". J'éclatai de rire. "Je ne sais pas. Quelle taille fais-tu ?" lui demandai-je. Cet idiot était rouge cramoisi de honte, pendant que nous attendions sa réponse. "Essayons avec une grande taille," dit la patronne sans manifester la moindre pitié. L'assistante apporta différents modèles de matière et couleurs variées, que Dorothée et moi inspectâmes afin de sélectionner un assortiment de petites culottes. Dorothée prit un string noir à lacets et le tendit à l'esclave : "essaye-le !" lui dit-elle. Il me regarda alors d'un air implorant. "Ne commence pas !" dis-je en élevant la voix. "Tu te souviens ce que je t'ai dit en partant ?" "Oui Maîtresse Jeanne." "Alors fais ce que je te dis !" Il prit le string de la main de Dorothée et commença à s'éloigner, apparemment à la recherche d'un coin plus tranquille. "Où vas-tu ?" demanda Dorothée. "Je... Je cherche la cabine d'essayage," bégaya-t-il. "Change-toi ici !" Il me supplia à nouveau du regard, mais je le giflai violemment au visage. "FAIS CE QU'ON TE DIT, TU ES STUPIDE OU QUOI ?" lui lançai-je. "Non Maîtresse Jeanne." "Alors déshabille-toi." Toutes les quatre nous le regardâmes retirer ses chaussures, défaire sa ceinture, puis baisser son pantalon. La jeune assistante, qui se prénommait Michèle comme je l'appris plus tard, se mit à ricaner quand elle le vit debout devant nous, vêtu de mon string de satin marron. "Allez, ta chemise et tes chaussettes aussi," ordonnai-je. Il retira précipitamment ses chaussettes, puis déboutonna et enleva sa chemise. Cependant, il traînait à retirer son string : "allez, on n'a pas que ça à faire !" dis-je, commençant à perdre patience. Il obéit enfin, faisant apparaître son pénis ratatiné, entouré par des testicules gonflés et bleuis par les coups que je leur avait infligés. Il portait sur tout son corps des marques de flagellation, et de le voir ainsi nu devant nous, arborant les traces de ma punition, m'excita à nouveau. "Tu as dû être très désobéissant," dit la patronne. Il enfila son nouveau string noir, qui était tellement transparent qu'on pouvait tout deviner en-dessous. Dorothée ne put s'empêcher d'aller le tâter à travers le tissu. "J'aime bien ce modèle," dit-elle, "il met bien en évidence son matériel." Elle le caressa entre les jambes, et la réponse fut immédiate. Elle le manipula ainsi de la même manière que je l'avais fait avec Yann la veille, à la différence près qu'ici le pénis était libre de grossir. Elle savait exactement ce qu'elle était en train de faire, et nous vîmes le sexe en érection à travers le tissu. "Pourquoi ne finirais-tu pas toi-même ce que j'ai commencé, Gilles, en nous montrant quel branleur professionnel tu es ?" L'esclave était accablé, à chaque instant il semblait descendre de plus en plus bas, de plus en plus sous mon contrôle. Je crus qu'il allait éclater en sanglots alors qu'il sortait son sexe érigé en dehors de la culotte, et qu'il commençait à se masturber. "A genoux," ordonnai-je. Il obéit immédiatement et continua son ouvrage, agenouillé devant nous. [Le point de vue de Gilles] Nous roulâmes vers le sud de Paris dans mon Audi. Dorothée était au volant, Jeanne dans le siège passager, et moi j'étais coincé à l'arrière : c'était une voiture de sport, prévue en réalité pour deux personnes plutôt que pour quatre. Elle m'ignorèrent durant tout le trajet. Nous nous garâmes enfin devant une boutique de lingerie féminine. J'entrai dans le magasin à la suite de Dorothée et Jeanne. Je me suis toujours senti mal à l'aise dans ce genre d'endroit, mais pour ajouter à ma gêne les deux vendeuses parurent beaucoup s'amuser lorsqu'elles apprirent que c'était à moi qu'étaient destinés les achats du jour. La plus âgée avait la cinquantaine, et les questions qu'elle me posait me mettaient mal à l'aise. Elle, par contre, ne semblait pas du tout gênée par cette situation a priori inhabituelle, et elle paraissait même savourer mon embarras devant elle. Elles choisirent quelques culottes et j'allais m'éloigner pour les essayer quand Dorothée commença à lâcher son venin. "Change-toi ici !" commanda-t-elle. J'étais abasourdi, et j'allais répliquer quand Jeanne me gifla violemment. Rouge de honte, je me mis à me déshabiller devant les quatre femmes et enfilai le string noir que Dorothée m'avait tendu. Dorothée commença alors à me caresser. J'avais été pratiquement tout le temps en érection depuis le début de cette journée, car, même si cela peut sembler fou, cette nouvelle vie d'esclave m'excitait terriblement. J'étais maintenant persuadé que j'étais un soumis de nature, et c'était grâce à Maîtresse Jeanne que j'avais trouvé ma voie. Je lui appartenais corps et âme. Le traitement de Maîtresse Dorothée m'amena à la limite de l'éjaculation en quelques instants, et j'étais effrayé de risquer de jouir à nouveau sans autorisation. Heureusement Dorothée eut pitié de moi et s'arrêta, m'ordonnant de finir ce qu'elle avait commencé. Je m'agenouillai au milieu du magasin et je me fis jouir en quelques secondes. "Est-ce qu'il éjacule aussi vite que ça d'habitude ?" demanda Michèle. "S'il m'avait laissée tomber comme ça à peine une minute après avoir commencé, moi aussi je lui aurais filé une de ces raclées !" Elles se moquèrent toutes de moi. J'avais joui sur le lino devant moi, et je balançais ma tête de honte, me sentant tellement stupide, alors que d'ultimes gouttes de semence s'écoulaient de mon pénis. "Lèche-moi tout ça !" ordonna Jeanne. Les yeux remplis de larmes, je me penchai en avant en commençant à lécher le sperme répandu par terre devant moi. Dorothée tapota sa chaussure dans la flaque de semence, juste à côté de ma bouche. "Lèche !" commanda-t-elle. Je ressentais à ce moment tout le poids du regard des quatre femmes : j'étais à ma place, à quatre pattes devant elles. Maîtresse Dorothée portait des chaussures noires plates avec des chaussettes blanches, affichant un style rétro qui ne correspondait pas du tout à l'image que j'aurais pu me faire d'un dominatrice. Cependant, alors que je nettoyais la semelle de sa chaussure avec ma langue, j'eus tout le temps de méditer sur le fait que les apparences sont parfois trompeuses. Je continuai ainsi à lécher sa semelle plusieurs minutes, pendant que les quatre femmes m'observaient, sans un mot. Enfin Maîtresse Dorothée retira son pied. "C'est bon maintenant. Qu'est-ce que tu as à dire ?" demanda-t-elle. "Merci Maîtresse Dorothée," répondis-je docilement, ce qui fit éclater de rire Michèle. "Où est-ce que vous avez dégoté cette lopette ? Vous pourriez aussi bien lui couper les couilles, car il n'a vraiment rien dans sa culotte !" Puis elle s'éloigna avec un air de dégoût. Nous passâmes encore une heure dans la boutique. Maîtresse Jeanne et Maîtresse Dorothée me choisirent une douzaine de petites culottes, puis firent quelques achats pour elles-mêmes. Bien sûr, c'est moi qui payai la facture à la fin. J'avais passé presque tout ce temps agenouillé face au mur, vêtu seulement du string noir que j'avais enfilé plus tôt, me sentant tellement ridicule. Quand un homme a joui, tout le désir et l'excitation disparaissent, et le sexe ne présente alors plus d'intérêt. J'étais exactement dans cet état d'esprit, mais j'étais bien trop effrayé pour faire quoi que ce soit qui puisse irriter les Maîtresses. "Rhabille-toi !" m'ordonna finalement Maîtresse Jeanne, et je m'empressai d'obéir. Je sortis ensuite de la boutique, suivant ma Maîtresse et son amie. [Le point de vue de Jeanne] Amusée, j'observai en silence l'esclave se masturber pour éjaculer en à peine dix secondes. La vendeuse prénommé Michèle se moqua de cette rapidité digne d'un collégien encore puceau. Il était devenu un véritable objet de moquerie, et je n'arrivais pas à croire que j'ai pu être tentée de devenir sa petite amie : je ne ressentais plus que du dédain pour lui, et je me promis de lui rendre sa vie la plus misérable possible. Nous le fîmes lécher par terre, et Dorothée l'amena à un nouveau seuil d'humiliation en essuyant sa chaussure dans sa semence, lui ordonnant ensuite de nettoyer sa semelle avec sa langue. Il ne résista même pas, et astiqua parfaitement la chaussure de Dorothée. La vendeuse la plus âgée nota qu'un peu de sperme maculait le string noir que portait l'esclave. "Je vous rappelle que la maison ne reprend pas les articles déjà portés," dit-elle d'un ton sarcastique. Il restait agenouillé devant nous, tête baissée, nous offrant un tableau pathétique. Je pris ensuite mon temps pour faire des achats dans ce magasin, et Dorothée et moi achetâmes quelques jolis dessous. Après une bonne heure d'agréables emplettes, nous décidâmes de passer en caisse. Je recherchai l'esclave du regard, et m'aperçus que durant nos courses quelqu'un, probablement Dorothée, avait dit à cet imbécile de se mettre à genoux dans un coin, toujours vêtu simplement de son string noir. Je lui ordonnai de se rhabiller, puis nous utilisâmes sa carte de crédit pour payer nos achats, et avant de partir les deux vendeuses nous remercièrent pour cette matinée divertissante. Je sortis de la boutique de bonne humeur. "Où va-t-on maintenant ?" demandai-je en me mettant au volant de la voiture. Dorothée s'installa dans le siège passager. "Retourne sur Paris, il y a une ou deux boutiques que tu devrais aimer, vers Pigalle," répondit-elle. Je retraversai la Seine, me dirigeant vers le nord. Pour une fille comme moi qui venait de passer le permis, c'était une expérience un peu impressionnante, mais je maîtrisai parfaitement mon sujet (c'est le cas de le dire !). "Tu trouveras tout ce que tu peux imaginer là-bas," dit Dorothée. C'était la première fois que j'allais dans un tel endroit, et il ne semblait y avoir plus que des sex-shops dans les rues. Nous garâmes la voiture dans un parking public, et je suivis Dorothée qui avait l'air de connaître le coin comme sa poche. J'étais stupéfaite par ce que je voyais, et je réalisai combien naïve et inexpérimentée j'étais encore, j'avais tant à apprendre encore ! L'esclave, comme ordonné, marchait à trois pas derrière nous, et quand nous entrions dans un magasin il devait rester à nous attendre à l'extérieur. Je ne souhaitais pas qu'il sache ce que nous achetions, et nous le faisions rentrer uniquement pour payer nos achats avec sa carte de crédit. Dans la première boutique nous achetâmes un fouet, une cravache, des menottes ainsi qu'une de ces terribles cagoules. J'appelai l'esclave pour régler la facture et porter les paquets. J'avais la journée devant moi, aussi nous visitâmes au moins une douzaine de sex-shops, et à chaque fois j'achetais de nouvelles choses. Je savourais au moins autant ces achats que de voir les passants nous dévisager, moi avec mon amie Dorothée suivies de cet esclave les bras remplis de paquets. Et dire que cet endroit n'était qu'à quelques minutes de l'appartement ! J'y repasserai avec plaisir. Alors que nous nous approchions d'un distributeur bancaire, je me tournai vers l'esclave. "Donne-moi ton portefeuille," ordonnai-je. Il posa les paquets qu'il portait et me le tendit. Je l'observai pour vérifier s'il montrait le moindre signe d'hésitation ou de résistance, mais il semblait m'obéir parfaitement. Je saisis son portefeuille et en sortis sa carte bancaire. "Le code ?" demandai-je. "2681, Maîtresse Jeanne," répondit-il. Je retirai deux cents euros que je mis dans mon sac à main, de même que son portefeuille, puis me remis à marcher. "Viens Dorothée, je te paye à manger." Nous traversâmes la route pour nous diriger vers un snack. Nous trouvâmes une table libre au fond de la salle et nous y installâmes, du moins Dorothée et moi, car je demandai à l'esclave de ramener les courses à la voiture, et de revenir en vitesse. "S'il te passe par la tête la moindre idée de prendre la voiture et de nous planter là, je te jure que tu le regretteras, mais vraiment ! Tu m'as comprise, n'est-ce pas ?" Ses mains étaient prises par les paquets, aussi ne put-il esquisser le moindre geste de défense lorsque je lui saisis les testicules à travers son Jeans. "OUI MAITRESSE JEANNE !" cria-t-il d'une voix aiguë, attirant ainsi l'attention de plusieurs tables voisines. "Sois de retour dans moins de dix minutes." Puis il partit. Dorothée et moi commandâmes une salade composée, ainsi qu'une bouteille de vin blanc, et alors que nous étions encore en train d'attendre nos plats, l'esclave revint. J'étais surprise par sa rapidité. "Tu as fait vite !" dis-je en me poussant afin qu'il puisse passer entre mon siège et le mur derrière moi. La serveuse qui passait par là vint prendre la commande. "Pour lui, pouvez-vous nous amener un bol et un verre d'eau, s'il vous plaît ?" dis-je à la jeune femme avant que l'esclave n'ait le temps de dire quoi que ce soit. Vaguement surprise, elle disparut et revint quelques instants après avec ce que je lui avait demandé, apportant en même temps nos plats. Dorothée et moi retirâmes quelques anchois de nos deux salades, ainsi que des miettes d'oeufs dur, pour les mettre dans le bol. Nous discutions de choses et d'autres pendant que nous préparions ainsi le repas de l'esclave. Je finis en crachant dans le bol, puis le posai à terre, sous la table. "Va sous la table et mange ça," ordonnai-je. Il me regarda. "Tu me détestes donc tant que ça ?" demanda-t-il. "Ce n'est ni le moment ni l'endroit de discuter de mes sentiments envers toi, mais cette marque de désobéissance est une humiliation pour moi, en plus devant mon amie ! Tu seras puni, et tu vas recevoir une véritable correction que tu ne seras pas prêt d'oublier, je te le garantis !" dis-je d'un voix suffisamment forte pour que tout le monde dans le restaurant m'entende. "Va m'attendre dehors, espèce d'ingrat. On viendra te retrouver quand on aura fini de manger. Dégage de là maintenant !" "Pitié Maîtresse Jeanne, je vous demande pardon, je suis désolé," geigna-t-il, tout en prenant le bol pour passer sous la table. "PAS AUSSI DESOLE QUE TU LE SERAS TOUT A L'HEURE !" Il avait fini par obéir, mais en marquant un moment de résistance, ce qui méritait une véritable punition. A suivre...