Frédérique, 7ème épisode par l’Ange Païen Mireille raconte ses combats et ébats avec “Les Amazones de la luxure” chez Éliane. Il fait nuit depuis longtemps lorsque Frédérique et Vincent arrivent au logement de La Longère. Les deux jeunes gens traversent le salon et rejoignent Mireille qui finit de mettre le couvert dans la salle à manger. Son mari Jérôme n’est pas encore à la maison. Vincent veut souhaiter le bonsoir à Mireille avant de partir, mais celle-ci le retient. - J’ai téléphoné chez toi, Vincent, j’ai averti ta mère que tu restais avec nous. Tu dînes ici et tu rentreras chez toi demain. C’est d’accord! Si Vincent exprime un sentiment de confusion, Frédérique explose de joie. - Toute une nuit pour nous! C’est fantastique!... Merci, Maman! - Oui, mais avant toute une nuit il faut prendre des forces! Après une après-midi comme celle-ci Vincent doit être à plat! Ses yeux gonflés commencent à en montrer la preuve! - Vincent a rougi de confusion, mais Mireille poursuit: - Jérôme va être là dans un instant, passez au salon, on va prendre un verre en l’attendant. Une fois installés autour d’une table basse devant des jus de fruits et des glaçons, Mireille questionne: - Alors, les enfants, quelles sont vos impressions de la journée du club? C’est Frédérique qui répond: - Nous en avons parlé un peu tous les deux. Vincent m’a décrit mon combat avec Sandrine, c’était violent et vicieux, mais j’ai aimé, même si je suis un peu abîmée. Vincent a apprécié. - Énormément... énormément apprécié - insiste le garçon. Quelles belles et violentes sauvageonnes! Frédérique reprend: - J’ai adoré me mettre nue pour me battre, j’ai adoré me battre avec une fille nue, j’ai peut-être été trop brutale, mais Sandrine l’était aussi. Le fait qu’il y avait un enjeu était très excitant et motivant!... Enfin j’espère bien que je pourrais prendre part à d’autres combats dans les mêmes conditions que celui-là!... Mireille lui répond: - Cela se reproduira sans doute!... Sandrine n’a peut-être pas apprécié d’être battue de pareille façon!... J’espère d’ailleurs que ce sera sans suite physique pour elle, car elle se plaignait d’une très forte douleur dans le ventre! Tu lui as peut-être donné un coup de pied trop violent! Souhaitons qu’il n’y ait rien!... Et le combat précédent? Qu’en dites-vous? Qu’en avez-vous pensé? C’est alors que Jérôme les rejoint au salon. - Bonsoir tout le monde!... Bonsoir Vincent - dit-il en lui serrant la main. - Reste assis, ne bouge pas pour moi! - Et en embrassant sa fille: - Bonsoir Frique chérie... Oh! Qu’est-ce qui t’est arrivé? Tu as lutté avec une moissonneuse-batteuse? - Je me suis battue avec Sandrine... et j’ai gagné! - Eh bien! Comment doit être Sandrine! J’aurais aimé voir cela. ça a dû être violent! - Et toutes nues en plus! ajoute Mireille. - Alors là je regrette vraiment de n’avoir pas vu cela! et se tournant vers Vincent, il ajouta: - Comment c’était, mon garçon? Vincent, ainsi interpellé, quelque peu étonné de la simplicité de la conversation relatant de tels événements, est devenu tout rouge. Sans lever les yeux et d’une voix faible, il répond. - C’était fantastique Monsieur... euh... formidable! - Bandant, tu veux dire? insiste Jérôme. - Ban, oui!... Vincent est devenu écarlate. - Jouissif? insiste encore le bon chef de famille. - Oui, très!... Et après cette réponse Vincent regarde Frédérique et sa mère qui sourient de la totale confusion du jeune homme. Alors que Jérôme insiste. - Alors il faudra que tu me fasses le récit de cet événement! Puis, se tournant vers Frédérique, il demande: - Et pourquoi nues? Mais c’est Mireille qui répond: - Parce que c’était un combat de femelles pour un mâle!... Au finish!... En se servant un verre d’apéritif, Jérôme questionne encore: - Des combats nus maintenant... Ce n’est pas que je n’aime pas, bien au contraire, cela doit être encore plus excitant! Mais tu ne crains pas que tout cela dégénère et devient incontrôlable?... Un premier combat nu entre deux jouvencelles c’est presque compréhensible, mais alors?... Et comme il reste sur cette sorte d’interrogation, à la confusion des deux jeunes gens, Mireille lui répond: - Mais alors? Ne reste plus à te demander! Frédérique et Sandrine ont suivi l’exemple de Josette et Brigitte qui immédiatement avant se sont affrontées dans ce qu’elles ont appelé un “test” et qui en réalité n’était qu’une compétition sexuelle!... - Oh, là, là!... J’ai donc raté la plus belle et la plus chaude après-midi de votre club! s’exclame Jérôme. - Non! Il y en aura d’autres, beaucoup d’autres... Car je meurs d’envie d’en faire autant. Toutes les autres filles aussi, j’en suis persuadée... Même Frédérique! N’est-ce pas chérie? La jeune fille est devenue rouge de confusion. Les yeux à demi baissés, elle semble quémander l’aide de Vincent pour venir à son secours, mais elle est dispensée de répondre car son père enchaîne aussitôt à l’intention de Mireille en prenant place dans un des fauteuils, son verre à la main: - Raconte-moi cela mon amour! Ma curiosité est à son comble! - Euh... Te raconter quoi? répond Mireille. - Pourquoi je désire faire des matchs nus? - Oh! Ça je crois le savoir!... Non, raconte-moi Josette et Brigitte. - Alors là!... Alors là... Il faut que je réfléchisse un peu. Je... Je... - Allons Mireille! Ne te dégonfle pas... Vas-y! Alors, Mireille fait son récit, et comme les deux jeunes gens l’avaient fait entre eux peu de temps avant, elle décrit leur arrivée dans les peignoirs de satin, les filles nues dessous, se délaçant les ceintures de satin et laissant tomber les peignoirs. Et puis leurs attaques violentes et rapides, après un tendre et voluptueux enlacements deux corps nus, debout, dans le milieu du ring. La recherche du contact des peaux, de la chair tiède, l’écrasement dû à l’enlacement, les caresses partout, les mains s’attardant sur les fesses, les cuisses se frottant à l’intérieur des cuisses de l’autre, les petits bouts de langues qui s’affrontaient entre les lèvres épaisses entrouvertes... La voix de Mireille est devenue un peu rauque et sa respiration semble plus difficile. La femme de Jérôme s’est alangui dans le fond de son fauteuil, la nuque appuyée au dossier. Elle a le regard voilé, fixé sur un point au mur d’en face, mais ses yeux sont dans un autre univers. Alors Mireille décrit la suite... Les deux femmes il y a une subite violence, les gifles claquant sur les joues, puis l’empoignade simultanée des cheveux d’une main en giflant de l’autre, puis en fessant violemment, les belles masses rondes qui prenaient la marque rouge des doigts jusqu’à ce qu’elles deviennent totalement rouges... C’est un ballet des coups de ventre et des poussées dans les cordes, l’empoignade des seins, l’appui des cuisses sur les vulves qui frottaient les chairs excitées, jusqu’à la projection au sol!... Par la voix de Mireille, son mari et les jeunes énamourés se figurent les corps qui se caressent tout en luttant pour prendre le dessus... Puis la maîtrise de Brigitte sur le sexe de Josette, ses caresses de la langue et des doigts, le léchage sur toute la longueur de la vulve, le sucement du clitoris, la pointe de langue qui titille et s’enfonce dans le vagin, l’aspiration des pétales des petites lèvres, les bruits de succion, le clapotis... Et les réactions de Josette, les ondulations de son ventre, le bondissement de ses seins, ses propres caresses sur son ventre et ses seins, son corps tendu en arc reposant sur la nuque et les pointes des pieds repliés, son chant de gorge profond, ses spasmes libérateurs et ses cris de plaisir, de soulagement... L’orgasme qui dure longtemps... Le halètement qui se ralentit, le corps qui se détend, par saccades, le torse qui se repose au sol alors que le bassin reste tendu sur les jambes toujours pliées formant un angle inimaginable!... Mireille parle par saccade, son récit est haché par sa respiration, elle a du mal à déglutir, sa langue doit être sèche... Son corps semble raidi, presque arqué dans son fauteuil... Jérôme malaxe son sexe au travers du tissu de son pantalon. Pendant qu’il écoutait sa femme, il lui verse une bonne dose d’apéritif, et lui met le verre à la main, que Mireille boit d’un coup, sans même s’en apercevoir. Jérôme reste a demi-affalé contre le dossier du fauteuil, une main caressant les cheveux de sa femme, l’autre pesant sur son sein droit. Frédérique et Vincent, profondément assis dans le canapé d’en face, se sont liées les mains et se regardent... Mais se voient-ils vraiment? Alors, Mireille raconte Brigitte venant se positionner au-dessus de Josette, laissant ses seins venir heurter de leurs pointes les seins de son aînée, ses pointes qui dessinent un colimaçon autour des pointes de l’autre. Et puis son ventre dont la peau caresse la peau en sueur de Josette. Après, elle décrit les deux femmes enfourchées leur jambe droite par dessus la jambe gauche de l’autre, les deux vulves en contact se frottant. Elles sont suspendues au-dessus du tapis, en appui sur leurs talons, jambes tendues. Elle décrit comment elles pressent et se frottent leur sexe contre celui de l’autre, les bassins qui montent et descendent et oscillent d’un côté à l’autre, tout en regardant l’excitation de l’autre!... Une compétition! Mais laquelle? Jouir ou faire jouir? Quel défi entre elles, s’il y a défi? Alors que leurs corps s’emballent dans l’affrontement sensuel qu’elles se livrent... Et comme si elles sentaient qu’elles allaient succomber au plaisir, elles se décollent, se donnent encore des coups de boutoir sexe contre sexe, et elles perdent leur état de lévitation et reprennent contact avec le sol, les fesses en premier, les jambes grand ouvertes. Pour ce que l’on peut en voir, les capuchons des clitoris sont devenus énormes et les deux vulves sont luisantes de sueur et de sucs de femme... Et dans un débit haché et essoufflé, dans une voix rauque, Mireille poursuit, se tortillant un peu sous la pression forte de la paume de Jérôme qui lui enveloppe le sein: - C’est alors qu’en se dégageant Josette s’est retournée à quatre pattes au-dessus de Brigitte et, en se reculant, est venue se mettre en position de soixante-neuf. Finissant d’écarteler les cuisses de la jeune femme elle a plongé sa tête dans la fourrure blond fauve. Elle avait glissé ses avant-bras par dessous les cuisses poilues et de tous ses doigts écartait les lèvres de la chatte qu’elle faisait béer. Approchant ses lèvres du vagin offert elle le parcourt de ses lèvres et de sa langue, comme pour y goûter, et l’abandonne presque aussitôt pour aller lécher l’intérieur des cuisses, doucement, à grands coups de langue, en commençant près de la vulve pour aller remonter vers le genou. Et ce simple contact, cette caresse linguale, chaude et humide produit chez Brigitte des décharges électriques qui la font vibrer de tout son ventre. “De son côté, Brigitte n’est pas en reste de ses doigts qu’elle a humectés dans sa bouche. Elle écarte et défroisse les pétales de son adversaire, pendantes au-dessus de son visage, elle caresse la fente, dévoile les chairs brûlantes et brillantes de sucs, puis y enfonce un bout de doigt, qu’elle glisse un peu dedans... loin... et puis encore, bien à l’intérieur de Josette. La fausse blonde est aussitôt excitée. Elle écarte ses genoux et baisse son bassin pour amener son sexe sur les lèvres de Brigitte en-dessous d’elle... “Et alors l’une comme l’autre elles s’activent sur le vagin, dans le vagin de l’adversaire, non, de la partenaire... Les léchages, suages, mordillages, pelotages des doigts sur les clitoris sont presque totalement cachés par l’activité des deux lutteuses devenues amantes. Les bruits de succion de leurs sexes sont maintenant couverts par les gémissements de plaisir qui émanent de leurs gorges plus que de leurs lèvres, occupées á boire la liqueur de l’autre femme... Les corps sont affolés, agités de vibrations incontrôlées, avec des petits claquements des seins sur le ventre dans leur ébat rythmé... Elles sont dans la jouissance sans avoir marqué d’étape dans la montée du plaisir... Les gémissements ressemblent à des plaintes... Et puis leurs cris de jouissance et soulagement pourraient être pris par des cris contrôlés de douleur de lutteuses battues sur le ring... “Simultanément, on voit Brigitte repousser les fesses au-dessus d’elle pour libérer son visage, alors que Josette en appui sur ses coudes redresse son torse pour en faire autant. L’une comme l’autre exprime sa jouissance dans un long feulement rauque pour l’une, plus aigu pour l’autre... Et c’est une mélopée qui va diminuant jusqu’à ce qu’elles repartent à l’assaut du sexe de l’autre, non sans que Brigitte ait basculé Josette sur le dos et la chevauche à son tour... C’est un renouvellement comme cela deux ou trois fois, sans repos... Les corps en sueurs semblent infatigables et les amantes insatiables... “Jusqu’à ce que Brigitte qui est dessus à cheval sur Josette se redresse, presque assise, et se mette à danser, monter et descendre comme une Amazone sur son amant. Son visage exprime la plus intense lubricité, ses yeux sont exorbités, sa bouche grande ouverte laisse éclater des cris épais, saccadés au rythme de son bassin. Josette a enfoncé deux doigts tendus profondément dans son vagin et pousse et tire au devant des fesses qui montent et qui descendent sur ses doigts forts... “C’est alors que Brigitte s’écroule en avant comme une poupée de chiffons, et pourtant toujours traversée de spasmes, et elle crie: - Assez... Assez, Jo... Arrêtes! S’il te plaît... Arrête!... Aargh...” Une minute de silence... Mireille a les yeux fermés, son visage crispé, sa peau est tendue sur ses pommettes un peu saillantes et ses joues sont creusées. Sa respiration est sifflante. Elle avait croisé les jambes et sa cuisse supérieure semble vouloir écraser celle qui est en dessous, son pied supérieur étant passé derrière la cheville du pied au sol. Ses mains sont jointes comme pour une prière, mais elles sont enfoncées contre son sexe, dans sa jupe entre le haut de ses cuisses... Jérôme et les deux jeunes gens respectent son silence. D’ailleurs, eux aussi, les jeunes, ils ont revécu ce qu’ils ont vu plus tôt dans l’après-midi... Et Jérôme, rêvant aux images fortes que sa femme vient d’évoquer, prend alors conscience qu’il a défait deux boutons de la robe de sa femme, en lui caressant effrontément le sein droit, et retire sa main, qui reste en coquille sur le front bombé de son pantalon, cachant sa formidable érection. Après un bon moment passé, c’est Mireille qui rompt cette sorte de méditation silencieuse. - Bon, si nous passions à table!... J’ai une potée vendéenne qui mijote, une grillade de filets d’anguilles au coulis de tomate et du filet de boeuf froid!... De quoi reconstituer les plus affaiblis. C’est au cours du repas que Jérôme relance la conversation sur le sujet de la rencontre-test entre Josette et Brigitte. - C’est donc Josette qui a gagné? lance-t-il négligemment. - C’est bien ce que je t’ai dit! répond Vincent. - Ah non! enchaîne Frédérique. C’est Brigitte qui a incontestablement joui du plus puissant orgasme et donc qui a gagné les tests... - Donne-nous ton avis, chérie - ajoute Jérôme à l’adresse de Mireille. - Ce n’est pas aussi simple! répond-elle. Il faudrait savoir si elles se sont fixées des règles ou un objectif. Si elles avaient fixé comme règle que celle qui abandonne parce qu’elle est exténuée et ne peut plus poursuivre le jeu a perdu, il est bien évident que Brigitte a perdu, puisqu’elle a demandé à Josette d’arrêter, soit parce qu’elle était exténuée, soit parce que ces chairs ne pouvaient plus tolérer les attouchements. Si au contraire c’est celle qui a le plus joui qui a gagné, dans ce cas c’est peut-être différent! - Le dernier orgasme de Brigitte était tellement formidable - dit Frédérique en réponse à sa mère - que c’est elle qui gagne dans ce cas-là! Pas de doute!... - Oh, alors là! C’est un avis que je ne partage pas complètement, répond Mireille. Il n’existe pas d’appareil de mesure de l’orgasme! Et les orgasmes sont différents chez chaque femme, et entre les femmes! Alors, faudrait-il juger suivant le nombre de petits orgasmes ou suivant la plus grande jouissance de quelques beaux orgasmes? Comment aussi comparer une jouissance intime, intérieure, profonde, qui rend quasiment invalide... et un orgasme extériorisé, engendré de cris et de gémissements?... Et aussi une cascade de petits orgasmes extériorisés n'est-elle pas la manifestation d’un fantastique orgasme plus profond qui se manifeste par des explosions ou des éruptions comme un volcan, qui bouillonne intérieurement dans son puits et se manifeste parfois par de formidables jets de laves... Vincent regardait Mireille, la fourchette oubliée à mi-chemin vers le plat presque vide d’anguilles, puis il s’intéressait au visage également attentif de Brigitte, tandis que la jeune mère concluait sa leçon. - Tu vois ma petite Frique, ce n’est pas aussi évident! À l’image de la femme, un tel combat-test reste un peu un mystère dans son résultat. Le seul résultat tangible dans une telle aventure est que les deux partenaires ont partagé beaucoup de plaisir, donné et reçu, et de la manière la plus excitante qui soit, c’est-à-dire, en public, sous le regard de leurs amies, créant des envies, nourrissant des désirs et, qui sait, des jalousies! Et si ce n’était pas leur objectif? Je suis bien certaine que c’est un but qu’elles ont atteint au sein de notre petit groupe!... - Femmes! Femmes! Femmes!... Mystère éternel, Vincent!... Tu ne sauras jamais si elle est Femme ou Démon ... Bien sur, tu n’as pas vu ce film des années 30, avec deux démons superbes, Marlène Dietrich et Una Merkel? - Non... Marlène je connais de quelques photos... - Il faut que tu t’appliques plus dans ton éducation aux combats de femmes. C’est un film classique, à ne pas perdre si tu le trouves une de ces nuits à la TV par câble. Mais voilà que ma femme chérie nous apporte un rôti de boeuf bien saignant et moutarde!... Au travail!... Mon cher Vincent, après le coulis de tomate bien relevé d’ail, on va bander comme des étalons... (Changeant de ton, à l’intention de Mireille.) Si notre Frique arbores les marques fraîches de son combat avec sa copine Sandrine, les bleues et les griffures que tu portes depuis dimanche, ça vient d’où? Dimanche soir tu m’as dit que tu me raconterais!... C’est encore secret ou... pénible à raconter?... Ce qui excite ma curiosité c’est que tu n’as pas lutté à La Longère. Lorsque je suis rentré, j’ai bien vu que l’ancien fruitier n’avait pas été utilisé. Alors? Tu nous racontes? Mireille semble tout à coup bien excitée. Son visage s’est allumé d’un regard brillant et rieur, une rousseur s’étale sur ses joues, sa langue passe humidifier ses lèvres qui semblent gonflées. Elle a une expression d’intense exaltation. - Je ne pensais pas vous le relater aussitôt, mais c’est vrai que j’en meurs d’envie! Si vous voulez bien, finissons notre repas et je vous rapporterai ma rencontre de dimanche quand nous serons confortablement installés dans le salon. - OK! Alors, attaquons vite ces filets... Conclue Jérôme. Soit parce qu’ils avaient déjà trop pris de la potée vendéenne et des anguilles, soit parce qu’ils ne pouvaient plus retenir leur curiosité, les deux jeunes gens ne se resservirent pas de steak, tel comme Jérôme. Mireille allait leur dire pour en prendre encore un morceau, puis elle fait un rire espiègle, et aidé de Frique et Vincent, elle remporte les plats à la cuisine. Vite, ils étaient installés dans le salon, cette fois Mireille et Jérôme blottis un à côté de l’autre dans le canapé, Frédérique a approché un fauteuil contre celui de Vincent, en face des parents. Mireille entame son récit. - Avant tout autre chose je dois dévoiler un de mes plus importants fantasmes, lutter avec d’autres femmes, le plus fort, mais aussi le plus érotiquement possible. Depuis quelques années, c’est-à-dire depuis qu’elle est arrivée ici, et qu’elle a rejoint le club de fitness que je fréquente aux Sables, je rêve de lutter avec elle... Éliane, la gérante du supermarché! Comme cela fait quatre mois que notre ring est aménagé, que la salle est à peu près équipée et que j’ai acquis avec les autres quelques capacités à l’art de la lutte, j’ai décidé d’affronter Éliane. Samedi en fin d’après-midi, après notre séance de musculation, en nous dirigeant vers les vestiaires, je l’ai interpellée... - Éliane, j’ai un projet qui peut vous intéresser, j’aimerais vous en entretenir. - Je n’accorde des rendez-vous qu’à mon domicile, je vous recevrai chez moi demain, à partir de 14:30 heures, 15:00 heures au plus tard. Vous savez où je réside? - Oui, la grande propriété en bord de mer à l’extrémité de l’impasse des dunes. Je pourrais y être avant 15:00 heures. - Alors, à demain! C’était une réponse froide, hautaine, bien à l’image du personnage. D'ailleurs, vous la connaissez... Alors que je vais bientôt avoir 40 ans, elle a eu 35 au moi d’octobre dernier. Elle mesure 1,70m au moins et doit peser 78 kg environ. La plus grande partie de son excédant de poids est repartie entre son énorme poitrine et son important fessier. Pour amoindrir ce défaut, elle porte toujours sa chevelure blond cendré peigné en un gros chignon qu’elle porte sur le haut de la tête et des chaussures à talons très hauts ou des bottes à talons aiguilles. De plus, ses vêtements stricts de veste et jupe en classique, sont pour la veste rembourrée de fortes et larges épaulettes... Toutefois, en tenue de sport, la baudruche se dégonfle!... Et bien qu’elle reste puissante dans son anatomie, son aspect devient beaucoup moins imposant. Au club de fitness, elle porte toujours un justaucorps qui lui monte autour du cou, des demi-manches qui cachent ses biceps et dessous quelle que soit la saison elle a toujours un collant de danse et des baskets. Elle se change toujours dans une cabine avec douche et je n’ai jamais eu l’occasion de voir un centimètre de sa peau! Et pourtant dès le premier jour où je l’ai vue j’ai toujours désiré me battre avec elle et autant que possible... peau contre peau!... Donc, dimanche, un peu avant 15:00 heures, je sonnais à sa porte. C’est la grande rouquine, Douchka, sa fille adoptive qui m’a ouvert la porte. - Bonjour, je suis... - Je sais. Bonjour! Je suis entrée dans un grand hall avec sur un côté, entourant deux portes, un très grand meuble vestiaire. Elle m’a toisée sans vergogne, et dit: - Donne ton manteau. - J’ai obéi, et elle l’a suspendu à un cintre. Puis, Douchka me tourne le dos, me laissant le devoir de fermer la porte et, dandinant ses fesses, elle dit sans se retourner: Suis- moi, elle t’attend! Et je l’ai suivi comme elle se dirigeait vers le fond du hall. Elle portait une robe légère qui s’arrêtait au-dessus des genoux et lui moulait une paire de fesses petites mais proéminentes et qui flottaient d’un côté à l’autre á chaque pas. Elle était jambes nues dans des babouches! Un grand félin! Nous sommes entrées par la seconde porte entre les vestiaires. Un immense salon faisant toute la largeur de la maison, avec à chaque extrémité des bow-windows au sol surélevé comme des estrades. Ces deux espaces comme le mur opposé doté de portes-fenêtres étaient encombrés de petites tables, de chaises, de fauteuils. Un ensemble un peu hétéroclite faisant fer à cheval autour de la pièce, et entourant une très épaisse moquette, un gros tapis aux poils courts et d’un ton uni plutôt gris clair, d’un aspect pas très net, pas très propre. J’ai tout de suite compris! Sur une moquette aussi épaisse on ne danse pas! Alors?... Et bien, on lutte! Au milieu de la pièce, sur une chaise, Éliane, et dans quelle tenue. Vêtue d’un soutien- gorge blanc très enveloppant, pour contenir ses gros seins, et une serviette éponge cachant son bas ventre et le haut de ses cuisses. Son ventre faisait un bourrelet sur une étroite ceinture qui était un porte-jarretelles. La serviette laisse voir des bas noirs qui lui montent au moins à mi-cuisse... Je dois dire que j’étais vraiment surprise et interloquée!... Douchka était maintenant assise dans un fauteuil à côté d’Éliane, m’examinant avec un regard rempli de morgue! J’étais déjà abasourdi et le fût encore plus Éliane me parle. - Bienvenue, chère Mireille! Je commençais à m’impatienter. Il faut dire qu’il y a si longtemps que j’attendais ta visite... Ah! Ah! Ah! Ne sois pas étonnée, belle brune... Tu viens bien me demander de lutter avec toi?... Est-c'un défi? une provocation? ou une supplication? Les trois peut-être! Et si tu es impatiente de lutter, moi je suis avide de te battre!... Je connais l’histoire du ring que tu as installé à La Longère et des matchs qui s’y déroulent! Mais apprends ma belle que depuis mon arrivée ici, j’ai aménagé cette pièce pour y assouvir les fantasmes de Douchka et les miens, et ceux de beaucoup d’autres femmes!... Je restais abasourdie devant une telle situation. Je ne savais ni que dire, ni que faire!... Éliane a ajouté d’une voix plus feutrée, plus sournoise, presque confidentielle: - Tu veux te battre avec moi, oui ou non? - Oui, bien sûr! réponds-je d’une voix rauque que je ne reconnaissais pas. - Alors allons-y, ici, maintenant! Tout est prévu pour!... - Mais je... Je ne suis... Je n’ai... Elle s’est mise debout, tenant sa serviette éponge à sa taille avec sa main gauche sur sa hanche. Elle est fantastique, la serviette lui fait comme une minijupe et met en valeur ses cuisses musclées! Je remarque alors que pieds nus, elle n’est pas si grande qu’elle parait, d’ailleurs elle a défait son chignon et ses cheveux pendent en vague jusqu’au milieu de son torse. Sans doute habituellement, elle doit les enrouler autour d’un faux chignon pour se monter une telle masse sur le haut de la tête. Elle interrompt mon examen, avec des mots qui claquent comme un fouet. - Allez, pas de chichi! Déshabille-toi, mets toi à poil si tu veux, mais garde tes bas, c’est une précaution contre les ongles des doigts de pieds. Tu vois, moi je reste comme cela! Elle repose alors la serviette sur la chaise qu’elle vient de quitter. En plus de son soutien- gorge dont les seins sont prêts à bondir, elle porte bien un porte-jarretelles blanc, à jarretelles très courtes, que soutiennent des bas noirs qui, par conséquence, montent assez haut sur ses cuisses, et une culotte-slip blanc. Bien que le slip ne soit pas très échancré, une masse de longs et légers poils noirs dépasse de chaque côté sur le haut des cuisses. Sa teinte de cheveux blonds cendrés indiquait une teinture. Il y a maintenant conformation que cette blonde est une brune d’origine! J’enlève mon corsage, ma jupe et mes chaussures. Je porte un petit soutien-gorge pigeonnant qui me sort plutôt d’ornement, un mini-slip qui fait string derrière et se cache entre mes fesses, et une paire de bas à jarretière de dentelle élastique qui monte jusqu’au bord de mes aines! Bas, soutien-gorge et cache-sexe noirs! Ce n’est pas une tenue que j’aurais choisie pour lutter. Mais le vin est tiré! Il faut le boire!... J’entends alors un sifflement et le commentaire de Douchka pour sa mère d’adoption. - Elle est très bien comme cela, ta copine! - En effet, dit Éliane, en ajoutant à mon intention - et si tu ne crains pas pour tes fringues, je te trouve en harmonie avec ma tenue! Cherchant où déposer mes vêtements, je me retourne et constate que la partie du mur située entre les deux portes donnant sur le hall est couvert par des grandes glaces! Cet astucieux équipement permettant sans doute aux spectateurs de voir de face dans les glaces les lutteuses qui leur tournent le dos! Bien sûr, je m’y vois comme je vois derrière moi Éliane, debout, jambes légèrement écartées, poings sur les hanches et qui observe mon dos... Comme je suis plus prêt qu’elle de la glace, notre différence de taille et de poids ne se fait pas sentir. Je la vois d’une façon différente, et mon attention est attirée par ses puissantes cuisses. Au club de fitness, le haut de ses cuisses est serré dans son short collant et elles s’élargissent sous le liseré du short au-dessus du genou. Ici, c’est différent! Les bas galbent ses jambes, mollets, genoux, cuisses jusqu’au renfort du bas, et la cuisse se déploie au- dessus du liséré, à remonter vers le pubis. C’est d’un grand effet! De même que son bassin, habituellement serré dans le body... Là, le porte-jarretelles creuse un sillon à sa taille et bien que cela forme un bourrelet d’autant plus que l’élastique de son slip quelques centimètres en dessous répète le même phénomène, sa ceinture semble plus affinée qu’elle ne parait au club. Ne trouvant pas où poser mes vêtements, je me retourne. Éliane croise par moments mon regard, et pointe avec son menton les sièges contre une des fenêtres. Elle me tourne le dos, et commence des mouvements d’échauffement. Je marche lentement vers les sièges, la regardant de travers. Oh la la!... Ses épaules sont quand même très larges, même sans épaulettes. Sa taille de dos est beaucoup plus marquée, et les muscles des épaules sont saillants. Et alors, les hanches et le fessier... Pour nous, gens de la campagne, une image vient tout de suite à l’esprit, bien que vulgaire: un cul de jument! Boulonnais? Percheron? Et les cuisses et mollets en dessous, fantastiques! Alors, brusquement je m’interroge: dans quoi vais-je m’engager? Crainte... Peur même, oui, tout d’un coup! Recul... Je m’attarde une minute rangeant les vêtements sur une chaise. Oh non! Tant pis pour ce qui m’arrivera!... Je suis venue pour empoigner, lutter, maîtriser une femme forte, et si elle me présente comme une masse de chair et de muscles, il faut que mon désir soit plus fort, pour que je la puisse vaincre! Mes désirs prennent alors le contrôle de la situation, je me retourne, haussant les épaules, et bandant mes muscles. Soudainement, il se produit en moi une sensation totalement nouvelle! Je me sens submergée par le besoin de me ruer sur cette femme, d’être totalement en contact avec elle, me battre au corps à corps, mettant chaque centimètre de ma peau en opposition avec chaque centimètre d’elle! Mon coeur bat très vite! J’ai une sorte de vertige. Mon ventre est comme serré dans une crampe, j’ai l’impression que mes viscères remontent vers mon coeur. Ma vue est brouillée, mais je devise bien Éliane, tournant lentement devant moi, une somptueuse Amazone!... Et puis brutalement mon ventre se décontracte... Je me sens pleine d’une boule incandescente qui explose en moi, me submerge et enfin me rend toute ma lucidité!... - Elle a joui, la putain! constate Douchka, froide, banalement. Je la regarde, et je m’aperçois qu’elle a déboutonnée sa robe, repoussant les pans de chaque côté d’elle. Elle ne porte rien dessus, et reste pourtant totalement nue... Elle est enfoncée dans le fauteuil, les jambes pendantes de chaque côté des bras du siège, cuisses relevées, et la pliure des genoux sur les accoudoirs!... De sa main gauche, elle roule le téton de son sein gauche et les doigts de sa main droite se promènent sur sa chatte, à l’attaque de son clitoris... Garce! Mais elle a raison, juste d’anticiper l’action, j’ai eu un orgasme! Douchka se lève, et jette la main droite devant elle, pointant vers un point situé entre Éliane et moi. - Tu sais ce que c’est un catfight, Mireille? et sans atteindre ma réponse, elle baisse son bras comme dans un atémi, et ajoute. Tout permis, au finish! Allez-y! Alors, comme des jouets électriques commandés par la voix canaille de Douchka, nous nous ruons l’une sur l’autre, bras tendus nous nous saisissons les avant-bras. Elle utilise son envergure et son avantage de poids pour me pousser au sol, mais je roule sur moi- même et l’entraîne avec moi pour me retrouver sur elle. J’essaie de la bloquer mais elle lève ses jambes et me renvoie au sol. J’essaie une prise de tête mais elle s’esquive en se tournant. Dans cette manoeuvre, elle me tourne le dos et j’en profite pour la saisir en passant mes deux bras autour de son cou. Alors, je tente de la prendre dans un ciseau, mais ma jambe droite est pliée sous moi! Je la bascule en me laissant aller en arrière et en tournant. Un de mes bras glisse et avant qu’elle ne réagisse, j’encercle sa poitrine à deux bras, toujours de derrière. Elle prend appui des deux pieds pour se cambrer en tirant sur mes mains. Elle se dégage, se retrouve dos au sol en travers devant moi, je me penche, mais elle lève ses genoux qu’elle lance vers ma poitrine et se dégage. Nous nous retrouvons à genoux, face-à-face!... Je lis de la satisfaction dans ses yeux... Quant à moi, j’apprécie cette rapidité d’engagement, la force qu’elle oppose, sa puissance et aussi sa souplesse et son agilité. Cela me plaît!... - Éliane, prend ses cheveux! Arrache-lui ses cheveux!... Crie Douchka. Je lance mes deux mains vers les cheveux d’Éliane, qui les a plus longs que moi, mais elle repousse mes mains, me prend un bras, me fait tourner d’un quart de tour. Pour me retenir, je lance une main en arrière et empoigne ses cheveux, mais elle en fait autant avec les miens. Quelle douleur!... Je réussis à la basculer sur le dos. J’ai lâché ses cheveux, mais elle tient ma chevelure à deux mains. J’arrache ma tête en arrière d’une redresse. Elle plie un genou, appuie son pied sur mon ventre et me repousse. Comme je suis sur le dos, elle plonge sur moi. J’ouvre les jambes pour la prendre en ciseau, mais elle pose un genou sur mon bas ventre, et me fait très mal. Alors, j’empoigne sa tignasse blonde à deux mains, je tire en avant en me tournant et une nouvelle fois je la déséquilibre! De nouveau, je tente une prise de cou, je réussis à bien la prendre et pendant que je me positionne de côté pour assurer un bon blocage, elle m’empoigne mes cheveux à deux mains... J’entends la jeune fille crier, «Vas-y, Éliane! Arrache ses cheveux!» Puis, mon adversaire se met à moitié à genoux et mes yeux se remplissent de larmes de douleur, et elle me bascule par dessus sa tête! Je suis allongée sur le dos, ma tête proche de ses genoux, trop près même, et j’ai peur qu’elle me lance des coups de genoux à la tête. Mais non, elle me lâche une main, passe á mon côté et s’écrase sur moi! J’ai le temps d’engager un retournement sur le ventre que je poursuis avec la charge de son corps sur moi... - Donne-lui des fessées! Qu’elle apprenne sa leçon... Décidément, les conseils de Douchka sont obéis de bon coeur par sa mère adoptive. Éliane claque du plat de la main à répétition! Au début, ce n’était pas grand-chose, mais comme je ne peux pas me dégager, et elle poursuit avec des muscles forts de son bras à l’appui, très vite cela me brûle!... Alors, je me mets à quatre pattes, j’empoigne le bras qui maintient sa prise dans mes cheveux et á mon tour je la bascule par dessus moi! J’ai dû perdre quelques cheveux, mais elle vient cogner contre la glace de ses talons, jambes écartées. Je saute par dessus elle. Cuisses écartées moi aussi, je me mets à cheval sur sa poitrine, luttant pour lui conserver les jambes en l’air, loin de ma tête ou de mes seins. Nous passons un certain temps dans cette position. - Ne te laisse pas faire, Éliane! Ciseau de tête... Griffe ses jambes! Toujours la gentille Douchka, comme si Éliane avait besoin de conseils en la matière! Tout d'abord, elle me donne encore des fessées, bien qu’elle ne peut plus donner grand élan à ses bras. Je sens tous les coups qu’elle me donne. Alors, je me relève un peu et me laisse tomber les fesses sur sa poitrine. Cela doit lui couper le souffle, et je répète le mouvement deux ou trois fois, ravie d’entendre derrière moi un «Oh...» de tristesse. Prenant appui d’un pied sur la glace, Éliane tente de me donner des coups de genoux à la tête et, quand je me plie en arrière, elle vise mes seins, touchant deux fois sa cible, quand je faille de l’écarter, en repoussant avec mes mains. Cette position me permet de souffler un peu, en sentant les bouffées chaudes que mon adversaire lance de sa bouche contre mon derrière, par saccades. Je me permets de regarder nos positions où les premiers éléments de l’action nous ont amenées. La première chose étrange que je vois c’est mon image méconnaissable: la brillance de mes yeux, mon opulente chevelure teinte en roux foncé toute ébouriffée et aplatie de sueur contre ma tête et mes omoplates. Ensuite, je vois que mes seins ont quitté leur cage, ils sont nus. Les bretelles du soutien pendent sur mes bras, et il est enroulé sous mes mamelons très tendus, trahissant le débordement de mes sens! Ensuite, mon regard est attiré vers l’entrejambe d’Éliane... La large bande de tissu blanc de son slip s’est roulé en un épais filet de toile qui ne cache plus grand chose de son sexe. Ce qui me frappe, c’est l’abondante toison noire, brillante, faite de poils longs et fins, qui se dégage hors du slip, soit à l’entrejambe, soit l’étendu sur le ventre, tout du moins la partie visible, car le slip est un peu descendu. En s’éclaircissant et en diminuant de longueur, c’est un tapis de poils descendant sur le haut des cuisses! Je baisse les yeux pour regarder devant moi, ce paysage surprenant qui me merveille, puis m’enivre de son odeur!... Je relève la tête pour voir dans la glace où est Douchka. Elle est toujours dans son fauteuil, mais elle est assise au bord du siège, et sa physionomie a une expression sauvage. Comme elle voit que je le regarde, tandis que je maintiens ma position dominante sur les seins et la bouche d’Éliane, elle se rebiffe encore! - Griffe-là, tapes-là fort, merde! Fais quelque chose! Et comme par curiosité j’ai avancé une main sur le pubis d’Éliane, mon adversaire me ceinture de ses deux bras puissants et me tire en arrière. Il fallait faire plus d’attention! Je bascule sur elle et je roule au sol! Nous nous relevons presque au même temps. J’ai enregistré toute cette première partie de notre combat avec efficacité. Je prenais plaisir au combat, j’étais heureuse de lutter et je m’appliquais à bien lutter, dévisageant les mouvements qui comptaient réellement, en dépit des appels de Douchka à des coups vaches... Par la suite, cela devient plus confus. Sans doute parce que cela faisait trop de scènes, trop d’enchaînements rapides à mémoriser. Mais aussi parce que le combat est devenu plus agressif, plus violent et méchant! Et s’il y a eu quelques passages avec des prises statiques c’était pour nous permettre de reprendre notre respiration et repartir à l’attaque de plus bel!... - Empoigne ses cheveux, gifle et cogne ses tétons! Une fois encore Douchka agissait en maître de cérémonie, donnant de sages conseils à sa mère. Je dégrafe mon soutien-gorge et le lance de côté, vers les pieds de la jeune fille. J’ai vu dans les yeux d’Éliane qu’elle apprécie ce geste de défi, et j’ai cru qu’elle allait aussi enlever son soutien-gorge, mais elle a renfoncé un de ses gros seins dans le bonnet du soutien qu’il avait quitté, puis elle a tiré sur le haut de ses bas déchirés pour les remonter un peu. En bonne élève, je me dis que je devais gifler les seins la première, car Éliane les avait bien plus gros et peut-être plus sensibles que les miens... Nous sommes reparties à l’assaut une de l’autre, nous cognant ventre contre ventre, seins contre seins, et nous empoignant les tignasses dégoulinantes de sueur à deux mains. Agissant la première, alors que nous étions têtes baissées à tenter de projeter l’autre au sol, nous fauchant les pieds avec des attaques de jambes, j’ai lâché ma prise de main droite, balancé mon bras en arrière pour prendre de l’élan et envoyer une gifle à mon adversaire. Bien entendu, son bras gauche tendu avec sa main crispée dans mes cheveux lui a servi de protection et je n’ai claqué que son épaule. Toutefois, j’ai senti que mon coup avait été ressenti, alors j’ai renouvelé cette gifle sur son épaule à plusieurs reprises, jusqu’à ce qu’elle finisse par me déséquilibrer et me projeter au sol. Mais une fois encore j’ai utilisé les techniques que Brigitte nous a inculquées, à ce moment-là j’ai accompagné le mouvement d’Éliane pour l’aider à aller plus loin, et finalement elle s’est retrouvée assise au sol avec moi à genoux devant elle, toutes les deux empoignées par les cheveux! Elle tire, et arrache encore quelques cheveux de ma tignasse. Je suis folle de douleur, et je m’élance contre elle, la poussant dos au sol. Pour se défendre, elle m’assène un coup de poing à l’épaule gauche. En plus, elle a plié les genoux et son genou gauche s’écrase contre mes seins. De ma main gauche, j’essaie de me protéger des attaques de sa main droite. La pression de son genou qui pousse contre ma poitrine et m’écrase les seins contre le sternum m’oblige à me redresser. Je lâche ses cheveux, et elle me gifle au visage, des deux mains. Je voix rouge! J’essaie d’en faire autant en me penchant sur elle, et alors de son genou droit qu’elle a maintenant glissé contre mon ventre, elle me cogne, me repoussant violemment en arrière. Je titube, à demi couchée sur elle, et ses genoux font «Vlan!» contre mes seins. Pour la première fois, je crie de douleur, et j’entends le rire rigolard de Douchka. Je tombe sur mes genoux, caressant mes seins des deux mains. Devant moi, à un mettre, Éliane s’est relevé et reste assise, me regardant satisfaite du résultat de son dernier coup. Je grimpe à genoux vers elle, et je la bombarde d’une série de gifles au visage, des deux mains, à une vitesse qui a dû la surprendre. Elle essaye de se protéger le visage, en couinant, et alors j’ai aussi pris le devant de ses seins comme cibles de mon barrage de gifles. Elle arrive à se mettre à genoux comme moi, nous essayons de nous relever, mais restons assises sur nos talons, nos genoux presque se touchant, et nos bras ont inlassablement meurtri et des joues, et des seins. Je vois l’empreinte blanchâtre de mes doigts sur ses joues rougis, mais le feu qui m’envahit la tête signifie qu’elle me marque aussi. Douchka rythmait notre attaque démente en claquent des mains, comme si elle était à un concert de hard-rock! Comme par un accord, nous nous reprenons aux cheveux d’une main, luttant avec l’autre pour contrer une attaque au corps. Lentement, nous nous dressons, c’est-à-dire, moi lentement, et la lourde Éliane me surprenant de vitesse. Alors elle me prend avec la main qui me tient les cheveux, elle appuie sur ma tête et me penche en avant, amenant mon crâne en appui sur son bas ventre, ensuite elle se plie au- dessus de moi, ses seins blottis sur mon dos, et elle me donne des fessées très violentes. J’ai perdu la prise sur ses cheveux, et ses genoux m’écrasent les oreilles comme dans un étau de fer. Je trébuche sur pied, et les claques deviennent de plus en plus fortes, tandis que le vrombissement dans ma tête m’empêche de penser. Pour me défendre, il me faut la déstabiliser. Alors, je prends une de ses cuisses entre mes deux bras, et je pousse en haut contre son ventre avec ma tête! Je me libère en la basculant en arrière, et elle tombe sur le dos, sans amortir, à corps mort!... Je dois dire que cet enlacement est un des meilleurs moments du combat pour moi! C’est un passage super excitant, par la conjugaison de deux facteurs: le premier est dû aux violentes fessées que je reçois, mes fesses et mes cuisses sont brûlantes et la cuisante douleur entraîne chez moi un échauffement sexuel! Le deuxième, est que je me trouve la tête enfouie dans le bas-ventre d’Éliane, une atmosphère d’odeurs mélangés, de sueurs et de sexe! Cette odeur est un véritable aphrodisiaque! Alors d’enlacer cette masse de chair musclée qu’est la cuisse de mon adversaire! de glisser un bras contre sa vulve presque dénudée, de presser fort dans sa fournaise poilue et humide! de toucher ses fesses brûlantes et sentir son corps basculer et s’écrouler devant moi, sous la pression de mes épaules et de mes reins!... La première fois, je suis arrivé presque à l’orgasme, mais le plus inouï est que cette association de sensations et de senteurs va se répéter presque de la même façon. Éliane va me prendre de la même façon, plusieurs fois au cours de notre affrontement. Parce qu’elle est surnoise, ou parce qu’elle y prend aussi un grand plaisir? À chacune de ses occasions, je me libère avec la même série de prises, mais à chaque fois je m’attarde plus dans l’enlacement de sa cuisse, mon bras frôle décidément ses grandes lèvres échancrées par le string de tissu blanc qui ne la protège plus, et à chaque fois qu’elle s’allonge ainsi, bras et jambes écartelés, je me jette sur elle, profitant pour écraser mon sexe sur un genou ou une cuisse juste au-dessus, ou le tibia juste au-dessous, et en quelques frottements rapides j’arrive à la jouissance!... Ce sont des orgasmes incoercibles, le premier surprenant, les autres recherchés quand l’occasion se présente. J’ai même pris l’habitude d’entendre comme une litanie Douchka dire à voix plutôt basse, comme pour elle-même, «Elle a encore joui, la putain!» Je m’en fiche, mais je lui accorde qu’elle est très fine observatrice, ou bien qu’elle guette tout particulièrement ces accès de plaisir, car je ne crie pas, et mon corps a un tout petit tremblement à chacune de ces jouissances... Au cours du combat, Éliane aussi va jouir á quelques reprises!... Deux ou trois fois je réussis à bloquer la grande femme dos au sol, tenant sa tête sur le côté avec mon avant- bras, appuyant sur elle de tout mon pois!... Alors, je glisse une de mes jambes entre ses cuisses et je caresse son sexe avec mon genou. À ces moments, elle essaie de me donner des fessées, mais sa main reste oubliée, en agrippant mes muscles fessiers, ou même caressant ma hanche dans un geste distrait... Et alors elle atteint son orgasme! Mon bas sur son genou essuie la viscosité odorante de son sexe. Je sens son bassin s’agiter sous moi et c’est quand elle jouit, dans le vertige ou le spasme du plaisir, qu’elle se raidit, son corps se bande comme un arc... Elle se trouve en appui sur ses épaules et ses talons, les fesses décollées du sol, et les secousses et ses spasmes d’athlète puissante me déséquilibrent et me désarçonnent!... La différence entre ses orgasmes et les miens c’est que le commentaire de la rouquine se limite à «C’est bien! Bravo!»... Ces interludes de jouissance deviennent plus fréquents alors que le combat se prolonge, et nos mouvements se font plus lents qu’au début... Mais le combat est aussi plus féroce, car les coups vaches et durs viennent prendre la place des prises de lutte en souplesse et technique. Éliane, pour se dégager, utilise beaucoup ses jambes, qu’elle replie et interpose entre nos corps, Alors elle pousse et cogne avec ses genoux ou ses tibias dans le ventre ou dans les seins, ou bien des coups de cheville ou des coups de pied dans la vulve. Au début, j’ai eu peur, mais puis ces derniers coups sont devenus plus excitants que douloureux! Nos orgasmes ne nous affaiblissaient pas, et les prises et les coups continuaient très durs... J’ai réussi quelques ciseaux à la taille, de l’arrière le plus souvent, maintenus avec une prise dans les cheveux ou en encerclant sa poitrine! Mais elle est forte et lourde et la plupart du temps réussissait à se libérer en revenant à quatre pattes! Elle m’attrapait les cheveux d’une main avec l’autre bras comme contrepoids elle faisait balancier et réussissait à nous tourner! Ah oui! Un moment, nous nous sommes trouvées devant le fauteuil de Douchka. Je tenais Éliane dans une sorte de petit paquet. J’avais un bras sous son genou replié que j’écrasais sur sa poitrine et de ma autre main je bloquais sa tête au sol par une prise dans les cheveux. J’avais juste devant mes yeux les jambes écartées de la jeune fille qui attaquait son sexe à deux mains! Du médium d’une main, elle affolait son clitoris sous le capuchon gonflé, et elle se masturbait de deux doigts de l’autre main qu’elle enfonçait et ressortait rapidement... J’ai entendu sa respiration forte et rapide, et une espèce de renflement rauque émanait de sa poitrine. Ce que j’ai pu apercevoir de sa toison roux foncé fauve était brillante de sueur ou de suc, et du fauteuil il se dégageait une odeur puissante... Une odeur de fauves dans une cage malpropre!... Comme Éliane essayait de me plaquer dos au sol, j’ai jeté un coup d’oeil vers le visage de Douchka pour y voir un regard affolé... Des yeux glauques dans un visage anguleux, ossu, émacié... Il y a eu ce moment où je tenais Éliane à bras-le-corps, elle était á plat ventre, moi à plat par dessus elle, mon ventre écrasé sur sa tête, et j’avais devant mes yeux ses grosses fesses qu’avaient refoulé le tissu de la culotte très profondément dans leur sillon... Alors, j’ai vu la rougeur que nos fessées avaient marquée sur ses hanches... Elles étaient rouge vif, et mes dernières marques de doigts étaient imprimées en blanc!... Plus tard, c’était mon tour d’être immobilisé face à la glace, très près, prise dans un Nelson bien appliqué, tandis qu’Éliane me forçait en avant, pour que j’y cogne ma tête une fois encore... Je luttais, cuisses écartées, mes mains relevées en arrière essayant de prendre la généreuse chevelure blond cendré... Elle se démenait la tête en arrière, et de côté, et j’ai regardé son visage dans la glace, et j’ai vu qu’elle regardait mon bas-ventre!... Alors, je me suis regardée dans la glace. Mon corps aussi était tout rougi et marqué de coups. J’ai vu mes genoux couverts par mes bas, des bas complètement déchirées et dont l'élastique dentelé était descendu au milieu de mes cuisses. Mon string noir avait glissé sur mon aine et ne cachait plus rien de ma vulve entrouverte au milieu de ma toison exubérante! Depuis plusieurs semaines, je n’avais apporté aucun soin à ce pelage, le laissant regagner son état sauvage, en attendant la réalisation de mon rêve... La vision de ma féminité ainsi offerte et orgueilleuse, m’a profondément troublé. J’ai remonté mon regard, et j’ai pu mesurer sur le visage d’Éliane tout l’intérêt qu’elle portait à mon sexe... J’ai écarté encore plus mes cuisses, lui offrant la rousseur brillante des pétales de mon vagin!... Elle cogne son ventre très fort contre mes fesses, et ses seins se pressent d’avantage contre mon dos meurtri! Puis, d’un geste rapide, elle défi sa prise, me lançant contre la glace, surprise!... Le moment suivant, sa main droite plonge entre mes cuisses, arrachant le slip souillé d’entre mes jambes, le lève à ses narines, souriante, puis le jète à côté... J’avais bien rescapé un Nelson, mais maintenant je devais lutter complètement nue... À un moment aussi, nous étions à genoux face à face, penchées en avant, les cheveux empoignés d’une main et donnant des claques sur l’épaule ou le flanc de l’autre, lorsque Douchka lance sèchement un autre avis... - Cogne ses roberts... Celui qui pend devant toi! Et va plus bas, frappe la panse de la vache!... À ce moment-là, j’ai reçu une gifle formidable, suivie d’un coup de poing dans mon sein gauche, mais ce que je voudrais étais de finir cette lutte et de frapper la gonzesse qui ne cessait de crier des obscénités et des insultes à mon égard! Mais comme il n’était pas possible de stopper le corps à corps, j’ai frappé aussi un uppercut sous le sein gauche d’Éliane... Et puis, un autre, donné et reçu... Et un autre... Et encore un autre... De plus en plus fort! Cela fait mal! Ça tire sur les tissus... Et comme mes seins sont rembourrés j’ai sûrement eu moins mal qu’Éliane, qui les avait gros et plus gras, encaissés dans le soutien- gorge. Ce qui était excitant aussi c’était notre silence! Aucune des deux avait parlé à l’autre... Parfois, quand un coup de pied au ventre, ou une longue prise de force ou ciseau devenait particulièrement insoutenable, nous n’émettions que des onomatopées de souffrance... Maintenant, avec nos seins gauches marbrés de bleus, les mamelons presque arrachés par des prises vaches des doigts, et les attaques suivis sur le même objectif, nos «Ouïe!... Aie!... Han!...» faisaient presque un poème continue, sous la musique bien rythmée des claques... Le sein d’Éliane saute encore une fois du bonnet de son soutien-gorge. Trois coups encore, ceux d’Éliane moins forts qu’auparavant, et au bout d’un moment elle s’est mise à gémir, et puis elle a crié très fort , en lâchant sa prise et se reculant. Mois, j’avais les larmes aux yeux, mais elle pleurait carrément mais sans sangloter, de grosses larmes coulaient le long de ses joues!... J’étais heureuse!... Je me lance sur elle, et d’un coup lui dégrafe le soutien-gorge, et je l’enlève cet accessoire devenu inutile, car maintenant ces ses deux seins sont à l’air. Elle recule, debout, se tenant les seins de ses mains, et je roule son soutien en boule, le lançant à la tête de Douchka. Il tombe à ses pieds, mais elle a dû remarquer mon regard haineux, et ce regard l’a bien frappée à la tête! Finalement, j’ai bien cru que j’avais gagné la partie, alors que nous étions au bord de l’épuisement et toutes nues. Je ne gardais qu'une porte-jarretelles à demi arrachée. Celui d’Éliane avait craqué, il y a belle lurette. Le slip d’Éliane était descendu vers son bas ventre, mais réduit à un string, complètement roulé dans sa fente, lui dévoilant et frottant la vulve d’une façon terrible! Elle lève sa main gauche au sein meurtri, et le caresse tendrement, tandis que l’autre va vers son entrejambe. Au lieu de libérer la pression sur son sexe, elle l’accentue encore en tirant la ceinture du slip vers le haut! Puis, des deux mains, elle essuye les larmes, et jète les longs cheveux mouillés vers son dos. Elle me présente ses mains ouvertes, courbé en avant! La position de commencement des lutteuses professionnelles. Alors que je croyais qu’elle devenait moins vigoureuse, et que j’avais emporté une victoire, elle m’invitait à tout recommencer!... Nous nous regardons les yeux dans les yeux, puis, j’accepte son défi. Je lui présente mes mains, et nous avons commencé le test de vigueur classique, jambes grandes ouvertes en arrière, joue contre joue, bras écartés, mains qui se tordent, bras tendus forçant l’adversaire en arrière... Je titubais sur place, j’ai dû faire quatre pas en arrière, essoufflée, mais je me suis reprise, car Éliane aussi n’a pas pu poursuivre son avantage. Alors, je presse, très fort, subitement je lance mon pied droit vers sa vulve, elle couïne et recule, deux, trois pas, trébuche et tombe en arrière, avec moi sautant sauvagement sur lui, la clouant au sol de tout mon corps, contre la glace. Nos mains libres cherchaient de nouvelles cibles. Sa main droite coincée par mon genou gauche contre la glace ne lui servait à rien, mais avec sa main gauche elle essaye de me griffer le pubis. Alors, je lui ai appliqué mon genou contre sa vulve, et je pressais de tout mon poids. Elle crie à nouveau, et comme dans sa détresse, elle ne trouvait pas l’entrée de mon ventre poilu, elle cherche à m’arracher un mamelon... Qu’elle douleur! J’ai joint mon cri aigu au sien! - Te laisse pas faire, Éliane. Tire son néné, tords, tords! Arrache son clito, merde! Ma cuisse pesait sur la cuisse gauche d’Éliane, la forçant à maintenir ses jambes ouvertes... Je profitais pour cogner encore de mon genou dans le centre de sa féminité. Elle criait maintenant à haute voix... Mais sans se rendre! Elle me griffait le sein, et j’ai eu peur... Nos têtes étaient presque une contre l’autre, je lisais ses yeux - de l’angoisse, de la douleur, de la ténacité, et une volonté firme de me battre! Elle haletait et hoquetait, et je lui applique plus de punition à une vulve déjà trop punie... J’ai eu la sensation qu’elle se résignait! J’ai dû relâcher un peu et la forte salope d’un violent coup de tête à ma tempe m’assomme presque. Je titubais en arrière, et d’un coup de rein puissant Éliane a réussi à me faire tomber assise à ses pieds. - KO! KO! Profite maintenant, elle ne te voit plus! Douchka encore! Et elle avait raison, ce qui m’énervait d’avantage. J’étais presque groggy, je voyais tout brouillé, mais je pouvais entendre la minette parfaitement. Je secouais ma tête, juste à temps de voir Éliane debout, me prenant les cheveux à deux mains, et me forçant à relever en tirant vers le haut... D’une main, elle tire mon poids du sol par les cheveux. Ma tête était en feu, et á mon tour je pleurais... À l’aveugle, je tapais devant moi, trouvant les cibles généreuses de ses gros seins. Elle donne un coup de poing sur mon menton, je serais tombée, mais elle me retient debout, dans une ceinture avant qui m’essouffle! Douchka criait encore, maintenant de joie... J’ai fermé mes mains derrière sa taille, mais elle était plus forte que moi, et je luttais d’instinct, je ne savais plus très bien ce que je faisais! D’un «Han!» vigoureux, Éliane a mis tout ce qu’elle avait dans son étau... Mes larmes tombaient sur son épaule, et j’ai défailli, les seins écrasés contre les seins adversaires... Elle me laisse titubante devant elle, et se prépare à me lancer un autre coup de poing au menton. Je tombe sur mes fesses avant que son coup arrive, et d’instinct mon pied droit chute vers le haut, la prenant au bas-ventre de plein fouet! Elle grogne, et vole sur moi, atterrissant presque aux pieds de sa fille, sur son ventre. Cette fois j’ai pu regagner ma position verticale sans entendre les glapissements de la gamine mal élevée... Je secouais la tête, à temps de voir Douchka qui aidait sa mère adoptive à se lever, lui frottant les tempes. Éliane se tourne vers moi me regardant d’un oeil mauvais. Toujours sans un mot, nous nous jetons une sur l’autre, et cette fois sans la moindre idée de défense. Ça a été une ruée de claques, de gifles, de fessées et de coups de genoux quand nous étions debout, et de coups de coude et des coups de pied quand nous roulions emmêlées au sol; une masse de chairs rouge vif, animées d’un instinct guerrier que je ne savais pas que je possédais!... Soudainement, je me suis aperçu que mon adversaire me bourrait maintenant de coups de poing et de pied au visage... Elle voulait me défigurer! Là, j’ai eu peur, peur pour mon visage et peur d’elle!... Alors, j’ai reculé vivement, et crié. - Ah non! Pas les poings, pas les poings au visage, ou j’arrête! - Tu abandonnes? et c’était la première fois que j’entendais Éliane depuis que nous luttions. - Si c’est avec les poings, oui! - Alors, j’ai gagné. En disant ça, Éliane s’étire les muscles endoloris. Je regardais un peu autour de moi... La glace était souillée de sueur de nos corps, car dans nos mouvements convulsifs, nous avons heurté la glace l’une et l’autre à plusieurs reprises. C’est comme ça que j’ai pris un coquard au-dessus de ma tempe droite! Éliane s’y est écrasé le visage, et coupé un peu la lèvre inférieure! Nous avons également fait basculer des sièges autour du tapis de lutte... - Vainqueur sur abandon, Éliane! disait Douchka, en riant et applaudissant, levant un bras d’Éliane en haut, après s’être précipité vers elle, et abandonné son canapé puant. Puis, me regardant bien en face, elle ajoute,«Mireille la putain a perdu»! J’étais debout, commençant à sentir plus fort mil points douloureux partout dans mon corps, à reprendre ma respiration. Mais cette dernière insulte me frappe comme un fouet. D’un bond, je suis au milieu du tapis, le bras levé, et je gifle Douchka sur la face droite si violemment que sa tête tourne à 90º et elle pivote et tombe, face au sol. Éliane me regarde, éberluée, son bras encore levé, après que la main de Douchka s’envole... - Putain toi-même, grande trique mal polie! Tais-toi la gueule, et fiche-moi la paix, veux- tu!? Douchka se met debout lentement, retourne sur ses talons, et se défait des pans de robe qui s’enroulaient sur ses bras. Puis, avec un rougissement de fauve, elle littéralement vole les trois mètres qui nous séparent, et s’agrippe à moi de tout son corps!... Elle m’empoigne par les cheveux des deux mains, et ses jambes finement musclées m’entouraient les cuisses, et la tête enfouie entre mes seins, elle mord comme une chienne enragée!... Elle est légère comme une plume, mais je suis bien tabassée par sa mère, alors je ne peux pas la laisser faire. Après tituber sous l’impulse de son attaque, je me ruais en avant, vers la glace, et la clouait dos et tête contre la glace, avec ce qui me restait d’énergie. Ses mains et jambes lâchent prise, et elle reste sonnée devant moi, clairement surprise de s’avoir mis le doigt dans l’oeil à mon égard. Pleine de hargne, je lui pris la gorge de ma main gauche, et de la droite je lui pris l’entrejambe, faisant exprès de lui mettre le doigt majeur sans sa vulve huilée... Comme elle tombait en avant contre moi, j’ai appliqué de la pression aux deux points de prise, la souleva du sol, ravie de son gargouillement de terreur, et la projetais à trois mètres sur le tapis. Comme elle roulait vers les chaises, je la poursuis pour la ruer de coups de pied. Éliane me rattrape, me pressant délicate mais fermement en arrière, de tout son corps contre moi, s’interposant entre moi et sa fille d’adoption. - Laisse là... Ici, au cours des rencontres tout permis, femme contre femme, les surnoms les plus obscènes et les expressions les plus grossières sont une coutume de rigueur. Trouve lui à ton tour un surnom bien dégueulasse que tu lui donneras à l’avenir... - Je sais pas... C’est pas dans mes habitudes, mais je trouverai! Cette guenon pouilleuse me donne sur les nerfs!... Salle garce, pute de merde, poufiasse! Son paillasson est tellement boueux de jouissance, qu’elle pourrait bien être Douchka la branleuse... la Grande Gueule, ou bien la Gorge Profonde!... (Et comme Douchka se relevait, me regardant hébétée, je lui crachais presque sur le visage.) Conâsse, tu ne veux pas te trouver seule avec moi, tu entends?! - Eh bien! Dis-moi! Pour une non initié à ce style de langage, tu apprends vite! Je regardais Éliane, qui me souriait, une main caressant sa lèvre fendue, l’autre le sein gauche, celui qui avait plus souffert. J'examinais la morsure de Douchka dans mon sein gauche, exactement le même qui Éliane avait malmené le plus... Et je lui souriais aussi. - Douchka, tu prépares le boxeur pendant que nous prenons une douche!... Tu viens, Mireille? Je suis le regard de Douchka vers la porte par où j'étais entrée une heure avant et, à ma grande surprise, j’y vis, appuyé au chambranle de la porte, un spectateur que je n’avais pas aperçu. Un jeune athlète noir, bien bâti, de 20 ans environ... Au premier regard, j’ai cru qu’il était nu, mais non, il portait des chaussures de sport noires et un caleçon très court, noir aussi, presque du ton de sa peau... Quand il marche vers Douchka, avec deux paires de gants de boxe, bleues et rouges, j’ai remarqué sa démarche firme, son air solide... Et son érection énorme, qui gonflait la jambe gauche de son caleçon! Évidemment, il avait apprécié le spectacle des femmes blanches sauvageonnes. - Donne! La gentille Douchka demandait son pair de gants, et le jeune athlète lui présente les gants rouges - mais il ne la regarde pas, ces yeux étaient rivetés sur moi. Par un moment, ses yeux montent de mon corps vers mon visage, et je le toise du regard un bon moment. Éliane me prenait un bras, pour me conduire vers l’autre porte. Je me laissais conduire, gardant le contact visuel avec cet homme qui m’avait choisie comme la plus sexy des trois femmes offertes sans ombrages à ses yeux... Soudainement, Douchka, qui avait mis ses gants déjà, lui assène un crochet au foie, et il se tortille de douleur. Je le vois doublé en deux, et Douchka lui assener un cou à la tête. Il s’élance en avant, contre ses jambes, et elle tombe sur lui... La dernière scène, qui promettait encore bien des choses salaces, je l’ai vue en regardant en arrière sur mon épaule. - Laissons les petits s’amuser... Jack a 16 ans, mais il est un étalon formidable!... Douchka va le punir, car il a laissé deviner que c’est surtout toi qui l’as excité cet après-midi... Viens, allons en haut! J’ai tout ce qu’il nous faut dans ma chambre. Elle me précède d’abord dans le hall, puis dans l’escalier avant de pénétrer dans une très grande chambre dotée d’une très grande baie vitrée donnant sur la mer. Je contemple la pièce très agréablement meublée, sans luxe tapageur, un ensemble confortable, chaud et douillet. Et je reporte mon regard sur Éliane!... Elle commence par finir de se déshabiller, ôtant un soupçon de bas noirs qui traînent encore de la porte-jarretelles, et, avec un long «Ah!» de douleur, sa culotte blanche qui ressemble plus à un torchon à vaisselle sortant de la lave- linge qu’à un slip de femme. Puis, avec les jambes bien ouvertes, sa porte-jarretelles!... Quelle belle Amazone!... Aussi forte et puissante... Épaisse, volumineuse sans pour autant être grosse... - Ah, Mireille, ce que j’ai souffert! J’aime sentir le frottement du slip dans ma fente, mais aujourd’hui c’était trop long... Nous avons lutté presque une heure! Je note la position du soleil sur la mer. C’est bien vrai. Quel combat. J’ai défi ma porte- jarretelles, et la regarde, marchant avec précaution vers un petit meuble-bar où elle prélève une bouteille de whisky et un jus d’orange glacé. Dans deux immenses verres taillés, elle verse une dose d’alcool avant de me tendre le jus de fruit. - Veux-tu faire un mélange rafraîchissant?... Alors sers-toi!... Nous restons debout, face-à-face, toutes nues, à boire nos verres qui sont les bienvenus après une telle séance de violence sauvage. L’alcool nous chauffe l’estomac, tandis que nos corps brûlent et se plaignent des multiples coups... Le corps d’Éliane, la femme invincible, est marqué de tous les coups que je lui ai portés, rougeurs et striures et marbrures!... Et une nouvelle fois, cette sensation de satisfaction, de plaisir intérieur, disons... Un moment de bonheur me submerge à nouveau!... Je l’ai battue, je l’ai eu á son jeu de force et violence... J’observe quelques marques anciennes et quelques cicatrices que je n’avais pas notées jusqu’ici!... - Tu voix mes cicatrices? Elles sont bien anciennes, celles-là... Des temps où je me battais pour de vrai, dans les rues et des bars pas bien... Même avec des couteaux! J’éprouve à nouveau un besoin impérieux de saisir cette femme puissante et mystérieuse, de la serrer contre moi, de palper ses muscles!... De lui faire l’amour?... Instinctivement, je jette un coup d’oeil vers le lit, immense, accueillant, très bas... Est-ce le whisky ou mon désir qui me chauffe le ventre? Je vide mon verre goulûment!... Je la regarde... Oh oui!... Faire l’amour... Elle a un petit sourire ironique dans ses yeux... Oui, elle sait, elle m’a deviné, elle sent mon désir... - Viens prendre une douche... Avant! Nous allons alors dans la salle d’eau attenante à sa chambre, une grande pièce avec une baignoire, une cabine de douche, un lavabo double, un W-C, des placards... Une immense glace sur la baignoire face à celle surmontant le lavabo! Et un genre de lit, au-dessus d’un rangement, surmonté d’un grand réflecteur ultraviolet!... Nous allons ensemble sous la douche qu’Éliane règle en une pluie très fine et douce qui coule sur nos corps meurtris!... Nous n’avons certainement pas laissé un centimètre de peau que nous n’avons pas caressée!... Les caresses se sont vite transformées en câlineries, puis en chatteries, échauffant et excitant nos sexes en toute impudeur pour entrer dans la volupté! Éliane a commencé à vibrer sous mes mains, comme je le faisais sous les siennes, jambes tremblantes. - Viens!... Viens vite!... Sans arrêter la douche, elle m’a entraînée toute mouillée sous la lampe UV et sur le matelas nous nous sommes aimées... Oui, aimées!... J’ai joui, abondamment, abandonnée!... Éliane a crié longtemps son plaisir, tandis que je l’enfonçais de deux doigts couverts d’un onguent qu’elle dit être formidable pour remettre ses lèvres du sexe en état de marche après des sessions comme la nôtre. Son orgasme semblait ne pas vouloir finir!... Après tous les orgasmes que nous nous sommes provoqués à divers moments du combat, c’est inouï que nous sommes encore capables de jouir comme ça! C’était irréel! Incomparable! Inoubliable! J’ai appris beaucoup avec Éliane... Les techniques de prise de cheveux! Les poignées de cheveux prises au hasard qui servent à maintenir l’adversaire dans une position souhaitée ou pour la refouler, celles-là permettent d’utiliser la chevelure comme une poignée de manoeuvres ou un levier. Ce sont d’ailleurs les premières prises d’attaque ou de défense... Et puis, il y a les prises de cheveux pour faire mal! Elles sont élaborées à partir des prises précédentes, au hasard, mais sont beaucoup plus précises: elles se font á deux mains et au moins une des mains va venir saisir des poignées de cheveux sur la nuque ou sur le côté de la tête, près des tempes et des oreilles. Alors d’une main on maintient la tête et de l’autre on arrache les cheveux ou tout du moins on tente de les arracher, en tirant du côté opposé à la main qui maintient! Alors là, c’est douloureux!... Cet affrontement qui a duré aussi longtemps, qui m’a permis de mesurer la force d’Éliane, son ardeur au combat, sa pugnacité, qui m’a permis de goûter à la qualité de son corps, à la puissance de sa musculature, à une ambiance sensuelle et silencieuse, ponctué des remarques aiguës et salaces de Douchka, restera gravé dans ma mémoire comme un souvenir de grande qualité, l’aboutissement d’un rêve!...” Mireille ne peut plus parler, sa bouche est aussi sèche qu’un os de seiche abandonné en haut d’une plage. Elle a les yeux fermés sur un spectacle intérieur, que les trois “spectateurs” à ses côtés sont en mesure d’imaginer. Frédérique prend Vincent par une main et le conduit en silence vers l’étage, pour concrétiser les sentiments que Mireille a excités chez eux par son récit. Déjà dans l’escalier, ils adressent un geste à Jérôme, qui doucement enlace Mireille à l’auteur des seins. Les deux jeunes gens laissent les parents de Frique vivre et jouir une nuit qui devrait être merveilleuse... - Tu ne m’en veux pas, Jérôme? - Au contraire, Mireille. Je te veux bien, je veux te faire l’amour, plus que jamais! À suivre… Frédérique 8 - “Touche pas à mon mec”. Le sous-titre du septième épisode est un hommage au film du réalisateur espagnol Jesus Franco, distribué sous le titre original “Maciste contre la Reine des Amazones” (France 1973), et aussi en Angleterre (“Lustfull Amazons”), Allemagne (“Madchen die sich lieben lassen” et “Wulpse Amazones”), et Italie (“Karzan contre le Donne dal Seno Nudo” et “Yuka”). On dit que ce prolifique dirécteur a crée une scène de lutte de femmes dans beaucoup de ses films, pour son plaisir aussi bien que pour ceux de son public fétichiste. Et justement la censure officielle ou des distributeurs de ces filmes et vidéos les amputent souvent, notamment aux États-Unis. Il y en a certainement au moins une bagarre de filles dans: - “Cartes sur table” ou “Attack of the Robots” (Spain/France 1966); - “Jack l’Éventreur”, “The Ripper of Notre Dame”, “Demoniac” ou “Exorcism” (Spain/France/Belgium 1974). Ne pas confondre avec “Jack, el Destripador de Londres” (Spain/Italy 1971), dirigé par José Luís Madrid. - "L'amour dans les prisons de femmes" (Spain/Geramny/Italy/UK 1968), "Les brulantes", "99 mujeres" (noventa y nueve mujeres), "99 Frauen" (Neunzig-neun frauen), "Der heisse Tod" (the hot death), "99 donne" (Novanta-nove donne), "99 Women", "Isle of Lost Women", "Isle of Despair" ou "Prostitutes in Prison". Ne pas confondre avec "Love in a Women's Prison" (Italy 1975), dirigé par Rino Silvestro. - “Rio 70”, “La Ciudad Sin Hombres”, “The Girl From Rio”, ou “Future Woman” (Spain/Germany/USA 1968); - "Quartier de Femmes", "Violences érotiques dans une prison de femmes", "Los amantes de la Isla del Diablo", "Violenze erotiche in un carcere femminile", ou “Lovers of Devil’s Island” (Spain/France 1971), et encore “Island Women” ou “Women’s Penitentiary VII” (USA video release). -"Célestine, bonne à tout faire", "Infedelmente vostra Celestina tutto fare", "Madchen fur Intimate Stunden", "Celestine an All Round Maid" ou “Celestine, Maid at Your Service” (France 1974); - "Des diamants pour l'enfer", "Visa pour mourir", "Prison sado pour femmes", "Una secondina in un carcere feminile", “Women Behind Bars”, "Punition Cell" aka "The Whip" (Switzerland 1975); - "Pénitencier pour femmes", "Les gardiennes du pénitencier", "Penitenziaro femminile per reali sessuali", "Caged Women", "Frauengefangis" ou "Meisjes achter trailies" (Switzerland 1975) - “Ilsa, the Wicked Warden”, “Ilsa, the Absolute Power”, “Greta”, “Haus Ohne Mannen”, “Greta, the mad Torturer”, “Greta, the Sadist”, ou “Wanda, the Wicked Warden” (Switzerland/Germany 1977); - “Camp Érotique” ou “Love Camp” (Switzerland 1977); - “Sadomania”, “Holle der lust”, ou “Hellhole Women” (Spain/Germany 1980). © Ange Païen 1996.01.30 © Édition de Raf 1996 (*) Hommage au film de Howard Hawks, “Destry Rides Again” (USA 1939), western devenu un classique des corps à corps violents, longs et beaux, entre les deux actrices titulaires, deux beautés en pleine maturité.