Catherine, 3ème épisode Par l’Ange Païen Catherine cherche sa “Vendetta” sur Nelly, à mains nues, nues, au finish, ivres de rage. - ...Alors ça va être à mort - précise Nelly en se mettant, comme Catherine, en position de combat, jambe gauche en avant, corps légèrement plié et bras à demi tendus avec un poing fermé et une paume ouverte. Marie quitte rapidement le ring, laissant les deux ennemies face à face, en son centre. À l'attention de Catherine elle ajoute toutefois: - Tu connais les règles? À quoi la lutteuse aux cheveux noirs lui répond: - Quelles règles? Aujourd'hui il n'y a pas de règles! Nelly commence un mouvement tournant sur sa droite, alors très brusquement Catherine se redresse et envoie son pied droit, jambe tendue, sur le côté gauche du visage de son adversaire, frappant violemment la pommette de l'intérieur du bout du pied. Le choc fait pencher la tête de Nelly vers la droite. Pendant ce temps Catherine continue son mouvement ramenant son pied droit au sol en faisant demi-tour, elle poursuit sa rotation en lançant son pied gauche qui vient cogner du talon au même endroit la tête de Nelly qui se redressait!... La violence du choc fait tituber cette dernière qui se recule en portant les mains à son visage dont la peau est déjà écorchée. Catherine a repris sa position verticale. Comme Nelly a reculé sa jambe gauche en l'écartant pour conserver sa stabilité, elle lui envoie un violent coup de pied entre les deux cuisses, dans le sexe. Un "Oh" de douleur se forme sur les lèvres de Nelly qui descend ses mains sur son pubis, elle a dans le regard une expression d'incompréhension. Alors Catherine lance à nouveau son pied droit et atteint le visage toujours au même endroit, et sans même ramener son pied au sol elle envoie un nouveau coup, peut-être encore plus violent. Tous ces coups elle les accompagne d'un "Han!" qui renforce la violence du mouvement. Nelly qui a encore titubé, recule maintenant en se baissant lentement. Alors Catherine envoie un sixième coup de pied tendu, cette fois au milieu de la face, écrasant du bout du chausson qui est si dur, à la fois les lèvres et le nez de Nelly qui comme une poupée de chiffons descend sur ses fesses, le buste retenu par l'appui du dos dans les cordes. Bras ballants, yeux vitreux, elle est en une minute presque K.O. à la merci de la mère de Linda. Catherine se recule pour prendre son souffle. Elle est satisfaite de sa parfaite démonstration de high-kick, et du résultat obtenu sur sa rivale. Elle espérait bien un K.O. mais ne l'avait pas escompté en si peut de temps. Fière de son succès, elle se pavane sur le ring, caresse les muscles de ses bras et de ses cuisses. Ourlant les lèvres, avec un clin d'oeil, elle adresse en une moue joyeuse un baiser à l'adresse de Florence. Elle est heureuse que son piège a fonctionné. * * * * * * La situation actuelle est née d'une machination montée par Catherine. Après son sanglant combat avec Marie, elle a fait venir Florence, la jeune infirmière, à son domicile pour la soigner. Connaissant les relations amoureuses que Florence entretenait avec Nelly et rompues par celle-ci au profit de Linda, Catherine a imaginé d'intriguer un conflit entre Florence et Nelly, en exacerbant la jalousie de Florence, afin que l'antagonisme créé soit résolu par un combat entre les deux femmes. Secrètement Catherine envisage de remplacer l'infirmière dans son affrontement avec Nelly. À l'approche de ses 25 ans, Florence est une grande fille d'un bon 1.75m, pesant entre 60 et 65 kg. Elle est bâtie tout en longueur: son visage ovale est long et étroit, son corps est long, les épaules et le bassin pas très larges, la taille peu marquée, ses jambes sont longues mais très athlétiques avec des cuisses et des mollets bien musclés; dans son dos les muscles aussi sont très marqués, mais les fesses sont peu proéminentes... elles sont longues, c'est-à-dire qu'elles semblent accrochées haut sous la ceinture et descendre jusque sur les muscles arrières des cuisses lesquels sont impressionnants compte tenu de sa morphologie. Dans ce corps magnifique, seuls les deux seins ne sont pas longs! Ils sont admirablement gonflés et galbés, ils sont accrochés haut sur la poitrine et leur fermeté fait qu'ils restent bien tendus. Ils sont prolongés horizontalement par de belles aréoles roses foncées dotées de mamelons roses plus clair aux proportions... tentantes! Florence a un long visage osseux, aux pommettes saillantes, au nez légèrement aquilin, à la bouche aux lèvres épaisses et sensuelles, et au menton un peu anguleux. Visage orné d'une crinière au ton châtain-auburn faite de mèches bouclées qui se dressent en tous sens autour de la tête, comme la crinière d'un lion! Le regard est fait par deux amandes aux pupilles vertes sous des cils interminables. Cet ensemble lui donne un air hautain et dédaigneux. Tout l'ensemble est magnifique, créant à la fois crainte et attirance. L'appréhension suscitée par son air hautain est bien vite dissipée dès qu'on l'aborde, en effet, elle s'exprime avec une petite voix douce et chaude qui met bien vite en confiance. Elle est très communicative et en peu de temps, que l'on soit homme ou femme, on est subjugué par cette femelle qui aussitôt fait ressentir un irrépressible appel charnel. Elle le sait et elle en profite. Sans être nymphomane, elle donne et prend le plaisir sans retenue, que l'on soit homme ou femme. Un blessé qui commence une convalescence dans son service à la clinique est vite remis sur pied! Quelle thérapie!... et écologique! Elle fait partie du groupe de Marie, surtout pour développer sa musculature et gagner de la puissance. Elle n'est pas une bonne lutteuse car dans les affrontements elle est plus à la recherche du contact des corps et du plaisir sexuel que de la victoire. Pourtant elle fait parfois preuve de réactions violentes, quand on la blesse par exemple, et elle possède des qualités qui ne demandent qu'à être mises en valeur. Dès la première visite de Florence, Catherine a posé ses jalons. Elle a excité la jalousie de l'infirmière à l'égard de Nelly. Au bout de quelques jours la blessée compatissait aux récriminations de la grande fille. À la fin de la première semaine, elle lui dévoilait sa volonté de récupérer sa fille et suggérait d'utiliser la haine de Florence. Elle lui conseillait de défier Nelly, lui proposant de l'entraîner jusqu'à ce qu'elle soit capable d'affronter et de vaincre celle qui était désormais devenue son ennemie. Très vite remise de ses blessures, Catherine était prête maintenant à s'entraîner en utilisant Florence. Elle lui fit visiter la petite pièce, à l'arrière du garage, qu'elle avait aménagée en salle d'entraînement. Un petit local de 4m x 4m, éclairé par un châssis en verre goutte d'eau en haut du mur face à la porte. À côté de la porte une échelle de barres et des haltères, au sol un tapis compétition de lutte, sur les murs un tapissage en mousse. Dans le garage, le home-trainer qui a déjà été sorti. Catherine explique à Florence que dans cette pièce elle s'entraîne à la musculation et au combat, qu'avec son mari elle apprend les meilleurs coups de la boxe Thaïe. Enfin elle n'omet pas de dire qu'ici elle a eu des rencontres et des affrontements dans divers types de combats, avec différents adversaires. Les deux femmes servent l'une à l'autre et l'une pour l'autre. Leurs entraînements se poursuivent jusqu'à devenir brutaux. Elles ne se font pas de cadeaux et rivalisent de force et d'adresse, mais s'initient également aux prises interdites, avec des coups qui blessent et en arrivent à certaines formes de sauvagerie. Elles se sont parfois blessées et très souvent se sont consolées dans les bras l'une de l'autre et des corps à corps très intimes. En un peu plus de deux mois, Florence a acquis rapidité et souplesse, sa force s'est accrue, elle est devenue un grand félin, fort, brutal et méchant. Il faudrait plutôt dire vicieux que méchant, en tout cas agressif, sensuellement agressif. Et en même temps Catherine a également progressé dans les mêmes qualités. Un lundi, la grande brune aux reflets roux fauves lance alors son défi à Nelly, dans la salle de Marie. L'épanouissement de sa musculature autant que ses insultes ravissent la championne de body-building qui accepte rapidement d'engager un combat en y mettant toutefois quelques conditions. C'est ainsi qu'elle demande que la rencontre ait lieu un mercredi après-midi, jour que traditionnellement Catherine consacre à Julie sa dernière fille, se garantissant ainsi de l'absence de la mère de Linda. Elle demande aussi à lutter nues, mais avec des bas de Nylon auto-fixants et des ballerines de danseuses lacées haut sur les mollets. C'est là une réminiscence se rapportant à des soirées passées avec Florence, elle assure d'ailleurs qu'ainsi ce serait beaucoup plus érotique. Florence accepte les pointes de danseuses mais refuse absolument les bas, ce qui finit par être accepté. Enfin la maîtresse de Linda souhaite que le combat se déroule devant le plus possible de spectatrices, elle compte faire une démonstration de sa puissance et réduire Florence devant le plus grand nombre de témoins. Marie accepte de dégager la salle devant le ring et d'y installer des sièges. Rendez-vous le mercredi suivant à 16 heures!... Le lundi soir, Florence informe Catherine de tous les détails et dit son angoisse à l'approche du combat. C'est alors que Catherine dévoile son piège. Elle a déjà quelqu'un pour s'occuper de Julie, elle ira se cacher dans une des pièces de réserve attenantes au gymnase et entrera dans le ring au dernier moment lorsque les deux femmes seront prêtes à engager le combat. En remplaçant Florence in extremis elle mettra Nelly au pied du mur et dans l'impossibilité de refuser l'affrontement. Cette proposition ne plaît pas du tout à Florence qui refuse énergiquement. Elle veut se battre avec Nelly, même si elle ne gagne pas elle veut lui faire mal, la faire souffrir, la violenter... C'est son combat à elle, toutes les semaines passées elle les a vécues pour cela et pour rien au monde elle ne veut lâcher ce challenge. La tension entre les deux femmes est tellement forte que si cet entretien s'était déroulé dans le petit gymnase qui peut savoir ce qui serait arrivé. Mais là, dans la cuisine de Catherine qui était en pleine préparation culinaire, le dialogue va continuer. Catherine fait valoir que Florence aura son combat de toute façon, mais un peu plus tard. Si Catherine perd, Florence aura un motif de vengeance à ajouter à sa haine. Si elle gagne, elle fera de Nelly son esclave et en fera cadeau à Florence qui pourra faire sa volonté. La discussion est longue, Catherine doit se montrer persuasive et prendre des engagements, faire des promesses... même de folles promesses!... se montrer à la fois dure et tendre, souple et inflexible. Finalement, Florence accepte le contrat, elle s'associe au piège tendu, prend des repères avec Catherine, allant même jusqu'à la conseiller. Le jour venu il y a plus d'une vingtaine de spectatrices assises dans la salle préparée pour la rencontre. La majorité d'elles est en short ou en slip, avec débardeur ou soutien-gorge. Quelques unes sont topless. Plus rares sont celles qui ont un caleçon ou un pantalon de survêtement, et deux ou trois en peignoir. Au premier rang il y a Linda bien sur, topless et en string, qui est semble-t-il plus arrogante que jamais; à sa droite il y a Pascale, une grande, forte et jolie blonde, puis Martine et sa nièce Isabelle, une belle brune de 18 ans, sans doute avec Linda la plus jeune du groupe, et une très belle athlète, prometteuse à tous égards; à la gauche de Linda il y a une chaise vide, puis Cathy la jeune des soeurs aînées de Florence, et enfin Yvette, peut- être la plus âgée après Marie, et qui avant de s'asseoir a regardé intensément Mireille, comme pour la manger des yeux. Derrière il y a entre autres Renate une allemande mariée à un français, Sandrine, Virginie et Nathalie.Brigitte est devenue en quelque sorte la conseilleuse-entraîneuse à la lutte de Frédérique et de sa mère. Elle a informé Mireille de son activité dans le club de Marie et du duel qui est organisé entre Nelly et Florence. Vibrante d’excitation, Mireille, qui a presque le même âge que Catherine, est venue, pour la première de sa vie, assister à ce qu’elle appelle un vrai combat de femmes. Elle est accompagnée de Frédérique, car après l'initiation peu orthodoxe que l’adolescente a eue à la lutte. (*) Mireille veut qu'elle apprenne sérieusement à se battre, mais aussi qu'elle perde toutes inhibitions envers les formes plus extrèmes des corps à corps. Quand à Marie qui est en short et soutien-gorge, elle se tient debout entre la porte du vestiaire et la porte de son bureau, où se préparent Nelly et Florence, chacune dans une pièce. Lorsque la maîtresse des lieux est certaine que les deux adversaires sont prêtes elle fait d'abord sortir Nelly en lui intimant d'aller au coin du ring le plus éloigné. C'est une fantastique athlète de 33 ans qui bondit dans le ring, lançant son 1.65m et ses 60 kg de muscle par dessus la corde du haut. C'est une compétitrice d'haltérophilie et championne de culturisme à la musculature hyper-impressionante, dont chaque muscle ou chaque masse musculaire semble ciselée et travaillée individuellement... ahurissant!... Nelly a de très larges épaules qui sont particulièrement dessinées en muscle, en dessous les deux pectoraux puissants sont bien des seins à juger les larges aréoles, couleur rose tanné, de forme conique et saillante, dominées par des mamelons, rose plus clair, très larges aussi et de quelques millimètres d'épaisseur. Sa taille est extrêmement fine ce qui donne à son torse une forme triangulaire. Le bassin s'élargit modestement et est souligné par la saillie des os de chaque côté, il semble se rétrécir jusqu'à hauteur des hanches; plus en dessous le bas du corps s'évase au niveau des cuisses qui sont inimaginables, donnant l'impression de rivaliser de largeur avec les épaules... franchement peu imaginable!... il est difficile de décrire la masse des quadriceps dont le volume semble noyer le genou. Vue de dos, sa largeur d'épaule et la finesse de sa taille marquent encore plus la forme triangulaire bosselée en surface par les muscles dorsaux. Les deux petites fesses justifient l'étroitesse du corps entre le bassin et les hanches. Les trapèzes semblent des cordes noueuses et les fessiers ne sont que des muscles durs comme du cuir. La largeur des cuisses semble encore plus imposante et la musculature des jumeaux lui font des mollets quasiment carrés. Vue de profil elle semble curieuse, son manque de poitrine, son ventre très plat pour ne pas dire creux, ses petites fesses, cambrées mais peu épaisses font que ses cuisses semblent être la partie la plus épaisse de son anatomie. Elle n'est plus une culturiste, c'est une reine du muscle, bien des hommes lui envieraient sa musculature, son corps étonnant. Un corps doré clair uniformément, laissant deviner une peau naturellement claire. Un corps entièrement épilé, soyeux, avec un sexe qui commence très haut sur un os du pubis saillant, un sexe dont les petites lèvres rose très pâle débordent très légèrement des grandes lèvres épaisses avec un aspect luisant. Ainsi sont ses lèvres dans son visage, épaisses et luisantes qui ourlent une bouche plutôt petite dans un visage aux pommettes saillantes et un peu couperosé, sous des yeux clairs métalliques, bleu? vert? gris?... mais assez enfoncés dans les orbites presque cachés sous d'interminables cils qui semblent voiler le regard. Elle a une chevelure châtain foncé presque noire, coupée court et peignée à plat à la garçonne et dont la longueur est entre 5 et 10 cm... Pourquoi tant écrire, alors que pour résumer il suffisait de dire qu'elle a un corps hors compétition... Marie fait alors entrer Florence et la précède dans le ring. En un petit trimestre d'entraînement la grande fille a développé sa puissance musculaire, qui est loin de pouvoir rivaliser avec celle outrancière de Nelly, toutefois ses longs muscles sont bien marqués, à la fois ligneux et souples, et son allure féline est devenue celle d'un jeune et puissant fauve. Elle transpire déjà et sa sueur qui s'accroche à la myriade de petits poils auburn la couvre d'une aura de scintillements, jusque dans son pubis orné d'une épaisse et large toison de poils bouclés. Comme pour Nelly, les lacets blancs des chaussons blancs, entrelacés jusque sous les mollets lui confèrent un aspect d'amazone d'un stupéfiant effet. Encore faut-il noter que ces seuls éléments vestimentaires ne sont pas d'un seul intérêt érotique, car les pointes de danseuses, aux bouts très durs, peuvent devenir des armes dangereuses lors de coups de pieds. Debout entre elles Marie précise que le combat est en une seule reprise sans limite de durée, toutes les prises et tous les coups sont permis, au finish et par soumission clairement exprimée. Ensuite elle se recule dans le ring, restant dans un angle, où elle s'attarde à regarder le début des hostilités. - Qu'est-ce que tu espères? - demande Nelly. - Tu veux vraiment que je te rende infirme avec une bonne raclée? Ou bien tu es tellement en manque d'orgasme, que tu n'as trouvé que cette solution pour revivre les bons moments où je te faisais jouir? - Et devant le silence de Florence et son impassibilité, elle ajoute: - Mais réponds grande salope. - Puis avançant sur la grande fille, - dis quelque chose putain! Alors Florence recule, s'enfuit, s'échappe entre les cordes et descend du ring!... Simultanément, au pas de course, Catherine se précipite et bondit dans le ring, dans le dos de Nelly qui est ébahie de voir son adversaire aller s'asseoir à côté de Linda, dans le siège vraisemblablement réservé à Marie!... Catherine est une femme de 39 ans à peu près, à la peau naturellement foncée qui mesure guère plus de 1.60m pour un poids de 55 kg environ. Comme son adversaire elle a de larges épaules, une taille étroite, un torse épais, un ventre plat et dur, un bassin très large au contraire de Nelly et des hanches qui font de la place à de jolies fesses bien rondes et épaisses. Les cuisses sont également bien développées et musclées, les mollets sont aussi très importants, mais les chevilles épaisses les mettent peu en valeur, bien qu'aujourd'hui avec les lacets des chaussons de danseuse ce défaut soit très atténué. Aujourd'hui également ses cheveux noirs sont coupés très court, 1 cm guère plus, lui faisant une brosse de loup, mais cela fait ressortir son visage ovale et élégant, son regard profond aux yeux noisettes, dont le gauche est animé d'un tic dû à une cicatrice sur sa pommette gauche. Ses seins sont magnifiques bien que petits, parfaitement coniques et horizontaux comme ceux d'une jouvencelle, deux ogives d'obus couronnés par deux larges aréoles granuleuses, presque marron, prolongées par deux mamelons roses foncés, deux canons de pistolet qui atteignent deux bons centimètres lorsqu'ils sont en érection. Nouveauté encore, pour ce jour, il y a quelque temps elle avait dû s'épiler totalement et son épais buisson pubien commence à repousser, ombrant seulement le mont de Vénus bombé et le pourtour d'un sexe long, gonflé, aux lèvres épaisses qui semblent comme entrouvertes. Elle a un corps magnifique, fort et très musclé, mais pas une musculature exacerbée comme Nelly, ses muscles sont forts mais atrophiés comme paraissent maintenant ceux de son adversaire. Il arrive un moment où dans la comparaison, très devient trop! On s'interroge, gonflette ou solidité? Catherine est une très belle athlète. Nelly un splendide animal. - Ohé! C'est par ici que ça se passe - fait Catherine dans le dos de son ennemie. - Nelly se retourne... ahurie!... bras ballants!... - Oh! putain de garces! Oh! l'équipe de sales garces!... - Ce sera plus amusant avec moi, tu ne crois pas? - dit Catherine. - O.K. sale putain!... O.K.!... Alors ça va être à mort - répond Nelly. ****** Pendant que Catherine se pavane après l'action déjà décrite, son intervention est diversement apprécié par les spectatrices, mais les conversations à mi-voix semblent positives à son égard. Seule Linda s'est levée et commence à vitupérer, mais Florence d'une bourrade la force à se rasseoir et à se taire. Alors que Nelly revient des chocs reçus et commence à se relever, Catherine dressée sur ses pointes fait une pirouette comme une danseuse étoile, et comme si dans cette figure elle avait pris de l'élan, elle envoie à nouveau son pied droit sur le côté gauche du visage de son adversaire, et avec un nouveau tour sur elle-même renouvelle son coup au même endroit. De la tempe à la mâchoire, tout le côté du visage de Nelly est éraflé et égratigné, le sang perle maintenant des coupures et écorchures. À genoux, la brune lesbienne réagit brusquement aux attaques de son ennemie. Comme la jambe droite de Catherine se lance à nouveau vers elle, elle plonge en avant, encaisse un coup de genou aux creux de l'épaule, mais en même temps elle saisit au genou la jambe gauche qui sert d'assise. Elle déséquilibre totalement Catherine qui tombe au sol à plat sur le dos. Nelly poursuit son assaut en s'allongeant sur Catherine et l'attaquant des deux mains à la tête, mais elle se trouve prise avec la taille enserrée entre les deux cuisses de Catherine, l'habile lutteuse ayant instinctivement réagi en tombant et écartant en "V" ses deux jambes pour emprisonner son adversaire, et simultanément s'emparer des deux mains qui l'attaquent au visage par une prise des poignets. Les deux femmes roulent sur le côté. Nelly, toujours emprisonnée dans l'étau des deux cuisses de Catherine, essaie de se dégager en portant des coups à son adversaire, là où elle peut, au visage où à la poitrine. Catherine serre ses cuisses et tend ses jambes pour écraser la taille de l'autre. Nelly réussit à libérer un de ses poignets et sitôt s'empare d'un sein de Catherine qu'elle se met à tordre et à broyer. Catherine reprend le poignet et tente de libérer son sein, mais plus elle tire sur l'avant-bras, plus elle étire son sein que Nelly continue à broyer. Alors pour se libérer de cette prise qui commence à la faire souffrir, Catherine lâche le second poignet et envoie un atémi aussi violent qu'elle peut à la gorge de sa tortionnaire. Dans le mouvement elle roule Nelly sur le dos et se retrouve à cheval sur elle. Ce faisant elle a lâché le blocage de ses chevilles et desserré son étreinte sur la ceinture de la jeune femme. Nelly n'a pas lâché sa prise sur les seins. Maintenant dressée, Catherine commence à cogner Nelly au visage du plat de la main. Nelly envoie ses deux jambes pliées dans le dos de Catherine en s'arquant pour la déséquilibrer. Elle réussit à la pousser par dessus sa tête mais Catherine s'écrase le ventre sur son visage, en roulant sur le côté et en l'enserrant au niveau des seins entre ses deux cuisses, et commence aussitôt à serrer, ayant ses deux bras coudes en appui derrière elle pour avoir des forces. Nelly a devant ses yeux le bas ventre de Catherine et le sexe ombré de petits poils tels une barbe d'homme de quelques jours, elle envoie ses deux mains à l'attaque, les doigts tendus pour pénétrer, ce qu'elle réussit à faire, mais comme elle commence à vouloir griffer d'un côté et pincer de l'autre, son ennemie rompt sa prise, roule sur elle-même et se relève. Nelly ne perd auncun instant pour se mettre debout elle aussi. Les deux femmes face à face, comme d'un commun accord, engagent alors un combat de coups de pieds. Les devant des jambes, les cuisses, les ventres, les seins même sont des cibles sans cesse visées, souvent manquées, mais les coups qui arrivent au but portent, marquent en faisant des écorchures, blessent surtout les tibias et les muscles des cuisses. Tantôt l'une, tantôt l'autre, appuyée aux cordes du dos ou des bras, elles prennent appui en fonction des aléas du combat pour renforcer leurs coups, repousser l'adversaire ou éviter d'un saut le coup de pied qui vient, en prenant de l'élan pour rendre la même attaque. Le rythme effréné au départ se ralenti, la fatigue et les blessures, comme l'essoufflement fait tomber la vitesse au profit de la puissance. L'une et l'autre ont maintenant les marques des coups sur le ventre, elles ont les cuisses et les jambes déchirées et sanguinolentes. Les bouts durs des ballerines sont teintés de rouge. Les deux femmes ont tout mis à porter des coups, sans chercher à se protéger. C'était à qui allait cogner le plus dur, faire le plus mal, elles ont atteint leur but aussi bien l'une que l'autre. Avec un faciès bestial, mâchoires crispées, lèvres relevées sur des dents devenues des crocs, telles deux bêtes acharnées elles ont frappé, longtemps, aussi fort l'une que l'autre, muscles bandés, saillants à l'extrême et peaux luisantes de sueur qui se mélange au sang qui marque les coups. Le combat en lui-même n'est pas beau, ce n'est pas le style pur et élégant auquel ce ring est habitué, s'il s'y passe quelquefois des accès de violence, il n'y a jamais encore eu, tout du moins en public, tant de sauvagerie, tant de détermination à vouloir blesser, disons même à vouloir détruire. Et pourtant certaines attitudes sont belles, le geste en lui-même met le corps en valeur. Ainsi à cet instant, Catherine est en appui sur la pointe du pied de sa jambe gauche, qui est raide comme un arbre, avec tous les muscles tendus, comme des torsades de lierre qui sourdent sous la peau; le mollet est devenu énorme tant il est sollicité, il est remonté sous le pli du genou et cela fait paraitre la cheville moins épaisse; le genou semble enfoncé sous les quadriceps dont le volume s'est multiplié; à l'arrière de la cuisse, les longs muscles se sont ramassés en boules épaisses; la fesse s'est concentrée, de ronde elle est devenue plus carrée, plus dure, elle ressemble à un ballon de football déformé, au cuir dur et contracté. Le cou et le buste de Catherine sont penchés légèrement en avant et tous les muscles dorsaux sont tendus, ceux des épaules sont gonflés, les bras légèrement pliés avec les coudes projetés en arrière pour équilibrer le centre de gravité du corps en même temps que donner plus de force et de puissance au coup de pied. Ce pied droit qui lancé en avant atteint l'intérieur de la cuisse droite de Nelly juste au-dessus du genou, déviant le pied lancé vers Catherine. En l'occurrence il y a une simultanéité d'action des deux jambes droites et Catherine en portant son coup a en même temps paré l'attaque de Nelly. Cette dernière est dos aux cordes, son pied gauche supportant son corps est presque à plat au sol, le talon légèrement décollé. Sa musculature est sollicitée de la même manière que celle de Catherine mais compte tenu de ses caractéristiques naturellement très développées, ne présente pas la même exacerbation que celle de Catherine. Atteinte par le bout du pied de Catherine la jambe droite de Nelly est légèrement projetée à droite avant de reprendre contact avec le sol. Prenant alors appui sur cette jambe la jeune femme lance sa jambe gauche vers son adversaire, mais Catherine se contente de relever son genou droit, jambe pliée, dans le genou de Nelly, l'expédiant sur la gauche de son ennemie, lui écartant les cuisses, mettant le sexe en position de cible. Sans reposer son pied droit à terre, par simple détente du genou, Catherine lance deux ou trois violents coups de pointe du pied, par en dessous, dans le vagin offert, elle n'a pas visé, elle cogne d'instinct, méchamment, certaine de pouvoir blesser et faire mal. Elle a la satisfaction de pouvoir mesurer son succès à la crispation de douleur qui déforme le visage de Nelly, laquelle peut voir sur le visage de Catherine un rictus de satisfaction. S'il existait un appareil de mesure pour apprécier la tension, autant que la haine chargée de bestialité entre les deux femmes, il serait capable d'exploser, tant les limites du quantifiable semblent dépassées!... Les spectatrices sont muettes d'étonnement et semblent dépassées elles aussi par le développement du combat qui se déroule devant elles sur le ring. Elles ont pu constater toutefois que dans ce duel de coups de pieds (duel cruel et dangereux puisque les pieds des combattantes sont armés de ballerines de danseuses aux pointes très dures) les techniques utilisées sont différentes. Nelly utilise tour à tour, pied droit et pied gauche, alors que Catherine reste pratiquement toujours en appui sur la pointe de son pied gauche tendu et porte ses coups presque uniquement de son pied droit. Dans l'échange décrit ci-avant il y a eu simultanéité, mais de nombreuses fois les coups étaient isolés tour à tour, portés souvent plus haut vers le ventre, la poitrine et parfois le visage (tout du moins par Catherine) ou plus bas, dans les jambes. Les deux adversaires, avançant, reculant, tournant, se trouvaient tour à tour au centre ou bien le dos aux cordes. Depuis un moment Nelly se trouve bloquée dans cette dernière position et semble ne plus utiliser leur appui que pour l'aider à porter ses coups. La dernière attaque à son sexe et la satisfaction de Catherine la déchaînent soudainement. Prenant appui des deux coudes par les bras repliés en arrière sur la deuxième corde, elle plie ses deux jambes en les levant et détend d'un seul coup ses deux pieds les projetant dans la poitrine de Catherine qui, toujours en équilibre sur sa jambe gauche, se mettait à lancer la jambe droite. Déséquilibrée Catherine s'affale au sol sur le dos. Nelly se précipite pour lui tomber dessus, mais l'autre relève son pied droit dans la poitrine qui s'approche, puis son pied gauche dans le ventre et envoie Nelly basculer en saut périlleux avant pour retomber sur le dos et les jambes dans les cordes. Cette action qui transforme brutalement l'aspect du combat amène des murmures d'appréciation chez les spectatrices, accompagnés de quelques brefs applaudissements. Les deux lutteuses - ce n'est pas le mot - les deux guerrières se relèvent rapidement. À nouveau face à face. Elles engagent un mouvement tournant autour l'une de l'autre. Catherine se met à nouveau sur ses pointes de pieds, comme pour reprendre le même type d'attaque. Mais Nelly se précipite en avant, poings levés et martèle brutalement le visage de Catherine, de crochets, de directs et de swings qui font reculer cette dernière. Mais Catherine qui s'est protégée puis dérobée revient au combat. Seulement, au lieu de porter des coups au visage comme le fait Nelly, elle prend pour cible les petits seins de celle-ci, des seins peu développés qui font l'effet de forts pectoraux ornés cependant d'une large aréole, qui en ce moment est gonflée et forme un cône proéminent prolongé par un mamelon assez large mais de quelques millimètres seulement. Cette contre-attaque pourrait sembler dérisoire, mais Catherine connaît l'extrême sensibilité de la lesbienne à cet endroit et elle profite de cette qualité qui à ce moment s'avère être une faiblesse. Nelly n'a pas de graisse et de masse adipeuse pour envelopper et protéger les lobules mammaires. Les coups de Catherine écrasent directement les glandes contre les côtes, seuls les muscles pectoraux font amortisseurs. Les coups qui arrivent sur les mamelons enflamment l'aréole qui se met à s'échauffer, continuant de gonfler, de rougir, pour finir par devenir cuisante. Et si Catherine est marquée par les coups que Nelly s'est ingéniée à lui porter à la figure, lui écrasant le nez, lui ouvrant les lèvres et lui éclatant la paupière de l'oeil gauche, elle a en contrepartie la satisfaction de voir Nelly suspendre son assaut, protéger ses seins de ses deux mains ouvertes, les yeux pleins de larmes de souffrance... Alors Catherine à son tour part à l'assaut du visage de son ennemie déjà tellement marqué, tout au moins tout le côté gauche, par les coups de pieds du début du combat. Catherine est devenue une vraie furie. Le combat a dépassé le seul stade de la violence et de la brutalité, c'est vraiment de la sauvagerie... de la bestialité... Sur ce ring, entre ces cordes, à ce moment il n'est question que de cruauté. Il y a déjà longtemps que le combat est commencé et il faut vraiment que les antagonistes soient dans une forme physique exceptionnelle pour soutenir un tel rythme, maintenir une telle concentration et développer autant de force et de puissance. L'agression de Catherine sur les seins de Nelly a rendu celle-ci folle de douleur et ivre de vengeance et de destruction. Elle se trouve appuyée à nouveau le dos aux cordes, ses deux mains protégeant ses seins, avec devant elle Catherine plus sardonique que jamais, les deux poings serrés, en garde, dansant d'un pied sur l'autre, incitant son adversaire à reprendre le combat, baissant les bras et ouvrant sa garde de plus en plus fréquemment pour tenter l'ennemie!... Et l'ennemie tente... mais réussit! Brusquement, sans que rien ne puisse présager de son action, Nelly bondit en avant en levant ses deux bras, mains ouvertes et elle s'empare à deux mains du cou de Catherine qui est totalement surprise de la réaction, complètement déroutée. Elle empoigne les deux poignets pour se libérer, mais ne fait qu'inciter Nelly à resserrer son étau d'avantage! Elle cherche une autre prise, en-dessous les seins n'offrent pas une bonne cible. Par dessus les bras tendus de Nelly la gênent pour attaquer à la tête qu'elle essaye de cogner et de griffer, sans beaucoup de succès. Très rapidement la prise l'étouffe... Elle ne peut pas vider ses poumons et se reoxygéner Elle reprend les poignets et se met à jerker de tout le corps. Comme elles transpirent toutes les deux, les mains de Nelly glissent et elle doit réassurer sa prise... Un court instant le collier s'est relâché, Catherine a pu expirer un peu d'air, mais pas suffisamment et n'a pas pu absorber d'air régénérateur... Elle secoue à nouveau tout son corps et réussit à intégrer un peu d'air dans ses poumons. Mais Nelly pour la bloquer a écarté ses jambes se donnant ainsi plus d'assise et de stabilité. De plus, elle appuie de ses deux mains vers le bas du cou pour amoindrir les mouvements de Catherine. La face de celle-ci est maintenant rouge comme une pivoine, elle ne peut plus respirer. Cette apnée ne va pas pouvoir se prolonger indéfiniment, sa vue commence à se brouiller, les images deviennent rouges avec plein de petits points brillants. Si elle ne réagit pas elle va mourir étouffée. Elle a l'impression d'avoir le visage de Nelly très près du sien et d'y déceler une ironie mélangée dans une détermination farouche. Elle a le sentiment de voir ses yeux exorbités briller dans les yeux de son ennemie... Curieusement, elle se sent chaude et humide dans son ventre... elle croit s'amollir et se diluer dans on propre sexe... elle a la sensation de mourir!... Son cerveau bascule, elle ne veut pas, une brusque montée d'adrénaline la fait réagir, elle agite ses bras, elle cherche une prise... sa main droite accroche quelque chose... elle enfonce sa main, elle croche, elle empoigne... serre... sa main gauche s'est accrochée dans les cheveux, elle pousse, soulève... fait un effort, violent, puissant, interminable... elle sent une rugosité sur son bras et son côté gauche... Comme avec des haltères elle lance vers le haut, mais tout bascule... elle prend un coup de pied à la tête... elle tombe à genoux... elle a senti quelque chose de chaud couler sur son poignet et son bras droit... elle est à quatre pattes... elle sent une corde sur son côté gauche et se laisse s'y appuyer, mais elle a énormément difficulté à respirer... il y a un sifflet, un sifflet de feu et de sable dans sa gorge... elle ouvre les yeux et voit juste devant elle un visage crispé, aux yeux envahis de sentiments bizarres, à qui elle tente de demander à boire mais il n'y a qu'un gargouillis de rocailles qui sort de sa bouche... elle fait le geste de boire et voit le visage fantasmagorique disparaître. Longtemps elle souffre, labourée par le sifflet, les tempes battantes, les oreilles bourdonnantes... elle finit par s'asseoir, se soutenant par les cordes... Longtemps après elle a devant les yeux un flacon à pipette en plastique, elle embouche le tube en soulevant le réservoir pour faire glisser de l'eau dans sa gorge... douloureusement elle ingurgite quelques gouttes, puis encore, et plus... elle respire plus facilement... boit, respire... et encore!... le sifflet diminue d'intensité, elle a du mal à avaler, mais il lui semble que l'eau dilue les graviers et le sable qui la meurtrissaient... Elle se laisse aller... reprend souffle... reprend vie... elle a conscience maintenant de la douleur, de ses blessures, du lieu où elle est... et pourquoi!... Pourquoi est-elle là? Pour démolir Nelly, la battre, la blesser... la tuer s'il le faut pour récupérer sa fille Linda... Ce qu'elle ignore c'est la manière exacte dont elle s'est sortie de la prise si dangereuse que son ennemie avait obtenue sur elle. En fait, son ultime réaction, facilitée par la position dans laquelle Nelly les avait amenées, lui a permis d'atteindre avec sa main droite le sexe de son adversaire, inconsciemment bien sur, dans sa recherche d'une prise elle a glissé profondément ses quatre doigts dans le vagin qu'ils avaient atteint. Alors elle a empoigné, appuyant de son pouce, resté à l'extérieur, sur l'os du pubis, ses doigts ont écrasé les chairs fragiles, écartant les petits lèvres avec sa paume elle a finit par obtenir le contact de l'os sur la vessie. Elle a eu une prise solide pour soulever la charge du corps de l'autre. Avec sa main gauche qui a empoigné la courte chevelure elle a en même temps repoussé la tête de Nelly sur la gauche et en arrière. Les deux femmes sont alors à côté des cordes, Catherine de son côté gauche et Nelly de son côté droit. Alors sans le savoir Catherine a eu le bénéfice de ces cordes, de toute sa puissance, en un ultime effort elle a soulevé son adversaire de sa main droite, la faisant avec la main gauche basculer par dessus la corde du haut. L'élévation a d'abord paru lente, mais progressivement Nelly a relâché sa prise sur le cou de Catherine, cherchant les cordes pour se retenir, mais Catherine libérée, a accéléré son mouvement précipitant Nelly hors du ring. C'est alors que la vessie de Nelly, écrasée à l'intérieur par les doigts qui la compressaient contre l'os du pubis a provoqué un puissant jet d'urine qui s'est écoulé sur le bras droit de Catherine. Une des jambes de Nelly est venue heurter la tête de Catherine et la lesbienne est venue s'écraser tête la première au sol, heurtant du côté gauche du visage et de l'épaule... elle s'est littéralement assommée. Elle est venue s'écraser aux pieds de Marie qui est restée debout au bord du ring depuis l'arrivée inopinée de Catherine dans l'arène. La puissante petite gérante du club n'a pas perdu une seule seconde du combat, comme la plupart des femmes dans la salle elle a senti grandir en elle une extrême excitation au fil du match. Les dernières prises l'ont profondément bouleversée, c'est juste au-dessus d'elle que Catherine a réalisé son dernier effort, elle a tout vu des doigts qui ont pénétré dans la vulve, qu'elle a constaté s'élargir sur la paume de la main, les lèvres gonflées du sexe s'écraser sur les tranches de la main, le ventre écrasé par le pouce, le jet d'urine, les muscles bandés des deux femmes mais surtout de Catherine, là, tout à côté d'elle!... Nelly qui bascule dans le vide juste devant elle!... Marie a glissé sa main droite dans son short et empoigné son propre sexe qu'elle écrase aussi... elle n'est pas que moite! elle se sent noyée dans une fournaise gluante! elle se sent partir... elle va jouir... c'est alors que juste à côté de son visage elle voit Catherine lui demander à boire en faisant le geste de son pouce versant dans sa bouche... Toujours sollicitée par la jouissance elle fait demi-tour vers l'angle du ring, s'avançant comme un automate, sa main emprisonnant toujours son vagin, les doigts entortillés dans son ample pilosité, tellement gluante, tellement odorante!... Arrivée au coin du ring elle ne peut plus maîtriser l'implacable orgasme qui l'envahit, qui la plie brutalement en deux, qui lui projette le front sur le bord du ring lui arrachant un long cri guttural qui semble ne pas pouvoir finir, pendant que tout son corps est agité d'une danse spasmodique et que sa main brutalise son sexe et son long clitoris... Pendant ce temps Catherine attend la boisson bienfaisante qui va la soulager... Nelly qui reprend ses esprits au sol, n'est pas près d'oublier la réaction de son adversaire, sa puissance dans l'effort engagé, mais surtout le faciès démoniaque de Catherine, le regard hors de ce monde c'est au-delà de la folie, le regard de l'extrême, haine, violence, un regard de sorcière, une bête sauvage, sortie du fondsde la jungle, qui n'a plus rien à perdre dans un ultime effort!... Nelly commence à se relever en se remémorant les deux minutes précédentes - sa prise d'étouffement sur le cou de Catherine, sa fièvre à la maintenir, la transformation rapide du visage de son ennemie en celui d'un monstre... puis la fouille dans son sexe, et l'écrasement de ses chairs, son envol par dessus les cordes... des secondes... une minute... deux minutes?... Elle se sent aidée, c'est Marie qui l'a saisie sous les épaules et qui demande: - Tu arrêtes? - Sûrement pas... Je veux la peau de cette garce... Si ce n'est pas sa peau ce sera son con! - répond-elle en se glissant sous la corde du bas pour réintégrer le ring. Elle se sent tirée brutalement par les cheveux et glisse sur le ventre jusqu'au centre de l'arène. Catherine qui a amené son adversaire à plat ventre en la tirant par les cheveux, se redresse, fait un bond en l'air et se laisse tomber assise sur la tête de Nelly, reprenant les cheveux elle glisse la tête entre ses deux cuisses et bloque un ciseau. Les deux femmes sont allongées sur le côté. Le visage de Nelly est tourné vers le ventre de l'autre. Elle pousse des deux mains derrière les cuisses pour dégager sa tête, réussissant à la faire glisser entre les deux masses de muscles gluantes de sueur, de sang et de cyprine aussi. Mais elle arrête son mouvement et au hurlement de douleur de Catherine on devine qu'elle lui a mordu cruellement le sexe. Comme Nelly agite sa tête, sans doute pour arracher les chairs, Catherine ouvre ses cuisses, repousse sa rivale à coups de pieds et se roule en boule les deux mains entre ses cuisses, elle se met à genoux, assise sur ses talons, la tête appuyée du front sur le sol en gémissant. Nelly s'agenouille derrière elle, lui saisit les deux chevilles et la bascule en avant, quand Catherine est allongée à plat ventre, la lesbienne lui plie les deux jambes à hauteur des genoux et amène le bas de la jambe gauche dans la pliure de la droite. Nelly se met alors à travailler violemment la jambe droite de Catherine. Elle s'assoit sur le dos et tire sur la jambe droite... elle se relève et se laisse tomber de tout son poids sur le bas de la jambe bloquée... Longtemps elle force ainsi, écrase, tord... insensible aux cris de douleur de la mère de Linda. Son objectif est de martyriser et de rendre inutilisable cette jambe qui lui a fait tant de mal... À un moment elle se met à cheval sur le bout du pied et joue à retomber avec force. Une autre fois elle vrille le pied comme pour déboîter la cheville. Et puis encore, toujours à califourchon sur cette jambe droite, elle prend des deux mains le menton de Catherine et cambre celle-ci en arrière appuyant le talon contre la ceinture... Catherine est encore en difficulté, elle ne réussit pas à se libérer, ses jambes sont inutilisables bloquées comme elles sont, et de ses bras en arrière elle n'a aucune prise sur son adversaire, qui joue maintenant à lui tirer la tête en arrière et à la lui projeter violemment au sol, à chaque fois lui écrasant le visage sur le tapis du ring. Catherine songe qu'elle a bien fait de se couper les cheveux à 1 cm de long, la sale bête au-dessus d'elle n'a pas de prise!... Et puis Nelly commence à écraser son vagin sur le tibia de Catherine comme pour se masturber... pour être plus à l'aise elle appuie ses deux mains de chaque côté des épaules de Catherine. Tout de suite Catherine sent l'opportunité, elle réussit à se retourner légèrement sur le côté droit, soulève son buste, glisse son bras droit sous elle, et alors avec vivacité, de la main droite elle s'empare du poignet gauche de Nelly, simultanément elle tire le poignet sous elle et se roule sur la gauche en déséquilibrant Nelly qui bascule derrière elle, les deux femmes allongées sur leurs côté gauche. Catherine se rend compte tout de suite qu'elle ne pourra pas utiliser sa jambe droite comme appui, alors elle lance son corps en arrière tout en restant au sol et tourne autour de sa tête pour se retrouver derrière Nelly. Catherine n'a pas lâché le bras gauche, elle pousse Nelly face au sol et se lance sur elle en levant le bras toujours maintenu très haut en arrière, tout en forçant sur l'omoplate. Il y a un craquement sinistre, un début de cri de Nelly qui s'étouffe dans un gargouillement incroyable et Nelly devient molle sous Catherine qui laisse tomber le bras dans un angle inimaginable par rapport au corps. Déboîté à l'épaule ou cassé?... Catherine reste affalée sur son adversaire pendant un moment, elle est agitée d'un tremblement incoercible, sous elle elle sent la chaleur du corps inerte de son ennemie, elle sait qu'elle a brisé quelque chose et que son adversaire va sans doute être trop handicapée pour poursuivre le combat. La tétanie se calme progressivement et au fur et à mesure qu'elle prend conscience de la douleur dans sa jambe droite, elle ressent une lourdeur énorme, une incapacité à plier le genou, chaque essai de mouvement lui envoie dans toute la jambe une décharge électrique suivie d'une sensation de crampe. Maintenant elle sent un million de fourmis dans ses pieds, surtout dans le pied droit et en même temps elle y ressent comme une brûlure, les pieds plongés dans de l'eau trop chaude. L'arrière de sa cuisse est une masse musculaire contractée, bloquée, coincée. Elle a mal, elle souffre et une nouvelle poussée d'adrénaline monte en elle pour surmonter la douleur, s'y ajoute une colère violente, insurmontable... Alors elle s'empare des cheveux de Nelly, lui soulève la tête, tente de la ranimer en la giflant. Marie a deviné, elle s'approche rapidement avec une bouteille d'eau qu'elle lance à Catherine qui arrache la pipette et fait couler le liquide sur la nuque de Nelly... L'eau froide ranime la jeune femme qui gémit douloureusement, en reprenant conscience, sous l'effet de la douleur de son bras... Alors Catherine s'empare du bras droit de Nelly, appui son genou gauche sur l'omoplate droite et force le bras en arrière... puis elle hurle à son ennemie: - Dis-moi que tu te soumets ou bien je te casse l'autre bras... allez! dis-le... dis "Je me soumets" - et ce disant elle force le bras droit encore plus; Nelly a grogné quelque chose. Catherine insiste: - Dis-le tout haut, "Je me soumets"!... - Arrêtes... Je me soumets - répond Nelly. Mais Catherine n'est pas encore satisfaite, elle enchaîne: - Maintenant dis-moi que tu m'aimes... dis-le... dis, "Madame je vous aime!" Alors pour en terminer, d'une voix où se mêle douleur et colère, Nelly crie: - Je t'aime!... putain de salope... - Ta gueule - reprend Catherine -, sois polie! dis gentiment, "Madame je vous aime". Pour être libérée, pour en finir, tout en pleurant, Nelly d'une voix plus basse répète enfin: - Madame je vous aime - et elle se met à pleurer à chaudes larmes. Catherine lui tape sur les fesses et avec ironie ajoute alors: - Bonne bête!... un vrai boeuf... repose-toi, demain tu devras être en forme pour me faire l'amour! Et comme elle tente de se relever pour se mettre debout, elle est obligée de ramper jusqu'à un coin du ring pour s'accrocher aux cordes et se soulever. Son genou droit est devenu énorme et commence à bleuir! L'ensemble de sa jambe droite a gonflé, mais le genou! muscles, tendons, ligaments doivent être très abîmés, l'articulation luxée à l'extrême! Elle ne peut se tenir debout et se laisse glisser, assise dans le coin du ring alors que Florence entre dans le ring pour lui porter secours. Marie aussi avec Cathy entrent dans l'arène et se dirigent vers Nelly. Cathy a une trousse et va faire une piqûre aux estropiées pour soulager la douleur. Il va falloir diriger les blessées vers la clinique, l'une comme l'autre vont fournir du travail aux chirurgiens! Déjà Martine apporte un brancard... et toutes les spectatrices commencent à s'affairer, comme si chacune connaissait les gestes à faire et le rôle de secouriste qu'elle doit remplir... Seule Linda est restée affalée dans son siège, comme dans un état second!... À quoi peut-elle songer?... Yvette, la plus âgée après Marie, vient près d'elle, approche une chaise, s’asseoit devant- elle, lui prend les mains et doucement commence à lui parler à voix basse... et puis elle la caresse doucement, les bras, les épaules, puis les cuisses... Yvette s'approche encore plus, écarte les cuisses de la jeune fille, avance ses genoux dans l'ébrasement créé... elles sont seules, isolées au milieu du groupe qui s'agite autour d'elles bruyamment maintenant. Linda caresse maintenant les cuisses glissées entre les siennes... Elle s'adresse à Yvette, presque méchamment: - Alors toi aussi tu as besoin d'une jeune baiseuse? Il n'y avait pas assez de ma mère et de Nelly à vouloir une exclusivité au point de se battre presque à mort... tu crois que le marché est ouvert? Qu'est-ce que tu veux? - Mais non petite, répond Yvette, tu te trompes, je ne veux pas te prendre à ta mère qui vient de te gagner... de te reprendre de la façon la plus éprouvante qu’il soit... Je veux simplement t'aider si tu le désires. Parler avec toi de la situation nouvelle après ce match, uniquement par amitié pour ta mère et pour toi. - Parler de qu'elle situation? et pourquoi parlerais-je avec toi? - Vois-tu petite, une pers... - Oh! Merde! arrêtes de m'appeler petite! - Comment veux-tu que je t'appelle? Je vois mal t'appeler ma chérie! Et comme j'ai presque 30 ans de plus que toi... - Linda... ça suffira! - Et bien Linda, je veux te dire que les 30 ans d'écart, m'ont donné un peu d'expérience et je souhaite te faire bien mesurer la différence entre Catherine et Nelly, je suis sure qu'après m'avoir écoutée tu seras plus à l'aise vis à vis de ta mère en particulier mais aussi de toutes les femmes autour de toi, en général. - Si cela te fais du bien! vas-y toujours! - Teignarde!!... Bon... - Après un moment de concentration, Yvette continue. - Je vais essayer de te dire comment je vois le tempérament des femmes... Tout d'abord, leur constitution les fait par essence destinées à être mères, avec un grand "M". Créer, porter, mettre au monde des enfants et par la suite les accompagner jusqu'à ce qu'ils quittent la cellule familiale, après leur avoir donné amour, soins et éducation... Pour ce faire la femme a besoin d'hétérosexualité, de partager avec l'homme amour et relations sexuelles. La satisfaction et le plaisir qu'elle y trouve est variable suivant chaque femme et en fonction de l'individu qu'elle fréquente, de son éducation aussi, mais surtout de sa propre sensibilité. - Oh! ça va - répond Linda -, l'histoire de la petite graine c'est un refrain connu. Alors si tu as vraiment quelque chose à dire, abrège veux-tu! - Mais je n'ai pas l'intention de te faire un cours d'éducation sexuelle, je veux seulement que tu maîtrises bien le fait que parmi les femmes non totalement satisfaites par... - O.K. Je sais, c'est la deuxième leçon, il y a les homosexuelles et si tu veux savoir ce que c'est, je peux t'apprendre que ce sont des femmes qui baisent entre elles. c'est pas nouveau!... - C'est tout ce que tu peux m'en dire sur ce sujet? - ...Et bien... ce sont les lesbiennes! - Et ensuite? - insiste Yvette. - Oh! tu veux un dessin de partie de trou du cul? Se faisant plus calme, Yvette tente de bien accaparer l'attention de Linda, alors doucement, mais d'une manière insistante elle poursuit. - Linda, accordes-moi seulement deux minutes d'attention. Il n'y a pas que les lesbiennes qui pratiquent l'amour entre femmes, il y a également les bissexuelles, qui trouvent de la jouissance avec un homme et une autre sorte de jouissance avec une femme, et qui trouvent ainsi une harmonie complète pour leur sexualité. Tu me suis Linda? - Oui, oui, vas-y. - D'autre part, il y a les lesbiennes pures qui n'ont pas de contacts avec les hommes, et elles se divisent le plus souvent en deux catégories, les dominatrices et les esclaves. Il y a toutefois une catégorie que j'appellerai sentimentale, où les relations sont copiées sur les hétéros. Ce que je veux te faire remarquer c'est que Nelly est une dominatrice de la pire espèce. Tu es devenue son esclave, reconnais-le. Pour l'instant tu es très satisfaite de cette situation parce que seule la jouissance t'intéresse. Mais tu donnes de la jouissance à Nelly, sous toutes les formes où elle te contraint... Alors que ton plaisir, c'est toi seule qui te le donnes. Nelly t'a-t-elle jamais amenée à l'orgasme? Dis-moi sincèrement. - C'est vrai, tu as raison sur ce point... - Par contre Catherine, ta mère, qu'elle attitude a-t-elle eue avec toi? - Beaucoup de tendresse et des caresses affolantes, elle me faisait jouir... jouir... et encore jouir... Mais c'est ma mère!... ma vie personnelle... - Ta vie personnelle - la coupe Yvette - ne sera pas attachée à la sienne en permanence, tu seras libre de la vivre comme tu voudras... Catherine voulait te sortir des griffes de Nelly qui un jour ou l'autre t'aurait jetée comme une vieille serpillière lorsqu'elle aurait été lassée de toi... Tu me comprends bien? - Oui, je pense que tu n'as pas tort... il faut que j'y pense... peut-être découvrirais- je que tu as raison... - Et puis tout d'un coup, Linda regarde Yvette bien en face et lui demande avec un léger sourire: - Et toi dans tout cela où est-ce que tu te situes? Yvette éclate de dire et répond: - Mois, je suis bissexuelle, mais j'ai un défaut... qui pour certains ou certaines est une qualité... je suis exhibitionniste. une allumeuse! J'aime exciter, lancer dans l'aventure et dans le désir... homme ou femme... J'aime donner du plaisir, je ne jouis bien que lorsque que j'ai réussis à porter un partenaire ou une partenaire au paroxysme... Et je trouve aussi la plus grande jouissance à exciter, à exacerber... même s'il n'y a pas de conclusion physique. - Bon et maintenant quel est ton programme - demande Linda. - Si tu le veux, je t'emmène prendre tes affaires chez Nelly et je te reconduis chez tes parents, c'est toi qui choisis. Quelque soit ta décision je te conseille de quitter tout de suite le domaine de Nelly, bien qu'elle va être absente sûrement un moment. Alors après un moment de réflexion Linda décide. - Tu as totalement raison, viens avec moi chercher mes affaires, mais ensuite conduis-moi chez toi, je ne désires pas rentrer dès ce soir à la maison, j'irai demain dès que maman sera rentrée. D'ailleurs elle aura besoin de moi pour l'aider. - Oh, tu sais, je ne sais pas si Catherine sortira dès demain de la clinique. Je le souhaite mais... enfin, on avisera... Pour ce soir je vais t'offrir une belle petite chambre, celle de mon aînée, qui es mariée maintenant et n'y vient que très rarement. Une fois habillées, les deux femmes quittent la salle de gym du club de Marie, après qu'Yvette ait demandé à Marie de prévenir Catherine de la décision de Linda. Le trajet et le petit dégagement se sont déroulés sans un mot. Yvette a laissé Linda à ses pensées. Dans sa chambre chez Yvette la jeune fille précise qu'elle souhaite se reposer et se coucher sans souper. Yvette lui rétorque que de son côté elle doit vaquer à ses occupations et qu'elle reviendra la voir après le repas. Vers 20:30 heures Yvette vient voir Linda. Elle lui apporte sur un plateau, un sandwich, une part de gâteau, un verre et une bouteille d'eau, elle a troqué le survêtement qu'elle avait enfilé par dessus son short et son débardeur au sortir du gymnase, contre un léger boléro enfilé dans une jupe ample qui s'arrête à mi-cuisse et elle a chaussé des escarpins. Cette tenue d'adolescente va à ravir à cette femme de 47 ans qui est d'une rare beauté, épanouie dans ses formes et rayonnante dans son allure comme dans son visage, avec de grands et beaux yeux noiettes. Yvette trouve Linda nue, assise en tailleur sur la moquette dans le milieu de la pièce, la jeune fille a un regard sombre et soucieux, presque coléreux. Elle ne fait aucun geste pour se couvrir, ni pour accueillir son hôtesse. Bien au contraire, elle l'agresse presque verbalement. - Tu vois, j'ai revêtu ma tenue d'esclave, je suppose que le jeu n'a fait que changer de lieu!... Yvette est saisie d'une froide colère. Elle pose le plateau sur le lit et sans un mot, avec une expression courroucée (et si ses yeux étaient des pistolets Linda serait morte!) regagne la porte pour sortir. - Hé là! - s'écrie Linda - tu fuis tes responsabilités? pas de dialogue possible? Yvette suspend son mouvement, regarde fixement la jeune fille droit dans les yeux... longtemps... sans que celle-ci baisse le regard. Cet affrontement dure un long moment avant qu'elle prenne enfin la parole. - Dialogue d'accord, mais agression non!... choisis! - O.K. dialogue - répond Linda. - Une seule question, pourquoi? Pourquoi suis-je ici? Tu m'as dit avoir de l'amitié pour ma mère! Alors expliques toi!... - Bon... comme toutes les femmes du club, j'ai eu le plaisir de lutter avec ta mère. Nous nous sommes appréciées en tant que lutteuses, puis après en tant que femmes. Nous nous sommes rencontrées en dehors du club et avons trouvé de l'estime l'une pour l'autre. Nous nous sommes invitées... jusqu'au jour ou Catherine m'a fait connaître sa petite salle dans le fond du garage et nous nous y sommes rencontrées dans des luttes beaucoup plus orientées sexuellement... Nous nous sommes découvertes l'une et l'autre des attirances très particulières, voire très passionnées!... Et un jour nous avons décidé d'un commun accord d'espacer ces combats... pour être surtout des amies et non pas des amantes... Une ou deux fois par an nous nous rencontrons à nouveau dans ces assauts... disons plus charnels... et plus nous éloignons nos rencontres, plus nous trouvons de plaisir à nous retrouver!... C'est à cause de ce profond sentiment qui m'attache un peu à Catherine que je veux tout faire pour que tu la retrouves. - Et c'est pour cela que tu n'as pas mis de culotte! - s'exclame Linda. Yvette en parlant s'est assise sur le lit bas, situé dans l'angle de la pièce, sa jupe courte s'est relevée et ses cuisses écartées offrent au regard de la jeune fille la fente vertigi- neuse ornée d'un ample buisson bien taillé de petits poils frisés noirs. Yvette n'a pas réagi à l'étonnante exclamation. Elle se contente de dire: - Je n'en porte pratiquement jamais! J'en mets pour aller passer des visites médicales, c'est à-peu-près tout! Si tu savais le nombre d'hommes que je fais bander en leur faisant voir!... Mais tu sais, ils n'ont le droit de toucher qu'avec les yeux!... et moi ça m'excite de voir les chapiteaux qui pointent dans les pantalons! - Tu es une salope! - Non, simplement une allumeuse, ou une exhibitionniste, mais ai-je répondu à ta question? - Euh... oui, je dois assimiler maintenant. Comme Yvette va pour se lever, Linda enchaîne: - Attends... Veux tu me dire ce que tu penses du combat de Nelly avec ma mère? Après un temps de réflexion, Yvette répond: - Tout d'abord je dois dire que je n'avais jamais vu un tel affrontement, avec autant de violence, autant de... bestialité ou de... sauvagerie, et pourtant il y a 25 ans que je fréquente le club de Marie. "Je me suis demandée au départ si Catherine n'avait pas l'intention de détruire Nelly à coups de pied... et j'étais à la fois angoissée et excitée quand Nelly a cherché à étouffer ta mère. J'étais vraiment effrayée car je pensais qu'elle pouvait la tuer, et j'ai été soulagée quand Catherine s'est dégagée... et la façon dont elle s'est dégagée en prenant le sexe de Nelly comme point de levage m'a vraiment fait exploser!... Je dois avouer que j'ai joui... j'ai joui brutalement tout comme Marie a joui, et sans doute d'autres parmi nous. "Par ailleurs je trouve que le combat n'était pas une jolie lutte comme nous avons l'habitude d'en voir. Mais j'ai trouvé sensationnelle l'attitude des deux lutteuses, leur agressivité, leur violence, leur méchanceté et bien sur j'ai apprécié dans mon for intérieur les prises et les coups vicieux qu'elles se donnaient. C'était comme le combat de deux animaux sauvages... deux belles panthères... qui se battaient d'instinct, ne cherchant qu'à attaquer, sans souci de se défendre ou de se protéger. Il n'y avait pas de technique réelle, pas de feintes, pas de ruse... c'était la puissance brutale, sans retenue... et vu dans ce sens là, l'affrontement était beau!... "Et toi, qu'en penses-tu?" - J'ai eu quasiment les mêmes réactions que toi!... et en plus quand Nelly avait le dessus j'étais contente, je pensais, "Vas-y!" mais j'avais peur pour ma mère, et quand c'était elle qui mettait Nelly en difficulté, je me sentais poussée à dire intérieurement, "Vas-y maman... tues là!... tiens bon! cognes!... allez, tués-là." et en même temps j'avais peur que ça arrive!... Je me suis crue anormale! J'avais peur! - Et bien tu vois qu'en réalité tu es très normale... tu vois bien qu'instinctivement ton coeur allait vers ta mère!... Es-tu rassurée maintenant? Vas-tu passer une bonne nuit de repos? - Je penses... merci... Je peux t'embrasser? - Bien sur! Linda se lève d'un bond et se précipite sur Yvette, posant ses deux mains très haut sur ses cuisses et les lèvres sur sa bouche mais Yvette, tout en l'embrassant, la repousse doucement et fermement à un beau mètre de ses gros seins et de ses hanches généreuses. - Gardes tes caresses pour Catherine, elle les a bien méritées!... - Puis en se levant, elle ajoute: - Je te souhaites une bonne nuit, fais de beaux rêves, je peux t'assurer que de mon côté je vais beaucoup fantasmer! Alors Yvette quitte la chambre pendant que Linda se verse un grand verre d'eau avant de s'attaquer au léger repas. (*) Voire le deuxième épisode de la série "Frédérique", par le même Auteur. Le sous-titre emprunté au film de Bruce Logan (USA 1985), avec Karen Chase dans le rôle d’une cascadeuse d’Hollywood qui se fait mettre en prison pour y investiguer l’assassinat de sa jeune soeur par le gang de le témible Sandy Martin… Treize luttes de femmes à coups de poing et de pied (dont des duels à mort de l’héroïne contre la méchante, et Lisa Clarson, Linda Lightfoot, Lisa Hullana, Cynthia Harrison), de la nudité et de la violence, font de cette “Vendetta” une des meilleures films et vidéos de femmes en prison. © Ange Païen 1995.01.06 © Edition de Raf