Claire - 1ère partie par escribe1@caramail.com Comment un mari au chômage doit accepter sa nouvelle position d'esclave --------------------------------------------------- Ce texte est une traduction plus ou moins fidèle de "Clare part 1", de "fionaslave" paru dans "Miscellaneous Sixteen". --------------------------------------------------- =============== = 1ère partie = =============== Cela faisait quinze années que nous étions mariés, et bien qu'il y ait encore de l'amour dans notre relation, la petite étincelle du début avait disparu. Je savais quel était le problème, mais toutes les discussions sur ce sujet avec Claire s'achevait par une dispute, et je ne voulais plus en provoquer d'autres. En effet, notre mariage avait été magique jusqu'à ce que je me retrouve au chômage, et à partir de ce moment les choses avaient commencé à se dégrader peu à peu. Je venais d'être licencié d'une entreprise où je travaillais depuis plus de dix ans, et l'argent reçu en indemnités nous avait permis de rembourser l'emprunt de la maison. Nous étions donc à l'aise financièrement, mais j'avais besoin de retrouver rapidement du travail, car même si je n'avais que trente-six ans, je m'inquiétais vis-à-vis de mon âge sur le marché de l'emploi. Je dépendais maintenant de Claire pour les rentrées d'argent, ce qui me restait en travers de la gorge : même si nous ne manquions de rien, cela me gênait de prendre au distributeur cet argent qui n'était pas à moi. "Oh, ne soit pas idiot," disait Claire, "c'est notre argent à tous les deux." Claire : l'unique amour de ma vie. Je la connaissais depuis aussi longtemps que je me souvienne. Il n'y avait rien que nous n'ayons fait ensemble. C'était ma meilleure amie, mon amoureuse, mon amante, et j'étais devenu l'homme le plus heureux et le plus fier au monde quand elle avait accepté ma demande en mariage. Bien sûr, nous avions rencontré les petits tracas que tout couple de jeunes mariés connait, mais son solide sens de l'humour nous avait permis de traverser bien des épreuves. Elle était le ciment de notre mariage. Et, pendant que j'écris ces lignes, il m'est devenu maintenant évident qu'elle était infiniment plus forte que moi, dans tous les sens du mot, et cela dès les premiers jours. Nous vivions dans un ravissant petit pavillon à Boulogne, dans la banlieue de Paris. Nous l'avions acheté pendant la chute de l'immobilier au milieu des années quatre-vingts, et nous avions mis toutes nos économies dans cette acquisition. Nous avions eu ensuite de la chance : j'avais eu une promotion dans mon travail, Claire avait été embauchée dans une banque parisienne, et tous nos soucis d'argent avaient disparu. Durant les années qui suivirent, je pense que nous aurions pu être décrits comme des nouveaux riches : nous passions de longs week-ends vers des destinations exotiques, nous avions chacun notre voiture de luxe, en somme nous avions tous les attributs de la réussite sociale. Cependant nous n'avions pas d'enfant. Je ne sais pas où nous aurions trouvé le temps de les élever. C'était quelque chose que nous n'étions pas pressés de démarrer, et Claire, qui était plus agée que moi d'un an, m'avait dit récemment qu'elle n'en voulait pas. Pour ma part, je souhaitais quelqu'un pour continuer ma lignée, et quand j'en discutai avec elle un soir, elle me répondit simplement : "et moi ? Qui portera mon nom ?" Quand nous apprîmes que ma société allait délocaliser en Chine, cela surprit tout le monde. Je n'avais jamais imaginé avoir un emploi à vie, mais d'un autre côté je n'envisageais pas à l'époque d'en changer. Il y avait quelques propositions de mutations à Shanghai, et je pouvais y postuler, mais quand je demandai à Claire ce qu'elle pensait d'aller vivre en Chine, elle avait ri à cette idée. Elle venait récemment de monter en grade dans sa banque, et elle suivait maintenant sa propre carrière. De plus, en toute honnêteté, je ne voulais pas partir de chez nous. Bien sûr, j'adore voyager, mais j'ai le mal du pays très rapidement, et la Chine me paraissait un peu trop exotique à mon goût. Je reçu mes indemnités de licenciement en novembre de l'année dernière, et depuis je n'ai plus retrouvé de travail. Presque six mois... Je suis devenu petit à petit un homme au foyer, non par choix, mais par nécessité. Auparavant, Claire s'était toujours occupée des tâches ménagères : même lorsque nous travaillions tous les deux, elle en prenait à sa charge la plus grande part. Maintenant c'est moi qui m'occupait de la maison, ce qui était une nouveauté au début. Ma cuisine était abominable, et nous fûmes pris d'un fou rire plus d'une fois devant mes plats carbonisés, avant d'aller finir la soirée au restaurant. Cependant, un soir Claire rentra fatiguée du travail et ne trouva plus ça drôle. "On ne va pas supporter ça tous les soirs, tu vas devoir apprendre à cuisiner !" Et elle le pensait vraiment. Elle ne m'avait jamais parlé ainsi auparavant. Ce fut le premier signe de la modification dans l'équilibre de nos relations. Je me mis à apprendre à cuisiner. Je m'inscrivis à un cours à la mairie, et commençai à suivre toutes les séances. Le jour de l'inscription, il arriva un chose amusante : alors que Claire m'accompagnait pour voir s'il y avait des cours qui pouvaient l'intéresser, elle s'inscrivit à un cours de boxe française, pendant que je signais ma fiche pour apprendre les bases de la cuisine ! Devant cette situation, nous tombâmes dans les bras l'un de l'autre en riant : "j'apprends la cuisine et toi le combat. Il semblerait que nos rôles soient réellement en train de s'inverser," dis-je en plaisantant, mais l'humour que je montrais alors a bien disparu depuis. Juste après les vacances de Noël j'obtins un entretien pour un emploi que j'étais sûr d'obtenir. Ce n'était que mon premier entretien depuis mon licenciement, aussi quand je reçus la réponse négative je pris cela avec philosophie, et Claire fut compatissante. La nouvelle année apporta une nouvelle promotion pour Claire. Avec ce nouveau poste elle obtint une voiture de fonction et un nouveau bureau dans le centre de Paris. Elle grimpait dans la hiérarchie de sa société, et j'aurais dû être fier d'elle, mais ce n'était pas le cas : je commençais à ressentir le fait qu'elle réussisse et pas moi. Les choses commencèrent à empirer à la fin du mois de janvier. Je décrochai un autre entretien d'embauche, mais les dés étaient pipés, car les deux femmes qui faisaient passer les tests me firent sentir qu'elles recherchaient une autre femme pour le poste, et non pas un homme. Déprimé, j'errai de bar en bar avant de rentrer à la maison, ivre. Quand Claire rentra à son tour, elle jaugea immédiatement la situation. "Comment ça s'est passé ?" demanda-t-elle. "J'l'ai pas eu", dis-je en bredouillant. "Et donc tu t'es saoulé avant de rentrer ?" "Ouais. T'as un problème ?" "Non. Le seul problème que j'ai et d'être mariée avec un homme qui se comporte comme un assisté. Prends-toi en main, bon dieu !" C'était la première fois qu'elle me parlait ainsi, mais cela marqua le début de nos nouvelles relations où Claire se montrait de plus en plus dominatrice : elle prenait les décisions, on allait voir ses amis, pas les miens, son emploi du temps était prioritaire sur le mien, et je commençai à me sentir inutile. A part les cours de cuisine et les entretiens à l'ANPE pour justifier mes allocations, je ne sortais plus. J'essayais de garder la maison propre, mais le coeur n'y était pas. Claire souffrait en silence de cette situation, mais elle allait se défouler aux cours de boxe française, deux fois par semaine. Je notais d'ailleurs durant les rares fois où nous faisions l'amour qu'elle devenait de plus en plus musclée. Son corps superbe s'était raffermi, et elle me semblait plus belle que jamais, pendant que moi je ramollissais à vue d'oeil. Durant les mois suivants la situation se dégrada : échecs après échecs j'atteignis le point où je ne me souciais plus de ma recherche d'emploi. Puis il se passa quelque chose qui changea tout. C'était un mardi après-midi pluvieux d'avril, quand Claire rentra à l'improviste. Tout était en désordre à la maison, et j'étais installé dans le bureau devant l'ordinateur, en slip, à visiter des sites pornos sur Internet. Quand je vis sa voiture arriver je me mis à paniquer : j'essayai de quitter la session, mais l'ordinateur était bloqué. Paniqué, je laissai tomber et me dirigeai vers la chambre lorsque Claire entra. "Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?" demanda-t-elle. "Je suis désolé Claire, je n'ai pas encore commencé à ranger," dis-je en souriant timidement. "Il est plus d'une heure de l'après-midi !" s'écria-t-elle. "Qu'est-ce que tu as foutu durant toute cette matinée ? Je sais ! Je parie que j'ai deviné !" Elle me bouscula en se dirigeant vers le bureau et tomba sur l'écran encore allumé de l'ordinateur. "Je le savais, je le savais !" cria-t-elle en sortant du bureau. Elle était en fureur et me gifla de sa main droite, me faisant chanceler. J'étais abasourdi, et Claire continua sa diatribe. "Je suis au boulot toute la journée, et tout ce que tu trouves à faire pendant ce temps-là est de te branler devant mon ordinateur ! J'ai été patiente avec toi, mais maintenant j'en ai assez ! Ca va changer !" "Mais Claire..." commençai-je à dire, mais elle me coupa net en lançant son genou entre mes jambes, ce qui m'envoya à terre. Je me tordis de douleur à ses pieds. Tout en restant debout au-dessus de moi, elle se débarassa de sa veste. Claire faisait aux alentours d'un mètre soixante- quinze pieds nus, et avec ses talons elle atteignait presque un mètre quatre-vingts, et vue du sol elle paraissait imposante. Elle portait une chemise blanche, et ses tétons dressés dessinaient leur empreinte à travers son corsage délicat. Elle portait une jupe bleu marine qui s'arrêtait à quelques centimètres au-dessus de ses genoux, et des bas noirs. "Bon dieu Claire, ça va pas ?" articulai-je entre deux gémissements. "Sûrement pas, après toutes les conneries que tu fais depuis six mois !" dit-elle en m'agrippant par les cheveux. "Debout !" ordonna-t-elle en me tirant vers le haut. "Va te faire voir !" La réaction de Claire fut immédiate. Elle frappa de nouveau mes parties génitales avec son genou, me faisant hurler de douleur. Je commençai à retomber à terre, mais elle m'en empêcha en me saisissant à la gorge et me maintint contre le mur. Elle me regarda droit dans les yeux et sourit. "Tu vas m'obéir, je te le promets" me dit-elle d'un ton rude. "J'étais rentré à la maison pour t'inviter à déjeuner au restaurant," continua-t-elle, "mais maintenant j'ai décidé de manger ici. Je veux une de tes meilleures salades, et tout de suite. Je suis demain en déplacement à l'agence de Lille et je pars ce soir : je pensais t'emmener avec moi, mais je pense que je m'éclaterai mieux toute seule." "Maintenant au travail," dit-elle en relâchant sa prise autour de mon cou, me laissant glisser à terre. Puis elle alla dans la chambre pour se changer. Cela me prit quelques minutes pour récupérer, puis je me mis à préparer la salade, en silence. J'entendis Claire prendre une douche, et j'hésitai à aller la retrouver pour lui présenter mes excuses, mais je me dis qu'il ne valait mieux pas pour l'instant. Quelques minutes après, je l'entendis préparer ses affaires pour le voyage et je me décidai à aller dans la chambre, mais la porte était fermée à clé. C'était la première fois depuis que nous vivions dans cette maison que cette porte était fermée ! "Claire, ouvre cette porte !" ordonnai-je. "Est-ce que mon repas est prêt ?" répliqua-t-elle, ignorant ma question. "Oui, il t'attend sur la table de la cuisine." "Je préfère dans la salle à manger. J'arrive dans une minute." "Ouvre la porte, Claire," répétai-je. Enfin la porte s'ouvrit et elle apparut, vêtue d'une jupe et d'une chemise noires. Elle posa son sac de voyage devant l'entrée de la chambre. "Je t'ai demandé de servir le repas dans la salle à manger. Fais ce qu'on te dit." "A qui crois-tu parler ainsi ?" répondis-je. Elle me rit au nez et retourna dans la chambre. "Ne te moque pas de moi Claire, sinon..." "Sinon quoi ? Qu'est-ce que tu vas faire ?" me lança-t-elle, et pour la première fois de ma vie je me sentis inquiet devant elle. "Est-ce que tu crois que ce que je viens de te faire était un coup de chance ? Tu veux retenter pour voir ?" Je ne souhaitais pas recevoir d'autres coups dans mes testicules endoloris, et je ne voulais pas non plus lui faire du mal, aussi je baissai la tête en m'avouant vaincu. "C'est bien ce que je pensais. Maintenant mets le couvert dans la salle à manger et j'arrive quand j'ai fini ici." Soumis, je lui obéis et pris les plats et les couverts de la cuisine pour les mettre sur la grande table, puis l'attendis. Quelques minutes après elle apparut à l'entrée de la pièce : elle était superbe, vêtue d'un ensemble noir qui mettait en valeur ses cheveux blonds coupés mi-courts. J'allais lui dire combien je la trouvais magnifique, mais elle me coupa net dans mon élan. "Tu es assis sur ma chaise." "Quoi ?" "J'ai dit que tu étais assis sur ma chaise. Je vais m'asseoir en bout de table, maintenant que je suis le chef de famille. Dégage !" "Et depuis quand ?" "Depuis aujourd'hui. Cette journée sera à marquer d'une croix blanche. Maintenant dégage de ma chaise !" dit-elle en se mettant derrière moi. Je ne bougeai pas, curieux de voir comment elle allait me forcer à quitter mon siège. Je ne mis pas longtemps à avoir ma réponse : elle m'attrapa par le cou, et me tira par-dessus le dossier de la chaise. Elle passa sa main gauche entre mes jambes et défit la braguette de mon pantalon. Je me débattis, mais elle me maîtrisa sans peine pendant que ses doigts fouillaient à l'intérieur de mon Jeans, à la recherche de mon sexe. "NON CLAIRE ! NON !" criai-je quand je devinai ses intentions. Elle m'attrapa par mes testicules et les broya. La douleur était intense, mais j'étais incapable de l'arrêter. "NOOONNN !" implorai-je alors qu'elle plantait ses ongles dans ma chair. "J'les ai !" cria-t-elle d'un air triomphal. Puis Claire m'éjecta de la chaise et me tira vers le sol, me tenant par les parties. "CLAIRE ARRETE ! STOP ! JE T'EN PRIE !" suppliai-je, mais mes plaintes ne semblaient que la conforter dans son attitude agressive. J'étais complètement à sa merci. "Tu vas m'obéir. Tu as compris ? Réponds !" dit-elle en me giflant de sa main droite, sa gauche pressant toujours plus fort mes testicules. "Oui Claire. Je suis désolé, je m'excuse... Je te demande pardon," et je me mis à pleurer. "J'espère que tu ne crois pas t'en tirer en pleurnichant ainsi devant moi ! Quand j'en aurai fini avec toi, ce seront des flots de larmes qui couleront de tes yeux ! Je te le garantis !" Puis elle me libéra de sa main gauche et se releva. "Enlève ton pantalon," ordonna-t-elle. "Pourquoi ?" "Parce que je te l'ordonne," lança-t-elle. "Obéis-moi ! Fais ce qu'on te dit !" Je me redressai péniblement sur mes pieds et fis descendre mon Jeans. "Et ton slip. Maintenant allonge-toi sur la table." J'obéis. Elle sortit la ceinture des boucles de mon pantalon, et... Commença à me fouetter avec ! Elle me frappa vingt fois, en y mettant tout son coeur, me réduisant à l'état d'épave sanglotante. Le dernier coup fut particulièrement vicieux, elle visa entre mes jambes et atteignit mes testicules déjà douloureux. Je criai de douleur et suppliai Claire d'arrêter. "Pitié Claire, pitié ! Je t'obéirai ! Je te jure," lui dis-je entre deux sanglots. "Bien sûr que tu le feras." Puis elle jeta la ceinture. Elle se rapprocha de la table, prit le plat que je lui avais préparé, et le lança par terre. "Si tu veux vivre comme un porc, je vais te traiter comme tel. Mange ça par terre. Je serai de retour demain soir. Je veux retrouver une maison impeccable. Je veux que la lessive soit faite. Je veux que cet endroit ressemble à une maison neuve et si je retrouve une chose mal rangée, une trace de saleté n'importe où, je te fouetterai à nouveau. Compris ?" "Oui Claire, je suis désolé." "Je ne veux pas d'excuses, je veux que tu me manges cette merde. Je vais changer tout de suite le mot de passe de l'ordinateur, et quand je repasse ici je veux que tu m'ais bouffé ça, ou bien tu auras droit à une nouvelle raclée," puis elle sortit de la pièce. Je me mis sur mes genoux et fis ce que Claire m'avait ordonné, mangeant à même le sol le repas que je lui avais préparé. Quelques minutes après j'entendis le bruit de ses pas : elle resta dans l'entrée, m'observa et éclata de rire. Elle s'était recoiffée et remaquillée. Je la regardai, agenouillé, et son rire s'arrêta net. "Voilà comment je t'ai toujours vu," cracha-t-elle. "Ce que je viens de te dire n'était pas une menace en l'air. Si cette maison n'est pas propre comme un sou neuf quand je reviendrai demain, tu regretteras amèrement le jour où tu m'as rencontrée. C'est compris ?" "Oui," grommelai-je en acquiescant de la tête. Puis elle prit son sac et sortit. Claire revint le soir suivant, comme elle l'avait promis. J'avais passé la journée entière à nettoyer, laver, repasser. La maison n'avait jamais été aussi propre depuis le temps où Claire s'en occupait. Je lui avais préparé sa recette préférée de poulet au curry, avec toutes les garnitures. Je m'étais moi-même lavé et rasé méticuleusement, et j'étais surpris de me sentir ainsi à nouveau en pleine forme. Claire rentra vers sept heures, mais elle n'était pas seule. Elle n'avait pourtant pas téléphoné pour prévenir qu'elle amenait avec elle quelqu'un à la maison. Après la scène de la veille j'avais espéré lui faire une bonne impression, afin de remonter dans son estime. Elle franchirent la porte, et je fis de mon mieux pour paraître agréablement surpris. "Salut", dis-je en tentant de prendre un ton enthousiaste. "Jeannette, voici mon mari, Louis. Louis, je te présente Jeannette." Tout le monde sourit amicalement. "Jeannette va rester pour la nuit. Elle a une présentation demain, et je pensais que nous pourrions discuter de quelques points ensemble ce soir. Mmmh, ça sent bon ! J'ai une faim de loup. Sers-nous, Jeannette et moi, dans la salle à manger quand ce sera prêt. Nous prendrons un verre de vin en attendant." Je compris ce que cela signifiait. Notre relation ne s'était pas améliorée comme par magie, et Claire semblait toujours m'en vouloir. Elles passèrent dans le salon, et je leur apportai une bouteille de vin avec deux verres. J'allai pour m'asseoir à côté de Claire, mais elle m'arrêta. "Ne crois-tu pas que tu ferais mieux d'aller voir ce qui se passe en cuisine ? Jeannette et moi devons discuter boulot, rien qui puisse t'intéresser." J'opinai silencieusement de la tête. "Tu peux remplir mon verre avant d'y aller", me demanda Jeannette. Je les appelai lorsque le dîner fut servi dans les assiettes. J'avais disposé un troisième couvert pour l'invitée. "Les parts ne sont pas énormes, tu ne trouves pas ?", se plaignit Claire. "Je n'avais pas prévu que nous serions trois," dis-je le plus poliment possible. "Et pourtant tu as servi trois couverts. Bon, donne-nous ta part et va prendre un sandwich dans la cuisine." Je fis ce que Claire m'avait ordonné et répartis ma part dans leurs deux assiettes, puis j'allai me faire un sandwich au fromage tout seul dans la cuisine. Elles m'appelèrent quand elles eurent fini, et je débarassai alors leurs couverts. J'avais préparé un gâteau au fromage pour le dessert, et je le leur servis dans la salle à manger. Quelques minutes après elles me rejoignirent dans la cuisine. "On va dehors au bar pour une heure. Tu ne veux rien de spécial ?" "J'aimerais venir avec vous si c'est possible." "Non. Tu as assez à faire ici à faire avec la vaisselle et préparer la chambre d'ami pour Jeannette. Nous ne serons pas longues." Puis elles partirent. J'étais abasourdi. Qu'était-il en train de m'arriver ? Je nettoyai les plats et fis le lit pour Jeannette, comme Claire me l'avait demandé, et montai dans la chambre le sac de l'invitée. Pendant tout ce temps je me posai des questions sur la façon dont était en train d'évoluer notre relation, ma femme et moi. Je regardais la télévision quand elles rentrèrent aux alentours de dix heures. J'essayai de paraître content de les voir, mais en réalité j'étais dans mes petits souliers. "Voulez-vous une tasse de café, ou une autre boisson ?", demandai-je, mais elles déclinèrent l'offre toutes les deux. "N'importe quoi d'autre ?", dis-je en prenant un ton obséquieux. Jeannette alors me fixa dans les yeux : "je veux que tu te mettes à poil et à genoux devant moi ! Voilà ce que je veux, et tout de suite !" Je ne pourrais expliquer pourquoi, mais au fond de moi je savais que cela allait arriver, et je m'attendais même à cet instant, aussi durent- elles être surprises de la facilité avec laquelle je me mis à obéir. Les deux femmes me regardèrent me déshabiller en silence, puis m'agenouiller devant elles. "Jeannette a une relation avec son mari similaire à la nôtre. Elle le domine. La seule différence est qu'ils sont allés beaucoup plus loin que nous, et qu'ils ont des années d'avance dans ce domaine, mais ce soir nous allons rattraper un peu de notre retard. Si tu veux que l'on continue à vivre ensemble, il va falloir que tu acceptes tout ce que Jeannette te dira. Il n'y aura pas d'alternative." Puis Claire s'assit dans son fauteuil et laissa la parole à Jeannette. J'étais agenouillé en face de Jeannette, et pour la première fois de la soirée je la regardai réellement. Elle avait quelques années de moins que Claire et moi, aux alentours de la trentaine. Elle était plutôt jolie avec ses cheveux blonds, portés un peu plus longs que ceux de Claire. Elle était vêtue d'une jupe gris foncé et d'une chemise rose. En apparence elle ne semblait pas représenter la quintessence de la dominatrice, mais c'est pourtant ce qu'elle était en réalité. Elle s'assit en face de moi. "Ce qui t'es arrivé est malheureux pour toi. Etre licencié si jeune a dû être un pilule amère à avaler, mais dans ton malheur tu as la chance d'avoir une compagne qui peut t'entretenir. Et que tu le veuilles ou non c'est ce qu'elle fait. Mais tu sembles avoir du mal à accepter cet état de fait. Claire gagne plus que ce que tu n'as jamais eu, et elle peut sans problème prendre à sa charge votre couple avec son seul revenu. Et bien maintenant tu dois te faire à ton nouveau rôle, celui de sous-mari, le partenaire soumis dans votre couple. Vous n'êtes plus égaux ! Claire est maintenant la dominante que tu dois chérir, honorer et à qui tu dois obéir. Comprends-tu ce que je suis en train de te dire ?" J'acquiescai d'un geste de la tête. "Il t'arrivera quelques trucs au cours de ces quelques prochains jours, que tu pourras désapprouver autant que tu veux, je m'en fous ! Tu suis la même direction que Claire, ou bien tu prends la porte. Compris ?" J'opinai de la tête. "Oublie toute idée de rechercher un travail. Cela n'arrivera pas. Claire veut que tu restes à la maison afin que tu puisses te consacrer à ses exigences et ses désirs, et uniquement à eux. Ses besoins sont tout ce qui doit te préoccuper. Compris ?" Encore une fois j'approuvai silencieusement. Je regardai ma femme. Elle retourna mon regard et me fixa du haut de son fauteuil. J'inclinai la tête et écoutai Jeannette alors qu'elle continuait à me dire comment les choses allaient s'organiser. "Je veux une liste de tout ce qui est à toi. La voiture dehors, elle est à toi ?" J'approuvai de la tête. "La réponse correcte est : oui Maîtresse Jeannette." "Oui Maîtresse Jeannette." "Pas d'actions, stock-options ou obligations ?" "Pas à mon nom, Maîtresse Jeannette, mais nous avons un compte joint..." "Nous le mettrons à ton nom," dit-elle à Claire. Jeannette saisit mon pantalon et prit mon portefeuille dans la poche de derrière. Elle en retira les cartes de crédit et le chéquier. "Tu n'en n'auras plus besoin maintenant," me dit-elle. Elle prit mes clés de la poche : "tu n'en n'auras plus besoin non plus. Tu ne sortiras plus à moins que ce ne soit avec Claire, donc tu n'as plus besoin de clés. Ta vie va devenir tellement plus simple !" Elle m'adressa un sourire glacé. "Donc je veux une liste de toutes tes possessions pour demain matin. Tout ce que tu as en commun avec Claire lui sera cédé, je préparerai les papiers officiels pour tout ça demain." "La maison. Que fera-t-on pour la maison ?" demandai-je. "Ai-je dit que tu pouvais parler ?" "Non Maîtresse. Je suis désolé Maîtresse." "Interromps-moi encore une fois et je te promets que tu pleureras de ne l'avoir jamais fait ! Bien sûr la maison. Elle sera mise au nom de Claire demain. Pas d'autres propriétés, appartements, bâteaux, chevaux de courses, rien d'autres ?" "Non Maîtresse," dis-je en marmonnant. "Je crois que je n'ai pas entendu ta réponse." "Non Maîtresse Jeannette," répétai-je à voix plus haute. "Je pense que l'on a fait le tour du sujet maintenant". Claire se leva alors et se dirigea vers moi. "Baise mes pieds," ordonna-t-elle. Je m'inclinai et lui embrassai ses pieds. "Habitue-toi à cette position. Tu ne m'embrasseras plus jamais autrement. Je veux que tu enlèves toutes tes affaires de ma chambre et que tu ailles t'installer dans la chambre d'ami. Jeannette y dort cette nuit, donc tu coucheras dans le canapé du salon. Quand je rentrerai demain soir, je ne veux plus voir une seule trace de toi dans Ma chambre." "Et puis, demain soir je veux que tu te sois épilé intégralement, qu'il n'y ait plus un seul poil sur ta peau," dit-elle, debout au-dessus de moi. "Pourquoi ?" demandai-je. "Parce que je t'ai dis de le faire. Si je te demandais de sauter sur place, tu le ferais jusqu'à ce que je te dise d'arrêter, et si je te disais..." "Claire, que t'arrive-t-il ?" "Ne m'interromps jamais quand je parle !" Elle me gifla violemment avec sa main droite, m'assommant à moitié. Le coup me fit tomber contre le bord du canapé où était assise Jeannette. Claire se rapprocha, debout au-dessus de moi. "Règle numéro un," dit-elle, "obéis à mes ordres sans poser de questions. TU AS COMPRIS, ESPECE D'ABRUTI ?" "Oui Claire." "Maîtresse Claire ! A partir d'aujourd'hui tu m'appelleras Maîtresse Claire, et tu me vouvoieras !" J'étais terrifié, elle semblait être devenue une autre femme, une furie. "Oui Maîtresse Claire, j'ai compris," répondis-je selon ses indications, avec une peur réelle dans la voix. Elle sembla se calmer un peu et retourna dans son fauteuil. "Je pense que cela devrait être assez pour ce soir. Il ne peut pas trop apprendre d'un seul coup. Ce n'est qu'un homme après tout," dit Jeannette. Les deux femmes se levèrent pour quitter la pièce. "Je veux cette liste demain matin à l'aube," me dit Jeannette. "Où est ma chambre ?" demanda-t-elle. "Je vais te montrer," répondit Claire. Alors qu'elles quittaient la pièce, j'osai poser une simple question. "Supposez que je dise non, que je refuse de signer ?" "Dans ce cas ce sera le divorce." "Oui, mais j'aurai la moitié de la maison, je garderai ma voiture..." "Les frais d'avocat," me coupa Jeannette, "boufferont la moitié de la maison, ta moitié, j'y veillerai. Et combien de temps crois-tu garder ta voiture sans travailler. En moins d'un an tu te retrouveras dans la rue à faire la manche. Au moins avec notre proposition tu pourras garder un toit et rester auprès de la femme que tu aimes. Tu as pensé à ça ?" Elle se tenait devant moi, un petit bout de femme de moins d'un mètre soixante avec ses talons, chaussant peut-être du trente-six ! Je la dominais de presque trente centimètres, et je devais peut-être peser le double de son poids, mais elle m'effrayait plus que Claire, et Claire me terrifiait déjà. Je ne réussis pas à dormir cette nuit là. Je restais allongé sur le canapé, me demandant où ma vie avait commencé à déraper, pesant les "et si" et les "si seulement", essayant de peser toutes les alternatives qui me restaient... A suivre...