Frédérique, chapitre 9 par l’Ange Païen Frique chez “Douchka, sévices et ses vices”… à trois, avec Jack, le jeune boxeur noir. Elle, Douchka, Doucie pour les intimes, est vêtue d’un genre de kimono en tissu transparent de couleur vert pâle et porte des babouches à semelles compensées vert foncé. Elle est une fille de 21 ans, mesurant 1.77 m pour un poids de 59 kg, et elle veut paraître encore plus haute devant son invité. Sa volumineuse et longue chevelure d’un roux flamboyant, tout ondulée de mèches torsadées, lui descend sur les omoplates cachant une partie de son visage où l’on remarque surtout une bouche aux lèvres épaisses et deux yeux noirs enfoncés dans les orbites, voilés par des cils interminables. Un long corps maigre de tzigane, mais où il n’y a pas de matière grasse, car sur les os de ses membres il n’y a que des muscles fibreux et nerveux qui dissimulent une force infatigable. Elle a une peau de “romani”, brune, mais constellée de taches de rousseur plus sombres encore. La veste entrouverte permet de voir un soutien-gorge noir en corbeille qui souligne le volume de sa ferme et imposante poitrine. La transparence du pantalon ne cache pratiquement pas le petit slip noir qui couvre modestement sa vulve mais s’encastre entre ses petites fesses rondes. Lui, Jack, un jeune métis de 16 ans, d’un noir américain et d’une française blanche, mesurant 1.78 m pour un poids de 68 kg, est déjà un étalon formidable pour son âge. Il n’est vêtu que d’un petit slip noir moulant qui d’après le sillon que creuse l’élastique sur son bas ventre et ses fesses doit être au moins de deux tailles trop petit. D'ailleurs, la petitesse du vêtement a bien du mal à contenir les attributs sexuels imposants du jeune homme à la peau “chocolat gris”. Il est possible que l’érotisme des combats féminins dont il rêve, comme de la situation réelle qu’il est en train de vivre, et l’imminence de l’affrontement à venir commencent à influer sur le gonflement de son pénis, car l’élasticité du tissu qui le couvre en restitue un dessin aux contours orgueilleux. Les deux jeunes gens sont debout face à face, et Douchka est occupée à revêtir les mains du garçon de gants de boxe. Elle lui a d’abord protégé les mains avec une bande de toile demi élastique, et maintenant elle lui enfile des gants de cuir. Ce sont des gants de six onces, à lacets, qui lui montent très haut sur le poignet. En travaillant sur les bras du jeune boxeur, Douchka insidieusement ajoute à son début d’excitation. Elle avance l’une ou l’autre de ses jambes entre celles du mâle et appuie le haut de sa cuisse ou le côté de sa hanche sur l’entrejambe. Elle apprécie le résultat... La grande rousse sait que de telles phrases fouettent la libido de son cadet et exacerbent sa sexualité. - Ta bite commence à gonfler! Tu es toujours aussi salaud, je vois. Tu prétends vouloir t’entraîner, alors qu’en réalité tu ne viens là que pour jouir!... Comme Douchka finit de lacer le gant de la main gauche, le garçon avance sa main droite bandé dont les doigts sont encore libres vers le buste de la fille. Il empoigne le soutien- gorge qu’il tire vers le bas, en disant: - Puisque tu crois cela, qu’attends-tu pour enlever les frous-frous de tes roberts? Tu sais bien que c’est surtout pour eux que je te combats, c’est pour te les écraser! Tu sais comme lorsque tu as deux belles poires bien mûres posées sur une table et que tu fais descendre un violent coup de poing dessus pour les écraser?! Ça les fait éclater. Eh bien, c’est exactement ce que je vais faire. C’est toi qui vas jouir quand tes gros nichons vont exploser! Tu vas être tellement en chaleur que tu vas me supplier de te bourrer le con avec ma grosse queue! Tu vas voir... - Sale con! Tu sais très bien que tu ne pourras me baiser que si tu gagnes le combat!... Mais c’est pas demain la veille!... Et puis, je vais tellement te vider que tu n’en auras même plus envie!... Pendant cette discussion, Douchka a ganté la main droite de Jack. Elle enlève ensuite le kimono et dégrafe son soutien-gorge. Avant d’ôter le léger pantalon, elle se rapproche du jeune noir et lui offre ses seins. - Embrasse-les, goûte comme ils sont bons... Jack passe ses poings gantés dans le dos de la rousse et se baisse vers ses seins offerts, s’assurant de retenir sa proie. Simultanément, Douchka envoie ses deux mains sur le sexe du garçon. Elle le pétrit gentiment, le malaxe au travers du léger tissu, appréciant le développement de la barre de chair qui s’allonge sous son attouchement. Sous l’effet conjugué du pelotage qu’il reçoit et des réactions de la fille dont il sent les mamelons s’allonger et durcir entre ses lèvres, le beau athlète se transforme en un puissant étalon. Tous les deux connaissent ces préliminaires, c’est presque un rituel qu’ils répètent à quelques variantes près. Elle, la lesbienne aux fantômes bizarres, et lui, le jeune éphèbe à demi noir, dont sa virilité trop développée pour son âge l’avait rapproché des jeunes femmes affamées de sexe plutôt que des garçons de son âge qui se partageaient encore entre les matches de football et les pelotages dans les sièges arrière du cinéma de la ville. Il prend plus de plaisir à engager sa musculature puissante dans des combats avec Douchka avec qui il a trouvé une étrange délivrance sexuelle, même quand elle le domina à plusieurs reprises, qu’à utiliser sa force face à un adversaire mâle de son âge, où même un homme de sa taille, car les victoires qu’il avait eu contre quelques-uns ne lui avaient apporté que l’argent des paris. Douchka est attentive au déroulement du rituel. Comme Jack commence à agiter son bassin, pressant son bas ventre contre les mains de la fille, elle sait que le moment est venu de mettre fin à cette excitation. Elle recule ses mains sachant par avance que le jeune boxeur va serrer ses bras autour de sa poitrine pour la retenir. La réaction attendue se produit et le jeune homme enfuit sa tête entre les seins, pour lui mordre un de ses tétons érigés. Alors, elle agit comme d’habitude, se saisissant du scrotum à travers le tissu noir, aussi fin qu’une deuxième peau, et elle broie les couilles de son adversaire. Chacun rompt sa prise et se recule. Douchka en profite pour quitter ses babouches et son pantalon arachnéen. Ensuite enfile-t'elle aussi des gants, disons plutôt un genre de mitaines renforcées de bourrelets aux articulations et qui ferment très haut sur les avant-bras par une bande velcro. Jack profite de ce moment pour descendre un peu la ceinture du slip, se donnant plus d’espace à ses couilles pleines, tandis qu’il sautille sur place, s’accroupit et se relève pour assouplir ses muscles. Tout en se préparant Douchka examine Jack. À chacun de ses bonds elle voit le corps beau et musclé du garçon, et le sexe volumineux tressautant et pointant en avant, menaçant de percer la toile élastique du slip noir. Mentalement, elle s’interroge sur ses sentiments à l’égard du jeune métis. Comment se fait-il qu’elle, lesbienne, ait accepté de s’engager avec lui dans de telles confrontations dont le but final est d’assouvir la sexualité du garçon? Elle qui a horreur des hommes en général, de leur pilosité, de leur odeur de transpiration, de leur ostentation de leur chose molle et malodorante qu’ils transportent dans le bas-ventre? Ce qui l’a sans doute rendue tolérante à l’égard de Jack, c’est sa jeunesse, sa peau bronzée foncée et glabre, sa fine musculature, presque féminine. Elle trouve que son odeur est un mélange de muscade et de vanille ce qui lui rend aussi différent des autres hommes qu’elle connaît et, pourtant, acceptable. Elle trouve même acceptable, après leurs matches effrénés, de regarder son pénis et même de le saisir en érection, de le masturber. Mais elle tient à que le scrotum reste caché sous le slip abaissé! Comme ça, son pénis gonflé, tendu, puissant lui rappelle ses godemichés en caoutchouc, avec une chaleur et une vie en complément. Jusqu’à ce jour, Douchka s’est toujours battue sauvagement contre le garçon, lui refusant toujours la victoire, car elle avait mis comme enjeu de leurs matches sa chatte... Et seuls ses dildos ou les doigts et les langues des femmes qu’elle aime, ont la permission d’y toucher, d’y... - Alors, Douchka, tu te presses? J’ai hâte de combattre, je suis tout chaud... Je me sens bien, je sais qu’aujourd’hui je vais te cogner bien... Et puis te baiser encore mieux! - Oui, oui... Une minute... Jack l’a tirée de ses pensées. Il ne pensait qu’à la violence primitive, cogner, écraser ses seins, son corps de femme! Et son esprit va à la recherche des souvenirs des combats d’hommes qui l’ont excitée. Des combats d’hommes que sa mère lui avait montré une soirée, en vidéo, où ils y allaient vêtus de slips déformées par des organes volumineux et où ils s’attaquaient les sexes dans des érections protubérantes, transformant les slips en chapiteaux!... Tout à coup, Douchka sent une abondante coulée de cyprine envahir son vagin, et elle devine que ses fantasmes associés aux préludes du combat ont lancé le processus de sa jouissance, une jouissance tout intérieure, d’une faible intensité mais qui va la combler pendant toute la durée de l’événement à venir! Alors, elle pense subitement qu’aujourd’hui elle n’a pas remplacé son slip de nylon par une bonne culotte de coton qui aurait absorbé toute la générosité de son vagin. Maintenant qu’elle est prête, elle s’avance vers son adversaire et se met en garde. - Alors, comme cela, tu compares mes seins à des poires qu’on peut faire éclater à coups de poing? - Je vais essayer. Plus fort que des autres fois!... - Tu trouves qu’ils ressemblent à des poires? Parce qu’ils ne sont pas beaux, alors? - Mais si, ils sont beaux... encore! Ils vont bientôt avoir l’allure de poires blettes! - Essaie donc, mon petit voyou! Entre temps, je vais te briser les oeufs, et transformer ton fusil de chasse en une saucisse tordue dont même les chiens ne voudront pas! Toutes ces invectives font aussi partie du rituel. Tous les deux maintenant gantés, bien que de gants différents, et seulement vêtus de leur slip, tournent menaçants l’un autour de l’autre, faisant jouer leurs muscles comme pour effrayer l’adversaire. Ils se guettent, et se provoquent au combat. Comme lors de leurs précédantes rencontres, Douchka s’engage dans une période d’observation au cours de laquelle, en tournant autour de Jack, elle se déplace par de légers sautillements d’une jambe sur l’autre, ces mouvements ayant pour but essentiel d’activer encore l’excitation du garçon par la vision de ses deux seins magnifiques qui tressautent à chaque mouvement. Mais cette fois, à sa grande surprise, la grande fille rousse est assaillie par une volée de coups de poings à destination de son visage. Elle doit à son incomparable souplesse et à sa rapidité de réflexes de pouvoir y échapper par des esquives de côté ou en arrière. Vexé que tous ses coups ne trouvent que le vide, le jeune noir poursuit la fille, la contraignant à une fuite déséquilibrée par les mouvements d’esquives. Finalement, elle se trouve acculée, dos à la glace, et, si elle réussit encore à échapper au poing droit de Jack, elle prend son coude en plein sur le côté gauche de sa bouche, ce qui lui écrase le côté gauche de ses lèvres contre ses dents, engendrant une cuisante douleur. Et comme le poing gauche de son adversaire l’atteint maintenant sur sa pommette droite, lui redressant la tête, elle s’affole en même temps qu’elle se met en colère!... Ce ne sont pas leurs habitudes. Le jeu traditionnel ne se déroule pas de cette façon. Aujourd’hui ce salaud de mâle est méchant! S’il veut vraiment la faire payer son pari, c’est-à-dire, la baiser avec son gros machin, il va voir! S’il veut de la vacherie, elle s’y connaît, elle! Ces quelques pensées ont traversé l’esprit de la guerrière blanche en une fraction de seconde, l’amenant à conclure qu’il lui faut se dégager. Alors, brusquement elle relève son genou droit qui arrive à destination dans l’entrejambe du boxeur noir, lui écrasant les couilles gonflées, contenues dans son petit slip - au même moment qu’il perçait sa défense et lui mettait un swing de gauche dans le plexus solaire. En poussant un “Oh!” de surprise, autant que de douleur, le noir se recule, se pliant en deux et descendant ses mains gantées devant son sexe. Douchka ne veut pas lui accorder un seul instant de répit, alors que son adversaire lui présente sa tête comme sur un plat d’argent. Mais ses genoux branlent, les bras inermes, et elle glisse le dos contre la paroi de vitre, essoufflée, la bouche grande ouverte sans émettre un son. Ils avaient touché dur tous les deux! Jack tourne sur ses talons, pivotant lentement, jusqu’à faire face à nouveau à son espiègle adversaire. Elle a repris un peu sa contenance, et lui bombarde la tête de deux crochets, gauche, droite, qui l’atteignent sur les pommettes alors qu’elle visait les tempes. Les coups de la fille ont moins de puissance que ceux du garçon, mais ses petits gants de “free- fighter”, de moins de quatre onces, sont durs et ils marquent la face qui les reçoit, amenant des ecchymoses et des éraflures qui empourprent la peau du visage. Jack ne recule pas, et se plie d’avantage en une esquive rotative sur un nouveau direct du droit au menton. Le bras de Douchka traverse l’air rasant les cheveux du métis, lui mettant les seins à un mètre de ses yeux! Du mouvement des seins, il perçoit qu’elle va l’assener un swing de gauche aux côtes, mais il s’en fiche. Il reçoit le coup de poing sous son bras droit, et presque au même temps un coup de coude sur son oreille gauche... Mais il ne voit que les deux beaux seins qui se déforment, s’étirant en se ramassant en boule alternativement, sous les uppercuts qu’il lui décoche, la soulevant presque du sol. Elle lui donne un coup de pied aux tibias, mais il la cloue contre la glace avec deux nouveaux uppercuts. La fille gémit, et ses bras entourent la ceinture du garçon, se clouant à lui, et il sent la chaleur énorme qui se dégage de leurs seins, aplatis contre ses pectoraux durs. Incapable de masser ses couilles endolories, l’étalon noir cherche dans ce contact intime contre le corps brûlant de la jeune femme le moment de repos qu’il lui faut pour vaincre rapidement le combat. Elle a compris que pieds nus, elle ne fera rien avec ses pieds, alors elle cherche à lui donner un autre coup de genou. Mais maintenant c’est lui qui, averti, presse ses genoux, et avance son ventre contre le mont de Vénus de la rousse. Le résultat c’est que les cuisses musclées des jeunes lutteurs se frottent inlassablement, tandis que les quatre bras branlent des coups sur les côtes, le dos et les avant-bras de l’adversaire. Ils ne se protègent autrement que leurs organes sexuels extérieurs... Trop occupés à frapper, pistonnant des coups, essayant de percer la barrière des poitrines et des ventres collés pour toucher le foie ou d’autres organes sensibles! La chaleur et l’odeur qui se dégage déjà du corps de la femme blanche enivre complètement le garçon qui en une minute atteint sa pleine érection, toutes les douleurs estompées d’un seul coup d’adrénaline versée dans son sang. Elle peut frapper où elle veut, autant qu’elle veut!... Lui, il va la massacrer avec d’autres uppercuts qui vont lui broyer ses si beaux nichons... En faire des outres pendantes, vides... pissant de l’eau, de l’ait, et s’il le faut, du sang... Jusqu'à ce qu’elle lui accorde le droit de la prendre. Et avant que son cerveau ait digéré toutes ces pensées, il se força en arrière et ses poings sont partis à l’attaque! Qu’est-ce donc pour lui que cet assaut?... Un moment de réel bonheur? Un moment de bestialité cruelle? Un moment de folie? C’est tout cela à la fois et bien d’autres choses encore. C’est l’aboutissement de ses désirs secrets, la réalisation de son fantasme préféré... C'est la concrétisation de sa libido!... En effet son pénis tumescent ne se satisfait pas de sa parfaite turgescence, tout son corps vibre, tout son appareil sexuel palpite d’impatience! Maintenant chaque coup de poing qui atteint la masse orgueilleuse d’un sein fait monter de ses testicules une nouvelle goutte de sève qui vient pousser les précédentes. Il y existe une totale osmose entre ses poings et son sexe, que la sexualité de son cerveau transforme en montée de la jouissance. Qu’importe à ce stade les coups de l’adversaire, si éprouvants qu’ils soient!... Sur sa poitrine virile, sur ces bras durs, sur son visage même. Il n’y a plus de douleur... Il n’y a plus qu’une chose qui compte, c’est que chaque nouveau coup de poing qu’il donne, qui fait trébucher la femme, qui essaye vainement de monter sa garde pour protéger et sa poitrine et son menton, le rapproche de la jouissance sexuelle qui devient imminente! Douchka ne peut pas voir la tâche qui s’élargit sur le slip du garçon, autour de la pointe du pénis qui verse des gouttes de sève, mais elle s’est parfaitement rendu compte de l’état d’hyper-excitation où se trouve Jack. Elle a lu sur ses yeux brillants la béate bestialité qu’ils expriment... Elle devine au rythme de sa respiration affolée la montée en cadence du plaisir... Elle respire l’odeur de la sueur aigre où commence à se mélanger le parfum de la volupté. Elle fait une esquive d’un direct du gauche et uppercut de la gauche au foie de Jack, mais il le prend sans peine apparente, engage le bras gauche de la fille avec son bras gauche, le repoussant vers l’extérieur, et alors qu’elle recule sa gauche, il la prend en une esquive rotative avec un uppercut du droit sous le sein gauche de l’adversaire. Subitement, elle sent son vagin devenir brûlant et une abondante moiteur s’étaler sur le haut de ses cuisses, du même temps qu’une douleur énorme lui vrille le cerveau. Comme de très loin, elle aperçoit un rugissement de lion que le garçon pousse alors qu’il joui, et une masse de lave incandescente souille tout son bas ventre. Douchka dit “Merde, le salaud, le con, il va jouir! Et il m’a eu!...” Puis, ses jambes se dérobent sous elle, et elle tombe à genoux, caressant son sein meurtri. Alors, elle fait brusquement demi-tour, offrant son dos aux coups de son adversaire, qui la presse’avantage contre la paroi de glace Puis, en tordant le bras droit en arrière, elle vient à nouveau saisir dans l’entrejambe du garçon le paquet fragile des testicules qu’elle broie à travers le tissu trempé du slip. Frustré dans la progression de sa jouissance, endolori par la prise vache de la fille rousse, privé de la vue de ses seins admirables, Jack réagi comme un fou. Il saisit le cou de Douchka avec son bras gauche, l’enserrant et l’étranglant, la forçant à se mettre debout, en l’injuriant: “Sale garce! Gouine dégueulasse! Rouquine décharnée! Putain mal baisée! Conasse pour chacals!...” Le mouvement vers le haut se fait lentement, car Douchka n’a pas lâché les bijoux de famille de son adversaire. Comme il voulait la frapper de son bras droit, elle accentua sa prise, et il changea rapidement de tactique. Il lui fit une ceinture arrière, appuyant ses poings gantés sur l’estomac de la fille, et la soulevant du sol, puis Jack s’est précipité vers la glace contre laquelle il vient écraser sa proie. La fille est doublement atteinte: les poings du jeune homme s’enfoncent sous le choc des deux corps dans son estomac, et son visage et ses seins s’écrabouillent contre la vitre froide. Le bras droit de Douchka lui heurt, et elle doit lâcher sa prise, alors qu’elle sent le pénis un peu ramolli. Jack appuie son corps contre le dos de la femme, et par un moment ils restent ainsi allongés, haletants. Puis, Douchka perçoit que Jack aplatit son ventre sur ses fesses, et s’y frotte! - Jack, branle pas comme ça... Lâche-moi, je vais te faire jouir comme tu aimes! - Dis plutôt “comme on aime”! Et pas de triches, heu, vache! - Promis. Je me tourne dos au miroir, nous nous mettons le front dans le creux de l’épaule de l’autre, OK?... Et je te redonne mes nichons! Ils se lâchent mutuellement. Douchka fait demi-tour et appuie ses fesses contre la grande glace. Jack se recule d’un pas ou deux et d’un commun accord, en se pliant en avant, ils viennent appliquer le haut de leur front sur l’épaule gauche de l’autre. Ils ajustent leur écartement, chacun avec ses poings, bras légèrement pliés, en appui sur les hanches de l’autre. Ils ont ainsi une parfaite vision du corps de l’adversaire depuis la poitrine jusqu’au haut des cuisses ou même les genoux. - Tu veux voir mon pelage du pubis? - Bien sûr, j’apprécie presque autant que tes nichons. Fais moi voir! Alors, Douchka déplace son slip, ramenant le tissu dans l’une de ses aines. Du bout de ses doigts libres, elle démêle un peu les poils gluants. Elle voit que Jack essaye de faire de même avec son slip souillé, mais que ces gants l’en empêchent, et sans attendre qu’il lui demande, elle se saisit à deux mains de l’élastique du petit slip et le descend de force jusqu’au bas de la hampe. Ainsi le pénis qui commence déjà à trouver toute sa raideur, se dresse contre le ventre du métis tandis que ses testicules gonflés restent emprisonnés dans le slip trempés. - Je vais te finir, Douchka! Et je vais te foutre, et tu vas aimer... - Oh la la, que de grandes paroles! Ta bite est grosse, mais j’en ai des unes comme ça dans un tiroir de ma chambre, et elles ne perdent pas la vigueur si vite que la tienne! Regarde, quelques minutes de lutte, et tu n’as plus de lait à verser... - Moi, je trouve tes seins magnifiques. Tes tétons sont gros et longs, dans ces rondelles granuleuses!... Ah, je les aime bien... - Ça alors! Je croyais être une rouquine décharnée, une conasse mal baisée... - Non, Doucie! Je disais cela parce que tu me faisais mal aux couilles... Maintenant, regarde, ma verge gonfle encore pour toi! Tu veux le noeud tout rouge?... Tes dildos ne sont pas comme ça, ils ne te payent pas tes caresses. Ce dildo à moi, prêt à péter il est!... - T’as une belle bite, noire et noueuse, avec un gland si rouge et délicat... Elle est presque aussi belle que le plus beau de mes jouets. C’est pour cela que... je te... Enfin... Que j’aime te faire jouir avec moi! - Alors, on y va? Fais-moi jouir encore! Je peux commencer maintenant? - Oui, allons-y! C’est Jack qui cogne le premier. Comme d’habitude. Douchka connaît son impatience. Elle a tout son temps, car plus il va frapper, plus il va bander!... Le jeune mâle a monté ses deux poings sous les deux seins qui pendent. Il les soulève en les laissant reposer sur ses gants. Puis progressivement il les fait danser, les lançant légèrement en l’air. Il les voit revenir s’écraser, s’élargir sur le bout des gants à peine repliés. Il les écoute claquer sur les gants et il entend le souffle de la femme blanche s’accélérer. Le visage du garçon est béat comme celui d’un enfant après la visite du Père Noël. Parfois, il se demande si elle aime être meurtrie comme ça?... Il faut le croire, car comment pourrait-elle accepter autrement un tel jeu? Elle lui offre la poitrine sans défense, et il mesure ces coups, pour faire durer le jeu. Maintenant, il en est arrivé à porter de petits uppercuts qui déforment les seins vers le haut, enfonçant les tétons dans la masse des seins. Alternativement, il frappe le gauche, le droit, et encore, et toujours et plus fort... Pendant que le bien-être du plaisir le gagne à nouveau. La jeune femme, bras presque tendus, vient heurter du dos de ses mains gantées de mitaines la hampe dressée, alternant elle aussi les coups de gauche et de droite. D’abord doucement, puis graduellement de plus en plus fort. Elle calque son rythme et force sur ceux que le métis viril applique sur ses seins. Il aussi lui confie le ventre sans défense, pieds écartés, et elle se tient aux règles non écrites de leurs rencontres de violence et de sexe. Curieusement, ce concassage de la bite contre le ventre lisse du garçon à sur lui un effet de masturbation. Il a d’ailleurs maintenant un mouvement du bassin qui le projette au- devant des coups de la fille... Douchka voit mal le travail qu’elle réalise, car le garçon a ses deux bras levés entre les siens. Ce n’est que lorsqu’il la cogne de son poing droit qu’elle aperçoit le membre turgescent, parce que le poing gauche se recule avant de revenir la heurter. Cependant, elle s’aperçoit que le pénis s’éloigne du ventre, et la tête bande et s’étire en avant, cherchant automatiquement le sexe de la femme, alors qu’elle le repousse en en arrière, tapant sournoisement la hampe contre le ventre musclé de l’homme. La hampe grandit encore vers le haut, par saccades, essayant de repousser l’élastique qui le comprime à sa base et qui fait le dernier frein à son éjaculation. Assaillie par la vision brève du sexe noir et par les odeurs qui se dégagent du boxeur, consciente des vibrations qui animent le corps du garçon, entendant un râle qui monte dans la gorge du mâle comme sonorisant la montée de la semence dans son “fusil d’acier”, Douchka se noie encore dans son plaisir qui s’écoule avec abondance de son vagin gonflé et brûlant. Elle hurle son plaisir, bref mais violent, et ses deux mains se joignent et s’attardent contre la hampe de Jack, l’étirant vers le nombril. Ce qui déclenche le jaillissement du sperme du beau noir. Douchka a écarté les bras du jeune homme qui a cessé de la frapper depuis un bon moment et elle contemple les jets de lave blanche qui fusent entre les deux corps vibrants, venant asperger leurs ventres en fonction des battements du pénis en avant et vers le haut, affolé dans l’orgasme puissant. Les grognements de Jack n’en finissent pas, tellement le plaisir retenu l’a amené loin dans la volupté de l’acte. Alors, ils se laissent glisser au sol, Douchka adossé au froid miroir, Jack roulé en chien de fusil à côté d’elle, blotti contre ses pieds, et ils récupèrent ainsi pendant un long moment. Reprenant les rythmes cardiaque et respiratoire. Laissant leurs vaisseaux sanguins revenir à une tension normale. Mais ils savent l’un comme l’autre que leur combat n’est pas terminé. La cérémonie n’est pas finie, car les rites qu’ils ont établis les conduisent à s’affronter à nouveau. Mais ce sera un combat inégal et pourtant volontairement accepté. Pour le renouvellement du combat, il n’y a pas de défi ou de préavis. Alors que le garçon est encore haletant, Douchka qui sait être la moins forte, va profiter de la faiblesse engendrée chez l’homme par la fatigue de sa jouissance sexuelle. Elle se positionne à califourchon sur sa hanche. Par réaction instinctive de défense, il se tourne à plat ventre. C’est ce que la femme attendait pour s’avancer sur sa ceinture, glisser ses mains sous le menton de l’adversaire et lui étirer la tête en arrière. Profitant de ce que ses mitaines lui laissent l’utilisation de ses doigts, la fille va effectuer sur le garçon des prises de lutte que lui, embarrassé par ses gants de boxe réguliers, ne va pas pouvoir assurer, ni même pour ce libérer! De ses mains prisonnières de ses gants, Jack ne peut arracher les mains clouées sous son menton, qui l’arquent en arrière, le faisant souffrir, courbant son épine dorsale au-dessus des vertèbres lombaires. Il serait à la merci définitive de son assaillante, si sa puissance naturelle ne lui permettait pas de trouver assez de force pour soulever la fille avec lui, réussir à se mettre à quatre pattes et basculer la rousse par dessus lui! Rapidement, ils reprennent l’un et l’autre leur position debout. Jack prend alors l’initiative en relançant le combat de boxe. Il repart à l’assaut de Douchka, cherchant à frapper au corps ou au visage en fonction de la position de garde anglaise, haute, qu’elle lui présente. Mais la maigre fille est d’une agilité surprenante et elle virevolte autour du jeune boxeur, très vite. Elle lance ses jambes et ses pieds dans le combat, le transformant en bagarre de rue! Avec une rapidité foudroyante et une adresse diabolique, elle le frappe des pieds partout, aux tibias, aux cuisses, et même une fois au plexus solaire. Elle semble être une libellule musclée, voltigeant autour de la hampe d’une fleur noire! Quand elle voit le garçon désemparé, bras ballants, essoufflé, elle s’amuse à prendre un peu de repos en faisant des grands écarts d’une qualité incomparable. Ou se roulant en pont comme une contorsionniste de qualité. - Tu es méchante, Doucie!... Tu es... Une vache blanche, qui rit!... De ses vacheries. - Pauvre gamin! Il ne peut atteindre mes seins que lorsque j’ai les mains attachées derrière le dos. Allez, viens, je te les offre encore une fois, mais c’est la dernière. - Et orgueilleusement, les bras croisés derrière le dos, elle insiste, dressé sur la pointe des pieds. - Allez, viens! - Et comme il s’approche précautionneusement, plein de suspicion, elle le défie encore. - Tu as peur d’une maigre petite fille sans défense? Il lance un crochet du droit qui vient s’amortir doucement sur le sein gauche, et comme la fille n’a aucun mouvement de réaction, il envoie un crochet sec de la gauche vers l’autre sein. Mais ce second coup ne trouve que le vide! Douchka s’est laissée tomber en arrière en décroisant ses bras. Elle prend appui sur ses avant-bras en repliant ses jambes et lance ses deux pieds simultanément dans le bas-ventre du noir, juste au-dessus du pubis. Le choc est douloureux et projette le garçon en arrière. Il vient s’effondrer dans les chaises qui sont au bord du tapis. Il se lève et le combat se poursuit de longues minutes. Il s’affaiblit de plus en plus, et quand il la touche, elle ne semble pas atteinte de douleur. Une fois il l’a eu au menton, et elle a roulé au sol, recroquevillé, en pleurnichant. Il s’est approché pour le coup de grâce, et elle l’a surpris d’un uppercut dans le bas-ventre qui le foudroya. Il est tombé sur elle, et elle a profité pour lui griffer le visage, menaçant ses yeux. Il a fuit la tigresse enragée, et c’était à lui de se protéger des coups de pied nus qu’elle lui décocha partout. Il s’est enfui en rampant, puis elle le laissa se distancer un peu. À peine s’est-il soulevé, la rouquine prend le garçon par les pieds et le ramène sur la carpette en le tirant de toutes ses forces. Puis, elle s’assoit à califourchon sur son ventre. De sa main gauche, elle appuie sur la gorge de son adversaire pendant que la main droite se saisit derrière elle du pénis enfin détendu qui a réintégré le slip. Jack tente bien de se défendre à coups de poings à destination du corps ou du visage de la grande fille. Mais elle est maîtresse de la situation. Ou bien elle esquive les coups, ou bien elle resserre l’étau de sa main gauche sur la gorge du beau jeune homme, lui enlevant la vie, du même temps que sa main droite ranime la bête mâle qui anime son ventre. Elle n’a pas beaucoup de mal à garder et sa position dominante, et ses prises, quoique les deux corps soient maintenant couverts d’une fine pellicule de sueur et de l’estomac aux genoux, ouillés de semence mâle et de jus vaginaux. Pour une fille qui proclame être elle-même lesbienne, Douchka est d’une particulière adresse dans la manipulation du pénis de Jack. Lorsqu’elle sent que son mâle adversaire est épuisé et perdu par ailleurs ses velléités de combattre, elle le lâche, le tourne sur le ventre et le prenant à la ceinture, elle le soulève à quatre pattes. Elle lui demande alors: - T’as compris? Tu es battu. Si tu ne te rends pas, j’ai un choix à faire: Ou bien je t’étrangle, ou je te les arrache, tes bijoux! D’une façon ou d’une autre, tu n’auras plus envie de baiser les filles. Tu acceptes ta défaite? Tu sais ce que tu as parié? - Et sans atteindre sa réponse, elle lui ordonne: - Maintenant, ne bouge plus d’un cil!... Elle enlève ses mitaines, qu’elle jette loin. Par derrière, elle fait ressortir le pénis tumescent du slip souillé. Le jeune homme se trouve à quatre pattes, son sexe tendu avec arrogance, pointant vers le sol parce que sa virilité est réveillée de nouveau. Douchka se sent énormément bien, dominant cet homme qui est en réalité son beau étalon noir. Elle est allée prendre dans un tiroir d’un meuble bar un godemiché à singles de toile dont elle se harnache les reins après avoir ôté son slip. La tzigane rousse ajuste bien le membre postiche dont l’arrière est doté d’une protubérance qui vient s’écraser exactement sur son clitoris. Ainsi équipée, elle revient derrière Jack dont elle écarte les fesses, enduit abondamment la rosette de salive et finalement enfonce brutalement le dildo dans le fondement du garçon. Jack retient un cri de douleur, car Douchka apaise son malaise et son chagrin en saisissant à deux mains, délicatement, le long pénis bandant. Alors, elle va pratiquer une savante masturbation sur le sexe du noir, le faisant glisser progressivement dans le plaisir. Mais contrairement à ce qu’on aurait pu supposer elle ne va pas faire aller et venir le membre artificiel dans l’anus du garçon. Elle s’en sert comme d’un outil fixe, pour se maintenir en selle, et c’est elle qui par de tous petits mouvements, haut et bas, puis des rotations, gauche et droite, excite son clitoris en le masturbant sur la protubérance située derrière la base de l’appareil. C’est l’Amazone qui conduit le bal sexuel, faisant monter simultanément et progressivement les deux êtres opposés qu’ils sont vers un nouvel orgasme commun et d’une puissance fantastique. Écrasé sur ses bras et pantelant, Jack succombe le premier à la conduite de Douchka, la précédant de peu dans une volupté qui la déchaîne. La faisant crier longtemps, très longtemps, aussi longtemps que durant les spasmes qui la secouent, la faisant voguer en tous sens dans une mer de jouissance effrénée et sans retenue. Et c’est ainsi qu’ils se retrouvent allongés sur le côté. Douchka derrière Jack, accrochée à lui par le pénis artificiel qui est resté enfoncé partiellement dans le corps du garçon. Immédiatement après le dernier cri sonore de la rousse, Jack s’est affalé en avant, prêt à plonger dans la somnolence de la récupération qu’il n’avait pas eu de par les orgasmes précédants. Il ne sentait plus de douleur, car son adversaire en avait choisi le dildo plus mince qu’elle avait. Encore, un cri lui vrilla les oreilles. Et puis un autre. Suivi de silence. Puis un autre, et c’est alors qu’il s’est aperçu que ce n’était pas des cris, mais le timbre métallique de la sonnette d’entrée. La première sonnerie ne fait qu’arracher l’esprit de la jeune femme aux rêves farfelus de corps et de sexe. La deuxième la rapproche de la réalité et du moment présent. Elle commence par repousser sa “monture” et à se dégager de lui. Elle est debout lorsque retentit le troisième appel. Avec le cerveau embrumé des fantasmes post-orgasmiques, la rousse cherche de quoi se vêtir, et ne trouvant que son kimono en fine résille verte, elle l’enfile en hâte. Elle a quelques difficultés à enfiler le pantalon par dessus le dildo, qu’elle n’a pas pu enlever, trop confuse pour trouver le jeu complexe de lacets. Décidément, le pantalon n’y pourrait pas passer. Il lui faudrait enlever le dildo. Après une pause longue, la sonnette se fit entendre, presque une minute de suite. Douchka maudit sa mère adoptive d’avoir oublié les clés chez soi, précisément quand elle l’avait dit qu’elle pourrait avoir toute la maison pour ses jeux de plaisir avec Jack! Puis marcha à grands pas vers la porte, serrant le kimono avec sa ceinture noire. Le kimono lui arrivait à mi-cuisses, mais le machin pointait à l’horizontal, tendant la toile fine et transparente. C’est dans cette tenue vraiment indécente, encore dégoulinante d'un mélange de ses propres sucs et de semence virile, les cheveux trempés de sueur et en désordre, que Douchka ouvrit grande la porte, en jurant: - Merde, Éliane, tu pouvais... La surprise était complète. Douchka n’avait pas l'habitude de visites inattendues chez sa maison un peu éloignée des autres, sur la côte. Ni même des filles bien en jambes et en tenue agressive comme celle qui se présentait sur le seuil de la porte. Frédérique lui fait face. Elle avait mis un blouson de cuir par dessus un pull en mohair, lui- même descendant sur une jupe grise, droite, arrêtée aux genoux, faite dans un velours de laine côtelé qui lui moule le bassin à la perfection. Mais la chaleur, et le chemin fait de son pas vif de triathloniste l’obligèrent à enlever le blouson, maintenant jeté sur son épaule droite. Ses jambes sont gainées dans un fourreau de nylon couleur fumée et ses pieds sont glissés dans des chaussures basses. Cette Frédérique n’est pas la jeune fille jolie et douce, mais une jeune femme haineuse et agressive, qui engage la conversation d’une voix sèche. - Tu sais qui je suis? - Euh... Oui... Frédérique. Qu’est-ce que tu veux ici? - C’est ma mère que tu as traitée de putain! Mais à voir ta tenue, et en sentant la puanteur que tu exhales, je me rends compte que la vrai pute c’est bien toi! - Putain toi-même, petite bêcheuse! - Ferme ta gueule!... Tu vas retirer cela tout de suite, mais avant tu va me jurer que tu as honte de ce que tu as appelé à ma mère. Douchka referma la porte avec un grand bruit, dans la face de Frédérique. Frédérique appuya immédiatement le doigt sur la sonnette, et ne le retira que lorsqu'une minute après, Douchka ouvrit de nouveau la porte. - T’es stupide, tu sais? T’es aussi stupide que la conasse de ta mère. Tire-toi de devant ma porte, ou tu vas te repentir à vie! - Je m’en vais tout de suite. Il faut seulement que tu demandes pardon pour ce que tu as dit à ma mère. Je sais que ça peut être difficile à comprendre pour une grande bique de branleuse comme toi, mais... - Va-t-en, je dis! Putain, fille de pute! - Si tu ne retires ça tout de suite, quand je te demande gentiment, je... - Tu quoi? Qu’est-ce que tu veux, dis? Tu veux te bagarrer avec moi? Tu ne me connais pas! - Non, mais justement je vais te connaître, sale chienne!... En disant ces mots, Frédérique repousse brutalement Douchka vers l’intérieur, à deux mains. Douchka titube en arrière sous l’attaque et Frédérique en profite pour rattraper son blouson qui a glissé de son épaule et était tombé sur le seuil de la porte, qu’elle referma, encore à demi abaissée. Douchka lui décocha un violent coup de pied dans les fesses, la faisant heurter la porte de bois renforcé de sa tête. Un peu sonnée, Frédérique se tourna et d’un geste violent elle fouetta le visage de la tzigane avec son blouson. Les larmes aux yeux, Douchka agrippa le lourd blouson de cuir, et l’arracha de la main de sa visiteuse du soir. Frédérique perd son blouson, et les deux filles reculent en directions opposées. Frédérique court les trois mètres qui les séparent, tête baissé, et envoie un coup de tête dans l’estomac de la grande rousse. Douchka est une forte fille, mais elle vient de s’exercer à fond contre un mâle vigoureux et en rut, quand le pari était le cul du perdant! Elle reste hébétée, essoufflée, tenant les pans du kimono sur son ventre, comme pour se protéger d’une nouvelle attaque du même gabarit. Frédérique suspend les hostilités pour prendre l’ourlet de sa jupe qu’elle relève jusqu’à sa taille en se tortillant, donnant une totale liberté à l’action de ses jambes. On peut remarquer alors qu’elle porte des collants de nylon par dessus une petite culotte blanche. Alors elle avance, bras à demi tendus, vers la fille rousse, et lui envoie un coup de pied dans l’entrecuisse à destination du sexe. Douchka aurait-elle pressenti la ruse? Toujours est-il qu’elle se recule au même moment et que le coup de pied ne fait qu’atteindre le dildo, le faisant vibrer comme un ressort sous les pans du kimono. Douchka reprend son sang froid, et elle se frotte le pubis, menaçant Frédérique de sa virilité en caoutchouc. - Tiens, tiens!... C’est bon ce coup-là!... Ça branle mon clito!... Frédérique est hébétée, et hors soi. Elle ne pense pas que le dildo et l’odeur de mâle qui exhale la peau de la tzigane prouvent qu’il y a une ou deux personnes au moins dans la maison. La remarque de la grande fille finit d’envahir de colère la jeune Frique, qui se rue à l’assaut de la grande rousse. Mais c’est sans compter avec l’agilité, la souplesse et la rapidité de Douchka. Telle est prise qui croyait prendre! Frédérique se trouve avec le cou enserré sous l’aisselle droite de Douchka qui, en quelques enjambées, l’entraîne dans la grande pièce où l’épais tapis disposé devant le miroir géant permet de lutter devant d’éventuels occupants des chaises et fauteuils qui le bordent sur les trois autres côtés. Frédérique a sa tête bloquée sous le bras droit de la Roumaine, sa joue gauche est écrasée sur le sein droit, dénudée par le kimono entrouvert. Frédérique a appliqué ses mains sur les hanches de l’adversaire, pour tenter de la repousser et se dégager, mais sans autre résultat que faire relever les pans du kimono vers le dos de Douchka et de dénuder complètement son bas ventre. Les yeux de Frique sont juste au- dessus du dildo qui se balance de gauche à droite à chaque pas sous les pans du kimono. Très rapidement, Frédérique se sent envahie de curieux sentiments. Elle est venue froidement provoquer Douchka, à un combat dans le ring à La Longère, et puis elle a été dépassée par la colère face à la tenue obscène et aux mots provocateurs de la Roumaine. Maintenant, elle se rend compte qu’elle va devoir la combattre, au même endroit et peut-être de la même façon que sa mère l’a fait avec Éliane! Elle sent de la colère à la vue de cette grande fille mince, artificiellement dotée de cette bite orgueilleuse que le kimono en résille ne voile plus. ... ou bien, est-ce de la jalousie? envers cette tzigane rousse, dénuée de toute inhibition, et tellement pleine d’orgueil et d’érotisme! Et puis, elle respire et l’odeur de sueur et de sexe qui émane de la fille Roumaine, mélangés avec le parfum du kimono peut-être aussi. Le parfum de l’oeillet amer ou plutôt du girofle?... Un parfum subtil et pourtant épais, enivrant! Et puis enfin, elle touche la femme bronzée, de la joue comprimée sur un sein brûlant, souple et pourtant ferme; de ses mains posées sur les hanches osseuses, larges; et de son avant-bras gauche qui appuie sur une croupe de cuir chaud qui tressaille à chaque pas! De ses yeux accrochés au ventre très plat qui surplombe des cuisses étroites mais musclées à chaque avancée des jambes, le pénis artificiel battant la cadence de la marche comme un porte-étendard, Frédérique évalue cette grande fille rousse! Elle l’excite... Plus, elle l’affole!... la fait oser descendre simultanément sa main gauche sur sa fesse et sa main droite vers le dildo. Mais il est déjà trop tard. Douchka a dû les amener de force où elle le voulait, le tapis de lutte. Maintenant, elle fait face à Frédérique toujours pliée en deux et transforme sa clé de tête en une sorte de ceinture avant qui lui permet surtout de venir encastrer la tête de la jeune Française dans la fourche de ses cuisses. Après quoi elle va chercher le liseré du magnifique pull blanc qu’elle tire vers elle sans aucun ménagement. Ensuite, elle se recule, libérant Frédérique mais finissant d’enlever le pull qu’elle lui arrache par dessus sa tête. Le visage de la belle brune s’est empourpré de colère retrouvée. Le pull mohair blanc, un cadeau de son papa, était très large, très commode à porter, et puis il était si lourd qu’il lui moulait la poitrine, lorsqu’elle le mettait sans soutien-gorge... Mais malmené comme ça, les coutures avaient cédé. La poitrine de la brune apparaît couverte d’un léger soutien- gorge, et sa jupe côtelée reste enroulée à la taille, dévoilant complètement un collant de nylon. - Souillon dégueulasse! Tu n’avais qu’à demander de me voir nue, au lieu d’arracher mon pull de pareille façon! Il est foutu maintenant! - Et toi, pute de merde, tu vas être foutue aussi. Regarde le bien! Bientôt, je vais t’enculer avec lui!... Viens, ma chatte, viens vite! J’ai hâte de te donner une leçon, comme ta mère a appris avec Éliane!... De ses deux mains, Douchka faisait un signe d’invitation à l’approcher. Elle était bien sur ses jambes ouvertes, les pans du kimono totalement hors de la ceinture noire, lui dévoilant les seins dont les ecchymoses étaient déjà visibles, et le pénis qu’elle fait tressauter, en projetant son ventre en avant, mettant en valeur les mèches de poils frisés d’un roux foncé qui lui couvrent son vrai sexe. Elle est bien l’image de la provocation, d’un étalon femelle, mieux, d’une indécente hermaphrodite! - Ta bouche a besoin d’être lavée avec de la lessive forte! Et ton cul aussi! - jette Frique. - Ah non, ça jamais! Mais si tu es capable de me battre, tu peux me pisser dans la bouche. Tu es si aigre que ce sera à peut près le même... Avec un rugissement de lionne, la brune se jette physiquement à l’assaut de Douchka. Elle lui prend le kimono résille et tire, essayant de le déchirer, mais la rousse, habilement, se penche en avant en tendant les bras, et Frédérique, qui s’attendait à une réaction contraire, se trouve bêtement assise sur le tapis, avec le kimono entier dans ses mains! Douchka rit, et fait signe de masturber son sexe viril de sa main gauche, en répétant l’invitation à l’approcher de sa main droite. - Viens, ma petite chatte, tu vois, je me mets en condition pour mieux t’empaler! Une boule d’émotion crispe l’estomac de Frédérique, mais son orgueil coléreux prend le dessus et elle se rue à l’assaut de la grande rousse! Elle tente de prendre la tête, puis les bras, mais elle est reçue par des coups de griffe, plutôt que des prises de lutte. Douchka se contente de repousser la brune du bout de ses doigts tendus qu’elle lance au visage, aux yeux, aux épaules et à la gorge de son adversaire. Les ongles ne sont pas taillés courts comme ceux d’une lutteuse, alors ils font des dégâts! Des griffures longues et saignantes éclosent sur les pommettes, les joues, la narine gauche, le côté gauche du cou, et les deux épaules et les bras de la Française. La Roumaine possède une allonge qui lui permet de maintenir à distance la rivale qui l’attaque sans protection, voltigeant autour de la tzigane, dépensant ces forces bien inutilement, et sentant à peine les brûlures des talons de la panthère rousse. La lutte confuse se poursuit ainsi un bon moment, jusqu’à ce qu’un coup sous l’oeil gauche fasse plus souffrir la brune. Elle se recule vivement et qui se regarde dans la grande glace pour examiner son oeil et se rend compte de toutes les blessures superficielles qu’elle a subit, mais qui commencent à saigner! Elle remarque aussi son accoutrement, qui l’empêche la pleine utilisation de ses jambes et de ses cuisses dans un corps à corps! Alors elle demande une pause pour enlever sa jupe et son soutien-gorge à demi abîmé. - Laisse les, je me ferai un plaisir de te les enlever moi-même, lui répond Douchka. Frédérique lui fait face, fière et hautaine. C’est alors qu’une voix basse de mâle jeune la surprend, venue de l’escalier de l’étage: - Doucie, tu me dois un grand cadeau! Je veux bien te voir lutter contre cette fille à poil. Alors, laisse-là enlever ses fringues! - D’accord. Mais que la gonzesse fasse vite, sinon je l’encule même avec sa grosse jupe de travers. Frédérique enlève la jupe aussi rapidement qu’elle peut, et ôte également ses chaussures et le soutien-gorge. De biais, elle regarda vers l’escalier, l’homme qui descendait l’escalier, un slip de bain noir à la main, une serviette de bain enroulée autour de sa taille mince. D’une démarche souple, il marcha pieds nus vers un angle de l’épaisse moquette, d’où il a l’intention d’apprécier l’action engagée. Enfin, non loin du garçon, sur le tapis elle remarque une petite floque blanche laiteuse prolongée d’une fine coulée de la même couleur. Tout de suite, elle conclut qu’il y a là les marques d’une belle éjaculation. Frédérique comprend aussi qu’il s’agit du même garçon dont sa mère lui avait parlé, mais il la surprend, car il parait plus âgé, tel est sa taille, sa beauté masculine, et sa musculature visible dans les bras et des pectoraux très beaux, où s’élèvent de très petits seins aux bouts en érection. Par de rapides coups d’oeil, Frique fait connaissance avec son environnement. C’est ainsi qu’elle voit la disposition des chaises et fauteuils sur les trois côtés du tapis et le grand miroir sur le quatrième côté entre les deux portes d’accès. - Douchka, je suis venue pour t’arracher une demande de pardon, pas pour me donner en spectacle à tes amis voyeurs! - Jack, un voyeur? Mais non, il est plutôt un acteur! Et tu n’as pas encore vu ses meilleurs attributs! D’une façon où d’une autre, tu es chez moi, et c’est moi qui dite les conditions de ta sortie. Ce sont les mêmes qu’il y a une minute. Un, je t’empale le cul de mon machin! Deux, tu prends ce qui te reste de tes fringues, et tu files, tandis que je me sens bien. Trois, si tu me donnes trop de travail et tu ne lèches pas bien, je demanderai à Jack de prendre tes nichons comme balle d’entraînement. Il est boxeur, tu sais? Maintenant les deux filles s’observent. Frédérique entendait à peine les cochonneries que Douchka débitait. Elle la saisissait des yeux. Frique avait bien l’avantage du poids, mais la rousse, par contre, avait celui de la taille et de l’envergure! Et en plus, la “prothèse” semble lui conférer un atout tout particulier. C’est la première fois que Frique doit se battre contre une androgyne ambiguë! Frique a réfléchi à son problème. Il faut qu’elle amène Douchka au sol et qu’elle la bloque dans une prise. Alors, elle se met en position de combat et s’approche de la fille rousse. Elle donne ainsi l’illusion de se préparer à l’attaque. Lorsqu’elle se juge à bonne distance, elle se tourne en se pliant, montrant ses fesses relevées à son adversaire et prenant appui au sol de ses deux mains. Elle lance ses deux pieds en une ruade arrière qu'atteignent la Roumaine dans l’abdomen entre le nombril et le pubis. Sous le choc la grande fille et bousculée en arrière et tombe assise sur le tapis. En un retournement acrobatique, Frédérique s’est relevée et faisant face à nouveau à la rousse, lui envoie un coup de pied dans la poitrine, écrasant son sein droit contre les côtes. Douchka allongée dos au sol amène ses deux mains sur son sein endolori, mais Frédérique, comme un éclair s’abat sur elle, s’asseyant à cheval sur sa poitrine et appliquant ses deux genoux sur les biceps de l’autre. La Roumaine parait ébahie par la promptitude de l’action de la brune, qui n’avait pas fait grand-chose jusqu’alors. Elle l’est encore plus sous l’effet de la volée de gifles que Frédérique lui applique. À la suite des coups de poings que Jack lui a lancés, il lui faut peut de temps pour que ses joues deviennent cramoisies, marquées de “giroflées à cinq feuilles”! C’est là un style de combat que Douchka connaît bien et elle réagit immédiatement, agitant tout son corps, donnant des coups de genoux dans le dos de Frédérique pour la désarçonner. Frédérique empoigne alors une grosse poignée de cheveux en se penchant en avant et continue à gifler de l’autre main. Toutefois, Douchka réussit à libérer ses bras de la pression des genoux de Frédérique et contrairement à ce qui aurait été logique elle ne vient pas s’emparer des poignets des mains qui l’attaquent pour se libérer! Au lieu de cela, elle s’attaque à la ceinture élastique du collant de la brune pour le baisser, saisir aussi l’élastique de la culotte avec sa main gauche et envoyer sa main droite à l’assaut du sexe caché sous le slip blanche. Frédérique suspend son action un court instant, un peu interloqué et reprend sa flagellation de gifles, estimant que la rousse n’est pas en mesure dans une telle position de la faire beaucoup souffrir... D’ailleurs, à la vue des larmes qui s’écoulent des yeux presque clos de Douchka, Frédérique est naturellement portée à achever son oeuvre! Souffrir et pleurer en silence, Douchka connaît parfaitement ce triste sort dès le berceau! Cela ne l’empêche nullement de poursuivre très sournoisement sa propre action. Doucement, progressivement, de ses immenses doigts, osseux et effilés, elle dégage le chemin du vagin de la brune. Après avoir repoussé les poils noirs sur le côté, elle écarte les épaisses lèvres dodues pour ouvrir la fente et accéder aux pétales soyeux de la fleur d’amour. Elle a agi si doucement, d’une manière quasi maternelle, que les sens de Frédérique ont été mis insidieusement en un doux émoi. Ayant maintenant accès à la corolle du plaisir, Douchka utilise l’adresse de ses longs doigts pour aller du pouce écraser, malaxer, étirer, masturber le clitoris si sensible de son adversaire et, simultanément, caresser les petites chairs tendres, les chairs humides, douces, onctueuses, les rendre encore plus onctueuses, et de trois longs doigts descendre dans le gouffre de chair, de muscle et de sang. La tzigane possède un tel don pour amener ses partenaires à l’orgasme que Frédérique, si réceptive sexuellement, abandonne son attaque sur Douchka et, ronronnante comme une chatte en chaleur, se prête avec complaisance aux attouchements lesbiennes qui la font vibrer. D'abord, elle soulève un peu son bassin, libérant les deux seins écrasés de la Roumaine. Elle fini de baisser son collant en le roulant jusqu’au haut de ses cuisses, elle fait suivre le même chemin à la petite culotte blanche. Elle descend alors son fessier en dessous des seins de Douchka dont elle commence à caresser et pétrir les deux magnifiques seins. La main gauche de cette dernière s’est élevée vers les globes orgueilleux, bien que moins plantureux, de la jeune blonde... Qui s’affole, entre dans une transe qui la secoue, l’agite de tous côtés, lui fait hululer son plaisir qui monte et grandit encore... Et toujours. Elle danse et chante sa volupté, bondissant sur les longs doigts qui la fouillent. Son feulement rauque est devenu un cri de joie qui monte et descend et croît encore! Frique émet un cri presque inhumain lorsque son regard flou, presque aveugle accroche la vision qu’offre Jack, la serviette de bain tombée à ses pieds, caressant l’énorme hampe noire érigée, calottée d’un gland rouge sang. Elle s’écroule alors sur la poitrine de Douchka et va chercher ses lèvres, pour un baiser fort, sauvage... Comblée de plaisir voluptueux, brisée de jouissance, avide de repos... Mais malgré tout affamée d’amour! - Eh bien! Quand tu jouis, toi, c’est pas des grimaces! - Et toi, quand tu branles, c’est pas pour rire... Qu’est-ce que tu baises bien. - C’est parce que j’aime ça! - Mais tu n’as pas joui. Je vais... - Tais-toi tranquille, nous n’avons pas fini; tu vas voir tout à l’heure!... Attends un peu. Après avoir une fois de plus embrassé à pleine bouche les deux lèvres sensuelles de Douchka, Frédérique se laisse rouler sur le côté. Allongée sur le dos, elle en profite pour remettre en place sa culotte et son collant en soulevant son bassin. Songeant que tout cela est bien gluant, et se demandant ce que Douchka puisse bien mijoter avec le grand mâle noir. Douchka revient auprès d’elle et s’agenouille à son côté. - Eh là! Ça ne va pas! Pas question de te rhabiller, jouisseuse infernale! - Elle caresse les jambes et les cuisses gainées du nylon couleur fumée noire. - Il est sensationnel ton collant! Il doit être coûteux! Qu’est-ce comme marque? - C’est un Diam’s De Luxe! - Ah! Tu m’en diras tant! Tu me fais voir derrière? Lorsque Frédérique est sur son ventre, la grande rousse reprend ses caresses, s’attardant sur l’intérieur des cuisses. Puis, elle s’assoit sur les mollets de la brune qui est sans méfiance, et subitement se saisit à la ceinture à la fois du collant et de la culotte qu’elle descend sur les fesses exposés pour dévêtir sa compagne. Cette dernière à retardement réagit pour retenir ses vêtements, marmonnant des “Non!” répétés, mais elle se fatigue bien inutilement pour garder cette protection si dérisoire, car les ongles de Douchka sont bien plus efficaces qu’une paire de ciseaux. Après avoir lacéré les collants, la tzigane prend plaisir à mitrailler de violentes fessées le beau derrière musclé de Frédérique, dont les fesses rondes prennent des couleurs d’un rouge brillant! La brune, fouaillée à en devenir cuisante comme sous une brûlure, tante bien de réagir, mais la rousse tient à sa revanche pour les gifles reçues un moment plus tôt, et pour tenir sa victoire elle est venue s’asseoir sur sa ceinture à califourchon. Satisfaite de son fouettement manuel, Douchka fait demi-tour en conservant sa position cavalière sur son adversaire, à la suite de quoi elle s’empare de sa tignasse à deux mains et soulève son buste du sol, forçant sa colonne vertébrale en arrière. Frédérique utilise l’appui de ses bras pour se soulager mais elle ne va pas pouvoir tenir ainsi bien longtemps, alors elle soulève tout son corps du sol en ramenant ses genoux dessous elle et tente de faire glisser la rousse. Seulement, Douchka a senti le danger, alors elle enserre la taille de la brune entre ses cuisses longues, formant un ciseau. Puis, elle se penche en avant sur le dos de Frédérique pour serrer le torse entre ses bras. En se couchant ainsi elle oblige le dildo, toujours attaché sur son pubis autour de ses reins, à se courber et à se coincer entre leurs ventres. Après avoir bien assuré son ciseau, Douchka s’empare des seins de la Française qui continue à se mettre à quatre pattes, mais cette fois ce ne sont pas des caresses, elle broie, elle enfonce ses ongles dans la douce chair, elle tord, elle pince, elle griffe martyrisant les glorieux attributs de la féminité de son adversaire. Les égratignures des griffes commencent à saigner comme l’ont fait un peu plus tôt les marques sur le visage et le cou. Toujours à quatre pattes, en appui sur son bras gauche, Frédérique réussit à se saisir avec la main droite d’une poignée de cheveux roux qui pendent sur le côté droit du visage. En s’agitant violemment et tirant sur la tignasse de Douchka, elle réussit à la déséquilibrer. Après s’être retrouvées couchées l’une derrière l’autre sur le côté droit, Douchka ayant repris les cheveux de Frédérique, elles se contorsionnent sans lâcher prise. Elles se trouvent finalement à genoux, tête à tête, pliées en avant, les mains empoignant fermement la chevelure de l’autre. Ce sont alors une série de saccades, de tirades, de torsions qui malmènent les cuirs chevelus, les têtes et les cous... Elles se brutalisent ainsi un bon moment, cherchant à bousculer l’autre pour l’amener au tapis et prendre le dessus. À tour de rôle, elles réussissent ainsi plus ou moins à coucher l’autre, sans pouvoir stabiliser leur assemblage. Les genoux entrent en action pour essayer d’appuyer sur le torse ou le bassin qui est en dessous, mais les genoux du dessous viennent à leur tour cogner dans le bas-ventre et les cuisses supérieures. Les respirations accélérées sont mélangées des grognements d’effort des lutteuses, qui alternativement offrent à la vue de Jack, ou le cul ou la chatte, le con entrebâillé sur des chairs roses et rouges et luisantes de sucs humides! Il s'est même déplacé pour mieux les apprécier, et entendre les couinements de douleur qui sont particulièrement vifs lorsque le genou de Frédérique cogne le pénis artificiel contre le ventre de sa rivale. L’avantage de poids de Frédérique semble un moment lui donner l’avantage, elle a réussi à poser un genou entre les cuisses de Douchka et prend appui sur le bas de l’abdomen de celle-ci. Elle donne l’impression de l’avoir clouée dos au sol et elle tente alors de dégager son propre entrecuisse de la jambe pliée de la rousse pour amener son deuxième genou auprès du premier. C’est un combat de coups de genoux qui se déroule en même temps que celui de tirage de cheveux. Mais finalement Douchka relève son genou appliqué sur le bas ventre de Frédérique, la soulève et la fait basculer par dessus elle!... Beau dégagement qu’elle concrétise en se saisissant immédiatement de la brune en ciseau arrière. Frédérique est puissante! Frédérique se tourne face au sol, se met à nouveau à quatre pattes et se retourne dans la position qu’elle avait précédemment. Avec l’autre fille accrochée sur son dos, renouvelant l’attaque des griffes aux seins, elle réussit à se mettre debout et se reculant pesamment vers le miroir elle vient y cogner le dos de son agresseuse. Au bout de quelques chocs de cette sorte, sans doute douloureux, la rousse repose ses pieds à terre et relâche les seins, mais en transformant sa prise en ceinture arrière. Alors, faisant preuve d’une force extraordinaire, elle soulève légèrement Frédérique et fait deux pas de danse pour se tourner avec sa proie et la projeter de face contre la glace. Le choc de la tête de Frédérique fait un bruit sourd ou creux. Elle gémit et appui ses mains pour se protéger d’une nouvelle projection. Douchka a bien vu la manoeuvre. Elle profite de l’effet du coup qui perturbe son adversaire pour la saisir à deux mains par les cheveux de derrière et en faisant encore un tour sur elle-même la ramener, à demi courbée, le dessus du crâne contre le miroir!... Frédérique est sonnée, presque KO, et descend doucement à genoux!... Sans pitié, Douchka en profite, elle finit d’arracher les lambeaux qui restent des collants de Frédérique et lui enlever sa petite culotte blanche. Après l’avoir allongée sur le dos, elle la chevauche et commence à la gifler, sur le visage et sur les seins. De temps à autre elle ajoute quelques coups de poing nus dans l’estomac ou le foie. Jusqu’à ce que Frédérique la supplie d’arrêter! Alors, la rousse arrête son massacre, s’agenouille entre les cuisses de la brune qu’elle a largement écartées et avec une expression vicieuse de victoire et de domination elle se positionne pour la violer avec son dildo. - Oh non! Non! Par pitié, Douchka! - Alors, Madame se présente ici pour me provoquer à la bagarre, et elle ne veut pas payer la conséquence de son jeu perdu? - Non! Tu as été la plus forte, mais non!... Pas ça, pas toi! Le “pas toi” ramène l’attention de la rousse vers Jack. Il est attentif comme un chien de chasse, immobile, les yeux vrillés sur le couple de femmes nues. La tzigane se relève, dénoue les lacets qui attachent son dildo, et fait signe à Jack d’approcher. - Aide-moi, on va la porter sur la table là-bas, qu’elle se repose, la pauvre petite... On ne dira pas que moi, l’invincible Douchka, n’ai pas eu de pitié vers une pauvre fille battue! Douchka parla avec une intonation d’ironie, mais Frédérique était trop confuse et apeuré pour s’en rendre compte. Elle n’opposa pas de résistance lorsqu’un sous les bras, l’autre sous les genoux, ils se saisissant d’elle et la transportent sur une grande table au fond du salon. Doucha positionna Frédérique avec son cul au bord de la table, avant de l’aider à reposer son dos sur la table. - Jack, maintenant à toi, comme je t’avais dit. Tu vas la baiser pour moi, je veux te voir en action. J’espère que ça ne te gêne pas trop... Frédérique essaye de se relever, elle voit encore une colonne de chair noire, vibrante, pointant au ras de la table entre ses cuisses, puis le grand garçon d’une soupape sur ses seins la fait retomber sur la table, au même moment qu’il s’enfonce, violemment et sans préparation, dans la rosette entre les fesses à sa portée! Frédérique pousse un hurlement de douleur et se raidit, enserrant entre ses mollets le corps vigoureux du jeune noir. Elle entend la voix de Douchka, au même temps que le garçon se retire aussi brutalement qu’il l’a pénétrée. Douchka revient du meuble où elle s'était dirigée pour changer son dildo pour un autre, ce qui l’a empêchée de remarquer l’agression du boxeur. Elle s’approche avec un énorme godemiché, aussi noir que le pénis de Jack mais encore plus gros et plus long, avec à la base, un aplatissement large et incurvé qui convient à une prise de bouche entre les dents serrées. - Qu’est-ce qu’elle a? - Oh!... Elle est... Elle est très délicate, cette putain! Douchka caresse les seins meurtris de Frédérique, là où ils sont striés de sang, puis descend vers le ventre et lui pince gentiment le mont de Vénus. Frédérique gémi. - Laisse toi faire, Frédérique. Jack va être très gentil avec toi! Tu vas voir comme il baise bien! Tu vois, c’est un choix: ou lui, ou mes doigts aux ongles longs! - C’est un salaud, un salaud de violeur!... - Mais non, belle brune. Tu paies le prix de ton imprudence, c’est tout. D'ailleurs, il faut que tu sois sage, sinon nous allons devoir être méchants. Vraiment méchants avec toi!... Et puis, je veux que nous puissions bien jouir tous les trois... As-tu compris?... Bien, j’ai un dildo avec une prise de bouche... Tu vois?... Tu vas le prendre en bouche et bien le tenir serré entre tes dents. Il ne faut pas que tu le lâches sous aucun prétexte, même quand tu vas jouir... Parce que je suis sûre que tu vas jouir! Je vais me mettre à genoux sur la table, au- dessus de ton visage, et je vais m’enfiler pendant que Jack va s'enfoncer dans ton con et coiter en toi! Tu vas voir, c’est sensationnel, tu en demanderas un encore! Frédérique ne répond rien, ses yeux se sont agrandis d’étonnement comme elle sent Jack s’enfoncer en elle tout doucement, en faisant de petits aller-retour qui s’avancent progressivement dans son vagin amplement lubrifié et avide de le recevoir. Frédérique ferme les yeux pour se concentrer dans le plaisir, sentir son corps élastique céder à la pression délicate mais forte et intenable du jeune étalon noir. Frédérique rouvre les yeux quand Douchka monte sur la table et s’agenouille au-dessus de sa tête, enserrant le haut de ses bars entre ses genoux. La vision de Frédérique est limitée par la chatte de la fille qui l’a dominée. Il y a de rares poils roux, longs, bouclés, tout mouillés. Et puis d’autres, tout petits, plus clairs, plus près des aines. Au milieu des poils bruns-roux, la chatte bée largement, laissant entrevoir entre ses pétales des chairs roses d’un rose vif, gluantes... Un gouffre glanduleux comme une corolle tentaculaire animée par une succion!... L’odeur n’est pas celle du girofle!... Le parfum d’oeillet d’Inde était celui du kimono ou de son corps. Là, elle sent... Elle sent?... La cage aux fauves?... La ménagerie!... Mais les réflexions de Frédérique, comme sa vision, lui sont coupées par l’arrivée du dildo que Douchka met dans sa bouche. La brune reconnaît que la prise de bouche du godemiché est acceptable, même plus confortable qu’elle n’avait craint. La texture est soyeuse, la position verticale de l’appareil bien équilibrée... Ça va aller. Elle n’a pas le temps de plus y réfléchir. Douchka s’abaisse, les fesses écartées. La rosette foncée descend vers la tête du dildo, les lèvres brunes, gonflées, épaisses, s’élargissent et engouffrent la virilité artificielle, laissant un court espace au périnée, et descendent vers la bouche de Frédérique. Cette vision qu’elle n’aurait jamais imaginée, accouplée du travail du sexe dur qui travaille dans ses propres entrailles, déclenche une bouffée de chaleur qui envahit tout le corps de Frédérique. Elle tourne ses yeux vers la gauche et la droite, les boules des fesses avec la marque des os pointus, l'ô du cul de la lesbienne, qui se sert d’elle de cette façon étrange. Douchka se soulève, les fesses s’éloignent, les lèvres semblent se dérouler sur le dildo, elles montrent leur intérieur rose plus rouge, luisant et humide. Le dildo est luisant lui aussi!... L’odeur réapparaît, puissante, imprégnante, enivrante... Elle lui fait songer à des chevaux... Dans son esprit qui commence à s’embrumer elle pense à des étalons avec des bites raides, énormes... Comme celle du noir qui lui laboure le ventre, et qui lui caresse les seins de deux mains fortes, grandes, chaudes. Le haras... L'odeur du haras... Les couvertures dans la sellerie imprégnées de l’odeur des chevaux... qui bondissent de leurs membres antérieurs pour couvrir les juments... la longue bite qui bat en l’air. Frédérique se souvient du spectacle, surpris dans son adolescence. Elle va pour laisser échapper le feulement qui monte de son ventre. Au dernier moment, elle resserre les dents qu’elle commençait à entrouvrir et laisse fuser son râle les dents serrées! Au-dessus d’elle, la brune voit la croupe qui maintenant monte et descend d’une manière cadencée. Les lèvres qui s’enroulent et se déroulent autour du membre noir qui commence à laisser couler vers ses lèvres l’onctuosité qui l’enrobe. Frédérique prend dans son cerveau enfiévré et délirant l’idée qu’elle est le mâle qui coite avec la tzigane. Elle se fait le mâle porteur du pénis turgescent qui s’enfonce et qui sort de la rouquine. C’est elle qui la fait jouir!... Elle perçoit les sons qui émanent de la grande fille plus qu’elle ne les entend... Ce sont des gémissements, presque des plaintes. Ce qu’elle entend c’est le clapotis au-dessus de son visage, à chaque changement de sens du mouvement de Douchka. D’ailleurs maintenant pour Frique, ce n’est plus Douchka qui monte et qui descend, c’est elle, Frédérique, qui de toute sa puissance virile, concentrée dans sa mâchoire, son cou, ses épaules, entre et sort dans la chatte de sa rivale, c’est elle qui baise la grande rousse... Elle la viole!... C’est elle qui donne la cadence, c’est elle qui accélère en ce moment... Comme c’est elle qui tout à l’heure a ralenti, ramenant le coït à de petits mouvements!... C’est elle!... C’est elle?... C’est le rythme de Jack!... Jack qui l’emplit tellement, qui pompe en elle, caressant de sa grosse bite toutes ses fibres sensibles... Qui gonfle encore avec un gland qu’elle mesure si bien quand il revient à l’entrée de son vagin, il semble l’ouvrir comme un bouchon à la sortie du goulot de la bouteille... Et qu’elle écrase en serrant doucement son vagin quand il rentre!... Frédérique réalise qu’elle pousse de longs cris au travers de ses dents serrées, que son bassin est animé d’une houle qui va au-devant des assauts du noir. Ses mains sont parties chercher et caresser la tête enfouie entre ses seins pour les lécher et les sucer, puis elle descend entre leurs corps. Ses mains trouvent son propre clitoris, faisant apparaître une petite tige de chair rose très pâle, presque blanche, mais raide et vibrante qu’elle masturbe, étire, repousse, tourne, triture entre ses doigts de sa main droite, pendant que ceux de la gauche retroussent le capuchon si loin et si fort qu’elle en ressent une douleur aiguë, au milieu de la volupté où elle se noie! Et pour la première fois elle a conscience de son plaisir, elle vit véritablement l’orgasme qui monte de son sexe au travers de son ventre pour gagner son coeur et son cerveau!... Son cerveau, dont les pensées brusquement lui échappent... Elle se sent raidie comme dans une crampe géante, elle va éclater, exploser... Et elle jouit!!... C’est à ce moment que le dildo lui est violemment arraché d’entre ses dents serrées à mort!... Et elle a à peine le temps de réaliser cet incident qui la blesse, que la base du pénis artificiel vient heurter brutalement son nez et sa lèvre supérieure. Elle n’a même pas le temps d’en sentir la douleur, qu’il vient maintenant cogner sa joue gauche qu’il laboure et qu’il griffe par saccades répétées. Elle a conscience alors que Douchka est avachie sur elle, vibrante de spasmes orgasmiques!... Car la rouquine de son côté a vécu sa moitié du plaisir d’une manière symétrique à celle de la brune. Douchka a commencé par apprécier de monter et descendre au-dessus de la fille vaincue, en estimant son corps, sa douceur de peau, ses seins bien faits, plus petits que les siens mais fermes, chauds, vibrants. Sans les regarder, elle les a caressés, tâtés, et malaxés, puis elle s’est attachée aux tétons, qui sous ses doigts ont commencé par grossir avant de devenir longs et durs. Son regard était bloqué sur la vision du pénis gonflé de Jack qui pistonnait de la gaine d’amour, dégageant parfois des chairs roses et suintantes. Deux ou trois fois le gland rouge est sorti avec un bruit de succion et il a tâtonné à l’entrée de la grotte avant de rapidement retourner s’y blottir, s’agitant avec du rythme... Elle a calé son propre rythme sur celui de Jack sans s’en rendre compte, et elle a même accepté de laisser les seins de la brune aux caresses de l’homme, en réponse à un plaidoyer de ses yeux. Elle sentait le vertige la gagner, et se pinça les tétons, en regardant les mains de Frédérique s’activer sur son clito. Elle a vu les saccades du bassin de Frédérique, lesquels ont déclenché le climax du jeune noir qui avait le regard glauque, tandis qu’il leva son torse, et ses mains cherchaient le corps de Douchka et ses seins pour s’appuyer. Douchka déroba sa tête pour qu’il ne l’embrasse pas, et la bouche du garçon resta calé contre son oreille, emmêlée dans ses cheveux en désordre. Elle a pu ouïr de cette façon privilégiée son ahanement rauque de plaisir. Puis, il y a eu un arrêt du coït, avant une reprise vertigineuse et plus brutale des mouvements du bassin, quand il déversa sa semence au fond du vagin de sa femme brune. Douchka a senti les spasmes du ventre de Frédérique au moment où les siens se faisaient sentir... Elle a été gagnée par la folie du plaisir, une jouissance démesurée. Elle a inconsciemment serré prodigieusement son vagin, ses muscles vaginaux constricteurs, dans la violence de son orgasme, au point d’arracher le dildo de la bouche de Frédérique. La jouissance simultanée de Douchka et Jack les a pliés en deux, au point qu’ils se sont venus heurter de leur tête la tête de l’autre, provoquant un bruit de choc de deux calebasses vides. La rousse s’affala donc sur la poitrine de la brune, tandis que le tronc en sueur du noir tomba sur le dos de la tzigane, tandis que ses couilles pompaient encore quelques jets de semence dans Frédérique. Frédérique avait du mal à respirer, et sa pommette endolorie la faisait souffrir, mais elle sentait surtout un grand bonheur, avec sa chatte pleine de la semence du beau noir, dont elle avait senti les jets puissants et abondants. Par un moment, elle s’est sentie coupable, parce qu’elle avait été capable de jouir avec un autre mâle que son Vincent!... Vincent, son homme, son seul homme?!... Cette pensée la fit réfléchir: est-elle une “femme multiple”, une putain, une salope?... Elle regrette de s’être laissée aller à jouir. Elle aurait dû... Elle aurait dû... Quoi? Un dernier coup de boutoir du jeune noir, qui remue ses hanches, faisant tourner sa tige d’acier dans sa chatte dégoulinante ramène la fille brune à la réalité. Elle entend Jack qui est encore en train de râler son plaisir, et sent la caresse des seins excités de la rousse contre son estomac. Alors, Frédérique sent le sperme chaud s’écouler lentement de son vagin et descendre dans le sillon de ses fesses... Elle aurait dû rester chez soi, ne pas venir affronter une inconnue salace... Mais elle aurait perdu cette session de sexe affolante, qu’elle ne regrettait pas! C’est Douchka qui réagit la première, forçant le jeune homme à se relever, puis elle se met à genoux et descend de la table. Frédérique tourne sa tête vers elle, et même à côté du visage de Frédérique, elle arrache le dildo de son vagin, ce qui produit un léger bruit de bouteille que l’on débouche. - Une bonne baise! Pas d’autres commentaires, de remerciements, de baiser, de caresse... Décidément, Frédérique est frustrée. Elle est même outrée quand elle entend la Roumaine poursuivre, à l’intention de Jack: - Eh! Ducon! C’est fini! Allez, va te rhabiller et fous le camp! Pas de douche, prend tes fringues, et file! Le garçon noir se redresse, pantelant, encore dans les miasmes de son orgasme. Il retire de la chatte de Frédérique un pénis encore gonflé mais déjà amolli, dégoulinant de sperme. Comme un gamin en faute, Jack tend ses yeux pour Frédérique, assise au bord de la table: - T’es vachement belle! C’était merveilleux, ça, avec toi. Je ne t’ai pas fait de mal?... Frédérique lui fit “non” de la tête, et le regarda se retirer. Il était très beau, le corps ruisselant de sueur, marchant tout droit vers les chaises ou il avait déposé son slip noir pour sécher après qu’il l’avait lavé à l’étage supérieur. Elle garda ses yeux sur lui, tandis qu’il faisait son strip-tease à l’envers, après se nettoyer le bas-ventre dans la serviette de bain, et la voix aiguë de Douchka criait: - Maintenant démerde-toi! Mais surtout fous le camp, vite! Hors de ma vue, sale cochon!... Et toi, ma belle, tu ne vas pas rester là non plus. Allez, tu vas avoir droit à une douche. Je vais te faire voir où c’est. - Pour la douche, c’est bien en haut de l’escalier, la première porte à gauche qui donne dans la chambre de Madame Daligo? - Celle-là ou bien une autre! Oui, pourquoi? - Parce qu’alors je saurais bien me débrouiller toute seule! Pas une once de sentiment, pas un gramme d’émotion... Une implacable froideur, un égoïsme éprouvant... Pire qu’un animal sauvage! Mais un animal qui l’avait battue, à elle, qui était venue là pour “demander une satisfaction”!... Frédérique est presque malade d’une telle situation. Après avoir vécu tant de volupté, elle veut rester dans un étonnement silencieux, mais son agressivité revient lorsqu’elle se regarde dans la grande glace et se voix toute marbré des coups et des griffes de Douchka. Une colère impétueuse et violente la gagne, et elle obtempère: - Mais... Espèce de grande garce, as-tu un coeur dans ton corps? Et un petit peu d’esprit dans ta tête de garce? Une âme sûrement pas!... Tu ne t’imagines tout de même pas qu’on va en rester là? «Mesdames, Messieurs, j’ai bien baisé, je vous ai humiliés! Et voilà, l'affaire est classée!» Ni «au revoir», ni «merci»!... - Tu es une conasse de merde, je devrais t’avoir défoncé le con avec un dildo en acier rugueux, et tu me parles de politesse?! Prends tes fringues, avant que je change d’avis. File, hors de ma maison!... Et pas de douche! - Douchka, rappelle-toi que je suis venue te lancer un gant, te provoquer à un duel. Je t’attends à La Longère, je te défie dans le ring en un combat au finish, tout permis! Je veux te faire ravaler les insultes que tu as faites à ma mère. Tu gardes le choix du jour et de l’heure... Alors? Ta réponse? - Chienne, fille de chienne! - N’insultes pas ma mère, et réponds-moi! - Je ne me bats qu’ici, pauvre conne! Bien sûr, j’irai voir ton ring à La Longère. Mais pour ce qui est de combatte avec toi, ce ne sera qu’ici. Et si tu n’en as pas eu assez aujourd’hui, je suis prête à recommencer la leçon quand tu veux! Tu es une faible lutteuse, tu es plus lourde que moi mais je te vaincrai toujours, t’es une femme qui ne sert qu’à être pioché par des mâles en rut! Comme je t’ai dit ici, quand tu es entrée chez moi, tu es une pute, fille de pute! Douchka avait précédé Frédérique en direction de la porte, et elles se trouvaient face à face, devant l’escalier, la brune avec ses vêtements qu'elle avait rapidement recueillis, encore avec l’intention de monter prendre la douche. Les derniers mots de la rousse la firent changer d’avis. Radicalement. Elle laissa tomber ses vêtements et sauta littéralement sur la grande rousse, lui empoignant la grande chevelure à deux mains, rabaissant sa tête vers son genou droit, qu’elle cogna le plus haut possible. Prise au dépourvu, la rousse ne résista presque pas, et le sang explosa de son nez, pris de plein fouet. Elle s’agrippa, griffant les flancs généreux de son attaquante, mais celle-ci ne fit que changer rapidement de genou, et du gauche elle cogna le sexe de la grande fille. Après l’orgie qu’elle venait de subir, l’endroit était très sensible, et elle hurla. La tzigane lança ses griffes vers le sexe de Frédérique, mais le rata, et une nouvelle estafilade se produit dans la partie supérieur de la cuisse. Frédérique passa rapidement ses mains autour du cou de la rousse, de derrière, profitant de son étourdissement, et la plaqua dans un Nelson classique et ferme. Puis, pesant de tout son poids, elle la propulsa, la face en premier, vers la maincourante de l’escalier. Il lui fallu faire un gros effort, mais le son cave de la tête deux fois contre le bois de la maincourante la rempli de bonheur. Elle sentit que le corps de la grande rousse était plus lourd, elle s’évanouissait. Alors, Frique modifia sa prise, et la mis dans une clé de tête, la giflant un peu, en s’aspergeant de sang qui coulait librement d’une narine. Maintenant, c’est elle qui conduit Douchka, de force, vers le salon de lutte. Elle se rappelait de l’endroit où elle avait vu la tâche de sperme de Jack, et y conduit la Roumaine. Elle la força à se mettre à genoux devant la tache, et commanda: - Avale ça, putain! Et après, tu ne prononceras jamais ce mot envers moi ou ma mère! Douchka se rebiffa, et de ses griffes elle chercha le sexe et les seins de la fille qu’elle avait cru être battue pour de bon. Elle échappa ainsi à la clé de tête, et les deux femmes nues roulèrent sur le tapis dans une lutte hargneuse, confuse, vicieuse, faite de coups de genou aux ventres meurtris, et de coups de coude aux seins et la tête. Puis, c'étaient des mèches de cheveux arrachés, et de cognements de tête une contre l’autre. Douchka vida presque un oeil de la Française, et lui fendu la lèvre supérieure d’une tape monumentale, mais elle saigna des deux seins, mordus par la brune qui avait perdu tout le sens du combat noble. Par fin, la tzigane était trop épuisé et battue, écartelée, dos au sol, et elle n’a pas pu empêcher la brune de lui tomber dessus, les deux genoux ensemble sur l’estomac. Douchka hoqueta et vomit, puis se mit à sangloter, disant des borborygmes incompréhensibles. Sans pitié, Frédérique la roula à coups de pieds dans les côtes et les fesses jusqu’à la place où la jeune Roumaine avait pris son plaisir avec Jack. - Douchka, ou tu lèches ça, ou je te crève de mes mains. Douchka s’affala sur le ventre, la tête à centimètres de la tache de sperme fatidique. - Avale, les médecins disent que ce n’est pas du venin. Sinon, je jure que je t’étrangle. Douchka plaida, pleura, toussa, mais Frédérique, la chevauchant, lui força la tête en avant, et puis lui mis la bouche sur la semence froide. Un peu de sang du nez de la tzigane y ajouta à l’aspect abject de la chose. Frédérique força les lèvres de Douchka sur la tache, l’y frotta, car la lesbienne n’avait plus de forces pour se défendre. Puis, Frédérique se releva, et d’un pied fit rouler la grande rousse sur le dos. Son visage était minable, pleine de taches de sang, larmes et sperme, sur les yeux, les pommettes de la face et surtout autour du nez, des lèvres et du menton. - Ouvre tes yeux, pute! - Douchka n’obéit qu’à la deuxième demande, après un coup de pied dans l'entrecuisse. - Regarde moi bien, continua Frédérique, lui mettant le pied sur un sein. Regarde bien une femme que tu croyais être inférieure. Si tu veux quelque chose de moi, je suis à La Longère, et je me battrais contre toi, quand et comment tu veux. Mais fais attention, il y a là une autre femme encore meilleure et plus forte que moi, c’est ma mère, une femme que tu ne pourras jamais traiter comme tu l’as fait ici. Compris? Douchka ferma les yeux, et continua de sangloter. Alors, après avoir frappé ses mains l’une dans l’autre comme pour en chasser la poussière, Frédérique laissa la tzigane par terre et se dirigea vers l’escalier. En passant près de la serviette de bain dont Jack s’était couvert après la douche, elle la prit, et l’utilisa pour sécher un peu le sang et la sueur qui la couvraient. Elle passa ses mains dans les cheveux, mais décida de ne pas rester dans la maison une minute de plus. Au fond de l’escalier, elle prit sa jupe et l’enfila sur son ventre nu. De même avec le pull de mohair, dont une manche était presque arrachée, et le col était ruiné. La veste de cuir irait sauver les apparences, et les chaussures. Mais ceux que la croisèrent ce soir allaient noter qu’elle avait eu un mauvais “accident”. Dans la rue, elle marcha plus vite, excitée avec les images de combat et de sexe qu’elle avait vécues la dernière heure. Une femme seule montait dans sa direction. C’était Éliane. Frédérique rehaussa les épaules, fière, et la regarda de façon provocatrice. Éliane a tenu le regard, et comme elles se croisèrent, et elle vu l’état pitoyable du visage de la brune, elle rit carrément. Frédérique était si fière de son tête-à-tête avec Douchka qu’elle lui sourit, ce qui a surpris énormément la forte femme. Elles s’éloignèrent sans un mot. Frédérique se dit mentalement, «Tu vas avoir une surprise désagréable chez toi, Éliane. Moi, je peux dire à mère que maintenant je connais Douchka, sévices et ses vices!...» À suivre… Frédérique 10 - “Duel nu: Pancrace mixte à quatre” (femme/femme et homme/homme). © Ange Païen, Novembre 1996 © Édition de Raf, Novembre 1996