Dilys - Chapitre 1 - Introduction par escribe1@live.fr traduction de "DILYS 1 - An Introduction" de mcinvictus@gmail.com Michael �tait en train de travailler dans son bureau lorsqu'il entendit des bruits de pas s'approcher dans le couloir. Il leva les yeux de l'�cran pour d�couvrir une superbe jeune femme blonde qui venait d'appara�tre sur le seuil de la porte. "Que puis-je faire pour vous ?" lui demanda-t-il en essayant de rester naturel, intimid� qu'il �tait par une telle beaut�. "J'ai un probl�me pour num�roter les pages de mon document, et je cherchais si quelqu'un pouvait me donner un coup de main," r�pondit la fille. Michael l'avait d�j� aper�ue dans la salle de la biblioth�que, et il avait tout de suite �t� s�duit par son joli visage et ses courbes avantageuses qui laissaient deviner un corps magnifique. Mais ce qui l'avait attir� par dessus tout �tait son attitude : il �manait d'elle une totale assurance, un aplomb, que Michael aurait bien aim� avoir lui-m�me, alors qu'elle �tait pourtant bien plus jeune que lui... Elle affichait toujours un air hautain, qui sans �tre ouvertement de l'arrogance, semblait la rendre toujours distante, comme insensible au monde ext�rieur. "Je vais voir si je peux faire quelque chose," r�pondit-il, heureux de saisir ainsi une occasion de l'impressionner avec ses connaissances en informatique. Il la suivit dans la grande salle de la biblioth�que, qui �tait d�serte � cette heure de la journ�e, pour arriver devant son poste de travail. Elle s'assit sur la chaise, et Michael s'accroupit � c�t� d'elle devant l'�cran. Il fit tout son possible pour garder son regard fix� devant lui, car du coin de l'oeil il venait de la voir croiser ses jambes, relevant ainsi sa courte jupe en jeans et d�voilant une jolie cuisse muscl�e. Michael parcourut le fichier pendant quelques instants, et il d�couvrit sur la premi�re page du document le pr�nom de la jeune femme, Dilys. Cela le surprit, la consonnance lui semblant presque trop simple et trop courte pour une fille � l'allure aussi sophistiqu�e. Il essaya tant bien que mal de se concentrer sur le probl�me de pagination du document, mais il �tait sans arr�t distrait par ce qu'il apercevait � c�t� de lui : de longues jambes ga�n�es de collant noir, au bout desquelles des bottes en daim soulignaient avec finesse le galbe d�licat de ses mollets. M�me en gardant ses yeux riv�s devant lui, son parfum f�minin lui rappelait cette pr�sence troublante toute proche. Michael avait pens� au d�part que la correction du probl�me serait pour lui un jeu d'enfant, mais cela s'av�ra plus compliqu� que pr�vu. Il �tait frustr� de rencontrer ainsi des difficut�s inattendues devant celle qu'il �tait cens� impressionner par son expertise, et pour ne rien arranger il avait l'impression de perdre tous ses moyens, intimid� qu'il �tait par la pr�sence de Dilys � c�t� de lui. Il en arriva m�me � faire des erreurs de d�butant, et les regards d�daigneux qu'elle lui jetait � pr�sent n'�taient pas pour le remettre en confiance. Elle commen�a � s'agiter sur sa chaise, exprimant ainsi son impatience et m�me son agacement. "Dites donc, est-ce que vous savez vraiment ce que vous faites ?" explosa-t-elle tout � coup, d'un ton qui donna � Michael l'envie de dispara�tre dix m�tres sous terre. "Je... je suis vraiment d�sol�," b�gaya-t-il, incapable de soutenir son regard glac�. "J'ai eu une dure journ�e, et le probl�me avec votre fichier est plus compliqu� que je ne le croyais." Enfin, apr�s avoir reparcouru presque tout le document, il put ins�rer une table des mati�res correcte, avec une bonne num�rotation. Il jeta alors un regard � sa montre, et r�alisa avec stupeur que ce qui aurait d� �tre l'affaire de quelques minutes lui avait pris en fait une demi-heure ! "Je suis vraiment d�sol� d'avoir �t� aussi long," dit Michael en se tournant vers elle, mais avant qu'il ne puisse ajouter quoi que ce soit d'autre, Dylis se pencha vers lui et le saisit � la gorge, lui comprimant douloureusement la glotte. Michael fut tellement surpris qu'il n'esquissa pas le moindre geste de d�fense et se contenta d'�mettre un petit couinement, pendant qu'elle le fixait de son regard froid. "Tu n'es qu'un gros nul," cracha-t-elle tout en resserrant sa prise sur sa gorge. Michael tenta de saisir la main qui l'�treignait douloureusement, mais sans aucun effet. La fille avait une surprenante poigne d'acier. "Ca fait combien de temps que je poireaute ici, pendant que tu fais tes conneries sur mon fichier ? Et tout ce que tu trouves � dire, c'est que tu es d�sol� !" Elle le repoussa rageusement en arri�re, et Michael tomba sur ses fesses, se frottant la gorge endolorie. "D�gage de l�, esp�ce de con, du balai !" Michael se releva, compl�tement abasourdi. Choqu� par ce qui venait de lui arriver, il n'osait m�me plus lever les yeux vers la jeune femme. D�sorient�, il se contenta de repartir de la biblioth�que sans protester, l'esprit submerg� d'�motions contradictoires. Une fois revenu � son bureau, Michael s'aper�ut qu'il tremblait nerveusement, et il essaya de faire le point sur ce qui venait de se passer. Apr�s tout, il avait essay� de rendre service � cette fille, et comme seul remerciement elle l'avait jet� comme un tas de merde. Et pourtant, malgr� cette injustice �vidente, il ne pouvait s'emp�cher d'admettre qu'il l'avait quand m�me un peu m�rit�. Il n'aurait jamais d� passer autant de temps � r�parer son fichier, et c'�tait vrai qu'en temps normal cela n'aurait �t� qu'une formalit� pour lui. Il �tait oblig� de reconna�tre qu'il s'�tait laiss� compl�tement distraire par sa pr�sence, mais en m�me temps, comment un homme normalement constitu� pouvait-il rester concentr� dans de telles circonstances, avec une femme aussi sexy � c�t� de lui ? Elle l'avait trait� de gros nul, et finalement, est-ce qu'elle n'avait pas raison ? Il s'�tait laiss� envahir par ses �motions, et il lui avait donn� une bien pi�tre image de lui-m�me et de ses capacit�s. Et puis, qu'�tait-il compar� � un tel canon ? Oh, bien s�r, Michael savait qu'il avait un certain succ�s aupr�s des filles, il avait un bon boulot, il �tait propri�taire d'une grande maison... Mais Dilys lui semblait bien au dessus de tout cela : il l'imaginait avec toute une cour de soupirants la suppliant de leur accorder ses faveurs, entour�e de copines la regardant avec admiration et envie, copiant et imitant le moindre de ses faits et gestes. Il avait beau �tre deux fois plus �g� qu'elle, elle l'avait r�duit � n�ant en quelques instants, l'agressant physiquement et mentalement. Face � elle, il avait perdu presque imm�diatement toute confiance en lui, et il se trouvait � pr�sent insignifiant, inutile. Et pourtant, malgr� tout cela, il ressentait au fond de lui comme une sorte d'excitation sexuelle, ce qui le perturbait profond�ment. Il en arrivait presque � penser qu'apr�s tout elle n'avait pas eu tort de le traiter ainsi, car il l'avait m�rit�. Cette fille l'avait intimid� � un point tel qu'il pouvait presque dire qu'il en avait peur, et pas seulement au niveau mental, mais �galement physique, car il avait �t� impressionn� par la force de sa poigne. Compar� � Dilys, c'est vrai qu'il n'�tait qu'un nul. Ce genre de fille ne se contentait certainement pas de mecs moyens dans son genre, il lui fallait le gratin, quelqu'un qui soit � sa hauteur. Alors que Michael essayait remettre un peu d'ordre dans cette confusion de sentiments et d'�motions contradictoires, il fut surpris de voir la porte du bureau s'ouvrir et Dilys entrer. "D... Dilys," bredouilla-t-il en baissant les yeux, incapable de soutenir son regard. "Et depuis quand tu connais mon pr�nom ?" demanda-t-elle. "C'�tait sur la premi�re page de votre document," marmonna-t-il, se sentant comme un voleur pris sur le fait. "Alors, finalement tu n'es peut-�tre pas compl�tement idiot," r�pliqua-t- elle, souriant en voyant le visage de Michael s'�clairer. Bien s�r, c'�tait loin d'�tre un compliment, mais Michael aurait accept� n'importe quoi venant d'elle qui ne soit pas une insulte ou une parole d�gradante. "Est-ce que tu veux que je te donne une chance de te pardonner de m'avoir fait perdre mon temps tout � l'heure ?" proposa-t-elle. "Oui, oui bien s�r." "Bon, alors pour commencer, il faudrait que tu te mettes dans une position correcte." "Je ne comprends pas," murmura Michael, baissant � nouveau les yeux. "H� bien, si tu veux me prouver que tu es r�ellement d�sol�, alors tu ne crois pas que tu devrais t'agenouiller devant moi pour me demander pardon ?" expliqua Dilys, d'une voix douce mais ferme. Pr�t � tout pour se racheter face � cette jeune femme autoritaire, Michael s'agenouilla devant elle sans h�sitation. Dilys retira alors ses bottes, s'assit sur le rebord du bureau de Michael et leva un pied vers son visage. "Baise-le," ordonna-t-elle d'un ton inflexible. Michael leva les yeux vers le pied menu gain� de nylon devant lui, son regard remontant malgr� lui le long des jambes magnifiquement galb�es et muscl�es de Dilys, jusqu'� s'�garer dans l'ombre de sa jupe. Combien d'hommes auraient suppli� pour �tre en cet instant � sa place, d'avoir le bonheur de se retrouver aussi proche de ce corps envo�tant ? Et pourtant, c'�tait � lui, un nul, un moins que rien, qu'elle venait tout juste d'accorder ce privil�ge... Il sentit l'excitation monter en lui, et son sexe �rig� se pressa douloureusement contre son pantalon. D�sireux de satisfaire cette belle D�esse, il prit doucement sa cheville entre ses mains et commen�a � la couvrir d�licatement de baisers. Quand elle en eut assez de ce petit jeu, elle changea de pied. Elle lui demanda ensuite de lui sucer les orteils, de lui l�cher la plante des pieds... Michael ob�it � chacun de ses ordres sans la moindre h�sitation, faisant courir ses mains le long des mollets muscl�s de la jeune femme, s'�merveillant du contraste qu'il pouvait sentir sous ses doigts entre la douceur soyeuse de ses collants et la vigueur de ses muscles saillants en-dessous. Apr�s une dizaine de minutes, Dilys sortit son pied de la bouche de Michael. Il leva son regard vers elle, les yeux remplis d'adoration. "Vous �tes incroyable," murmura-t-il, "si belle, si puissante, si s�re de vous." Dilys eut un sourire et posa son pied entre les jambes de Michael, ce qui provoqua imm�diatement chez lui un petit hal�tement de plaisir. Elle se mit alors � frotter son pied contre son sexe dur comme du bois. "Est-ce que tu te rends compte que tu ne vaux rien du tout par rapport � moi ?" demanda-t-elle d'une voix rauque et sensuelle. "Oui," souffla-t-il alors qu'elle continuait � manipuler de mani�re experte son sexe avec son pied. "Tu n'es juste bon qu'� me servir," continua-t-elle. "Oui," r�pondit Michael. "Et justement, est-ce que tu aimerais me servir ?" "Oui, bien s�r, plus que tout," g�mit Michael alors qu'il se sentait proche de la jouissance. "Sans restriction ?" demanda-t-elle. "Aucune !" "Sans h�sitation ?" "Aucune !" "Alors, quelle est ta seule raison de vivre ?" "VOUS SERVIR !" cria-t-il alors qu'il sentait l'�jaculation approcher. "Et qui est ta D�esse ?" demanda Dilys avec un sourire cruel sur le visage, alors qu'elle sentait sous son pied le sexe de Michael se contracter, et voyait son corps entier se raidir. "VOUS ! VOUS DILYS !" hurla Michael en jouissant de l'orgasme le plus intense qu'il eut jamais connu. Dilys posa un pied sur sa poitrine et le poussa en arri�re sur son dos, souriant � la vue de la grande t�che humide qui s'�tendait rapidement sur le devant du pantalon de Michael. Les sens encore troubl�s par l'intensit� de sa jouissance, Michael ne put que lever les yeux d'�merveillement devant la jeune femme, � laquelle il venait juste de jurer de servir ! Il avait suffi de moins d'une heure � Dilys pour le briser et le soumettre sans effort apparent � sa propre volont� de fer. Il ne comprenait pas comment cela avait pu lui arriver, mais il savait qu'il �tait totalement impuissant devant elle. "Je peux rep�rer des types de ton genre � des kilom�tres," dit Dilys, comme si elle avait lu dans son esprit. "C'est tellement facile avec vous autres soumis," continua-t-elle tout en se relevant du bureau pour se planter debout au-dessus de lui, les mains sur les hanches dans une attitude de puissance et d'autorit�. Michael leva les yeux vers elle. De l� o� il �tait, allong� par terre, elle lui apparaissait telle une D�esse toute-puissante, irradiant une telle force et un tel pouvoir qu'il put sentir son sexe se raidir � nouveau devant cette majestueuse beaut�. Ses longues jambes puissantes, ses seins g�n�reux pressant la fine �toffe de son chemisier, le petit sourire arrogant sur son adorable visage, tout contribuait � renforcer sa grandeur. "Je ferai n'importe quoi pour vous," murmura Michael. "Je sais, je sais, mon chien, et la premi�re chose que tu vas faire sera de m'envoyer un email avec la liste de tous tes biens, la description de ton domicile, de ta fa�on de vivre, la liste de tes revenus, des personnes de ton entourage, et de toute autre chose que tu penseras pouvoir �tre d'une utilit� quelconque pour ta nouvelle propri�taire. Compris ?" "Oui," acquies�a-t-il d'un signe de t�te. "Bien," r�pondit-elle, "tu peux remettre mes bottes maintenant." Michael se redressa pour se saisir des chaussures, puis s'agenouilla pour les lui enfiler respectueusement. Quand il eut fini, Dilys tourna les talons et se dirigea sans un mot vers la porte pour sortir. A suivre...