Frédérique, 6ème épisode Par l’Ange Païen “Te souviens-tu, mon amour?” Frique débat avec Vincent le test de la lutteuse Brigitte. Frédérique et Vincent ont fait l’amour, sir les matelas entassés près du ring, après le combat entre elle et Sandrine. C’est Sandrine, amoureuse de Vincent, qui a provoqué Frédérique dans un combat au finish. Les deux jeunes gens sont sous la douche... Sous la même douche. Vincent a réglé le jet en petite pluie tiède très fine, et il tamponne avec précaution les marques sur le corps de sa jeune amante. Les gestes de Frédérique à son égard sont moins tendres, sauf quand elle aborde le bas-ventre de son compagnon. Qui des deux a relancé la conversation au sujet de la première rencontre de l’après- midi? Cela n’offre pas d’importance. Ce qui retient l’attention c’est l’intérêt que l’un et l’autre ont pour cet affrontement. Ils ne sont plus d’accord! Pour Frédérique c’est Brigitte qui a gagné, alors que pour Vincent, le vainqueur incontestable était Josette! Ils rient de leur désaccord, tout en cherchant l’un et l’autre à motiver leur argumentation et leur jugement. La petite pluie de la douche ne sert plus maintenant qu’à détendre leurs corps, les reposer et détendre leur musculature. Jusqu’à ce que Frédérique s’aperçoive que le pénis de son camarade a retrouvé une nouvelle raideur toute à l’inverse de la détente attendue! - Tu es un véritable cerf en rut ce soir, Vincent! Je te savais viril mais quand même, tu m’étonnes!... Cette remarque ne fait qu’accroître l’érection de Vincent dont le pénis est maintenant animé d’un mouvement de métronome vertical. Et puis, Frédérique reprend: - J’ai trouvé! C’est Madame Lecomte! C’est Josette qui te fait cet effet-là. On parle d’elle, tu penses à elle, et comme tu as envie tu te mets à bander. C’est pour elle que tu bandes! Tu es vraiment un salaud dans ton genre! Il te faut toutes, vraiment!... Par hygiène, tout du moins c’est ce que tu dis, tu baisais avec Brigitte... et d’une; je l’ai remplacée... par hygiène? - Tais-toi Frédérique! Tu dis des bêtises... Je t’aime comme un fou, tu le sais bien! - OK! Calme-toi... N’empêche que... et de deux!... Je te surprend en train de baiser avec ma mère... et de trois!... Tu viens de dire il n’y a pas longtemps que tu aimerais violer Sandrine!... et de quatre... Maintenant c’est Josette la cinquième!... Reste Carole pour faire la demi-douzaine! Allez, dis-le... Carole aussi n’est-ce pas? - Si ça te fait plaisir ou si ça te soulage! Oui bien sûr! Mais cela ne t’enlève rien! Il n’y a que toi qui compte, je te l’ai dit et expliqué! (Et naïvement, pour ne pas dire sottement, Vincent poursuit...) Prends l’exemple d’une personne qui veut maigrir... Faire un régime pour prendre du pois ou ne pas s’en ajouter... Et bien, cela n’empêche pas d’avoir faim!... de regarder les plats qui défilent devant elle... et si elle trempe son doigt au passage dans l’un ou dans l’autre... juste pour goûter... cela ne veut pas dire qu’elle abandonne son régime pour autant et tricher avec son engagement dans la diète!... - Comme c’est bien dit!... avec moi tu jeûnes! tu es au régime!... et tu veux tremper ton “doigt” dans toutes les chattes qui passent à côté de toi. C’est clair, c’est net, c’est dit en toute franchise, á moi d’avaler cela et surtout de bien le digérer!... Est-ce cela l’amour? - Tu es plus entêtée qu’une mule, Frique, quand tu ne veux pas entendre, tu sais n’écouter que ce que tu veux. Alors au revoir, mon amour! Et Vincent sort de la douche et se dirige vers son vestiaire pour prendre une serviette et s’habiller. Après avoir fermé les robinets, Frédérique se précipite pour en faire autant. Silencieusement, chacun de son côté s’est séché et habillé. C’est Frédérique qui revient á la charge, avec une voix douce, chatte en diable elle attaque, en disant: - Vincent, pardonne-moi mais ce soir nous ne pouvons pas nous quitter comme cela, parce que c’est un anniversaire pour nous! - Quel anniversaire? - Il y a dix semaines exactement ce soir que nous avons eu notre première relation, pour moi c’était une grande chose, un événement qui me marque pour toujours, et que je ne veux pas oublier. Tout va si vite pour moi en ce moment, qu’il m’arrive des choses qui me surprennent, auxquelles je n’étais pas préparée, alors pardonne-moi, excuse mes réactions qui peuvent paraître désagréables et agressives. S’il te plaît? - Je n’ai rien à te pardonner... j’ai seulement à t’écouter et te comprendre... J’ai à apprendre moi aussi... à t’apprendre! Alors on fait la paix? - On fait la paix!... Je crois que nous ferons souvent la paix!... Oh! mon sac!... Frédérique s’est rendue compte que son sac est resté près du ring! Alors ils retournent dans la pièce á côté, et pendant qu’elle range ses affaires, Vincent s’est appuyé des deux bras sur la corde du haut et pensivement contemple le ring vide. Frédérique une fois redressée s’approche de lui, et suit le regard du garçon perdu dans un spectacle invisible. Elle pense avoir deviné où son esprit est rendu, elle demande: - Tu penses à Josette et Brigitte, n’est-ce pas? - Oui... comment le sais-tu? - Je le sais... c’est tout! - C’était très excitant, leur... combat!... Mais je doute toujours que l’on puisse appeler cela un combat!... C’était un affrontement très sensuel... sexuel... elles... elles... - Elles ont joui l’une et l’autre beaucoup et très fort!... Des orgasmes doux et profonds... et puissants, pourtant!... Mais comme toi je m’interroge. Où commençait et s’arrêtait la lutte pour faire place au plaisir?... Ils sont maintenant tous les deux côte á côte, en appui sur la corde qui fléchit sous leur poids. Tous les deux ont le regard dans le vide, noyé dans les images que leur mémoire a enregistré des scènes du début d’après-midi. Et, à tour de rôle, ils enchaînent leurs souvenirs en exprimant à l’autre ce qu’ils ont vu ou retenu. C’est Vincent qui le premier exprime ses pensées. - Dès leur arrivée dans la pièce, il était prévisible que la rencontre allait être d’un style différent!... C’est la première fois qu’ici deux adversaires se présentaient en peignoir court de soie... - Non, de satin brillant!... Pas de soie!... Satin en synthétique!... - Si tu veux!... de satin!... Pieds nus et en fait toutes nues sous leurs peignoirs, de satin!... L’entrebâillement du vêtement laissant apercevoir leurs seins libres qui dansaient... Et lorsqu’elles se sont courbées pour entrer dans le ring entre les deux cordes du haut la vision fugitive de leurs chattes confirmait la totale nudité!... - Oui, c’était subtile... caché mais suffisamment visible! Et puis, leur parade souriante sur le ring!... Deux femmes longeant les cordes en se regardant, se souriant, nous regardant, nous les spectatrices... et spectateur, bien sûr!... En silence, leurs visages dénotant un grand calme, sans aucune marque d’animosité, comme indifférentes!... C’était curieux, inattendu!... - J’ai beaucoup aimé ce moment là!... ce long moment, jusqu’à ce que Josette rejoint Brigitte et l’arrête en la prenant á la taille. - Moi aussi, j’ai aimé. Toujours en silence,, Brigitte s’est retourné face á face avec Josette et l’a enlacée à la taille, puis comme dans une danse lente, en tournant, elles sont venues au centre du ring et ont simultanément délié la ceinture de satin de l’autre. - Et alors! Le baiser!... Quel baiser!... Pendant que les peignoirs glissaient doucement en les dénudant... ce baiser sensuel!... à pleine bouche!... C’est là que j’ai commencé à bander... comment dis-tu?... comme un cerf? D’ailleurs rien que d’y penser, je bande à nouveau!... C’était la première fois que je voyais deux femmes s’emb... deux femmes nues s’embrasser comme cela... pleines de sensualité! - Et leurs corps qui ondulaient, l’un contre l’autre, seins contre seins, ventre contre ventre, cuisses contre cuisses!... Oh! Oui! Qu’elles étaient belles. Pendant que les bras caressaient langoureusement depuis les cheveux jusqu’aux plis des fesses... C’était... c’était très érotique!... - Érotiquement... euh... sensuel... euh... excitant... - Crois-tu, Vincent, que s’aurait pu être érotique sans être sensuel et excitant? Moi aussi, j’étais excitée, mais ce qui a le plus exacerbé ma sensualité ce sont les quelques minutes qui ont suivies. Lorsqu’elles se sont séparées, leurs visages ont brusquement changé d’expression! Elles sont devenues méchantes! Sans perdre soin des peignoirs à leurs pieds, elles se sont écartées à longueur de bras et comme par un accord tacite, elles ont commencé à se gifler!... Et pas pour rire! A longueur de bras, violemment, sans chercher á se protéger!... Ces claquements sur les joues, et á gauche et á droite!... Leurs yeux étaient gonflés de larmes!... Et puis simultanément encore, elles se sont empoignées d’une main par les cheveux, en continuant à gifler de l’autre. Les corps pliés à l’équerre à ta taille, les têtes en bas. Et tout cela sans pratiquement bouger les pieds, presque statiques. - Si, les pieds bougeaient sûrement, puisqu’on les a vues tour á tour de dos et sur le côté! - Oui, c’est vrai, comme pour ce faire voir sur toutes les faces, sous tous les angles! Et sauf leurs respirations fortes et accélérées, toujours en silence!... C’est cette violence silencieuse qui m’a surexcitée d’ailleurs!... Sais-tu ce qui me vient á l’esprit en le décrivant?... C’est qu’elles ne cherchaient pas à avoir le dessus, l’une et l’autre!... Elles se giflaient, se tiraient les cheveux dans le seul but de s’exciter elles-mêmes!... - C’est sûrement vrai ce que tu dis... Parce qu’ensuite, tu as vu, elles ont arrêté les gifles et sans lâcher les cheveux elles se sont donné des fessées, redressées, debout, corps contre corps, chacune frappant d’une main et tenant la tête de l’autre par les cheveux avec l’autre main. Et le plus fort c’est qu’elles ont changé de mains au moins deux fois! - Oui, oui! Je me rappelle cela aussi. Et puis après, elles se sont poussées dans les cordes, jambes écartées, le haut de la cuisse prenant appui sur le bas ventre de l’autre... - Et elles se sont empoigné les seins! - Non, non! Pas tout de suite!... Elles se sont écrasées seins contre seins en se frottant, chacune tour à tour appuyé douloureusement le dos nu aux cordes! - Ah! Oui! Tu as raison... et à ce moment là elles avaient rejoint leurs deux mains derrière le cou de l’autre, après avoir lâché les cheveux!... Et puis elles se sont empoignées par les seins!... Tu as remarqué les tétons? gonflés et tendus?... - Oui, j’ai vu. Mais j’ai remarqué que l’empoignade des seins n’était pas cruelle! Les doigts n’étaient pas crochus!... Ils étaient à plat, palpaient dans les chairs, étiraient mais sans violence!... - C’est parce que tu es femme que tu as noté cela! Car moi, je ne l’avais pas observé sous cet angle. - Et alors, elles se sont repoussées à nouveau dans les cordes, chacune son tour venant appuyer son sexe sur la cuisse de l’autre, en ondulant du bassin, et en même temps relevant sa cuisse pour augmenter le contact et la caresse!... - Maintenant que tu le dis, j’avais bien vu cela, sans déterminer le but de ces manoeuvres... - C’était le commencement de la suite!... Échauffées, excitées par leur violence précédente, elles avaient atteint le stade où le sexe commence à dominer la pensée!... Heureuses d’avoir fait mal et sans doute d’avoir eu mal, elles étaient arrivées aux portes du plaisir, de la sensualité! - Et quelle sensualité! - Un dernier accès de violence, avec la projection au sol, et une brève lutte pour prendre une position dominante, et puis... et puis, le plaisir... donné et reçu... D’abord silencieux... - Dis-moi, Frique, á ton avis, combien de temps a duré la première partie de... disons, de lutte? Un quart d’heure? - Mais non! Loin de là, cinq, six... entre cinq et dix minutes, pas d’avantage... Tu as vu, leur affrontement était rapide dans les changements d’agression, même lorsqu’il y avait des assauts plus lents, plus enveloppants! - Il y a autre chose qui m’a énormément excité, c’est leur différence d’âge. Ma soeur va avoir bientôt 21 ans, alors que Madame Lecomte a entre 45 et 50 ans. - C’est exact, à quelques jours prêts, Josette a 27 ans de plus que Brigitte... - Et bien, c’est cela que je trouve troublant et qui a le plus attisé ma sexualité. Physiquement Madame Lecomte est toujours splendide, bien faite, un petit peu épaisse... mais bien musclée, forte, elle vaut Brigitte mais d’une autre façon... Je ne sais pas dire, elle est plus femme... plus mûre... plus... - Plus mature, tu veux dire sans doute? - Oui, c’est cela, c’est le mot que je cherchais... Plus mature! Et de voir deux femmes si éloignées par l’âge, tout en restant si proches dans la forme physique, se faire l’amour comme elles l’ont fait ensuite, c’est... c’est fantastique... Je n’aurais jamais imaginé pareil chose, jamais imaginé que ce soit aussi beau et aussi fort! D’ailleurs je n’aurais jamais pensé qu’un jour j’aurais vu deux lesbiennes faire l’amour! - Ce ne sont pas deux lesbiennes! Tu te trompes, Vincent! Je ne saurai pas te l’expliquer, je connais mal cette question, mes connaissances de la sexualité ne sont pas encore assez approfondies... mais je m’en doute... Ma mère... ma mère... - Quoi ta mère? - Ma mère, certainement comme Josette et comme Brigitte... doit... fait... enfin, je pense... Elle peut avoir des... enfin, je veux dire, doit bien faire l’amour de temps à autre avec une autre femme... Et elles ne sont pas lesbiennes pour autant!... Oh! Et puis, zut!... Moi aussi... de voir Josette et Brigitte cela me donnait envie d’en faire autant... J’avais envie d’être avec elles, et d’en faire autant... Je ne savais pas très bien! Maintenant, j’ai vu et je saurai!... Enfin, je crois... Tu ne m’en veux pas, dis?... - Mais non, je ne t’en veux pas!... Et dis-moi... Avec laquelle tu avais envie, Brigitte ou Josette? Frédérique réfléchit longtemps avant de répondre. Elle regarde Vincent de biais. Est-ce qu’elle ne lui tend pas un piège? Frédérique est femme, avec un esprit subtil et futé!... Et pourtant elle aurait put répondre du tac au tac, dans on esprit et en pensée elle rêve d’être avec... - Madame Lecomte! Josette!... Ne me demande pas pourquoi!... Alors Vincent lui enserre la taille, et la presse tendrement contre lui, en ajoutant: - Tu as bon goût! Bravo!... Il faudra que nous arrangions cette rencontre là!... Mais arrange-toi pour que ce soit quand je serai là et que je puisse vous admirer!... Merci de ta franchise!... - C’est franchise pour aveu! Tu m’as bien dit que tu désirais faire l’amour avec elle? - Oui! Mais pas sans toi, maintenant! Enlacés près du ring, les deux jeunes gens s’embrassent longuement. Frédérique est toute chatte, féline, ronronnante, caressante, alors que Vincent écrase contre elle la vigueur de son pénis tendu à éclater! Alors le garçon questionne encore: - Et la joute amoureuse, comment l’as tu vue avec tes yeux de femme, amoureuse et désireuse de plaisir? - Alors là!... C’est difficile à décrire... - Tu deviens pudique? Tu as vu et tu viens de dire que tu saurais faire pareil, maintenant! - Pour être franche, je te réponds, “oui, j’ai vu,” mais pour être honnête je vais te dire que j’ai regardé avec des yeux de femme! Et ce que j’ai enregistré c’est plus une sensation qu’une vision à proprement parler. C’était de la volupté, quelque chose de sensuel, d’agréable... C’était un partage, d’un côté une offrande de son corps, et de l’autre un dos de caresses... C’était sensuel, charnel, érotique, propre, doux, fort, câlin, tendre et pourtant quelque peu excitant et pornographique... Tous les éléments du corps servaient à caresser, les yeux, la respiration, les cheveux, les seins, le ventre, le pubis, les cuisses, les jambes, les bras, les mains, les pieds et surtout les lèvres, la langue, les cils, les genoux... tout quoi, et toutes les parties du corps étaient avides de caresses. La vulve bien sûr, et les seins, mais aussi l’intérieur des cuisses, le ventre, le cou, les aisselles, les fesses en haut des cuisses! tout partout!... Les poils!... Tiens, oui!... Tu ne m’as parlé des poils! Raconte- moi comment tu les as vus! Alors Vincent soulève Frédérique en la saisissant sous les fesses. La jeune fille a écarté ses cuisses qui enserrent les hanches du garçon. Vincent transporte Frédérique jusqu’à un siège, en haut du tabouret de bar placé près d’un ancien bar à moitié démonté, et il la dépose sur ce siège. Les yeux du jeune homme sont brillants d’excitation. Son regard plongé dans celui de son amante, il lui répond: - Es-tu une allumeuse, Frique? Ou connais-tu tout ce qui m’obsède? - Je te devine, Vincent! Et á l’énormité de ton sexe maintenant, je sais que tu as beaucoup à me dire!... n’est-ce pas? - Oh! Salope bien aimée!... affolante curieuse, c’est ce que tu as trouvé pour changer de sujet!... Et bien, oui, les poils, les pilosités... qu’elles sources de fantasmes! Et pourtant, je connais par coeur la pilosité abondante de Brigitte qui ne s’épile pratiquement jamais... Le velours fait des myriades de petits duvets blonds qui couvrent tout son corps, mais très, très faiblement sur ses seins, mais si développés sur ses bras, ses avant-bras surtout, et sur ses jambes! des cuisses aux chevilles où ils s’arrêtent brusquement! Il n’y a qu’une seule zone sans poils, c’est á l’intérieur de ses cuisses en haut, grand comme la peau de la main, où c’est très doux!... Et son pubis, ses poils qui ont une odeur si forte!... Ah, si, elle s’épile quand même les côtés des lèvres du vagin! Cela met toute sa fente en évidence et la pilosité reprend ensuite vers ses fesses. Quelquefois je me dis que tant de poils c’est laid... et pourtant je vois que si elle s’épilait ce ne serait plus Brigitte, et qu’elle perdrait tout l’aura qui se dégage d’elle!... - Josette aussi, elle se peigne sa chatte... - Josette, c’est totalement l’inverse! Sa pilosité brune tranche violemment avec sa chevelure teinte en blond et son corps uniformément doré, presque ocre, est totalement glabre hormis le mont de Vénus! Là elle possède un triangle de poils presque noirs, drus, épais, frisé court et taillé au rasoir sur tout le partour. Ce n’est pas un triangle d’ailleurs, c’est un trapèze renversé, mettant toute la chatte bien en vue. Elle est bouleversante, la chatte de Josette. Très bombée, très charnue, aux contours brun foncé. Les lèvres fripées aux parois extérieures foncées également laissent entrevoir des intérieurs roses crus et le dessin de la gaine du clitoris longue et gonflée est d’une couleur brune plus claire. L’ensemble tellement visible n’est pas seulement une invitation au jeu du sexe, c’est vraiment une tentation, même plus... c’est presque une provocation! (Vincent continue d’une voix rauque:) Brigitte là encore est différente! L’ensemble de la vulve est aussi très bombé sous les poils, mais elle n’a qu’une fente longue entre la masse très charnue des grosses lèvres! Chez elle c’est le mystère!... Mais le mystère s’entrouvre sur des rousseurs humides dès qu’elle écarte ses cuisses dans ses mouvements de lutte. - Quel mâle à chattes j’ai là! s’amuse Frédérique. Je vais te donner un devoir à faire, désormais tu établiras un catalogue de toutes les vulves que tu verras! - D’accord, mais... “le test” de Brigitte et... - Bon... oui... mais je ne saurai pas bien le décrire... Au début elles étaient enlacées, les jambes emmêlées, Josette le dos au sol. Elles se sont embrassées et caressées... et puis elles frottaient leur pubis en se déhanchant l’une sur l’autre... et puis...Je ne sais plus, moi... J’ai des images mais elles sont en désordre... Un moment au début elles étaient allongées sur le côté, elles se caressaient le bas du corps, ventre, cuisses, hanches, sexe... Elles ont fini par concentrer leurs caresses sur les sexes, et Josette suçait l’un après l’autre les mamelons de Brigitte... Chacune avait soulevé sa cuisse en pliant sa jambe... et puis il y a eu Brigitte qui est descendue entre les jambes de Josette en embrassant son ventre jusqu’à ses cuisses pour remonter à son vagin. Josette caressait les cheveux de Brigitte qui lui léchait et lui suçait la vulve et sans doute le clitoris... Et puis Josette s’est cambrée, elle a soulevé ses reins du tapis en prenant appui sur ses pieds, après avoir replié ses jambes... Brigitte s’est mise à quatre pattes sans suspendre ses titillations et léchages... Elle a glissé ses épaules sous la cuisse de Josette et les a enlacées avec ses bras, ses mains allant à la recherche du pubis, mais elle ne pouvait pas l’atteindre, car Josette a été secouée d’ondulations dans son ventre et son bassin, elle levait sa vulve pour pousser au-devant de Brigitte... Elle jouissait déjà, tu sais... Brigitte devait la maintenir... Josette avait ses coudes posés sur le sol et sa poitrine bondissait au rythme des saccades qui s’accélérait... Elle ne criait pas, les sons qu’elle émettait étaient des encouragements mal exprimés à l’attention de Brigitte, et aussi de satisfaction... non, j’y suis, c’était de soulagement... ou de libération. Quel chant! (La voix de Frédérique s’est faite plus grave, plus basse, et elle ajoute:) Quel orgasme!... Josette a reposé le haut de son dos sur le sol, ses mains sont venues caresser ses seins... elles enveloppaient, écrasaient doucement de toute la paume... entre pouce et index, elle a roulé ses gros mamelons, gros et longs comme deux phalanges de doigt... elle a pincé et tiré... tout le sein suivait... Sa tête allait de gauche à droite... ses soupirs de plaisir étaient scandés au rythme de sa respiration, forte et oppressée... Brigitte avait dégagé ses épaules du dessous des cuisses de Josette dont les pieds étaient restés pliés, supportant le poids du bas du corps, largement ouvert, en équilibre sur les orteils, les mollets archiforcés! Alors les jambes et les cuisses se sont mises à trembler comme sous l’effet d’une orage... pendant que Brigitte s’avançait à quatre pattes au-dessus d’elle pour mettre son ventre en contact avec l’autre... Oh! Mon Dieu! Frédérique a fermé les yeux. Elle s’est appuyé du dos au vieux bar et avancé ses fesses au bord du tabouret. Vincent a glissé une main sous le T-shirt et caresse ses seins en les enveloppant tour à tour, son autre main est glissée sous le short à l’intérieur des cuisses et caresse le pubis avec le bout des doigts. Un feulement remonte la gorge de la jeune fille et dans un souffle chaud vient caresser le visage du garçon. Elle se cambre par saccades, ouvre et referme légèrement ses cuisses pour appuyer les doigts de Vincent sur son vagin maintenant bouillant et moite... De la tête aux pieds tout son corps s’agite dans une ondulation qui de lente s’accélère pour devenir infernale... Pendant ce temps, suivant la cadence de sa respiration, elle chante une mélopée de “ooohhh...” quand elle exhale l’air de ses poumons, et des “ah!” vibrants lorsqu’elle inspire, ce qui fait une suite de longs “oh” profonds, et de brefs et violents “ah”. Le chant d’un long orgasme dans lequel Frédérique s’enflamme, s’épanouit, s’explose pour enfin s’effondrer, amollie et alanguie dans les bras de Vincent qui la contemple, qui l’admire, qui la soutient heureux du plaisir et du bonheur qu’elle vient de vivre!... Affolée, essoufflée, encore embrumée, elle dit: - C’est la première fois que je jouis de pareille façon á partir d’une vision intérieure, d’un souvenir sexuel! Que c’est bon!... Qu’est-ce que je disais? - Ne crois-tu pas que tu en as dit assez pour ce soir? Gardons nos souvenirs bien ancrés dans notre mémoire, nous en reparlerons un autre jour!? - Tu as sans doute raison... Alors, nous partons? - Oui, cela vaut mieux pour ce soir. (Et comme Frédérique se lève du haut tabouret, elle ajoute, en portant une main entre ses cuisses:) Oh, là, là! Je me suis toute trempée!... Alors Vincent lui prend la main et lèche ses doigts. Et ils sortent, quittant l’ancien fruitier devenu théâtre de tant d’aventures! En retournant vers le logement de La Longère, Vincent remarque: - Depuis l’été dernier nous vivons des moments fantastiques, les événements qui se sont déroulés ont presque une tournure sportive et aussi très érotique qui étaient vraiment imprévisibles! Notre amitié transformée en amour, tous les combats d’abord fair-play, puis quelquefois plus violents, et maintenant très sensuels... C’est vraiment un tournant dans ma vie... dans notre vie!... - Oui, dans notre vie...Car dans ma vie aussi, il y a des incidents et des évolutions qui ne sont pas toutes positives! Les compétitions de triathlon ne m’intéressent plus en ce moment... Je m’oblige à continuer de la natation et de la musculation... J’ai sacrifié le reste á la lutte!... Et puis il y mes études... Je suis perturbée, j’ai du mal à suivre, alors que tout allait si bien!... Et puis il y a nous deux... - Cela te perturbe aussi? Cela t’ennuie? - Non, ce n’est pas la même chose. C’est très beau et très bon, c’est même merveilleux, et je voudrais que cela dure tout le temps... Je n’ai pas encore 17 ans, c’est tout nouveau et tellement fantastique... Je voudrais que le temps s’arrête là... avec nous... toujours... Mais la terre continue de tourner, avec ses devoirs et ses obligations... - Laissons la tourner, tu as un an d’avance au moins dans tes études, alors laisse courir un peu et soyons heureux!... Je t’aime Frédérique. - Moi aussi Vincent, je t’aime... Et la nuit les enveloppa. À suivre… Frédérique 7 - “Les Amazones de la luxure”. Le sous-titre du sixième épisode est un hommage au film de René Le Hénaff (France, 1947), aussi titré “Les maris de Léontine”, avec Jacqueline Gauthier. © L’Ange Païen 1995.12.21 © Édition de Raf 1996 (*)