Frédérique, 2ème épisode par l'Ange Païen "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander" Alors Frédérique attire vers la sienne la tête de sa mère, et lorsqu'elles sont joue contre joue elle lui demande encore si elle lui pardonne vraiment, pour sa bagarre et son indiscrétion. Mais au lieu de répondre à sa question, Mireille lui demande de lui décrire les sensations qu'elle a ressenties au cours du combat. Elle précise: - J'ai une infinie curiosité, pour ne pas dire un impérieux besoin de connaître les impressions et les réactions émotionnelles éprouvées pendant un tel affrontement. - Et elle poursuit: - Depuis l’âge de 10 ans, jusqu'à deux ou trois ans après ta naissance, j'ai pratiqué le judo au club sportif local. C'était le seul endroit et le seul sport de combat que je pouvais pratiquer. Je m'en suis contentée, mais cela ne correspondait pas à mon attente. Je désirais plus de violence avec moins de règles, je souhaitais plus de contact de peau, de chair, de muscles et je détestais le kimono! Et puis par dessus tout j'aspirais à plus de sensualité et de sexualité dans les assauts. Je voulais me battre sexuellement et y trouver du plaisir. Les seuls plaisirs que j'ai trouvés, c'était dans les vestiaires après les matchs, et encore c'était à la sauvette, au pas de charge et cependant avec beaucoup de réserves. "Alors, dis-moi ce qu'on ressent, à se battre peau contre peau, sans règlement et contre une fille dont on ignore tout... Tu vois, moi aussi je suis indiscrète, mais j'ai besoin de savoir, je t'écoute chérie... Frédérique, toujours allongée sur le lit, avec Mireille assise à hauteur de ses hanches, qui reprend ses caresses, reste un moment silencieuse, avant de répondre. - Tu sais, j'étais surtout préoccupée par la recherche du meilleur moyen pour me défendre et attaquer. Au début j'étais un peu paniquée, c'était ma première bagarre, j'étais énervée et en colère, si bien que tout était confus! "Mais c'est certain qu'au bout d'un moment de combat avec Leslie j'ai pris conscience à la fois de sa force, de sa combativité et de son corps. C'est à un moment où elle était allongée sur moi, ses jambes écartées étaient enlacées dans les miennes pour les bloquer, son ventre appuyait sur mon ventre, ses seins sur mes seins. Nous nous tenions mutuellement les cheveux à deux mains et ainsi j'avais bloqué sa tête près de la mienne, j'entendais sa respiration et je sentais son haleine chaude dans mon cou. Nous sommes restées ainsi un long moment, à ce moment là j'ai mesuré son poids, la chaleur de son corps, j'ai senti ses muscles qui bougeaient. C'était une sensation agréable, fille contre fille. Mais ça a été un sentiment qui a été effacé dès que nous avons relancé nos efforts... Après un instant de silence, Frédérique poursuit: - Un peu plus tard, nous avions encore à peu près la même position, mais cette fois Leslie avait pris appui des deux mains sur mes seins qu'elle écrasait, alors que mes mains étaient toujours crochés dans sa chevelure. Je voyais ses yeux brillants entre mes deux poignets. Elle semblait heureuse de me faire mal. Là j'ai senti qu'elle agitait son bassin sur le mien. Au début je me suis interrogée sur la prise qu'elle allait alors engager, mais elle n'a pas modifié la position de ses cuisses et de ses jambes. Alors j'ai réalisé qu’elle frottait son pubis sur le mien. Que cherchait-elle? À m'irriter au travers de mon short? Maintenant je pense qu'elle cherchait à s'exciter, de la façon dont sont short était fait, la lanière du tissu entre ses jambes devait entrer dans la fente de son sexe et la position qu'elle avait devait lui permettre d'écraser son clitoris contre le tissu poussé par mon ventre. Si je suis consciente de cela maintenant, je ne l'étais pas pendant la bataille. Et pourtant j'ai fait des ruades juste à ce moment là, ce qui l'a désarçonnée et m'a libéré. Frédérique semble réfléchir un petit moment, puis elle poursuit. - Une chose totalement différente, mais à laquelle j'ai pris beaucoup de plaisir, c'est quand nous nous sommes trouvées côte à côte, allongées sur le côte et que nous nous donnions des coups de pieds, alors que nous étions encore empoignées par les cheveux. L'une et l'autre nous nous lancions des coups de pied et de genoux depuis la poitrine, jusqu'au bas du corps. De temps à autre les pieds se cognaient ensembles, mais plus souvent arrivaient au but, les seins, le ventre, les cuisses et l'entrejambes. J'ai beaucoup aimé ses coups de la plante du pied dans mon sexe, ils n'étaient pas très violents, ils écrasaient mon pubis, mes lèvres de mon vagin, et appuyaient jusque sur mon clitoris. Vraiment j'ai aimé, j'ai mouillé, et même j'ai poussé de l'avant de mon sexe sur son pied pour que le contact soit encore plus fort. Dans le même temps j'avais pris appui des deux pieds sur sa poitrine, c'était chaud et doux. J'aurais souhaité que sa dure plus longtemps, mais Leslie a rompu la prise... La voix de Frédérique s'est éraillée pendant ce récit, elle a les yeux fermés et la rougeur de ses joues traduit son excitation. Elle ne s'est pas rendu compte que sa mère à son côté a relevé sa jupe, écarté son slip et appuyé son pouce sur le haut de son sexe en le vrillant, tout cela en appuyant son autre main sur le sexe de sa fille... qui après un instant de silence, continue. - Et puis il y a l'odeur, c'est fantastique l'odeur... les odeurs plutôt... celle de l'eau de toilette, celle de la sueur, celle de l'urine aussi et celle du sexe qui suinte sa liqueur... un mélange qui saoule!... qui énerve... qui étouffe, que l'on cherche à toujours mieux sentir et que plus on le respire, plus on étouffe!... "À un moment Leslie était assise sur ma tête, face à mes pieds, ses cuisses entouraient mon visage, ses genoux écrasaient mes bras et mes épaules. Son entrecuisses était posé sur mon visage, ses mains broyaient mes seins!... J'étais affolée par l'odeur, je m'enivrais, mais en même temps je m'affolais!... J'ai réussi à glisser une main dans son entrejambe, j'ai empoigné la petite bande de tissu et avec j'ai accroché des poils... tout était gluant!... j'ai tiré, tordu... puis j'ai poussé en dressant mes doigts... Leslie s'est relevée... et je crois que j'ai ressaisi la masse pour ramener vers mon visage l'odeur qui s'éloignait!... "Oh! non!... - crie Frédérique qui vient de sentir son clitoris saisi délicatement par les doigts qui la fouillaient... pour ajouter aussitôt... - Oh! si... Oh oui... - d'une voix éteinte, comme dans un souffle... Instinctivement Frédérique serre et relève ses cuisses en même temps faisant perdre le contact à Mireille... qui, elle-même a plongé ses doigts dans son calice et est en train de se masturber frénétiquement, laissant échapper des "Ah" longs et profonds, qui semblent monter du fond de ses entrailles... Après deux ou trois minutes les deux femmes ont repris leurs esprits. Alors que Frédérique semble confuse et honteuse, et demeure les yeux baissés, Mireille prend la parole d'une manière étonnante. Sans aucune gêne, elle dit: - Ça va mieux, mais je suis toujours aussi chargée! Frédérique fais-moi plaisir, faisons quelques prises toutes les deux, nues, là sur le lit. - Oh! mais tu vas me faire mal, regarde toutes mes contusions! - N'aies crainte, nous n'allons pas vraiment lutter, et si je te fais mal, nous allons changer de prises ou de positions. - Si cela te fais plaisir, je veux bien - répond Frédérique en s'asseyant. Pendant qu'elle se débarrasse du peignoir, en deux temps et trois mouvements, sans inhibition, Mireille s'est totalement dénudée et fait face à sa fille. Frédérique est surprise, étonnée et gênée! Elle rougit et baisse les yeux, mais sa mère prend son visage entre ses mains, le lui relève, l'embrasse tendrement, et lui dit: - Ne sois pas gênée, regardes moi! Suis-je laide? Est-ce que je te fais honte? N'aimes tu pas mon corps? Parles sans crainte, ma chérie, n'aies pas peur de me dire tes sentiments!... Alors le visage de Frédérique s'éclaire, son regard sourit et elle dit: - Tu es très belle, maman, tu as un corps splendide, je suis très fière de toi, mais c'est la première fois que je te vois ainsi, cela me dépasse un peu, laisse-moi prendre le temps de te regarder, de te contempler... de t'admirer. Que tu es belle et forte!... Frédérique a raison, sa mère est une très belle femme, un peu plus petite que sa fille et sans doute un peu plus lourde. Elle a de magnifiques yeux dorés dans un visage auquel on pour- rait donner le qualificatif d'un "visage d'ange" avec un regard clair, franc, honnête. Une magnifique chevelure rousse foncée ou auburn, qui met le regard en valeur, coupée au bas du cou et vaporeuse avec de grandes ondulations, domine des épaules horizontales dont la fine musculature s'harmonise avec celle des bras et du dos. Un joli torse en trapèze supporte une splendide poitrine bien ronde qui ne tombe pas malgré son volume et dont chaque sein est doté d'un gros mamelon rose clair au milieu d'une aréole granuleuse rose foncé. Le bassin s'élargit agréablement au-dessus des hanches qui forment un ensemble épais avec des fesses très proéminentes et des cuisses volumineuses dotées d'une fine musculature. C'est la femme qui conserve par l'aérobic et la culture physique un corps en forme. - Comment se peut-il que tes seins soient aussi formidables? - demande Frédérique. - Par une petite tricherie esthétique - répond Mireille -, une petite chirurgie me les a relevés. - Et elle ajoute: - En plus de cela, les deux soirées de gym que je fais chaque semaine me conservent en forme. Alors, sur les indications de Mireille, les deux femmes s'agenouillent sur le lit face à face et s'enlacent mutuellement en une ceinture-avant. Tout d'abord elles se mettent en position, progressivement les corps prennent contact, les seins, puis les ventres, et enfin les cuisses. Ensuite elles commencent à serrer. Frédérique serre les dents comme une douleur commence à se faire sentir dans ses côtes et ses seins, mais elle résiste un moment à la douleur jusqu'à ce qu'elle ne peu plus supporter l'écrasement des bras de Mireille, elle le signale et relâche ses bras. Mais Mireille semble sourde et sentant le relâchement de sa fille en profite pour la basculer en arrière sur le dos. La jeune fille semble étonnée de la poursuite de l'attaque et comprend qu'elle doit se défendre, elle se met à sursauter du bassin, réussit à remonter un genou sur son ventre et à le glisser dans l'entrejambe de sa mère, pour la soulever. Elle réussit sa manoeuvre en réalisant qu'elle a glissé le devant de sa jambe dans une fournaise gluante. Les cuisses de la jeune femme sont trempées presque du pubis aux genoux, et en frottant le sien dans le sexe de mère elle a entraîné la gluance dans l'épaisse toison de poils noirs légers et bouclés qui couvrent le pubis en montant haut sur le bas ventre. Mireille semble prendre plaisir à ce contact en cherchant à écraser son sexe sur le tibia de Frédérique qui n'entend pas en rester là. Elle force sa jambe vers le haut et réussi à engager sa deuxième jambe soulevant carrément sa mère. Mais l'équilibre précaire de l'édifice sur l'inconsistance du matelas les fait basculer sur le côté, aussi Mireille lâche-t-elle sa prise de ceinture avant pour ne pas tomber au sol. Frédérique a continué à tourner pendant que Mireille se met debout, elle envoie ses deux pieds dans le bas de la poitrine de sa mère, qui va heurter l'armoire avec son dos. Mireille se précipite à l'assaut de sa fille qui tente de la repousser avec ses pieds pendant qu'elles luttent, tant à prendre qu'à se libérer les bras l'une de l'autre. Finalement les deux femmes finissent par tenir de la main droite le poignet de l'autre, Mireille essayant de maîtriser sa fille qui la repousse à coups de pieds et de genoux, poussant et cognant comme elle peut, tout est la bonne cible, le ventre, les côtes, les seins et au hasard des efforts et des dérapages des coups de genoux arrivent au visage. Mireille finalement réussit à monter sur le lit, elle prend un coup de pied entre les jambes mais réussit à poser un pied sur le ventre de Frédérique qui voit une ouverture, simultanément elle lâche sa prise de poignet et s'empare d'une poignée de cheveux de sa mère qui est penchée sur elle; elle écarte les jambes de chaque côté et les lance verticalement en tirant sur la prise de cheveux. Mireille s'écrase en avant, son genou sur la poitrine de Frédérique mais se retrouve à moitié prise dans un ciseau, le visage enfoui sur le lit. Comme Frédérique tente de fermer son ciseau, la jambe pliée de Mireille glisse en avant et vient appuyer du genou sur la tête de Frédérique qui est tourné de côté, écrasant sa joue et ses mâchoires. L'assemblage des deux corps roule sur le côté et c'est à nouveau un combat de coups de pieds aux corps alors que les mains de l'une et de l'autre ont maintenant saisi les cheveux, tirant et poussant les têtes dans des positions invraisemblables. Chacune des deux adversaires tente de dominer l'autre, prenant tour à tour la position supérieure, pour être aussitôt repoussée à coups de genoux dans n'importe quelle partie su corps, même le visage n'est pas épargné au cour du combat... disons plutôt au cours de la bagarre, car c'est plutôt de cela qu'il s'agit, un tel af- frontement au corps à corps ne peut guère porter le nom de lutte... La respiration des deux combattantes est devenue haletante, elles ahanent sous l'effort, poussent des grognements à la réception de certains coups, et de temps à autre Frédérique exclame des "Tu me fais mal!" Enfin de compte c'est elle qui réussit à s'allonger sur sa mère, enlaçant ses jambes écartées dans les siennes pour la bloquer, et tenant les bras, également ouverts en V au-dessus de la tête, le corps bien à plat le dos sur le lit... Satisfaite de maîtriser la situation Frédérique compte, "Un - deux - trois!... tombé... j'ai gagné!" et en riant elle relâche l'ensemble de sa prise. Mais Mireille aussitôt lui applique un ciseau à la ceinture en disant, "Mais non, petite fille... je n'ai pas abandonné... on continue!... jusqu'ici c'était de la bagarre de petite fille, maintenant nous allons lutter en force, c'est ça ce que je désire!" Et comme elle tends ses jambes pour serrer ses cuisses, Frédérique s'écrie de douleur. - Aïe!... ah non, tu me fais mal, Leslie m'a déjà écrasé les côtes aux trois quarts!... - Eh bien, figures toi que tu continues à te battre avec elle, venges toi sur moi! - Et comme Frédérique gémit, Mireille enchaîne: - Tu t'es battue avec une minette blonde, maintenant bats-toi avec une vraie femme de bientôt 40 ans, tu vas voir que c'est bien meilleur!... LES FEMMES DE TRENTE ANS Voyant l'insistance de sa mère, Frédérique, le regard chargé de larmes, ressent soudain une envie de cogner, de blesser, et de vengeance. Comme elle est à genoux, la taille serrée par les deux jambes de sa mère, elle se penche soudainement en avant, empoigne les deux magnifiques seins et se met à broyer, à griffer, à tordre, à tirer et allonger les mamelons d'une manière incroyable. Mireille a saisi ses poignets et tente de libérer sa ravissante poitrine en même temps qu'elle tend ses jambes pour serrer sa prise et tenter d'éloigner son attaquante. Elles luttent ainsi un long moment pendant lequel on sent monter la tension entre les deux femmes, l'agressivité s'accroît, les gémissements et grognements s'amplifient, l'assaut devient nettement plus méchant, plus engagé. Brutalement, Mireille gifle sa fille pour se défendre et se libérer... mais ne l'a-t-elle pas fait également comme une mère vis à vis d'une fille insubordonnée qui mérite une punition? La situation est un peu ambiguë. Les deux femmes sont engagées dans un rapport qui est celui de deux adversaires et non plus de mère-fille. Sitôt son geste instinctif exécuté, Mireille commence à le regretter, mais elle n'a pas à le faire bien longtemps car aussi instinctivement Frédérique a lâché sa prise sur les seins pour répliquer de même sorte, et avec plus de force parce que la gifle est portée de haut en bas avec le poids du haut du corps. Elle ne s'est pas posé de question. Coup pour coup! et comme elle fait le geste de frapper de l'autre main, Mireille s'écrie en tournant la tête, "Non! Oh non! arrête" et comme Frédérique suspend son geste elle relâche sa prise en disant, "Oh non! pas de coups au visage, j'assure la conduite de la salle de restaurant, si tu me marques, de quoi j'aurai l'air!" La jeune fille répond: - Pardonnes-moi s'il te plaît, je ne l'ai pas voulu, j'ai été dépassée par la situation, je n'ai pas su rester maîtresse de moi. - C'est la même chose pour moi, répond Mireille, je ne critique pas ta violence, je la désire pour dire vrai, mais il y a les circonstances et les obligations. Je n'aurais pas du réagir la première comme cela Mais j'ai aimé... et j'ai toujours envie de lutter. Je ne suis pas satisfaite. Frédérique l'interrompt. - Moi aussi, j'adore ton contact, ta force, ton habileté... moi aussi j'ai envie de continuer à t'affronter. Elle s'est relevée à côté du lit où Mireille est maintenant assise. Elle remet en place la table de chevet qu'elles ont bousculée dans leur mêlée avec leurs pieds et elle relève le réveil et un livre qui ont valsé près de l'armoire. Mireille enchaîne alors en disant: - Le lit n'est pas fait pour un tel combat, tu avais bien choisi en conduisant les anglaises dans l'ancien silo. Il est trop tard aujourd'hui, mais nous irons là aussi un jour, d'accord? - D'accord, nous serons beaucoup plus à l'aise... Après un moment de silence pendant lequel les deux femmes envisagent cet affrontement Mireille propose: - Veux tu que nous fassions un essai de force maintenant beaucoup plus calme, tu va me prendre dans une prise, celle que tu vas vouloir, où je serai bien bloquée et je vais tenter de me libérer par tous les moyens. - O.K., si tu veux - répond Frédérique -, alors reste assise comme tu es, je vais me mettre derrière toi, je vais te faire une clé en prenant sous tes bras et bloquer derrière ta nuque, pendant que je te fais un ciseau autour de la taille... Ce à quoi Mireille traduit: - Un double Nelson bloqué avec un ciseau. Chose faite. Ainsi enlacées Frédérique se laisse tomber le dos sur le matelas... Mireille tâte la résistance du Nelson, les bras en croix, elle tente de croiser ses bras sur sa poitrine, mais Frédérique serre ses coudes sous ses aisselles et en même temps serre ses cuisses et tend ses jambes croisées aux chevilles. - Que tu es forte - siffle Mireille -, tes cuisses sont du béton! Alors la jeune femme commence à gigoter, elle fait bouger tour à tour ses épaules, son torse, son dos, ses hanches... elle essaye d'onduler et de glisser entre l'étau des cuisses, tout doucement, millimètre par millimètre puis par centimètre, elle réussit à glisser dans les prises de sa fille... elle est en nage maintenant ce qui facilite sa tâche... Elle est rouge à présent, sa respiration est rapide et sifflante... pour chaque centimètre gagné elle sent la crispation de Frédérique qui reprend sa pression. Elle entend aussi la forte respiration, elle sent sous elle le corps chaud, musculeux, tendu, tétanisé dans l'effort, il lui semble entendre le battement du coeur de sa fille... elle a presque réussi à faire un quart de tour... son ventre est écrasé... mais elle a une épaule qui est presque libérée... Dans un violent effort elle lance tout son corps sur le côté avec l'aide de ses jambes comme balancier... Son épaule est libre et elle tire sur son bras qu'elle dégage, elle réussit presque à se mettre à genoux... elle a l'impression que son ventre va éclater mais elle continue son mouvement et réussit à prendre sous son bras la tête de Frédérique qui est maintenant à moitié sur le côté... Les deux lutteuses sont haletantes, elles poussent des "Han!" d'effort, elles sont en nage, les visages rouges, crispés sous la volonté de gagner. Frédérique tient toujours son ciseau et a elle aussi enclavé la tête de sa mère... L'assaut n'est pas fini... Il faut beaucoup de temps et d'efforts à Mireille pour tourner dans l'étau et finir par se trouver face à face avec sa fille, finir par aboutir à se mettre debout dans le lit et s'écraser sur son adversaire, réussir à débloquer et ouvrir les jambes... Elles sont alors face à face, serrant la tête de l'autre à deux bras, jambes enlacées serrées, c'est-à-dire, chacune prenant une cuisse de l'autre dans l'étau de ses deux cuisses... Elles sentent le contact des seins de l'autre... du ventre de l'autre... du sexe sur la cuisse, des cuisses qui enserrent Dans le visage les cheveux de l'autre... son haleine... sa chaleur... son odeur... les odeurs, la sueur bien sur, mais aussi celles des sexes... Mireille est la première à réagir d'autant mieux qu'elle réalise son souhait, aboutir au plaisir charnel dans le combat. C'est d'abord par un grognement qui monte de l'intérieur de son corps, comme s'il remontait de son vagin pour traverser ses viscères, ses poumons et s'exhaler entre ses lèvres, que sous sa langue elle sent mouillées et gonflées... Instinctivement elle commence à onduler du bassin de gauche à droite et de haut en bas, elle sent une vague de chaleur couler de son vagin, s'écouler sur la cuisse de Frédérique, et elle ressent comme une crampe interne qui la chavire, qui la bouscule... ses oreilles bourdonnent... elle s'entend à peine exprimer des "Ah!..." qui n'en finissent pas, des "Arrgh!..." où il y a des "r" qui roulent dans sa gorge... Son coeur a battu avec force et doucement reprend son rythme plus régulier... elle sent la joue de Frédérique contre la sienne, elle sent aussi que sa fille a relâché l'étau de ses bras, alors elle glisse une main sous son ventre, contre la cuisse qu'elle enserre, elle descend jusqu'à son sexe, se soulève légèrement, écarte les lèvres, étire bien les petites lèvres du vagin et dégage autant qu'elle peut son clitoris, puis reprend le plein contact de son sexe avec la cuisse de Frédérique, elle commence un mouvement de bas en haut, mais insatisfaite remet sa main, remanie les organes de son vagin et recommence, contente du bon contact elle se sert alors de la cuisse de la jeune fille comme outil de son plaisir pour atteindre un orgasme fantastique. Tout son corps vibre comme tétanisé, emporté loin de tout dans un univers indescriptible où le bonheur s'exprime par des sortes de feulements parfois sourds, parfois aigus, presque continus bien qu'ondulatoires... longtemps... et communicatifs! Frédérique d'abord surprise par une telle réaction a fini par se laisser bercer dans ce chant de jouissance... à apprécier la viscosité puis la fragrance qui se dégagent de leur couple... ce n'est pas du mimétisme, car maintenant elle ne sent plus et elle n'entend plus... elle s'est envolée elle aussi dans un monde merveilleux... un monde qu'elle sent à l'intérieur d'elle dans son bas ventre, ses ovaires, son vagin... ses seins qui semblent tendre leur peau comme pour éclater... elle a l'impression de se liquéfier... de se noyer dans son ventre... de couler avec la femme qu'elle tient serrée contre elle, qui coule sur elle, avec elle... Brutalement elle sent tout son sexe grimper vers son coeur, elle voit plein de petites étoiles et enfin une fulguration qui l'aveugle... et tout s'efface... Immensément satisfaite, Mireille se complet à vivre les réactions de sa fille. Elle sent le corps qui s'arque d'une manière incroyable et le brusque relâchement qui s'opère. Elle a compris que la jeune fille a perdu conscience. Elle se dégage, finit de bien l'allonger, court à la salle de bain chercher un gant de toilette qu'elle mouille d'eau fraîche et revient lui en bassiner les tempes, le front et la nuque. En peu de temps, Frédérique rouvre les yeux, le regard empli de joie et d'orgueil elle contemple sa mère et plonge dans son propre regard... - Fantastique!... Divin! - finit-elle par exprimer. Plus prosaïquement, Mireille confirme: - Une baise inimaginable!... Tout ce dont je rêvais. Grâce à toi j'ai réalisé mon désir le plus intense et le plus permanent, merci chérie! - Puis, revenant aux choses pratiques, après avoir jeté un coup d'oeil au réveil elle poursuit. - Déjà cette heure là! il faut que je me prépare en vitesse pour descendre voir si la salle est prête et pour souper... je prends une douche en vitesse... reposes-toi. - Et après un moment: - Et tes anglaises? nous n'y avons pas repensé! - Elles sont assez grandes pour se débrouiller - répond Frédérique. - Mais j'aimerais pourtant avoir une conversation avec elles... m'excuser peut-être... mais surtout je suis curieuse de connaître les secrets de Leslie sur son club! - Que dis-tu? - questionne sa mère qui vient de commencer à faire couler la douche. Frédérique va dans la salle de bains, s'assoit sur le panier à linge et répète sa dernière phrase. - Moi aussi je suis curieuse de connaître cela, et aussi ce qu'est le pancrace dont elles ont parlé! Lorsque Mireille sort de la douche, elle se contemple dans la glace et fait remarquer à la jeune fille: - Regardes la marque de tes doigts sur ma joue, tu n'y es pas allée de main morte avec ta gifle!... Il va falloir que je mette du fond de teint pour cacher cela! Elles rient toutes les deux... Et alors Mireille ajoute en commençant à s'habiller: - Je vais te dire mon deuxième fantasme: je voudrais me battre avec Madame Yvette! Depuis les 15 ans qu'elle est là, nous fréquentons la même salle de sports deux fois la semaine, et mon fantasme devient une obsession. - Madame Yvette! - s'écrie Frédérique. - Mais tu n'y penses pas, c'est un monstre, cette femme là! Elle est beaucoup plus grande, plus lourde et plus forte que toi! Avec un large sourire dans la glace, Mireille répond: - Tu te trompes beaucoup, je l'ai vue en tenue de gym, sans ses chaussures aux talons immenses, sans son éternelle veste ou tailleur aux épaules exagérément matelassées... elle est plus grande et plus lourde, c'est certain, mais toute nue elle perd moitié de son volume. Si elle s'équipe ainsi c'est á cause de ses énormes seins, et donner à son corps une allure et un gabarit qui cachent la démesure de ses nichons et de son cul! Elle est à moitié empaillée! et alors c'est pour cela que j'aimerais me mesurer à elle, pour prouver qu'elle n'est pas aussi dangereuse qu'elle en a l'air!... Les secrets de tes anglaises pourraient peut-être m'ouvrir des perspectives à son égard! Ayant fini de s'habiller Mireille embrasse sa fille et en la quittant, ajoute: - Merci encore Frédérique... et à un de ces jours sur le terrain de boules! Restée seule, la jeune fille remplit à nouveau la baignoire et revit mentalement tous les événements de cette après-midi, imaginant déjà le combat dans le silo et l'affrontement de sa mère avec Madame Yvette. À suivre… Frédérique, 3ème épisode: “La maman et la putain”. Les sous-titres du deuxième épisode sont un hommage aux films: - de Woody Allen, “Everything You Always Wanted To Know About Sex But Were Afraid To Ask” (USA 1972), avec Louise Lasser. - de George Kaczender, “In Praise of Older Women” (Canada 1978), avec deux actrices qui ont lutté dans d’autres filmes: Susan Srasberg (dans “Il Disordine”/”Disorder”, Italy 1962), et Karen Black (dans “Prime Time” 1961, “Savage Dawn” 1984, et “Chained Heat 2” 1990, tous aux États-Unis). © L'Ange Païen 1994.12.08 © Edition de Raf 1994