Jeanne et Gilles - 1ère partie par escribe1@caramail.com Traduction de "Joan and Jim", de Janet Ford (janet_ford3094@hotmail.com) ========================== = 1ère partie : le début = ========================== [Le point de vue de Gilles] La première fois que j'ai rencontré Jeanne, c'était lors de son dix- huitième anniversaire, où j'avais été invité par l'intermédiaire d'amis communs ; pour ma part je m'approchais plutôt de mes trente ans. Dès que je la vis je fus subjugué par sa beauté. Elle mesurait plus d'un mètre quatre- vingts, et avait un corps magnifique. Nous fîmes un peu connaissance durant la soirée, et le courant semblait passer entre nous ; cependant je ne cherchai pas à brûler les étapes, car elle elle était encore jeune et ses parents semblaient avoir l'oeil sur elle. Je lui téléphonai quelques semaines après. Elle venait d'avoir son bac et s'était inscrite à plusieurs universités, hésitant encore entre différentes filières. Par contre elle était sûre d'une chose : elle voulait s'éloigner de ses parents pour s'installer et vivre de façon indépendante. Nous sortîmes ensemble plusieurs fois, et nous devînmes de plus en plus proches. Je pense que cela l'excitait de sortir ainsi avec quelqu'un de plus âgé, quelqu'un qui avait de l'argent, qui faisait quelque chose de sa vie : la plupart des amies de Jeanne sortaient avec des types qui se cherchaient, manquant de cette confiance en soi qu'apportent les années, et elle mettait certainement beaucoup d'espoir dans notre relation. Pendant que nous nous voyions ainsi, d'autres évènements commencèrent à changer ma vie... J'étais menuisier à la base, mais avec le temps je m'étais diversifié et je commençais à me lancer dans le secteur de la rénovation : j'achetais de vieilles maisons à bas prix, les remettais à neuf pour les revendre ensuite en faisant de confortables plus-values. Je travaillais dur et ne comptais pas mes heures, même si entre deux chantiers j'arrivais à me réserver des périodes de repos. Je dénichai un jour un appartement délabré en vente dans le centre de Paris, au bord de la Seine, dans l'île de la Cité : c'était une véritable affaire. J'emmenai Jeanne le visiter, et elle l'adora immédiatement, voyant tout le potentiel que l'on pourrait en tirer. Juste après cette visite j'achetai l'appartement pour une infime fraction de ce qu'il vaudrait après mes travaux. Ce soir là je l'invitai chez moi, et nous fîmes l'amour pour la première fois. C'est toujours une expérience troublante de faire l'amour avec un nouveau partenaire, mais avec Jeanne cela me parut encore plus déroutant. Elle n'était pas vierge, ce qui ne me déplaisait pas car cela simplifiait les choses, mais elle me surprit en exigeant d'être sur moi. Cela ne me posait pas de problème, cependant durant toute la suite elle prit la direction des opérations, et la force physique qui de dégageait d'elle fut une autre surprise pour moi. J'avais l'impression d'avoir été complètement passif, et je n'avais pas apprécié d'être ainsi dépossédé de mon rôle de mâle dans une telle situation. Je me dis que la prochaine fois serait probablement plus réussie... [Le point de vue de Jeanne] Gilles était différent de la plupart des autres hommes avec qui j'étais sortie jusque là. J'avais seulement dix-huit ans, mais j'avais déjà eu plusieurs aventures, ce qui n'était d'ailleurs pas trop du goût de mes parents. C'était la première fois que je sortais avec un garçon aussi âgé. Notre relation démarra en douceur, trop d'ailleurs par rapport à mes appétits sexuels. Pour combler ce manque, je continuais à fréquenter Nicolas, ce dont Gilles ne se douta jamais. Gilles avait un cercle d'amis que je ne te tenais pas à connaître, mais j'allais changer cela, comme j'allais changer beaucoup d'autres aspects de sa vie. Cela ne se ferait pas en un clin d'oeil, mais j'allais arriver à mes fins, quels que soient les moyens. Il avait l'air de se consacrer énormément à son travail, peut-être même un peu trop, mais il gagnait également beaucoup d'argent... Et j'adore l'argent ! Quand Gilles acheta cet appartement dans l'île de la Cité, je l'accompagnai à l'agence pour prendre les clés avec lui. L'appartement nécessitait quelques travaux de remise en état, mais il était idéal pour tout un tas de raison, et notamment sa place centrale en ville. C'est à cette époque qu'il se décida enfin à me faire l'amour, après plusieurs semaines d'approches indirectes. Ce fut loin d'être inoubliable, et je fus même déçue par sa prestation : je me demandai d'ailleurs si ce n'était pas la première fois pour lui, à tel point que c'est moi qui dus prendre la direction des débats en montant sur lui, pour pallier son apparent manque d'expérience. Malgré cette première fois décevante, il devint plus que jamais fou amoureux de moi. Nous sortîmes en boîte le vendredi soir suivant, mais Gilles se sentait perdu, décalé au milieu de ces bandes d'adolescents braillards en quête d'aventures et d'alcool. Mon ancien petit ami Nicolas traînait par là, et il essaya de me draguer à nouveau, mais je lui dit que j'étais avec Gilles à présent, même si je me sentais tout à fait capable de baiser les deux garçons en même temps. Nous sortîmes ainsi plusieurs fois, mais Gilles était réticent à accepter mon style de vie, aussi lui dis-je que c'était important pour moi de garder mes amis avec qui j'avais déjà vécu une bonne partie de ma jeunesse. Je voulais qu'il apprécie mon entourage, mais en fait en y réfléchissant je me rendis compte que ce que voulais réellement, ce n'était pas forcément lui et son amour, mais tout simplement son argent ! Et cela me rappela ce que disait Dorothée, mon amie... Sa philosophie envers les hommes était simple : "sois cruelle, et rends-les fou de désir." J'allais essayer sur Gilles. [Le point de vue de Gilles] Cela me prit presque tout l'été pour remettre l'appartement en état, mais cela en valait la peine. J'étais de plus en plus heureux d'habiter là, juste au bord de la Seine, et une occasion comme celle-là avait été difficile à dénicher. Je voyais Jeanne à peu près deux fois par semaine, et j'adorais ces moments où je me retrouvais seul avec elle. J'aurais aimé passer plus de temps en sa compagnie, mais elle était prise par ses études, et elle avait toujours autre chose à faire ensuite lorsque je la voyais. Elle vivait en colocation avec d'autres étudiants en banlieue Nord. J'y passai une soirée, et je pus constater que mon appartement, même en cours de rénovation, était bien plus confortable que celui où elle vivait. Mais malgré cela elle s'y sentait bien et désirait y rester pour le moment. Nous passâmes la soirée avec quelques-uns de ses amis, puis nous prîmes congés pour nous réfugier dans sa chambre. Nous passâmes la nuit ensemble, mais cette fois encore nous eûmes du mal à trouver notre satisfaction sexuelle : Jeanne voulait toujours se mettre au-dessus de moi, et refusait de faire une fellation. Moi de mon côté je n'appréciais guère de me retrouver ainsi sous elle, et je refusais de pratiquer le cunnilingus. Je n'aimais pas trop la plupart des amis de Jeanne, c'était une bande d'idéalistes, la plupart d'entre eux étaient encore étudiants, et ils étaient tous fauchés comme les blés. Il y avait bien une ou deux femmes plus âgées avec qui j'arrivais à discuter, en particulier celle qui se prénommait Dorothée, mais je n'avais pas d'atomes crochus avec les autres. Jeanne continuait à les fréquenter, et passait me voir au travail de temps en temps : ces moments où l'on se retrouvait éclairaient ma journée, mais hélas elle ne restait jamais bien longtemps car elle avait toujours un cours à suivre ensuite, et elle me plantait là, me laissant tout excité. Les choses continuèrent ainsi jusqu'à ce que l'appartement soit enfin complétement rénové, et alors vint ce samedi fatidique où nous décidâmes de pendre la crémaillère, ce samedi qui allait changer ma vie à jamais. J'avais prévu de faire une grande fête avec tous mes copains, mais Jeanne tint à prendre en charge l'organisation de la soirée, et cela se transforma en un petit dîner à six. Jeanne avait invité Dorothée et son petit ami, Yann, qui semblait toujours être en adoration de sa compagne. J'appréciais bien Dorothée, mais j'étais gêné par son attitude condescendante envers Yann, et je l'avais même entendue l'insulter sans qu'il ne réagisse. L'autre couple était Catherine et Charles, que je n'avais jamais rencontrés auparavant : c'étaient apparemment des amis de collège de Jeanne. Aucun de mes amis n'avaient été invités, ce qui me contraria au début, mais finalement je me dis que six personnes suffisaient bien. Jeanne arriva le vendredi soir, et nous sortîmes en boîte quelques heures, mais nous rentrâmes relativement tôt, et au retour nous fîmes l'amour mais toujours sans que j'aie le sentiment d'une pleine réussite. Au moins cette fois-ci Jeanne sembla trouver du plaisir. Le lendemain matin c'était la première fois que je réveillais à ses côtés, et je trouvais son corps si merveilleux que sa simple vue me mit dans tous mes états. Je finis par jouir en la regardant, tout en essayant de ne pas la réveiller car je pensais qu'elle était trop fatiguée pour profiter de ce moment. Jeanne passa toute la journée avec moi, pour la première fois. Nous sortîmes faire des courses puis rentrâmes pour préparer le repas de la soirée. J'appris vite que Jeanne refusait de participer à la cuisine et je m'y attelai seul, mais le simple fait de la voir dans l'appartement suffisait à mon bonheur. J'essayai à plusieurs reprises de l'emmener avec moi dans la chambre, mais elle répondait à chaque fois que nous avions d'autres choses à faire, aussi je me concentrai sur ma tâche de préparation du repas. Au milieu de l'après-midi il y avait un match de foot que je voulais voir, mais Jeanne décida qu'elle préférait regarder un film, ce que nous fîmes ensemble. Nos invités arrivèrent vers sept heures, et Dorothée, Catherine et Jeanne s'installèrent tout de suite dans la véranda, pendant que nous, les hommes, préparions l'entrée composée d'une salade de crevettes. Nous nous installâmes autour de la table pour commencer le repas, Yann et moi assurant le service. Le plat principal était une spécialité italienne que j'avais préparée, et qui, à ma grande satisfaction, eut beaucoup de succès. J'avais choisi une valeur sûre pour le dessert, une Banana Split. Après ce dîner réussi, Yann, Charles et moi servîmes le café et les biscuits aux femmes qui s'étaient installées sur le balcon. Nous débarrassions la table lorsque j'entendis Jeanne m'appeler du dehors : "une autre bouteille de vin !" Quand je sortis pour la lui apporter, Jeanne me regarda et me dit tendrement : "mon petit esclave." C'était la première fois que je l'entendais m'appeler ainsi. Et ce ne serait pas la dernière... [Le point de vue de Jeanne] Je regardais Dorothée ordonner à Yann de baiser ses pieds. Il était totalement nu, à l'exception d'un collier de chien qu'elle lui avait passé au cou. C'était la première fois que j'assistais à une séance de domination féminine, et j'adorais ce que j'étais en train de voir. "Nous avons commencé ce genre de relation au lit, au début sous la forme de petits amusements. Après mon premier mariage je savais exactement ce que j'aimais et ce que je détestais chez un homme, et tout ce que je voulais c'était un soumis pour me satisfaire. Ca ou rien," me dit-elle. "Et qu'est-ce qu'il en retire, lui, de cette situation ?" demandai-je de façon candide. Dorothée haussa les épaules. "Je n'en sais rien, mais remarque bien qu'il est parfaitement réceptif !" répondit-elle en me montrant le sexe en érection de Yann. "Vas-tu l'utiliser ?" "Non, je vais juste le laisser au garde à vous ainsi. Sois cruelle, et rends-les fou de désir... Et ensuite interdis-lui de se branler." "Comment fais-tu pour l'en empêcher ? Tu le surveilles ?" Nous parlions de lui comme s'il n'était pas là. Il était là, inquiet devant nous, tel un chien docile. "Il y a de nombreuses méthodes que tu peux utiliser pour ça, ceinture de chasteté, piercing, mais entre nous c'est fondé sur le respect de la parole donnée. Et si jamais je découvre qu'il se branle derrière mon dos, il le regrettera, n'est-ce pas Yann ?" "Oui Maîtresse Dorothée," répondit humblement Yann. J'éclatai de rire : "quelle lavette !" Dorothée acquiesca : "mais il m'obéira sur ce point, jusqu'à ce que je décide du moment de sa future jouissance." "Je voudrais tant que Gilles se comporte comme ça. Penses-tu qu'il accepterait ?" "Probablement pas. En tout cas pas immédiatement, à moins qu'il ne soit déjà soumis, ce que je ne crois pas. Il aura besoin d'être forcé, ce qui ne devrait pas être très compliqué," me dit Dorothée avec un sourire complice. Elle était proche de la trentaine, mais était très mature dans beaucoup de domaines. C'était une femme superbe, bien proportionnée, arborant une crinière de cheveux blonds et bouclés. Elle adorait s'amuser et faire la fête, et les hommes étaient à genoux devant sa beauté. J'allais apprendre beaucoup grâce à elle au cours des mois à venir. Mes cours à la fac n'étaient qu'un prétexte vis-à-vis de Gilles pour garder mon temps libre, car je n'y mettais les pieds au mieux qu'une dizaine d'heures par semaine ! Je passais beaucoup de temps à la bibliothèque, ainsi que sur Internet, effectuant de nombreuses recherches sur la domination féminine. J'étais stupéfaite par ce que je découvrais, et je trouvais cela très excitant : Gilles allait en baver ! Il avait presque fini son appartement, qui était maintenant superbe. J'avais décidé d'emménager chez lui pour prendre le contrôle de sa vie. Pour fêter la fin des travaux, j'organisai une pendaison de crémaillère, m'assurant qu'aucun de ses amis ne serait invité, transformant cela en une soirée plus intime. C'était une idée de Dorothée d'organiser ce dîner, parce qu'elle voulait être sûre que Gilles s'occuperait de tout : je ne devais pas lever le petit doigt pour l'aider, et c'est bien ainsi que cela se passa. Je vins le rejoindre le vendredi soir et passai la nuit avec lui. Nous fîmes l'amour, mais de nouveau ce n'était pas fantastique, même si je réussis tout de même à jouir. Le lendemain matin je me réveillai pour découvrir que Gilles venait de se masturber à côté de moi ! Cela ne devait plus jamais arriver, et j'allais lui en faire la remarque quand je décidai finalement de lui laisser ce petit plaisir, car ses jours de liberté sexuelle étaient comptés... Il y avait tellement de choses que je souhaitais essayer sur Gilles ! La soirée fut agréable, pour lui comme pour moi. Sa cuisine était excellente, il se débrouillait tellement bien que je décidais qu'il s'en occuperait tout le temps ; cela ne me dérange pas de préparer des petits plats, mais je ne le ferais que quand j'en aurai envie. Le déroulement de la soirée était parfait, car je ne fis absolument rien, ainsi que Dorothée et Catherine. Pendant que nous étions en train de nous relaxer et discuter tout en admirant le crépuscule sur la Seine, les hommes étaient au travail dans la cuisine. Après le repas, pendant qu'ils débarrassaient et nettoyaient les couverts, Dorothée se laissa porter par l'ambiance de cette soirée : "c'est magnifique ici Jeanne ; si j'étais à ta place je commencerais à le dresser très rapidement, c'est un endroit génial pour une fille comme toi pour s'installer." J'acquiescai, et je décidai de commencer son dressage dès cette nuit. Plus tard nous jouâmes au Trivial Pursuit, les garçons contre les filles, et nous gagnâmes ! Ce n'était pas si important que ça, mais je pense que c'était comme un symbole et les garçons semblaient désappointés. Nous remuâmes le couteau dans la plaie en nous moquant d'eux : c'était un délice, nous avions devant nous trois soumis, du moins deux, mais j'allais prendre Gilles en main afin de révéler ses tendances dans ce domaine. Je pense que Dorothée et Catherine étaient même prêtes à commencer une séance de domination de suite, mais je ne sentais pas encore que le moment soit venu, il fallait attendre encore un peu. [Le point de vue de Gilles] La soirée se termina vers minuit. Cela avait été un moment agréable, même si j'avais été un peu vexé par l'attitude hautaine de Jeanne envers moi. On avait l'impression que c'était naturel pour elle de voir les trois hommes les servir ainsi, mais malgré tout la soirée s'était globalement bien passée. Nous jouâmes au Trivial Pursuit et les filles gagnèrent, ajoutant à l'impression étrange que me laissait cette soirée, même si je n'arrivais pas à expliquer exactement ce qui m'avait gêné. Enfin tout le monde partit un peu après minuit, et j'allai dans la chambre pour me préparer à me coucher. Jeanne était déjà là avant moi et s'était déshabillée pour se retrouver en sous-vêtements : elle était superbe dans la lumière tamisée de la chambre. Ce qui m'avait attiré chez elle était sa taille et le charme qui émanait d'elle. Elle mesurait plus d'un mètre quatre-vingts, ses seins larges étaient mis en valeur par un soutien-gorge noir à lacets qui laissait deviner ses tétons durs et dressés. En bas elle portait un string de satin vert foncé. Ses cheveux tombaient en cascade sur ses épaules et elle affichait un sourire coquin sur ses lèvres délicieuses. Oh comme je la désirais ! Je la poussai vers le lit, mais Jeanne avait d'autres idées en tête, et elle tourna autour de moi. En un instant je me retrouvai allongé sur le dos sur le lit, avec Jeanne à califourchon sur mon torse. Elle avança ses genoux et me bloqua les épaules, puis elle attrapa mes poignets. Jeanne, ainsi assise sur moi, dit en me regardant : "il faut que tu t'habitues à cette situation, Gilles, tu vas devoir passer beaucoup de temps sous moi." J'essayai de me dégager, mais je ne pus la faire bouger. Elle éclata de rire devant mes tentatives : "c'est tout ce dont tu es capable, Gilles ? Je vais te donner une seconde chance, je vais me lever pour enlever mon string et ensuite je reviendrai m'asseoir sur ton visage pour que tu me bouffes la chatte, je sais que tu adores ça !" Elle se leva, me libérant ainsi, puis retira rapidement son string. J'en profitai pour m'approcher d'elle et la serrer contre moi, de façon à ce que ses bras soient plaqués contre ses flancs. Je sentais ses doigts avancer vers mon entrejambe, ce qui commença à m'exciter. Je dis en riant : "arrête, c'est de la triche !" "Il n'y a pas de triche en amour, c'est comme la guerre, Gilles," dit-elle en approchant les doigts de sa cible. J'essayai de l'en empêcher en m'écartant d'elle, mais du coup je relâchai ma prise et ses mains atteignirent mes testicules. Elle commença à serrer en criant victorieusement : "j'les ai !" "Oh mon dieu, tu me fais mal," gémis-je. "Tu as intérêt à t'y habituer, Gilles, ce n'est qu'un début." Elle maintint sa prise sur mes boules et me poussa ainsi sur le lit, puis elle se mit à califourchon sur mon torse et glissa en avant de façon à présenter son sexe au-dessus de ma bouche. Elle en écarta les lèvres pour m'exposer son clitoris. "Pose ta langue sur mon clito, Gilles, et lèche-le comme un bon toutou." Elle me regardait à travers ses mèches de cheveux qui lui tombaient devant le visage, ma tête maintenue en place par ses cuisses puissantes. Elle eut alors un petit sourire méchant, parce que nous étions tous les deux en train de réaliser ce qu'il se passait : elle me dominait, et en pressant mes testicules elle pouvait m'obliger à faire tout ce qu'elle voulait, que je le veuille ou non ! "Allez, fais-le !" ordonna-t-elle et je commençai à lécher son clitoris. "Doucement, Gilles. Comme ça. Oh oui !" [Le point de vue de Jeanne] Je passai le plus clair de la soirée à discuter avec Dorothée et Catherine de la meilleure façon de commencer le dressage de Gilles. D'après ce qu'elles pouvaient constater, il n'y avait pas tant de travail que ça, c'était déjà un excellent cuisinier et il était bien organisé. Elles me dirent même que si je n'attaquais pas bientôt son dressage, elles s'en chargeraient ! Je ne sais pas si elles plaisantaient, mais cela me mit l'eau à la bouche et je voulus débuter le soir même. Quand finalement nos invités prirent congé vers minuit, je laissais Gilles tout ranger et nettoyer, et j'allai dans la chambre pour me déshabiller. Une fois en sous-vêtements, je l'attendis. Il ne fut pas long à venir, et quand il me vit à moitié nue devant lui cela déclencha une érection bien visible à travers son pantalon. Quel dommage pour lui, je n'allais pas lui laisser l'occasion de s'en servir ! Il se déshabilla rapidement, libérant ainsi son sexe déjà tendu. Il me serra contre lui et m'attira vers le lit, mais à ce moment j'exécutai une petite manoeuvre que j'avais préparée, et à sa grande surprise je le forçai à se mettre sur le dos, à plat sur le lit. Je me retrouvai sur lui, à califourchon sur sa poitrine, et je glissai doucement vers l'avant, approchant mon sexe de sa bouche. Il n'aimait pas me lécher la chatte, mais j'allais le dresser et quand j'en aurai fini avec lui il serait devenu un expert dans ce domaine. Je baissai mon regard vers lui, fixant son visage interloqué encadré par mes cuisses et ma petite culotte de satin vert. "Tu vas me faire ce soir le meilleur cunni que j'ai jamais eu, mon petit Gilles." Il se débattit et je fus satisfaite de constater que je pouvais le maîtriser. "C'est tout ce dont tu es capable ?" lui demandai-je moqueusement. Je continuai en souriant : "il faut que tu t'habitues à cette situation, Gilles, tu vas devoir passer beaucoup de temps sous moi." Il gigota un peu plus, mais je réussis à le maintenir sans problème. Quand il eut fini de lutter, j'attendis encore quelques instants avant de dire : "Je vais te donner une seconde chance, je vais me lever pour enlever mon string et ensuite je reviendrai m'asseoir sur ton visage pour que tu me bouffes la chatte, je sais que tu adores ça !" J'étais tout à fait confiante dans ma capacité à le remettre dans sa position quand je le voulais, aussi me levai-je sans crainte. Gilles se leva avec moi, et pendant que j'enlevais ma culotte il se pressa contre mon dos, m'entourant de ses bras et commençant à m'embrasser dans le cou. Ma main glissa entre nos deux corps pour se diriger vers son entrejambe. "Arrête, c'est de la triche !" dit-il en riant. Il pensait que j'étais en train de plaisanter, mais j'étais tout à fait sérieuse dans mes menaces et il allait bientôt le découvrir à ses dépens. Il eut un petit tressaillement en sentant ma main descendre, et je profitais du petit espace libéré entre nous pour atteindre ses testicules. Je sentais son sexe en érection dans le bas de mon dos, et mes doigts s'enroulèrent autour de son scrotum. Je palpai ses boules puis me mis à serrer d'un coup. L'effet fut impressionnant : c'était la première fois que j'agrippais ainsi la queue d'un homme. Il hurla de douleur et relâcha immédiatement l'étreinte de ses bras. J'en profitai alors pour me retourner, maintenant fermement ma prise sur ses boules. Je le regardai : il mesurait normalement quelques centimètres de plus que moi, mais maintenant il se tenait penché en avant, incliné devant moi. J'adorai cette sensation ! "Va sur le lit !", ordonnai-je en le fixant dans les yeux. Il obéit immédiatement, et tout en maintenant ma prise je lui montai dessus, positionnant mon intimité juste en face de sa bouche. Avec ma main gauche je lui présentai mon clitoris, et tout en lui donnant quelques instructions très simple, il commença à apprendre comment réellement me satisfaire. Il me lécha très doucement, et cette caresse alluma le feu en moi, je me retrouvai dans un nuage euphorique. Je ne sais pas combien de temps cela dura, mais il brisa le charme en se plaignant de douleurs dans sa mâchoire. J'avais fini par relâcher ma prise sur ses testicules, mais agacée par cette interruption impromptue dans ma jouissance je serrai de nouveau, lui faisant pousser un nouveau petit cri. "Pitié Jeanne, tu me fais mal," gémit-il. "Alors ferme-là, fais ce qu'on te dit et j'arrêterai," répondis-je. Je n'étais pas prête à faire marche arrière cette nuit-là, j'allais affirmer mon nouveau rôle dans notre relation. Il apprendrait cette nuit ce que j'attendais de lui, il n'y aurait pas de compromis. Il continua de lécher mon clitoris avec le bout de sa langue pendant un long moment, n'osant plus se plaindre. Enfin je ne pus plus résister et me mis à jouir, enchaînant plusieurs orgasmes. Cette onde de plaisir venait à la fois de son extrême application à suivre mes indications, et également de cette sensation de dominer complètement une autre personne. Il était à moi, et je pouvais l'utiliser à volonté et de la manière dont je le désirais. Après ce qui me sembla une éternité je revins enfin sur terre et relâchai mon étreinte, roulant sur le lit à ses côtés. J'avais la gorge sèche. "Va me chercher un verre de vin," ordonnai-je, et à ma plus grande surprise il obéit. J'avais commencé à prendre le contrôle de sa vie. [Le point de vue de Gilles] Jeanne me donnait des ordres dans mon propre appartement, mais il y avait dans cette soumission envers elle quelque chose que j'appréciais. Aussi étrange que cela puisse paraître, c'était comme un jeu, un jeu sexuel et excitant. Elle me demanda de lui apporter un verre de vin, et cela me parut la chose la plus naturelle au monde d'obéir au moindre de ses ordres. Quand je revins dans la chambre, elle était allongée sur le ventre dans le lit. Elle prit le verre et le vida en quelques gorgées. "Maintenant tu vas enfouir ton visage dans mon derrière, et je veux sentir ta langue contre mon anus. Je vais m'endormir pendant que tu me lèches le cul. Ca ne te pose pas de problèmes, n'est-ce-pas ?" demanda-t-elle. Ca ne me disait rien de faire ça, mais d'un autre côté je ne voulais pas qu'elle m'éclate les boules à nouveau, car elle était capable de me faire terriblement mal. J'avais de nouveau une érection mais je ne pouvais rien en faire pour le moment. Je décidai donc de lui obéir et je plongeai mon visage dans son superbe derrière. Je trouvai son anus avec ma langue et commençai à le lécher. Comme elle l'avait annoncé, après quelques minutes elle se mit à dormir, me laissant ainsi allongé entre ses jambes, frustré et épuisé. Je pensai un instant à jouir contre son corps alors qu'elle dormait, mais c'était déjà ainsi que j'avais fait la fois précédente, et je ne voulais pas que cela devienne une habitude. Je m'endormis doucement à mon tour. Le lendemain matin je me réveillai tôt, et malgré une nuit plutôt courte je me retrouvai dans la cuisine en train de ranger et nettoyer, à sept heures du matin. C'était un dimanche pluvieux, et je me demandais ce qu'on allait faire aujourd'hui. Vers neuf heures je préparai une tasse de café et l'apportai à Jeanne, en espérant que cela la mette dans de bonnes dispositions pour une partie de jambes en l'air plus classique. Elle se réveilla lentement. Elle était magnifique allongée ainsi dans mon lit, et je m'installai à côté d'elle tout en commençant à la caresser. Mais Jeanne avait d'autres idées en tête, et alors que je pensais qu'elle répondait à mes avances amoureuses, je sentis sa main s'aventurer entre mes jambes et quand elle agrippa à nouveau mes testicules elle ouvrit ses yeux ensommeillés et me fixa d'un regard intense. "Tu sais ce que tu as à faire, alors descends et réveille-moi de la bonne manière. Maintenant !" "Oh, Jeanne, allez, je..." Mais avant de pouvoir continuer elle serra sa main autour de mes parties et je me mis à crier. Bon dieu, il n'y en avait que pour son plaisir, alors que je détestais lui lécher le minou ! Cependant dans ma situation inconfortable j'étais effrayé par son pouvoir sur moi et je n'osais pas lui résister : "c'est bon, c'est bon !" criai-je. "Non, ce n'est pas bon, loin de là !" lança-t-elle. "Je n'ai pas envie de t'écraser les boules à chaque fois que je veux que tu fasses quelque chose, mais crois-moi que je n'hésiterai pas à le faire, et je te punirai jusqu'à ce que tu m'obéisses au doigt et à l'oeil, et je me fous que tu apprécies ou pas !" Elle me regarda dans les yeux, et je détournai le regard. "Tu sais ce que tu as à faire, alors fais-le !" Jeanne relâcha sa prise et je glissai sous les draps. Je trouvai son clitoris et me mis à l'ouvrage. Elle se tordait de plaisir en gémissant pendant que je m'appliquais sous elle, pressant de sa main ma tête contre elle. Si elle n'avait pas joui très rapidement, je suis sûr que j'aurais étouffé. Elle eut ensuite de nombreux autres orgasmes, et j'étais heureux de lui offrir ce plaisir, espérant qu'après cette prestation j'aurais peut- être le droit de jouir moi-même. Je n'eus pas cette chance. Elle se calma lentement et alors que j'étais toujours sous les draps elle glissa hors du lit, me plantant la. Jeanne alla dans la salle de bains pendant que je refaisais le lit, puis je retournai à la cuisine. Dix minutes après Jeanne revint, vêtue d'un Jeans, d'un pull et d'une serviette enroulée autour des cheveux. Elle était pieds nus et croisa les jambes sur la table. "Jeanne, que se passe-t-il ?" m'inquiétai-je. "Qu'est-ce que tu veux dire ?" "Toute cette agressivité, je n'aime pas ça." Elle me sourit et m'embrassa, et aussitôt tous mes problèmes disparurent. Quand finalement elle arrêta son baiser, j'avais une énorme érection sous mon pantalon. "Gilles, ta conception du sexe ne m'intéresse pas, j'aime prendre les choses en main au lit, et j'ai adoré la façon dont tu t'es comporté cette nuit. Tu ne vas pas gâcher une réussite comme celle-là, n'est-ce pas ?" demanda-t-elle. "Oui, mais j'ai mes envies également," dis-je d'un ton mal assuré. Elle se leva alors et me regarda de haut : "je suis une femme dominante, Gilles. Je sais ce que je veux, et je te veux, mais à mes conditions. Es-tu assez fort pour accepter de me laisser prendre le contrôle de ta vie ?" demanda-t-elle. Tout était confus dans ma tête, je ne savais plus où j'en étais, mais je savais que j'aimais Jeanne plus que tout. Je levai mes yeux vers elle : "je veux être à toi, Jeanne, plus que tout je veux être à toi." A suivre...