Frédérique, 4ème épisode par l’Ange Païen “Chacun sa chance” quand Mireille et Brigitte luttent, TOUT permis!… La sueur qui coule maintenant en abondance sur le visage et les membres de Frédérique et de Mireille laisse des coulées brunâtres dans la poussière dont elles sont couvertes. Les deux femmes s’activent à nettoyer une des grandes pièces de dépendances de La Longère. La Longère est une ancienne ferme composée d’un ensemble de bâtiments en forme de J majuscule. La grande branche est l’ancien logement, maintenant réaménagé, et une ancienne salle de service, laiterie ou salle de traite et débarras. La base du J est vraisemblablement l’ancienne étable qui avait été transformé en une immense réserve à pommes, à l’époque où le précédent propriétaire s’était orienté vers l’arboriculture fruitière. Enfin la petite branche sert de garages où trois à quatre automobiles peuvent être parquées, avec au-dessus un très grand grenier. L’ensemble de la construction présente une unité architecturale du plus bel effet. Il y a une harmonie des façades et des toitures dont la ligne de faîtage est rigoureusement sur la même horizontale. Le puits orné de fleurs dans le centre de la cour donne un certain cachet. C’est dans le grand local encore appelé “le fruitier” que les deux femmes travaillent. La pièce mesure 13 mètres de long, un peu plus de 7 mètres de large et une hauteur de 4 mètres. Destiné à la conservation des fruits, le local a été climatisé et les parois ont été isolées. Les murs et le plafond sont recouverts de panneaux de mousse de polyuréthanne expansée (donc relativement souples). Seul le sol est une chape de béton permettant le roulement des chariots élévateurs. Sur le mur côté cour il y a une grande porte coulissante et isolante à armature aluminium, et une plus petite porte aux caractéristiques normales. Le mur à gauche des portes et le long du mur en face n’ont pas d’ouvertures, le petit mur à droite possède une porte qui donne accès dans un local technique. Mais le plus inimaginable est que, à l’opposé de cette dernière petite porte il y a un ring!... Trois rangés de cordes, formant un carré de 5 mètres de côté, sont soutenues dans chaque angle par un système de tendeurs accrochés à des pièces métalliques scellées au mur. Nous sommes dans les premiers jours du mois de Novembre, le climatiseur a été remis en fonctionnement et les luminaires électriques révisés, car le local ne dispose que d’un éclairage artificiel. Le local de service dans le fond de la pièce fait office de vestiaire avec douches, de débarras et enfin d’un local indépendant pour la machinerie de la climatisation. Cette dernière a un réseau de gaines de soufflage qui sont disposées dans le grenier avec des bouches de soufflage vertical au plafond. Une grille de reprise d’air se situe au ras du sol près de la porte d’accès au local de service. Mireille et sa fille ont brossé toutes les parois verticales et le plafond, et bien qu’elles ont utilisé des aspirateurs-brosses, elles ont émis un nuage de poussière qui les a maculées. Avant de s’attaquer au nettoyage du sol pour terminer l’opération, les deux femmes vont attendre que la poussière se dissipe un peu, aspiré plus ou moins par le climatiseur. Elles vont pouvoir souffler un moment et se reposer. En se moquant mutuellement de leurs visages maquillés de sueur et de poussière, elles se dirigent machinalement vers le ring et s’appuient sur la corde supérieure, qui n’étant pas tendue s’abaisse sous leur poids. - C’est fantastique! souffle Frédérique. - Oui, répond Mireille, si on m’avait dit il y a un mois que nous allions installer un ring dans cette pièce, à La Longère, j’aurais traité de fou celui qui l’aurait prétendu! - Je n’ai jamais bien su l’histoire de cette décision, dit Frédérique, quand nous avions lutté dans le jeu de boules nous avions décidé de mettre des matelas dans la pièce qui n’est pas aménagée à l’étage de la maison! Alors raconte-moi s’il te plaît. Mireille reste silencieuse un bon moment, comme perdue dans ses souvenirs. Elle a fermé les yeux, et un léger sourire de satisfaction semble flotter sur ses lèvres. Et comme elle ne répond toujours pas, Frédérique insiste. - Tu ne dis rien, tu ne veux pas me répondre? - Attends, réplique sa mère, je rassemble mes souvenirs. En réalité, la belle femme aux yeux dorés se remémore en secret les événements qui se sont déroulés, car il y a quelques éléments qui lui sont trop personnels pour être racontés. Mireille se revoit, en pensée, suivant les deux jeunes gens, sa fille et Vincent, qui remontent vers les bâtiments de La Longère. Sa fille en tennis, avec une brassière et un léger short qui laisse voir à chaque pas la pliure entre la masse de la fesse et le haut de la cuisse musclée. À côté d’elle Vincent, en sandales avec une courte culotte jaune collante de cycliste, torse nu, doté d’une fine mais ferme musculature. En marchant quelques pas derrière eux, la jeune mère rêvait du “muscle secret” de l’ami de sa fille qu’elle avait deviné tant il était dilaté sur son ventre quelques instants auparavant. Et comme un refrain, comme un “leitmotiv”, le court échange entre eux l’obsédait à ce moment là. “Tu te branlais?” “Non, Madame, mais j’aurais bien voulu!” Et alors que l’affrontement courtois avec sa fille ne l’avait pas excitée, maintenant Mireille se sentait surexcitée, bouillante et mouillante de désir! Au point qu’elle avait la sensation de sentir sa “odeur de femme”. Quand elle humait ses doigts ou son slip dans ces cas-là, elle se disait, “Je sens le brou de noix écrasée!” Elle se sentait prête à toutes les audaces, à toutes les indécences. Qu’allait-elle faire? Elle l’ignorait encore, mais elle allait certainement faire quelque chose pour exciter de nouveau le garçon!... Et alors? Et Frédérique?... Noyée dans ses pensées libidineuses, Mireille ne s’était pas rendu compte qu’elle avait suivi machinalement les deux adolescents et que, arrivés à l’étage du logement, ils se dirigeaient vers la pièce située au fond du couloir. Passant devant sa chambre, Frédérique avait dit: “Je vais me changer, j’ai trop transpiré pour rester ainsi!” Mireille et Vincent étaient entrés dans la chambre vide qui comprenait une minuscule entrée donnant en face sur la salle d’eau et à droite sur la chambre proprement dite. Son corsage, son slip et sa serviette à la main, la femme s’était dirigée jusqu’à la fenêtre pour ouvrir les persiennes. Vincent, resté près de la porte, la regardait en même temps qu’il parcourait la pièce des yeux. Laquelle était vide, parce que la tapisserie n’était pas faite. Mireille s’était mise en devoir d’enlever sa jupe étroite et comme elle laissait les bretelles de son body, Vincent faisait demi-tour pour sortir de la pièce. Elle l’avait alors interpellé. - Reste, Vincent! Ça va être ta fête, fais-toi plaisir! - Ma fête c’était hier, Madame! avait bêtement répondu le garçon, ayant mal interprété la locution “ça va être ta fête”, par laquelle Mireille avait voulu dire, “je te fais un cadeau comme pour ta fête!” À la décharge du naïf jeune homme, il faut savoir que la Saint Vincent est à la date du 27 Septembre. Coïncidence heureuse! Mais fatale pour la méprise. Mireille s’était difficilement mais lascivement débarrassé du body, collé par la sueur et de deux tailles trop petit pour l’opulence de la belle femme! Elle lançait discrètement de très furtifs coups d’oeil vers le garçon et mesurait la progression de son émoi! Pour l’affoler encore plus elle porta le body roulé en boule sous ses propres narines, elle se troubla plus encore sous l’effet de l’odeur pénétrante mélangée à celle de la sueur. Elle se rendit compte du volume formidable qu’avait pris le sexe du garçon, lequel, mal à l’aise, était obligé de glisser sa main dans sa culotte collante pour aider la verge à prendre une position plus confortable ou tout au moins supportable. Dressée maintenant le long de son ventre, la verge mettait en valeur la forme du gland gorgé de sang! La lumière venant de droite créait une ombre sur le côté gauche de l’adolescent qui valorisait sa vigueur! Mireille avait du mal à avaler la salive que sa bouche sèche lui distribuait avec parcimonie. Quant à Vincent, il était devenu un coquelicot, plein de petits tics nerveux avec une respiration difficile!... Allumeuse sans frein, Mireille prit son soutien gorge, un petit pigeonnant qui ne lui servait pratiquement à rien et l’enfila. - Il ne sert vraiment à rien, tu ne trouves pas? dit-elle en l’ôtant. - C’était beau, répond le garçon. - Si tu aimes cela, je le remets! Tu as déjà baisé? - Oui, Madame!... Je veux dire, j’aime cela... Mireille sourit largement devant la confusion de Vincent! Le garçon était trop troublé pour se rattraper de répondre à la première question, et déjà elle lui avait posé carrément la seconde... Elle se vêtit du corsage rouge, sans remettre le soutien-gorge, et se tourna vers le garçon. Vincent était aussi rouge que le fin tissu dont la femme couvrait sa pudeur... il soufflait bruyamment, et il avait mis ses deux mains derrière son dos, les écrasant contre la cloison de toute la force de son corps, comme pour s’immobiliser, s’empêcher de se masser son sexe! Mireille sentait son vagin se liquéfier au spectacle de la folle excitation du jeune homme, complètement dépassé de ce “strip-tease” inattendu. Elle eut l’audace d’en ajouter, et roucoula, en enfilant sa jupe: - Je mouille trop pour remettre mon slip! Il serait tout englué!... Maintenant habillée, et pourtant encore nue pour le garçon qui la regardait avec des yeux de fièvre, Mireille se rapprocha alors de lui. Elle avait ses yeux vrillés carrément sur le ventre du jeune homme, où le membre turgescent palpitait et déformait la culotte jaune. À deux pas, elle fit le geste de tendre la main vers son ventre. - J’adore cette tentation... c’est beau!... - Non! Oh! Non... répondit Vincent, en lançant ses mains en avant pour se protéger. Mireille n’insista pas, mais avec ruse, comme elle avait marché les deux pas qui la séparaient de lui, elle se colla contre lui, prenant son cou de ses deux mains levées, avec un triple résultat émoustillant pour les deux: ses seins s’écrasèrent contre la poitrine nue de Vincent, la partie supérieure des doigts du jeune homme frôlèrent le chaud ventre de Mireille, et elle lui ferma la bouche avec un baiser. La jeune mère n’a pu prolonger le baiser, qui avait déclenché quand même beaucoup d’adrénaline dans le système du garçon. Elle venait d’écouter des claquements de talons dans le couloir. Vincent sursauta, et Mireille s’écarta de lui, se dirigeant vers la porte du couloir. - Alors, voilà une bise, le cadeau pour ta fête. Mieux vaut tard que jamais! Mireille se tourna vers lui, et vit le garçon essayant de remettre le gland de son sexe pointant vers le bas, le forçant de sa main gauche, tandis qu’il essuyait des perles de sueur de son front. Puis elle regarda dehors, et ajouta, dans ton rieur: Oh! Splendide! Une nymphe déguisée en gourgandine! Et toute bleu-blanc-rouge, en plus! Bravo! Allez la France!... Frédérique avait-elle senti l’influence de sa mère sur Vincent? L’émoi sexuel du jeune homme ne lui avait laissé aucun doute! Toujours est-il qu’elle arrivait pour prendre part à la partie, vêtue pour affronter l’attitude érotique, pour ne pas dire provocatrice de sa mère. Elle portait un débardeur à bretelles, collant bleu, d’un tissu très fin, déformé par ses seins nus et pointus, tendus, flottant légèrement à chaque pas. Une jupette blanche de tennis ridiculement courte, sans doute celle qu’elle portait quand elle avait douze ans, et qui ne cachait pas le string rouge clair en dentelle qui laissait passer les poils châtains foncés de son pubis. Et enfin, deux bottines blanches à talons qui serraient ses chevilles en faisant saillir ses mollets. Autant la mère avait été allumeuse, autant la fille était provocatrice! Les yeux de Mireille étaient exorbités, mais pas autant que ceux de Vincent qui, bouche béante, comme un benêt, regardait Frédérique se pavaner dans la pièce, faisant mine d’examiner le local en allant et venant, pour faire vibrer ses seins, virevolter sa jupette et éclipser sa mère par sa présence impétueuse. Vincent qui avait replacé ses mains derrière son dos, s’écartait du mur et s’y écrasait rythmiquement. Sa respiration saccadée semblait être accompagnée de borborygmes. Finalement d’une voix sourde et rocailleuse il finit par émettre quelque chose comme: “Oh! Frédérique... Oh! Non... je... je... Oh! C’est...” Alors, semblant secoué de convulsions, il ramena ses deux mains devant lui, à plat sur son pénis. Il les déplaça horizontalement comme pour faire rouler la raideur sur son ventre, rapidement, en grognant, en baissant la tête, puis s’inclinant un peu en avant. Il semblait hors du temps, ouvrant et fermant les yeux rapidement, les rouvrant une fois sur Frédérique, une fois sur Mireille, mais semblant regarder au travers d’elles. il fut secoué de spasmes alors que ses mains ralentissaient leur allure, au point de sembler marquer chaque saccade de son éjaculation. “Oh! Non... Pardon!” murmura-t-il, sans s’adresser à aucune des femmes en particulier, comme il laissa tomber ses mains au long des cuisses, révélant par quelques secondes la tache sombre qui s’élargissait sur son caleçon, avant de s’enfuir, honteux de s’être abandonné devant les deux femmes. Il se réfugia dans la salle de bains, où il put prendre une douche et essuyer son short maculé afin de pouvoir rentrer chez lui. Restées seules, les deux femmes se regardèrent alors, souriant de l’incident qu’elles avaient provoqué, comme deux complices. Frédérique semblait très fière d’avoir remporté une victoire sexuelle sur sa mère, d’une épreuve fort visible. Mireille avait ses propres raisons à croire que sa fille n’avait été que le détonateur, dont ses manigances précédantes avaient été la charge d’explosif. - Quel feu d’artifice! dit Mireille. Ce sera un bon baiseur. - Tu deviens vulgaire, Maman, répliqua Frédérique, en appuyant sur le mot “Maman”. Tu as des expressions que je ne te connaissais pas. - C’est la situation qui le veut. Quand je sens le sperme, j’ai un langage assez grossier, pardonne-moi. Mais toi, avec ton accoutrement de putain en chaleur, tu n’as rien à me reprocher! - Tu as raison. Alors! Pendant qu’il reprend contenance, revenons à l’aménagement de cette pièce. Car c’est bien ici que nous pourrions lutter à l’avenir? - Exact, d’autant plus que les anciens matelas de l’hôtel sont toujours disponibles. - Mais ils seront trop mous pour être pratique. - Non, ils sont en mousse assez raide, et ne font que sept centimètres d’épaisseur! D’ailleurs nous pouvons essayer, il y en a deux de posés contre le mur dans la chambre à côté. Les deux femmes avaient alors apporté les deux matelas en question et les avaient disposés côte à côte. Elles avaient marché dessus. Frédérique avait ôté ses chaussures. Elles s’étaient allongé côte à côte. Les matelas étaient suffisamment durs pour leur permettre de rester stables, et suffisamment mous pour les protéger des chocs. Comme autrefois aux entraînements de judo, Mireille s’était laissé tomber dessus. - Tu vois, avait-elle dit à sa fille. ils tiennent bon! Tu veux que nous essayons une ou deux prises? C’est ce qu’elles avaient fait, sans préparatifs! Frédérique avait empoigné simultanément le corsage et la jupe de sa mère, et avait fait un rapide mouvement de côté, tirant le corsage vers le sol et soulevant le corps par la jupe. Elle avait déséquilibré Mireille, la projetant au sol sur le dos et s’écrasant sur elle de tout son poids. “Omph!...” avait fait Mireille en lançant ses jambes en l’air en ciseau pour enserrer la taille de sa fille. Elle serrait les cuisses en tendant les jambes, pendant que Frédérique écrasait la poitrine et le cou de sa mère, dont la jupe noire s’était remontée, enroulée sur les cuisses fortes, jusqu’aux hanches - dévoilant déjà le bas du corps nu. Chacune forçait sa prise, sans succès, et sans grand espoir d’aller bien loin vers le succès. Tout en restant appuyée sur sa mère, Frédérique a relevé le bas de son corps, d’abord à genoux, puis enfin jambes tendues, alors elle a plié Mireille en deux l’obligeant à ouvrir les cuisses et lâcher sa prise. Elle s’est agenouillée entre les cuisses de sa mère, un genou sur le ventre et l’autre appuyant sur le pubis. Elle a alors fait rouler ce genou, puis monter et descendre, jusqu’à ce qu’il glisse sur le vagin jusqu’au sol. Elle s’est alors rendu compte du sexe nu et de l’abondante liqueur de sa mère qui, justement, tout à coup, se relâchait, en cherchant à la repousser et à l’éloigner. - Arrête, Frédérique! Ce soir tu es trop forte, ou bien je suis trop faible. - O.K.! répond la fille en se relevant. Je ne veux pas avoir des avantages, et puis tu n’es pas habillée pour la lutte! Frédérique ignorait les agissements de sa mère avant son arrivée dans la chambre, mais elle se demandait qu’est ce que sa sacré Maman avait dans la tête, pour se promener comme ça, sans culotte et toute habillée! Mireille ne broncha pas devant le ton sarcastique de la remarque de sa fille. La prise forte avec elle, après son fantasme, lui donnait encore plus envie d’une jouissance complète. Et elle presque remercia sa fille, en l’entendant changer de sujet: - Alors, quand commençons-nous à aménager la pièce? - Avant de faire quoique ce soit, ne crois-tu pas qu’il serait bon de demander l’avis de Brigitte? - Maman a sans doute raison! Dis-moi quand même où sont les autres matelas, je peux toujours les apporter. - C’est bon, allons-y! Et Mireille montra le chemin à sa fille. Les deux femmes s’en occupèrent par des longs moments. Les autres matelas étaient dans la chambre à côté de celle de Frédérique, presque à l’autre bout du couloir, mais il fallait traverser deux passages étroits, pour les remettre dans le couloir, puis les faire rentrer dans la pièce jusqu’alors vide. Au lieu de s’entraider, les deux femmes prirent un matelas chacune, et luttèrent par ces objets entreposés, pour se montrer la plus forte, la plus habile, la plus indépendante... Vincent avait sorti de la chambre de bain, encore tout affolé, mais présentable, leur dit rapidement au revoir, mais n’est pas resté pour leur donner un coup de main. Il ne savait pas encore comment les regarder en face! Finalement, elles avaient disposé tous les matelas à plat sur le sol, côte à côte, de façon que le sol était presque totalement recouvert. Ce soir là, plus les heures passaient, plus Mireille avait son esprit encombré par Vincent, ses réactions à son corps désirable de femme, et son fantasme de faire l’amour avec le garçon s’amplifiait. Elle bouscula presque Jérôme, son mari, vers le lit conjugal! Elle le gratifia d’un savant “strip-tease” avec aller-retour, c’est-à-dire, quelques rhabillages partiels des plus suggestifs. Et puis, amoureuse, dévoreuse, chatte en chaleur, gourmande, besogneuse, lubrique, dépravée... elle faisait l’amour à son mari en pensant au jeune homme. Jérôme ne se souvenait pas avoir été, à la fois aussi sexuellement choyé et mis à contribution! un quiproquo s’installa une fois de plus dans la journée, lorsque Jérôme déclara: - Tu te trompes, mon amour, mais continue, c’est vraiment magnifique! - Pourquoi je me trompe? - Et bien, tu me fais un joli cadeau, et ma fête ce n’est qu’après-demain, c’est le 30, et nous sommes le 28! Mireille ne se trompait pas, et comme elle pensait toujours à Vincent, elle répondit immédiatement: - Je sais, le 28, c’est la Saint Vincent... Mais prends ton cadeau aujourd’hui, fais- toi malin, défais le paquet et prends moi comme tu veux! Étreigne-moi encore, plus fort, oh! plus fort! Baise moi! Baise moi! Ah... ah... c’est si bon! Plus, plus, fais moi jouir encore! - Tu es fantastique, chérie, j’adore ton corps, tu restes tel comme quand je t’ai connue... Non, t’es devenue encore plus attirante... tes seins et tes hanches sont plus beaux!... - Alors tu les aimes comme ça? Prends les, mords, suce les bien, c’est la Saint Vincent, c’est la Saint Vincent... Et comme elle le chevauchait, prenant son plaisir empalé dans l’érection formidable qu’elle avait déclenché dans son mari, elle répéta comme une rengaine, au milieu d’orgasmes multiples: C’est la Saint Vincent, c’est Vincent, c’est Vincent!... Elle pria son mari sur tous les tons, l’invita a toutes ses inventions, ranima son pénis en le massant de ses mains, de ses cheveux, de ses seins. Elle fut insatiable et infatigable jusqu’au petit matin, même après lui avoir ôté la dernière goutte de sperme... Après avoir résumé et revu en pensée tous ces événements, Mireille se devait toutefois de répondre à Frédérique... Elle n’osait pas lui révéler son fantasme avec le jeune homme. Elle enchaîna donc sur ce qui suivit, c’est-à-dire la venue de Brigitte pour donner des conseils sur l’installation et l’aménagement de la pièce où elles envisageaient de lutter. Rendez-vous étant pris pour le mercredi 5 Octobre à La Longère, Mireille ne put s’empêcher de regarder le calendrier et éclata de rire en voyant que ce jour là c’était la Sainte Fleur! Elle se demanda qui serait la “fleur du jour”!... Le beau temps de l’été de la Saint-Michel continuait à ensoleiller le paysage. Mireille s’était vêtue comme la semaine précédante, mais avait remplacé le corsage rouge par un T-shirt à manches courtes de couleur rose très pâle qui moulait son buste comme une seconde peau. Mireille portait des chaussures de ville à talons aiguilles en cuir noir comme sa jupe. Brigitte arriva vêtue d’un T-shirt, tout blanc, à peu près similaire à celui de Mireille, et avec un caleçon léger à rayures verticales très étroites, un ensemble collant crème très clair et rayures beiges, presque du ton sur ton! Les rayures ne semblant avoir pour but que de bien matérialiser le galbe parfait du bas du corps de la jeune fille! À voir la pointe des seins qui essayaient de percer le tissus et l’ondulation des jolies masses globuleuses lors du déplacement de sa détentrice, il était bien évident qu’elle ne portait pas de soutien-gorge. Sous son collant elle portait un slip dont les “V” dessinés par les ourlets sont faits pour souligner la cambrure de ses fesses et la proéminence de son pubis et de sa chatte. Aux pieds elle portait des genres de chaussures de basket à semelle plate qui lui enserraient les chevilles. La jeune fille aux yeux bleus arriva en même temps que sa brune aînée aux yeux dorés. Après de simples salutations souriantes, les deux belles femmes se rendirent directement dans la pièce que Mireille pensait équiper. La brune en tête montrait le chemin. Arrivées dans la chambre, elles virent le sol recouvert de matelas et déambulèrent dessus. - C’est pas mal, se contenta de dire Brigitte. - Et c’est pratique, ajouta Mireille. la salle d’eau est équipée avec lavabo, douche et W-C.! tout en ordre de fonctionnement! - Il faut voire le reste, répondit Brigitte. - Quel reste? - Et bien, toutes les autres pièces, quoi! Il y a peut-être mieux à faire. - Tu veux visiter? Tout visiter?... - Bien sûr, s’il te plaît. - Alors viens, consentit Mireille. Et de pièces en pièces Brigitte s’en fait visiter la maison, faisant avec une réelle indiscrétion un examen de chaque pièce. Mireille eut alors le temps de contempler la jeune blonde qui déambulait devant elle. D’abord elle retint son allure, semblant aller lentement, elle avançait à longues enjambées, ce qui lui donnait malgré tout de la rapidité. Cet aspect de rapide lenteur la faisait ressembler à un grand félin surveillant son territoire. Ensuite elle s’intéresse au corps de la lutteuse, si facile à mesurer, et à apprécier sous ses vêtements si collants. Sa blondeur en faisait le négatif de sa fille Frédérique, si brune - d’ailleurs, même taille, même gabarit impressionnant,, torse en trapèze, hanches larges, fesses cambrées et rebondies, cuisses et mollets forts puissants. Pourtant, oui, il y a quelques différences... Voilà... Brigitte a les seins un peu plus volumineux que ceux de Frédérique!... Elle a la taille plus fine, ou bien les hanches plus larges!... Il faudrait les voir nues ensemble pour pouvoir faire des comparaisons précises. À cette pensée, une bouffée de chaleur emplit soudainement tout le bas ventre de Mireille, avant de se concentrer dans son vagin. En pensée, elle voit les deux jeunes filles s’affronter nues sur les matelas dans la chambre qu’elle a quittée il y a quelques minutes... Puis elle s’imagine luttant nue avec l’une et avec l’autre... - Ah! Voilà la chambre de la belle Frédérique!... C’est la voie de Brigitte qui ne ramène pas Mireille à la réalité!... Elles sont arrivées au but du couloir, et ont franchi la dernière porte sur la gauche avant l’escalier qui descend au rez-de-chaussée. Prise de vertige, le coeur de Mireille bat à ses tempes. Encore la fantaisie de son affrontement avec ces jeunes filles déclenche son orgasme. Brusquement elle prend conscience de la moiteur de sa vulve et du tremblement de ses membres comme elle se voit faisant l’amour avec elles après la lutte! Elle reste appuyée contre le chambrant de la porte. Déjà Brigitte est en train de parcourir et étudier la chambre de la fille de Mireille. Elle regarde les posters, les livres, les disques, regardant les titres, touchant à tout... avec une totale indiscrétion. Elle s’arrête dans un coin de la pièce où Frédérique a installé ses trophées parmi des photos d’elles où de groupes où elle est présente dans des compétitions. Il y a trois excellentes photos de la belle sportive brune en action lors d’une récente course de triathlon. La première la présente sortant de l’eau, ruisselante, courant sur la rive et éclaboussant autour de ses pieds. Elle a ouvert la fermeture éclair de sa combinaison noire, on aperçoit en dessous sa brassière blanche et sa peau bronzée, et elle a la main gauche encore au-dessus de sa tête tenant le bonnet de baigne qu’elle vient d’enlever. La combinaison s’arrête en haut des cuisses et l’artiste qui a pris la photo (car ce doit être vraiment un artiste) a saisi jusqu’aux gouttelettes d’eau qui miroitent sur ses jambes puissantes. Frédérique a vu l’objectif et elle esquisse un sourire... essoufflée, vue de face. La seconde photo la montre vue de profil, très légèrement de l’avant, penchée sur sa bicyclette de course. Elle porte un casque en boudins avec jugulaire et, derrière sa tête, sa natte est presque à l’horizontale. Elle a sa brassière blanche et un grand slip blanc également, et des chaussures noires. Le photographe a saisi tout l’effort musculaire, les veines du cou qui sont saillantes, les muscles des bras et même la crispation du poignet, le ventre creusé, et les jambes!... La jambe gauche, pliée, en pression sur le pédalier... l’épaisseur de la cuisse, le gonflement des quadriceps, mais surtout celui du biceps crural à l’arrière de la cuisse qui est rassemblée en boule pour donner toute sa puissance, et le mollet, déformé par la tension au point d’être anguleux!... La troisième photo montre la belle brune dans une course a pied. Elle a enfilé son flottant par dessus son slip. Prise de trois quart arrière, le photographe devrait être allongé sur le dos, donc la photo met là encore ses jambes en évidence, leur donnant un volume et un détail particulier, en dépit du torse et de la tête, un peu déformés. La jambe droite est au sol, opposée à l’objectif, et la jambe gauche pliée en avant. On la voit un peu de dessous et en plus du détail de chaque muscle des jambes et des cuisses, un étude anatomique sur tous ses muscles superficiels, on distingue très nettement la fesse droite sous le bas du short!... En plus, la photo est érotique... D’ailleurs, Brigitte est maintenant en admiration de ces formes pleines de santé et de force, en laissant ses mains parcourir son propre corps, du cou jusqu’aux cuisses... - Qu’elle est belle, ta fille, Mireille! Quels muscles! Et quel corps! - Pas plus belle que toi, mais plus forte, peut-être, oui... La mère a répondu d’une voix un peu rauque. Elle a dit ça, d’instinct, parce qu’elle avait laissée sa fille battre Brigitte dans le combat nu qui s’était déroulé dans sa tête. Mireille ne s’était jamais arrêtée à contempler d’une manière aussi attentive les photos de sa fille, mais elle comprend maintenant que Frique les a choisies parce qu’elle aussi aime l’expression physique de sa force, et que Brigitte a bonne raison a être interloquée par la musculature de sa fille. Un petit set de photos d’amateur attire alors l’attention de la grande blonde. Sur l’une d’elles il y a trois filles assises côte à côte sur une plage, Frédérique entourée de deux grandes blondes, elles sont topless toutes les trois. Après une minute d’examen Brigitte passe aux autres, prises toujours sur la même plage, au cours d’un jeu de volley-ball. Au premier plan de l’une on voit Vincent en extension pour repousser le ballon, au premier plan de l’autre c’est Frédérique qui à son tour a sauté, les bras tendus, alors qu’à côté d’elle Vincent la regarde. - Les autres filles, ce sont les Anglaises qui se sont battues avec ta fille? - Que ma fille a battues!... Oui. - Il est mignon, mon frère... Et comme il louche sur ta petite... Mais dis, Frédérique, quel beau cul elle a! Si tu permets de m’exprimer librement... - Je te permets! Entre femmes, je te dirai que le tien est encore plus beau. Plus volumineux ou plus large, je ne sais pas, mais je suis affirmative quand à l’effet que tu produises! Brigitte c’était écartée sur la droite, direction de la porte. La porte du sanitaire est ouvert, la lumière éclaire fortement un grand miroir, elle y regarde instinctivement, et le regard des deux femmes se croise, et reste accrochée l’une à l’autre, comme Brigitte est de dos vers la mère de Frédérique, dans le passage entre le sanitaire et l’armoire, avant le couloir. Alors, sans se retourner, Brigitte lance comme dans un défi: - C’est peut-être la fermeté de mon cul? Compare toi-même, apprécie, tout du moins tâte! Le coeur de Mireille s’emballe, sa bouche se dessèche pendant que son vagin se gorge encore de sucs bouillants et que, comme une éponge qu’on écrase, ils se répandent sur le haut de ses cuisses. Haletante, elle lance ses mains frémissantes à l’assaut des deux masses proposées. Sans quitter la jeune fille des yeux, elle parcourt toute la surface des rotondités, s’attardant à la pliure dans le haut des cuisses, puis elle caresse, elle enveloppe, elle apprécie la fermeté, la chaleur, et s’enhardissant elle glisse les bouts des doigts de sa main droite en haut de la fente entre les deux fesses, puis elle descend doucement, envoyant toujours les doigts un peu plus bas. La jeune mère voit dans la glace que les yeux bleus se sont légèrement voilés, la physionomie de Brigitte semble dénoter de l’attente, voire de l’espoir, et elle suspend un peu la respiration. Alors Mireille envoie sa main droite verticalement, le petit doigt dessous, entre les deux cuisses, appuyant son index de toute sa longueur dans la continuité de la fente, jusqu’à ce que son pouce à son tour vienne se glisser dans le sillon des fesses... Bien que cette caresse effrontée aie le fin tissu du caleçon entre la chair des deux femmes, Brigitte est atteinte aussi du même désir qu’anime l’exploration de la femme plus mûre, elle ferme ses yeux en même temps que tout son corps se raidisse, et que ses omoplates reculent jusqu’à s’appuyer contre les seins de Mireille... Mireille prend conscience de la vague de chaleur qui enveloppa sa main. Sa main gauche s’appuie sur l’anche de Brigitte, et elle la pouce doucement vers la salle de bains, mais justement la blonde se dégage et la bouscule un peu comme elle traverse la porte restée ouverte sur le couloir. - Qui si frotte si pique! Allons, la visite n’est pas terminée. Et je veux tout voir!... Dominée! Subjuguée! Fascinée! Séduite! Dirigée! Mireille se rend compte avec étonnement qu’elle est sous l’emprise de cette gamine, de cette jeune lutteuse. Elle se veut tout à coup esclave sous la domination d’une fille qui a toujours la moitié de son âge!... En descendant l’escalier derrière la grande blonde elle réalise que la fille sait qu’elle détient ce pouvoir sur elle! Alors une volonté de refus prend naissance dans l’esprit de Mireille, c’est même une décision de combattre pour devenir la dominatrice, l’esclave veut prendre le pouvoir! Cet objectif lui fait retrouver son équilibre et poursuivre avec l’autre femme les préliminaires à l’aménagement d’une arène où elle pourra l’affronter, la vaincre et la dominer!... Et c’est une nouvelle joie qui lui échauffe le coeur: lutter, se battre, faire mal, prendre, serrer, agripper, étouffer, cogner... oh! oui! oui!... cogner, et encore pincer, mordre, griffer, broyer... Est-ce que la jeune lutteuse consentira à un tel affrontement non réglé? Maintenant qu’elles sont sorties du logement, Brigitte se retourne. Elles sont face à face, à trois ou quatre pas, sous le soleil de midi, au milieu de la cour. C’est un tout autre regard que les femmes croisent, ce n’est plus de l’amour, c’est de la rivalité, comme deux pistoleurs du Far West. Si leurs yeux étaient des pistolets, elles seraient les deux blessées, une d’elles à mort, dans ce duel silencieux. Brigitte était très jeune, mais elle savait bien lire les regards... - Pour bien se battre, il faut être à l’aise, dans un endroit qui ne risque rien, et où on peut tout faire. - Puis elle ajouta d’une voix rauque, chaude, marquant chaque syllabe: Un lieu où on ne soit pas dérangées, et tout faire!... Tout!... Compris? Comme un éclair, une idée traverse l’esprit de Mireille, “le fruitier”, le vieux fruitier pourra encore donner de doux fruits d’automne! - Viens voir!... Grand, très grand, bien isolé! Où on ne risque rien, et on pourra TOUT FAIRE! Tu entends, ma petite? Elle traverse la cour presque en courant, dépasse le puits central, ouvre la porte, et entre, suivie de près de Brigitte, qui gagne rapidement le centre du fruitier. Brigitte est émerveillé, elle croyait que le bâtiment aurait des divisions intérieures. Son visage s’est épanoui, éclairé... elle s’est retourné vers Mireille. - C’est vraiment fantastique! Je n’aurais jamais rêvé d’un tel local! C’est grand, et bien solide. On pourrait vraiment l’utiliser? l’aménager comme on veut? C’est-à-dire, l’avoir à notre disposition pour toujours? - Je pense que Jérôme n’y verra aucun inconvénient, il faudra toutefois que je lui explique pourquoi. J’espère pouvoir le convaincre s’il fait quelque difficulté, mais je ne le crois pas. Après le cadeau que je lui ai fait pour son anniversaire, je crois qu’il ne me refusera rien! Allant et venant dans la pièce poussiéreuse, Brigitte tâte les parois, va visiter la pièce attenante avec ses sanitaires, et sans cesse, comme une joyeuse litanie, elle répète: “Fantastique, magnifique, splendide, vraiment fait pour, merveilleux...” tous les qualificatifs y passent. Au bout d’un moment elle s’arrête, en quelques enjambées mesure approximativement la largeur de la pièce et elle dit: - Tu sais quoi?... Ce qu’il faudrait c’est un ring!... Là... de ce côté. - Là tu exagères, tu n’y penses pas! Comment veux-tu que j’achète un ring? Déjà munir la pièce de matelas ou de tapis... - Mais si... mais si! J’en connais un! D’occasion bien sûr! et qui ne nous coûtera peut-être rien!... que la peine d’aller le chercher et de le monter! - Oh! Alors dans ce cas là!... Il faut voir. Mais qui peut te céder cela? En éclatant d’un grand rire, Brigitte répond: - Promets-moi de garder le secret... C’est Madame Lecomte! - Madame Lecomte?... Josette Lecomte?... Tu te fous de moi!... - Mais non, je ne me moque pas de toi. En achetant des agrès pour rénover la salle du club de gymnastique, elle a été obligée de prendre tout un lot de matériel cédé par le service des domaines. Tu sais, leurs prix sont anormalement basses, mais ils ne vendent que des lots complets, et tu doives retirer tout de leurs dépôts. - Et tu la connais comment? - Figures-toi que c’est Josette qui m’a amené à la lutte! Je pratiquais la gymnastique étant petite et un jour je me suis bagarrée avec une autre gymnaste plus âgée que moi deux ou trois ans, mais dont j’avais à peu près les mêmes mensurations. À cette époque Madame Lecomte était encore monitrice. Elle nous a laissé faire. J’ai battue ma camarade! Après la lutte, Madame Lecomte m’a appelée au bureau, et m’a dit, “Brigitte, tu devrais arrêter la gymnastique de compétition. Tu n’es pas faite pour cela! Tu n’as pas une anatomie de gymnaste, tu es trop puissante!...” J’ai cru qu’elle voulait me punir, car elle aimait bien la garce que j’avais battue, mais quelques jours plus tard, avec l’accord de mes parents, elle m’a conduite à Nantes voir un championnat de lutte. Elle a vu que cela m’intéressait, alors elle m’a conseillé, et elle m’a inscrite dans un petit club aux Sables d’Olonne, un club qui dépendait du Lycée. C’est comme cela que j’ai commencé! - Et bien, moi, répondit Mireille, je connais Josette parce que nous nous retrouvons dans le même club à pratiquer la musculation! C’est une coïncidence très agréable. Je la vois samedi, je lui parlerai de ton idée. - Je pense la voir avant samedi. Je lui en parlerai d’abord. Mireille marqua encore ce petit affrontement, que la jeune blonde avait encore gagné. Apparemment inoffensif, un fruit du hasard, peut-être, mais pouvant signifier une plus grande intimité de la blonde avec son ancienne monitrice. L’explication de Brigitte avait été donné tandis qu’elle restait à contre-jour devant la porte du fruitier. Comme Mireille avait eu déjà l’occasion de s’en rendre compte dans la chambre de sa fille, elle voit sur les bras de la grande blonde l’ombre dessinée par une abondante pilosité. En s’approchant d’elle et s’attardant à regarder les bras de la fille, Mireille voit qu’ils ne sont pas épilés, une forêt de petits poils blonds ornant surtout les avant-bras! Et comme elles avancent vers le soleil, la femme aînée peut visionner le corps de la lutteuse parfaitement dessiné de profil et particulièrement sa poitrine altière, pleine, aux pointes orgueilleusement tendues! Mireille est saisie d’une incontrôlable envie de cogner dans ces mamelons hautains, d’y donner des coups de poings pour rabattre leur insolent défi! Elles sont près du puits, Mireille regarde la couverture en madère un peu pourri, qui ne pourrait pas soutenir leurs poids conjugué, si elles y grimpaient pour se battre sur ce plateau étroit, en offrant ce spectacle inouï aux oiseaux! Elle veut savoir si les seins de la jeune lutteuse seront capables de “tenir bien le coup!” et de “tenir debout!” après qu’elle les massacre. Alors, sans réfléchir et sans demander de réponse, car pour elle c’est un déroulement logique et inévitable, Mireille émet le défi: - Viens, suis moi. Nous allons essayer la qualité des matelas. Juste un petit assaut pour voir, avant qu’on puisse avoir ton ring de rêve. Se sera une petite lutte, même pas un combat! - Je savais que tu n’aurais pas pu t’empêcher d’en arriver là... Mais pour moi, lutter c’est se battre. Qu’est-ce que tu veux? Tripoter, tâter, caresser, ou... branler? - Petite salope! Allez, file devant moi, tu connais le chemin maintenant! Et tu vas apprendre que tu n’es pas la seule à savoir se battre! La femme aînée était honteuse d’être découverte dans ses désirs subconscients, et sa réponse claqua comme un fouet, rude et sèche. Atteinte, la jeune féline prit la direction de la chambre couverte de matelas. Mireille est obligée de presser le pas pour la suivre, surtout dans l’escalier où Brigitte avale les marches trois par trois. Elle balance les bras exagérément, ce qui lui fait accentuer le déhanchement de son bassin et l’ondulation de ses fesses! Arrivées dans la chambre, sans aucune concertation, la jeune fille se dirige dans le coin opposé à la porte et se déshabille sans poser de question. Le T-shirt passe par dessus la tête libérant les seins nus. Elle s’assoit ensuite pour délacer les chaussures et ensuite faire glisser le caleçon, ce qui lui demande des efforts tant il colle à sa peau! Pendant ce temps Mireille, qui de deux coups de pieds a ôté ses chaussures, a procédé au même strip-tease, mais beaucoup plus facilement. Elle attend maintenant debout que Brigitte soit prête. Elle enlève son soutien gorge, que ne lui sert que de décor, car ses seins restent fermes même après avoir allaité Frique. Elle a gardé son string noir, le dernier rempart de modestie, quoique il soit tout mouillé, et rentré dans les lèvres de son sexe. Brigitte se relève alors également nue sauf pour son tanga. Elle croit par moments que la mère de Frédérique va enlever son slip, mais elle ne faisait qu’alléger la pression du string sur son vagin, et la blonde avait déjà ses deux mains sur la ceinture de la tanga, pour la rouler vers le bas, mais elle se rattrapa a temps. La femme mûre lui sourit, ravie de constater que les jambes et les cuisses de la blonde possédaient une pilosité aussi dense que ses bras. - Tu ne t’épiles jamais? - Un siècle de retard, ma vieille! Garder ses poils c’est une mode qui nous vient de l’Europe du Nord Est, les Hollandaises, les Danoises et les Allemandes. Les blondes surtout, ont découvert ce moyen pour prouver la couleur de leurs poils sur les plages. Maintenant on sait qui sont les vraies blondes! Mireille s’était approchée de la jeune fille souriante, pleine de confiance en soi, qui l’attend, mains sur les hanches, cuisses écartées. La jeune mère sent une nouvelle onde de chaleur la traverser du haut en bas, et venir noyer son vagin! Elle s’entend dire: “Je peut toucher?” comme elle met un genou au sol et caresse les cuisses et les jambes de la pulpeuse blonde, frôlant le duvet, sans même attendre la réponse. - Que c’est doux... J’adore!... Le “r” de “j’adore” s’enroue dans la gorge de Mireille, et Brigitte empoigne à deux mains son abondante chevelure auburn, attirant son visage entre ses cuisses! Mireille se rend compte qu’elle a encore perdu un set de leur combat. Dominée... elle est encore dominée! De la personnalité de cette belle lutteuse, qui parait disposer d’un pouvoir étrange. Et dominée aussi de cet odeur forte qui se déclenche de l’entrejambe où son nez est maintenant introduit de force. Qu’elle est cette terrible faiblesse qui la fait se rendre, elle, Mireille, une femme mûre et mère de famille, si facilement à la première venue? Alors comme pour vaincre ses démons, Mireille qui se voit en bonne position, à genoux, la tête contre les cuisses duveteuses... s’empare des deux jambes en encerclant les genoux, elle tire en arrière avec ses bras et pousse en avant avec son front. Brigitte bascule et tombe lourdement sur le dos, le haut de son crâne venant heurter la cloison de plâtre. Sans attendre, Mireille se précipite, se mettant à cheval sur le bas ventre de son adversaire et se penche en avant empoignant les seins magnifiques qui invitent à la prise! Brigitte a poussé un cri de surprise plus que de douleur... elle est un peu sonnée et tarde à réagir. Elle a lâché les cheveux de Mireille pour amortir sa chute avec ses bras, mais maintenant elle lance ses mains à l’assaut des poignets de la brune Amazone dont les doigts s’enfoncent dans la souple douceur de ses seins, broyant, pinçant, tirant, lui faisant très mal!... Brigitte s’arc-boute, replie une jambe près de ses fesses pour prendre appui et bascule Mireille sur le côté. Mais l’attaquante n’a toujours pas lâché sa prise... Alors Brigitte à son tour empoigne les deux masses laiteuses de Mireille et s’en sert pour faire levier, la virer sur le dos et à son tour la chevaucher, la dominer!... Yeux dans les yeux, les deux femmes se provoquent, se défient en silence, comme elles continuent à se meurtrir les seins. Mireille jette la main gauche en haut, et prenne une masse de cheveux blonds, les tirant vers soi, pour forcer l’adversaire à approcher sa tête de la sienne... L’autre duplique l’attaque aux cheveux auburn, tirant fort. Les têtes en feu, elles sourient avec méchanceté, de la bravade, car aucune veut démontrer la première faiblesse de cet affrontement de leurs symboles sexuels. Les yeux restent vrillés dans ceux de l’adversaire, les lèvres fermés dans un rictus sauvage, et les doigts des mains droites des deux lutteuses changent de position, Mireille pour griffer le sein près du mamelon durci, Brigitte pour labourer le dessous du sein de la jeune mère que la blonde sait, d’expérience, être la partie le plus sensible du sein. C’est alors qu’elle trouve à l’intérieur du sein, la prothèse qui supporte le globe orgueilleux de la brune, et justement quand son mamelon presque arraché la fait crier, les larmes aux yeux! - Sale tricheuse! Si tu ne laisses pas mon téton, je t’arrache les yeux! Brigitte ne confie trop dans sa menace, et elle y ajoute crachant un jet de salive sur les yeux de la femme étiré sous elle, et en la giflant de sa main gauche, sur la face et le nez, du plat et du revers de sa main, deux, trois fois. Elle a les ongles bien faites, et fortes, et quand à son tour elle plante ses griffes dans le sein droit de Mireille, autour de l’aréole, la peau s’ouvrit dans deux petites égratignures. - Tu es dingue, mais je te crève, putain de minette! Vicieuse, gouine, vache... Mireille s’agite sous la fille qu’elle trouve plus forte qu’elle, essaye de lui cogner son dos avec ses jambes, mais celles-ci sont bien immobilisés sous le poids de la blonde. Mireille couine de douleur, de son sein et de son nez, qui souffre encore plus de gifles. Presque à l’aveugle, elle lutte pour prendre les poignets de la jeune femme, et tenter d’arrêter le massacre. Alors Brigitte lance la même prise avec sa main gauche sur le téton droit... Comme Mireille a abandonné ses seins pour ses deux poignets, Brigitte retourne la prise, s’emparant des poignets de la femme aînée, et tendre ses bras à plat au sol, au-delà de sa tête. A-t-elle réussi un tombé? Ce n’est pas ce que cherche la jeune lutteuse... Elle presse ses cuisses sur les cuisses trébuchantes de l’adversaire, met sa jambe droite entre les jambes de Mireille, en l’appuyant très fort contre l’entrejambe de la brune. Brigitte écrase son corps sur celui de l’autre femme et commence une reptation en poussant les bras toujours plus loin, et puis elle arrive à avoir sa poitrine sur le visage de Mireille, qu’elle écrase et étouffe en s’aplatissant sur elle. La brune tente de s’arc-bouter, mais en vain, et qui cogne ses seins contre le ventre musclé de la blonde. La blonde est maintenant un peu arquée, sa cuisse droite est bien en appui sur la vulve et le pubis de Mireille, et son propre sexe a trouvé l’os de la hanche... et très ouvertement, la fille commence à agiter le bas de son corps de haut en bas et de gauche à droite, d’abord doucement, puis de plus en plus rapidement. Ses mouvements semblent désordonnés, mais puis il devient évident qu’elle cherche à repousser son tanga dans son aine gauche, mettant à nu sa vulve poilue. Lorsqu’elle a atteint son but, elle lâche les poignets de Mireille, soulève son buste, venant en appui sur ses coudes dans un premier temps avant de se dresser en appui bras tendus un peu plus tard. Une fois soulevée il lui est plus facile de guider et d’appuyer sa vulve maintenant béante sur la jambe dure de Mireille! Mireille, qui a d’abord pu retrouver une respiration plus facile, et tirer les cheveux blonds quand sa rivale lui libéra les poignets, voit bien le chemin dans lequel Brigitte s’engage. La brune a apprécié la pression du genou de l’autre femme sur son sexe affamé, et elle a embrassé, léché, les splendides pointes des seins qui, tendus et gonflés, se dandinaient sur son visage... Mireille veut participer à la magnifique fête que Brigitte est en train de se préparer au-dessus d’elle... Sa main droite est montée vers les seins maintenant quelque peu éloignés, et sa main gauche est partie à l’aventure vers la cuisse et la fesse droite de l’Amazone blonde qui la chevauche sans pudeur... Sa respiration a pris la cadence accélérée de celle de Brigitte qui émet maintenant des plaintes et des gémissements de plaisir au fur et à mesure que le feu intérieur la consomme... Mireille maintenant lance son bassin au devant de celui de Brigitte qui se soulève rythmiquement pour venir s’écraser sur la hanche de la brune, devenue son “dildo”, son jouet d’adulte. La femme mûre discerne le clapotis bruyant à chaque écrasement de la vulve de sa jeune rivale sur sa peau, remplaçant le claquement des chairs qui précédait... Mireille mesure la pression par à coups du genou et des quadriceps de Brigitte sur son sexe, qui lui aussi est devenu bouillant et liquéfié... Mireille promène son index sur la fesse rebondie, et cette fois elle le promène dans la fente dénudée, puis le remonte vers le trou du cul de la jeune femme. La blonde se raidi sur elle, marmonne, “Non, non...” et puis, lorsqu’elle ne respecte pas sa supplique, et la pénètre légèrement le canal étroit, Brigitte est agité d’un tremblement très bref et tenu, mais son râle de jouissance intense est plus long, et il se transforme dans un cri de victoire qui vrille l’oreille droite de la brune. Brigitte s’est laissé tomber sur son esclave, elle lui mord, et lui baise l’oreille droite, puis de nouveau elle glisse en avant et l’étouffe la bouche et le nez entre les seins jeunes et encore meurtris. Mireille reçoit la poitrine brûlante, trempée de sueur de la jeune femme sur son visage... C’est à ce moment- là qu’elle réalise les senteurs, les odeurs mélangés qui l’enivrent. L’intérieur de la blonde semble ronronner comme une chatte repue, mais qui n’est pas encore immobile, qui poursuit un lent mouvement de bercement, comme si elle voulait se maintenir dans son plaisir, s’y pérenniser!... De son côté, Mireille est insatisfaite et toujours affamée de plaisir, elle bande le bas de son corps ouvrant ses cuisses autant qu’elle peut pour venir écraser son sexe contre le genou et le bas de la cuisse de sa chevalière. Mireille a déplacé le string noir vers le côté, et maintenant sa toison noire se mêle directement aux longs poils blonds... Les deux femmes se concertent, ajustent leurs cuisses et leurs bas ventres, Mireille aidant en soulevant les fesses, toutes deux passent leurs mains par derrière les hanches de l’adversaire, voire de l’amante, et pistonnent leurs chattes une contre l’autre. Le string noire et la tanga, tous trempés, leurs compriment les clitoris. Les deux femelles s’attaquent avec ardeur, dans un massacre finale, chatte contre chatte. C’est Mireille que supporte le plus dur du combat, elle tient que supporter tout le poids de l’autre femme sur sa poitrine et son ventre dès le début de leur combat sexuel!... Quand même, elle se rebiffe, et donne des coups de reins en haut, pour mieux sentir les lèvres de la blonde contre les siens. Mireille voit se dessiner une nouvelle apothéose, et ne veut pas manquer l’éclatement de l’orgasme final... Cela devient presque violent, deux fauves déchaînés, deux grandes félins enlacés par les fesses qui se combattent uniquement dans la recherche de leur propre plaisir! C’est chacune pour soi... l’autre n’existe plus qu’à un seul titre, celui d’objet servant à atteindre sa propre jouissance. Mireille ne repose plus que sur sa nuque, ses coudes et ses talons, son corps est cambré comme pour lancer son vagin au sommet de l’arc-en-ciel qui doit la déchaîner... Brigitte, tête baissée, n’est en appui que sur la main droite et ses orteils, son bassin monte et descend pour cogner violemment contre le mont de Vénus de la mère de Frédérique... Il n’est pas longtemps avant que la blonde, agitée d’une vibration infernale, se statufie dans un cri qui va en crescendo tant en puissance, qu’en tonalité. C’est à tel point que Mireille en perd la concentration sur son propre cheminement vers le plaisir et... reste le train en marche!... Elle essaye de s’agiter sous la jeune fille qui maintenant l’écrase, totalement amorphe, hors du temps et du lieu, noyée dans les miasmes de son orgasme fantastique. Mireille ne peut pas faire grand chose sinon s’efforcer de se dégager de sous la fille inerte qui la cloue encore, dos au tapis... A la longue d’efforts, elle réussit à se glisser en reptation vers sa gauche, et Brigitte reste à plat ventre... Mireille se lève, et regarde les fesses et le dos de la jeune fille, trempées de sueur, comme elle aussi, dont les perles de sueur dégoulinent sur ses joues, par la vallée des seins, et sur ses cuisses. Mireille est totalement frustrée, et ne peut s’empêcher de penser qu’une fois de plus elle a été dominée, utilisée comme un jouet par cette jeune adulte, une poupée que la minette dédaigne et jette aussitôt après l’avoir usé!... Une violente colère intérieure s’empare d’elle, ne trouvant pas de qualificatif assez fort pour attribuer à la jeune femme: - Putain, garce, salope! Égoïste, branleuse égoïste! Tu es plus putain qu’une vraie putain... Mireille arrache son slip noire, que lui fait mal, enfilé haut dans sa fente, et puis elle décroche un coup de pied, et encore un autre dans le flanc de la lutteuse repue, comblée, apaisée, molle et toujours affalée sur son ventre. Mireille lui décroche un autre, de plus près, dans les côtes, et le grand doigt atteigne un sein. Brigitte roule sur son bras droit, et regarde sa rivale, le visage plein de bonheur, et essayant de remettre en place la tignasse blonde en désordre. - Hé, qu’est-ce que tu veux? C’est pas ma faute si les vieilles dames prennent trop de temps à arriver la ou il faut! Moi, je suis cuite!... Et je t’ai gagné à la lutte, une immobilisation de presque une heure, même si tu te n’a pas crié “oncle”... - T’as gagné quoi, chienne? Nous n’avons pas encore commencé à lutter. Lève-toi et protège toi! Mireille presque cria, et ferma ses poings. Elle paressait atteindre que l’autre bouge pour lui décocher des coups de poing ou des coups de pied. - Tu te veux te branler le con? Je vais te foutre, moi! Tu vas encore prendre ta leçon, fouine, chienne... - Mireille, stop tes compliments, s’il te plaît. Tu te paieras une prochaine fois!... Maintenant nous sommes trop chaudes et lasses pour faire un beau combat... - Qui parle de combat, putain stupide? Je vais te rosser, c’est tout. Tu vas voir de ce qui est faite une vieille mémère!... - Ça suffit, hein!... Les matelas étaient de bons tapis pour lutter, et même pour le reste... Brigitte se levait en parlant, essayant de se montrer gai, en dépit de l’air mauvais de Mireille. Lorsqu’elle était sur ses pieds, Mireille lui décocha un coup de pied au ventre, que la blonde prit avec un “Omph” et trébuchant contre le mur. Mireille s’élança vers elle, la cloua au mur avec son corps, lui l’étouffant avec son avant-bras gauche contre la gorge, et lui décocha un coup de genou entre les cuisses ouvertes. La blonde cria, de surprise et de douleur, et mis ses ongles au travail sur les seins de Mireille... Mireille cria de douleur, et jeta sa main droite vers le sexe de la blonde. Elle arracha d’un coup le string de la tanga, qui resta accroché au long de sa cuisse droite, et d’un violent coup pénétra la fille de son doigt annulaire. Les deux cris de femme se confondirent, Brigitte arrachant de nouvelles gouttes de sang d’un des seins de la femme aînée, Mireille labourant sans merci la vulve brûlante de la jeune femme... - Garce, rends toi, dis... “je me rends!” et laisse ma poitrine en paix, ou je te défonce et tu n’auras plus d’orgasmes!... - Ah! Vache, vache, vache! Laisse mon con... traître! - Rends-toi! C’est toi qui as dis que c’était tout permis. Prends ça... - Aaahhh! Non, non! Stop! Je me rends... Mireille ne retira pas immédiatement sa main de la fente meurtrie, mais elle ferma la bouche de Brigitte d’un violent baiser. Son doigt ne s’acharnait plus sur les délicates parois de la vulve, mais il l’agaçait juste un peu, tandis que Brigitte se calmait, et commençait à sucer la langue de Mireille. La blonde accepta la paix que l’autre femme lui offrait, bien qu’à contrecoeur. Elles se caressent les seins par des attouchements d’une main, et la colère et le péril ajoutent à renouveler leur énervement au plus haut point, et les pointes des seins bandent à merveille. De l’autre main, Mireille recommence à foutre la blonde, mais sans violence, et l’autre lui paye en lui branlant le clito... Après de longs minutes de ces jeux, Mireille fait descendre la fille blonde à genoux entre ses cuisses: - Suce moi bien, tripote moi bien, que je te pardonne ce que tu m’as fait aux seins! - Non, je n’en veut pas! - Si! Tu as perdu ta lutte, et tu dois payer de ta langue... Et c’est ainsi que Mireille, après avoir perdu plusieurs sets de son match contre Brigitte, a réussi à voir son arc-en-ciel. Une douche prise ensemble, un onguent pour le sexe endolorie de la blonde, et un peut de mercure pour les égratignures des seins et des cuisses de Mireille scellèrent une nouvelle amitié et complicité entre les deux femmes. Quand Brigitte s’en allait, Mireille lui lança: - Fais pas gaffe! La prochaine fois qu’on se bat, je te ferai les ongles. C’est pas à cause de mes seins, mais j’ai peur que tu utilises la nouvelle prise que je t’ai appris aujourd’hui! - C’est bon, Mireille! Et si on n’a pas encore un ring, tes matelas son super! Mireille s’attendait à rencontrer Josette Lecomte le samedi après-midi au club de musculation. Elle fut donc surprise de la voir arriver le vendredi soir. Comme à son habitude, elle portait une tenue aguichante, un boléro rouge vif très échancré sur un top moulant en Lastex noir, qui ne couvrait ni la partie supérieure des seins, ni l’estomac, une jupe courte en cuir noir, des collants noirs et des escarpins noirs, toutes de haute qualité, bien sûr. Madame Lecomte se dirigea a elle, et d’emblée elle entra dans le vif du sujet, d’un ton surexcité: C’est d’accord pour le ring! J’ai trouvé la solution officielle. Le club a besoin d’un deuxième cheval de saut pour l’entraînement des filles... L’ A.C. La Roche en a un qu’il peut céder à 3000 FF, à condition d’aller le chercher. Ça vaut 15 000 FF en neuf! Officiellement j’annonce que l’on fait l’échange avec le tas de cordes qui est stocké sous la tribune du terrain de foot sans citer de noms. C’est O.K. pour toi? - A ce prix là, pour moi c’est d’accord! - Et pour le local et l’installation, ton mari est d’accord? - Vous allez trop vite, les filles!... Je n’ai pas eu le temps de lui en parler! - Alors fais vite, je suis impatiente!... - Impatiente, toi? Mais pourquoi? - Parce que, ma chère Mireille, je pratique la lutte et je compte bien faire partie de l’équipe! - Tu fais de la lutte?... Ça alors... - J’ai commencé comme toi, par du judo au tout début, dans le secteur en 1968, j’avais 20 ans, presque 21! Je faisais de la gymnastique et je suis devenue monitrice pendant de longues années avant de devenir secrétaire, puis présidente de la section de gymnastique! J’ai découvert la lutte au féminin au cours de déplacements pour les concours et c’est ainsi que j’ai adhéré à un club à La Roche sur Yon où mon travail m’avait conduite. C’était en 1980... non, fin 1979!... J’étais trop âgée pour faire de la compétition, mais j’étais... et je suis toujours passionnée! Il y a une section aux Sables d’Olonne où je participe régulièrement et je vais voir Brigitte à La Roche ou bien elle vient me voir aux Sables!... - Tu luttes avec Brigitte? - Assez fréquemment oui!... Et quelques fois de la lutte... enfin, pas très... disons, pas très classique!... Mireille regarda l’autre bien dans les yeux, en se rappelant sa rencontre torride avec la haute et forte blonde. Elle se figure bien ce que Josette veut dire, et ne lui demande autres détails. C’est clair que Josette, par le sourire qu’elle lui jette, sait que Brigitte lui a parlé de leur rencontre aussi. Avec Frique, elles pourraient former deux tag-teams! Le soir même, Mireille parla à Jérôme. Ce fut en peu difficile à sortir des arguments qui parfois étaient l’inverse de ce qu’elle avait dit quelques instants plus tôt. Au bout d’un assez longtemps, elle a vu que son mari s’amusai d’elle, et la faisait marcher! Mireille ne marchait pas, elle courrais... habilement il la fit parler de Madame Josette Lecomte, puis de la jeune soeur de Vincent, et enfin de leur propre fille, et même tout l’incident avec les deux Anglaises. Il jouait avec elle comme un chat avec une souris, et tout en parlant il la caressait, il l’excitait... comme seul un mari sait le faire à sa femme! Il lui a montré beaucoup de compréhension par son goût pour la lutte. Dans le fond, il paraissait aussi émoustillé qu’elle en parlant de ce sujet, et il bandait très fort quand elle le caressa... Elle avait bien fait d’attendre qu’ils soient couchés pour aborder le sujet avec lui! Il lui donna son accord, scellé avec maintes baisers, ajoutant que quels que fussent les motifs, il aurait dit oui. Il précisa qu’il serait allé chercher le ring, et qu’il le monterait lui même, à condition qu’elles, sa femme et sa fille, l’aident. Ce qu’elle lui avait promis. Puis, il y eut une dernière exigence! Il exigea de pouvoir assister aux matchs que les femmes auraient, lorsqu’il le souhaitera et qu’il aura le temps d’assister! Par cette dernière exigence, il les contraignait un peu - mais il révélait son plein accord pour la lutte, et son intérêt comme spectateur! Ce à quoi Mireille ne s’attendait pas du tout. Comment pourrais Mireille faire à Frédérique le récit détaillé de tous ces événements? Elle a donc abrégé, passant sur ses sentiments à l’égard de la soeur de Vincent, et inventant une lutte plus courte et plus correcte avec la lutteuse blonde. Puis, elle raconta en détail le dialogue avec son mari, et conclut: - Voilà pourquoi nous sommes la aujourd’hui. - Il ne nous reste plus que le sol à nettoyer, ajouta Frédérique, puis il y aura les tapis à installer face au ring... - Encore faut-il que nous tendions la toile du ring, hein! Et oui, t’as raison pour les tapis. Nous descendrons aussi les matelas, ils seront peut-être utiles!... Et les deux femmes reprirent leur travail... À suivre… Frédérique 5 - “Les femmes s’en balancent”. Le sous-titre du quatrième épisode est une homage au film de Karel Reisz, “Everybody Wins” (USA 1989), avec Debra Winger. © L’Ange Païen 1995.10.24 © Édition de Raf 1996