Laura et Marc - Cabine d'essayage - Part II Par Enil, enil@freesurf.fr Laura doit maintenant affronter les deux puissants videurs Deux armoires à glaces firent leur apparition, un noir et un blanc. Le patron avait recruté deux videurs au cas où, il se ferait prendre en train de mater une cliente se déshabillant dans la cabine numéro 9. Jean-Michel n'était pas très grand, il mesurait dans les 1m75 et ne pratiquait jamais de sport. Si un ami de la cliente costaud le menaçait de faire la peau pour s'être branler à l'insu de sa nana, les deux gros malabars pouvait entrer en actions. Ils débarquèrent et furent étonné de voir que la personne à vider n'était pas un homme mais une femme, pire une très belle femme. Les deux costauds se regardèrent pour savoir s'ils voyaient la même chose et qu'ils n'étaient pas en train de rêver. Habillée uniquement de sous-vêtements très sexy, la grande brune maîtriser Jean-Michel et son ami Paul sous chaque bras, leur tête compressé sur chacun de ses seins. La responsable, qui trouvait que son employeur méritait une correction, était très inquiète. « Mon dieux Laura n'a aucune chance contre ses deux balourds sans cervelles, il faut que je fasse quelque chose. Mon patron pourrait lui faire subir les dernières outrages rien que pour se venger. » La belle blonde voulait attraper le téléphone pour appeler la police mais le petit copain de la belle amazone lui dissuada : - Ne vous inquiétez pas Madame, ma femme Laura a plus d'un tour dans son sac. Elle rigolait de nouveau en le voyant avec la bosse dans son pantalon. - D'accord Marc, mais appelle moi Marie tu veux. Elle souriait en constatant que le mari de cette belle lutteuse avait toujours cette protubérance au pantalon. - On dirait que voir ta copine battre des hommes te fait beaucoup d'effet. Il baissa la tête en piquant un far sous les rires moqueurs de cette blonde pulpeuse. Les deux gros balourds hésitaient encore avant d’intervenir. D'abord personnes n'avaient donné l'alarme puis ayant malgré tout entendu du bruit, ils s'attendaient à voir un mari voulant faire du scandale mais au lieu de ça une faible femme tenant deux hommes maintenu chacun sous une clef de bras. - Veuillez les lâcher immédiatement... euh Madame, finissait par dire l'homme de couleur au crâne rasé. - Bien, répondait la belle sans se laisser paraître la moindre peur. Les deux hommes mi-conscients tombèrent au sol comme deux loques. En mettant les mains sur les hanches elle reprenait : - Bon, maintenant c'est à votre tour mes gaillards et tachez de vous battre mieux que ces deux poltrons dont leur pénis est leur seul membre de virile. Ils s'étonnèrent de l'affront de cette femme et l'homme blanc à la coupe militaire s’apprêtait à lui donner une correction. - Veuillez quitter les lieux, Madame, reprenais le chauve. Marie était en plein admiration en voyant cette svelte femme défier deux puissants hommes qui devait chacun peser pas moins deux fois le poids qu'elle. Marc caressait son sexe et était assuré que toutes les clientes et les autres employées sauf une avaient déguerpies sentant que ça aller prendre mauvaise tournure. Mauvais pour qui ? Les deux tas de muscles n'étaient pas au bout de leur surprise. En Aïkido, la force de l'adversaire n'est pas un handicap, au contraire ! Laura analysait la situation : « Ils sont très costauds, mes connaissances actuelles en karaté seraient insuffisantes, je serais donc plus efficace en Aïkido, mais il faut qu'ils m'attaquent, qu'ils se mettent en colère. » - Allez bandes de couilles molles, on a peur d'un représentant du sexe faible. C'en était trop, le mec au look commando voulait envoyer une gifle magistrale à cette prétentieuse mais sa main tomba dans le vide. Il sentit une main attraper son poigné non pas pour bloquer l'attaque mais pour détourner son mouvement. Une autre main posa sur son coude et avec peu de force, la top model amplifiait l'énergie de l'attaque pour lui faire projeter plusieurs mètres plus loin dans les rayons des dessous. Le négro l'attaqua par une droite directe avec une violence accrue. Il fut projeté sur un autre étalage avec la même violence, lui faisant plus mal. Laura, satisfaite de ses performances, continuait à les humilier : - C'est tout ? Allons du nerf les gars, vous n'allez tout de même pas vous laisser ridiculiser par une faible femme. « Bon pas si faible que ça, mais quand même à deux hommes forts contre une seule femme. » Complètement vexés les deux gaillards se relevèrent et attaquèrent avec plus de virulence. L'amazone les attendait avec un sourire. « Parfait, ils s'ont pris par la colère. » Avec une rapidité étonnante, elle esquiva au dernier moment l'attaque du premier arrivé. En plaçant judicieusement les tranchants des mains sur le bras et le cou de l'assaillant, elle l'envoya promener sur l'autre attaquant. Tous deux s'écroulèrent lamentablement au sol. Pendant que la grande brune jouait avec ces deux gros balourds, Jean-Michel qui commençait à prendre conscience voulait profiter de la confusion pour prendre congé. - Où comptes tu aller comme ça mon petit père. Il sursauta en sentant une main sur une épaule pensant avoir encore affaire à cette maudite valkyrie. « Ouf ! Ce n'est que la conne de Marie, pas le temps de discuter, filons. » - Non ! Espèce de lâche, tu ne vas t'en tirer comme ça. Il essayait de lui faire lâcher prise mais la blonde tenait fortement. - Mais lâche moi, Marie, où je te vire. Elle riait. - Tu crois qu'avec tout ces témoins, le magasin va rester ouvert. - Salle pute tu... Paf, il reçu pour seule réponse une gifle magistrale. Il chancelait quelques instant debout avant d'aller s'écrouler vers le rayon des soutifs. Un soutien-gorge tomba sur sa tète donnant l'effet de porter un chapeau d'âne. « Ouah, j'aurais voulu faire exprès, je ne serais pas arrivée » pensa t-elle en pouffant de la situation comique. Les deux armoires se relevaient de plus en plus difficilement. A force d'être projeté dans tous les sens, il ne restait plus grande chose de debout dans la boutique. Ils avaient aussi très mal au poigné mais il n’était pas question qu’ils le fassent transparaître. « C'est une vraie diablesse cette pute, il faut la prendre en sandwich, » pensait le crâne rasé. Il lui fit signe à son compagnon de son plan. « A les hommes, dès qu'ils sont battus par une seule femme, plutôt que d'admettre leur défaite, ils préfèrent attaquer avec lâcheté. » La grande brune ayant compris leurs manèges, avait tout d'un coup une idée en tête. Elle se rua dans les bras de son petit copain. - Chéri, ces deux vilains messieurs veulent me faire de mal, lui disait-elle en mimant la peur. Elle lui expliqua son plan dans l'oreille tandis que les musclors se demandais si elle ne se foutait pas de leur tronche. - T'es sérieuse ? - Fais moi confiance, le rassura t'elle toujours à voix basse. Les deux videurs reprirent leur assaut en prenant soin de porter une attaque synchronisée de chaque coté légèrement en arrière. Quand la miss estimait qu'ils étaient à une bonne distance, elle fit signe à son ami. Il la soulevait par la taille pendant qu'elle prenait appuie sur ses épaules jusqu'à que ces jambes furent à la hauteur des assaillants. Elle détendit avec force ses deux jambes dans un grand écart, frappant les deux têtes en même temps. Epuisés par les précédentes chutes, ils tombèrent assommés. « Ils voulaient attaquer lâchement en même temps, c'est la Dame qui les a mis KO en même temps. » - Tu es fantastique mon amour, disait Marc qui n'y croyait pas du tout. - Toi aussi, tu t'es bien débrouillé chéri - Quelle belle démonstration, Bravo ! Félicitait la blonde qui traînait son patron par les cheveux. - Merci Mad... - Appelle moi Marie. - D'accord Marie, moi c'est Laura et mon petit homme c'est Marc. Je vois que tu as pris soin d'un des voyeurs. - Jean-Paul voulait d'enfuir, je l'ai... disons... dissuadé - L'autre s'est enfuie ? - Je n'avais pas vue Paul s'en aller mais à mon avis il est guéri. Il est marié et pratiquait le voyeurisme que occasionnellement. Il risque d'avoir à rendre des comptes à sa femme qui parait-il ne serait pas commode. - Pitié, laissé moi partir, je vous promet de ne plus jamais recommencer, pleurnichait le pauvre homme. Elles riaient de le voir pleurer comme un bébé. Marie reprenait : - Jean-Michel, non seulement tu es un poltron mais aussi un menteur, je te connais bien, tu n'as jamais réussi à toucher une femme, tu es devenu complètement accro du voyeurisme. Je vais m'occuper de toi. - Tu ne pourras me garder prisonnier éternellement, Salope. Furieuse, elle écrasa ses parties entre ses jambes et l'envoya par terre. - Ailles ! - Leçon numéro un, on n'insulte pas une belle Dame qui se propose gentiment de prendre soin de toi. Il tomba devant Laura. Elle coinça fortement son cou entre ses deux chevilles. Lui faisant mal, il mis ses mains sur ses jambes mais n'arrivait pas à desserrer. - T'as compris la leçon bébé homme ? Gronda Laura. - Oui, oui, j'ai compris, gémissant le pauvre homme. Après avoir demandé à la seule employée qui ne s’était pas enfuie de fermer le magasin en partant, la belle blonde s’approchait de Laura : - Laura, j'ai une proposition à te faire. Elle lui chuchotait son idée dans l'oreille. Laura souriait de cette proposition puis s'adressait à Marc: - Chéri, suis Marie dans l'arrière boutique, je m'occupe un peu du voyeur et je vous rejoins. A suivre...