Catherine, 2ème épisode Par l’Ange Païen Catherine et Marie résolvent “Une affaire de femmes” entre elles… et comment!. Catherine ne décolère pas d'avoir été battue par Nelly. Ce n'est pas la perte du combat qui la chagrine tant, que la façon dont elle a perdu. Elle s'en veut de s'être laissée aller à jouir du corps de son adversaire pendant l'affrontement et à cause de cela perdre ses moyens et ses forces. Elle s'en veut d'autant plus qu'elle fantasme toujours sur Nelly et Linda et qu'elle ne peut s'empêcher de les désirer, malgré la haine qui grandit en elle à l'encontre de la lesbienne et son besoin de la combattre à nouveau. Ses désirs contradictoires et obsédants rendent Catherine irascible et intolérante à l'égard de tout le monde. Pourtant son mari l'a calmée en commençant à lui donner des leçons de boxe Thaïe. Pour faire tomber la pression d'adrénaline, il est le punching-ball sur lequel elle se décharge. Elle apprend mal pour l'instant, la seule chose qu'elle a bien assimilée est la technique de l'équilibre dans les coups de pieds hauts! et elle cogne! Elle maîtrise le coup de pied au bas ventre d'une façon parfaite, heureusement qu'il est bien protégé! Il rend les coups pourtant tant au corps qu'au visage, mais il ne fait que l'exciter d'avantage. Aujourd'hui Catherine est particulièrement chargée de haine et de sexe. Elle a rejoint le groupe de lutteuses à la salle de Marie. Elle s'est dépensée sur les machines de musculation mais sa pression n'est pas tombée. Pendant que les filles font une pause, seulement vêtues de leurs shorts et leurs chaussures, quelques unes avec un soutien-gorge, Catherine engage un débat avec Marie. Elle souhaite que cette dernière organise une re- vanche entre elle et Nelly. Mais Marie est inflexible. Elle avait accepté d'organiser une seule rencontre. Il n'avait jamais été question de retour. Elle a tenu sa part du marché. Si Catherine avait gagné il n'aurait pas été question de revanche pour Nelly. Mais Catherine est irritable, intransigeante et intolérante. Son sang bouillonne, ses muscles se crispent. Alors le ton monte. Elle commence à insulter Marie qui s'énerve elle aussi. Maintenant les deux femmes sont debout face à face. Le visage de Catherine est d'une blancheur incroyable sous la colère, ses lèvres sont retroussées sur ses dents comme un carnassier. Ses yeux ne sont plus que deux fentes qui jettent des éclairs. De son côté, Marie est devenue rouge de colère et ses yeux ronds, un peu rapprochés, aux pupilles noires, sans globe blanc, semblent sorties de leurs orbites. Toutes les conversations se sont tues et les regards sont tournés vers elles. Les visages des deux femmes sont très proches, elles ne sont séparées que parce qu'elles se tiennent mutuellement les avant-bras. L'atmosphère est devenue épaisse et alors que Catherine est en train de jeter à la face de Marie des surnoms de "putain", "salope", "tricheuse"... brutalement elle se recule en dégageant ses bras, gifle Marie à toute volée et la repousse violemment. Elle la déséquilibre et l'envoie tomber lourdement entre deux filles assises sur le sol et qui n'ont que le temps de se tourner sur le côté! Alors Catherine hurle: - Debout! viens te battre! tu vas remplacer Nelly! Dommage que tu sois aussi laide, j'aurais eu plaisir à jouir de toi comme j'avais fait avec Nelly. C'est une garce mais elle est très belle. Tu es une truie bonne pour l'abattoir et je vais t'enlever quelques kilos de lard, salope. - Ta gueule, poufiasse - répond Marie en se relevant. - Si tu veux que je casse ta belle petite gueule, je suis partante! Si tu aimes les cicatrices tu vas être une petite chatte balafrée! - Et comme Catherine engage le mouvement d'approcher, Marie ajoute rapidement: - Dans le ring, putain! Mais ne crois pas que tu me feras changer d'avis. C'est seulement pour mon plaisir, celui de t'abîmer, de t'entendre crier de douleur! Et en disant cela, Marie est secouée comme d'un frisson pendant quelques secondes. Elle porte une main entre ses cuisses, empoigne son sexe qu'elle semble broyer. Puis elle se détend et s'avance sur le ring. Pour qui l'a connaît bien Marie s'est payée une de ses furtives jouissances, qui est une de ses caractéristiques. Brèves, violentes et nombreuses ainsi sont les satisfactions de Marie dans l'action, et sans aucune incidence sur ses activités. Elles sont dans l'arène en une seconde. - À poil grosse garce - dit Catherine, en quittant son short. - Enlève ton short et ton suspensoir à mamelles. Marie ôte son soutien-gorge, ce qui a pour effet de laisser descendre sur le bas de son torse ses gros seins aux mamelons déjà tendus. Elle hésite à enlever son short, elle ne se bat pas nue d'habitude, sauf en privé. - Allez grosse truie - insiste Catherine. - Dépouilles ta quenille! Fais nous voir si tu es une chatte ou un lapin! - Et comme Marie s'exécute, Catherine s'écrie: - Une guenon, c'est une guenon! Eh! les filles regardez ça! Elle a un slip tricoté en poils de putain, c'est pas Dieu possible! Il est temps de raconter Marie! Cette petite bonne femme qui va vers ses 50 ans est la propriétaire et responsable d'un gymnase où viennent s’entraîner exclusivement des femmes. Même si des hommes y sont quelquefois invités elle a réussi à rester maître de son équipe de jeunes filles et jeunes femmes dont beaucoup pratiquent la lutte en plus de l'entraînement physique habituel. Elle mesure moins de 1.55m, soit 8 à 10 cm moins que Catherine, mais doit peser près de 10 kg de plus, entre 60 et 65 kg. Elle compense sa petitesse, coiffée d'un chignon sur la tête, en portant dans la vie courante, perpétuellement, des talons extrêmement hauts. Sous les cheveux noirs la figure est ronde, le front haut, les yeux sont tous ronds, tout noirs, légèrement rapprochés, ils font légèrement penser à des yeux de cochon du fait qu'elle n'a pratiquement pas de sourcils. Un petit nez, légèrement retroussé et élargi à la base des narines. Une petite bouche, sans lèvres ou toujours pincée. Son visage n'est pas agréable et on a du mal à la regarder en face. Pourtant sous son épais chignon noir l'ensemble est suffisamment typé pour retenir l'attention. Les épaules sont larges bien qu'elles ne soient pas carrées, sous un cou puissant son torse est bien trapézoïdal, mais peu épais. La poitrine est dotée de seins qui furent magnifiques. Ils ont perdu de leur arrogance et commencent à pendre, mais ils ont gardé des mamelons toujours en érection. Les bras sont puissants mais les muscles n'ont plus la sécheresse de ceux d'une athlète. Le ventre est rebondi pour ne pas dire gros mais les muscles sous la peau sont toujours fermes. Dans le dos la taille est quand même marquée et la largeur des hanches est formidable. Elle possède deux fossettes profondes au-dessus des fesses. Celles-ci sont particulièrement attractives, tellement elles sont proéminentes et magnifiquement faites. Pour en fabriquer de semblables artificiellement un maquettiste prendrait un ballon en mousse. Il le couperait en deux par moitié. Posant les deux moitiés à plat côte à côte il couperait alors une tranche dans chaque ballon de la valeur de 1/5 du rayon et rapprocherait les deux moitiés pour créer la raie des fesses. Ensuite sur l'extérieur il couperait également une tranche de presque la moitié du rayon, ce qui donne des fesses plates sur le côté. Sous les fesses, derrière, et sous le ventre, devant, débordent les cuisses fantastiques, énormes, on pourrait dire anormales si elles n'étaient faites de muscles noueux et puissants, un entrelacement de cordes sous la peau, et de tous côtés, et devant et derrière. En dessous, les genoux paraissent tout petits, surtout que les mollets, répétition des cuisses, ajoutent comme une difformité tellement ils sont musculeux, et font paraître les chevilles minces et fragiles! Mais ce qui semble le plus anormal, c'est la pilosité du bas ventre. Des poils longs pour une fourrure noire épaisse, qui ne montent pas très haut vers le nombril, mais s'étendent, au-delà des plis des aines, qui dessinent des raies comme dans une chevelure, jusque sur les cuisses, où ils vont en s'estompant progressivement. Cette pilosité qui vient ombrer jusqu'au sillon des fesses, et qui pend, moite entre les jambes, suintante des petites jouissances. Bien des éléments du physique de Marie sont soit excessivement attirants, soit repoussants. L'ensemble est ambigu et dégage une puissance, une force que beaucoup d'athlètes masculins peuvent envier. Dans ses affrontements avec les autres femmes du groupe, Marie n'a jamais été battue, même si elle a du concéder quelques matches nuls. C'est le cas avec Catherine, à qui elle n'a jamais fait de cadeau. Catherine avec ses dix ans de moins, ses 10 kilos de moins et ses 10 cm de plus est une très belle et excellente lutteuse, mais elle n'a pas la férocité de Marie pour qui tout est permis plutôt que perdre. La tension est à son paroxysme entre les deux femmes nues, seulement chaussées pour la lutte. Elles sont maintenant face à face, éloignées d'un mètre, les bras pliés, mains ouvertes en position d'attaque. Catherine fait un pas en avant et soudainement crache au visage de Marie en disant, "Dégoûtante, dégueulasse..." Marie tend les bras pour agripper, mais Catherine recule et, montrant la chevelure de son adversaire, ajoute: "Défais ton chignon, enlève peigne et épingles". Lorsque Marie se retourne, cheveux déroulées sur les épaules, elle reçoit dans le sexe un violent coup de pied de Catherine qui a mis toute sa force, qui enchaîne avec deux fantastiques gifles, gauche-droite, à la face de Marie dont la bouche forme un "Oh" de douleur. Rebondissant des cordes où l'attaque l'a bousculée Marie baisse la tête et fonce dans l'estomac de Catherine, en la repoussant, elle enlace sa rivale à la ceinture, puis bloquant la poussée et se redressant, elle soulève Catherine et en souplesse arrière la projette par dessus elle, derrière elle, où elle va s'affaler à plat, tête la première. En un éclair, Marie relevée se précipite au-dessus de sa rivale et se laisse tomber les deux genoux sur la colonne vertébrale de la jeune femme. Marie fait un quart de tour pour se trouver à cheval sur le dos de l'autre. Elle essaie d'empoigner les cheveux de Catherine, mais les pe- tites boucles noires frisées n'offrent guère de prise, et elle perd du temps à tenter d'assurer une prise dans la chevelure, ce qui permet à Catherine de se soulever à quatre pattes et de déséquilibrer la lourde femme. Elles se retrouvent debout face à face. Catherine tente un autre coup de pied que Marie esquive et qui envoie un violent coup de poing à destination de la tête de la plus jeune. Catherine prend le coup sur la pommette. S'ensuit alors pendant un bon moment un échange de coups de poings dont la plupart arrivent sur les bras ou les épaules. Catherine met fin au pugilat en ouvrant sa garde et se laissant cogner pour saisir la tête de Marie. Elle fait une clé au cou sous son bras gauche, tenant Marie pliée devant elle, et commence à serrer en tirant sur son coude gauche avec sa main droite. En retour Marie avec sa main gauche attaque le pubis de Catherine, elle a empoigné le mont de Vénus à pleine main pour broyer. Alors Catherine recule ses jambes et son bassin, mettant son sexe hors de portée de Marie, qui avance, recule, tourne, fait des saccades, des bonds, tout en tirant sur les bras qui l'enserrent pour dégager son cou. Puis les mains de Marie partent à la recherche d'une attaque dans le dos de Catherine sans rien trouver d'autre que de donner des coups de poings. Tout en continuant à bondir en arrière ce qui finit par déséquilibrer Catherine. Les deux femmes se trouvent à plat ventre, dans le prolongement l'une de l'autre, le cou et la tête de Marie toujours bloqués dans le coude gauche de Catherine qui serre autant qu'elle peut pour étouffer ou pour broyer. Marie tente alors de se replier pour amener son corps face à celui de Catherine mais celle-ci tourne à plat ventre sur le tapis pour déjouer la manoeuvre. La prise tient toujours, c'est une épreuve de force qui dure longtemps, où Marie se rend compte qu'elle se fatigue inutilement. Alors elle tente autre chose, elle essaie de se tourner sur le dos. C'est plus douloureux au niveau du cou et de la tête, mais Catherine transpire, aussi centimètre par centimètre, elle arrive à tourner. Son visage rouge et gonflé est maintenant visible, elle a réussi à passer une épaule sous la poitrine de Catherine et glisse son bras droit sous son corps. Finalement après un bon moment elle a réussi sa manoeuvre et va pouvoir basculer ses genoux dans le dos de Catherine, mais avant de sa main droite elle cherche encore à empoigner la chevelure de son adversaire qui l'empêche de toute prise en secouant sa tête de tous côtés. Marie finit par se saisir de l'oreille droite et s'en servant comme d'un poignée, après avoir lancé ses jambes en l'air, se bascule sur le dos de Catherine. Mais celle-ci roule sur elle-même, et les deux adversaires se retrouvent, Catherine sur le ventre, Marie sur le dos. La même tentative est répétée plusieurs fois avec le même résultat. Lors de l'essai suivant, au moment où le corps de Marie est à la verticale, Catherine lâche sa prise, roule sur sa droite, se redresse et revient rapidement à cheval sur le dos de Marie qui s'est retrouvée à plat ventre. Catherine empoigne les cheveux à deux mains et cogne le visage de Marie sur le tapis, celle-ci se soulève en prenant appui les mains au sol pour se protéger la face. Catherine en profite pour glisser ses jambes sous le torse, assurer un ciseau tout en continuant à tirer les cheveux. Les deux femmes tombent sur le côté. Le ciseau tient toujours, Catherine bande ses jambes et broie Marie entre ses cuisses tout en tirant sur l'abondante chevelure. Les mains de Marie tirent sur les poignets de Catherine. Marie secoue tout son corps pour se libérer. Pour la maintenir Catherine lâche les cheveux et ses mains descendent empoigner les seins. D'abord chaque main un sein, puis les deux mains le même sein, les doigts s'enfoncent profondément dans les tissus et les glandes. Catherine n'est plus qu'un broyeur avec ses cuisses et mains. La douleur dans le sein droit de Marie lui amène les larmes aux yeux. Ses mains ont retrouvé les poignets de Catherine, mais celle-ci est profondément agrippée, aussi plus elle tire pour se libérer, plus elle accentue l'effet d'arrachement. De grosses larmes coulent maintenant sur les joues de Marie qui commence à gémir. Il faut qu'elle se dégage, mais elle est mal prise. Cependant elle prend conscience du souffle de la respiration de Catherine sur l'arrière de sa tête. La jeune femme est totalement collée à elle, avec son nez dans sa chevelure sur sa nuque. Alors brutalement, elle baisse sa tête en avant et la renvoie de toute sa force en ar- rière, une fois... deux fois... trois fois... elle a entendu un craquement et maintenant elle sent un relâchement des prises sur elle. Elle a la sensation de sentir quelque chose de chaud couler sur ses épaules. C'est le nez de Catherine qui a pris le choc, il saigne abondamment et la jeune femme est à moitié K.O., elle conserve sa prise par habitude. La tête de Marie lui fait mal mais elle se dégage facilement. Marie se relève et s'éloigne en tenant son sein droit martyrisé à deux mains. Catherine hébétée reste allongée sur le côté. Elle monte ses mains à son visage, son nez est très douloureux et saigne en abondance, sa lèvre inférieure doit être coupée à l'intérieur, elle est très gonflée et la jeune femme a un goût de sang dans la bouche. Titubante, elle s'est relevée et va s'appuyer aux cordes. Elle a oublié Marie qui arrive derrière elle, s'appuie sur elle debout derrière et vient lui prendre les seins. Les petits seins coniques de Catherine sont loin d'offrir la même prise que ceux de Marie, mais les deux mamelons très longs sont la cible idéale pour les doigts de sa rivale. Entre pouce et index Marie s'en est emparée et alors elle écrase, pince, tire, roule... c'est au tour de Catherine de crier sa douleur. Sein pour sein... mal pour mal... douleur pour souffrance. La lucidité revient dans les yeux de Catherine, oui... elle est là pour faire mal... Où?... Elle sent le ventre bombé de Marie contre ses fesses, elle sait où est le sexe, lâchant la corde elle envoie ses mains en arrière s'emparer de la masse de poils qui couvre le bas ventre, elle tire par violentes saccades de côté et ensuite vers le haut, au point que Marie se met sur la pointe des pieds. Continuant sa prise pubienne de la main gauche, Catherine va fouiller de la droite vers le sexe. Très bas sous l'os elle trouve la fente relativement courte entre les grandes lèvres épaisses et gonflées. Elle y lance ses doigts à l'assaut, trouve les petites lèvres qu'elle pince, tire étire... méchanceté pour méchanceté... Mais Catherine juge sa prise trop faible, elle profite très vite de l'attention que Marie prête à sa pénétration pour ruer violemment en arrière et se dégager. Elle se retourne rapidement face à Marie qui lui envoie un violent coup de genou dans le sexe... Catherine encaisse en grimaçant et en lançant un violent coup de coude dans la bouche de Marie qui remet un coup de genou et qui reçoit un violent coup de tête en plein sur le nez... crac... match nul... nez pour nez et sang pour sang! Les deux ennemies maintenant se déchaînent, c'est un combat de rue, coups de tête, coups de coudes, coups de poing, coups de genoux... Deux furies... deux bêtes sauvages qui crient l'effort à chaque coup qu'elles donnent et semblent ne pas sentir les coups qu'elles reçoivent. Les mouvements des têtes dans la bagarre envoient d'un côté et de l'autre des gouttes de sang qui atterrissent sur les spectatrices. Longtemps elles se cognent, se déplaçant d'un coin du ring à un autre, tantôt avançant, tantôt reculant, jusqu'à ce que la fatigue commence à se faire sentir. Alors les coups ralentissent, et maintenant pendant que les genoux restent en action, elles se pincent à nouveau les seins. Catherine tente de mordre le sein droit de Marie qu'elle a empoigné à nouveau. Marie a trouvé une prise dans les courts cheveux de Catherine pour la repousser: au niveau des tempes, entre pouce et index, elle a pincé deux courtes mèches qu'elle tient fermement et elle secoue la tête. Catherine doit avoir très mal, car elle crie en essayant d'arracher les mains de l'autre, sans succès... Alors pour se libérer elle envoie de violents coups de poings juste au-dessus du pubis dans les ovaires pour faire très mal elle aussi. Gagné!... Marie a lâché Les deux adversaires se retrouvent face à face. Les corps sont marqués, les visages surtout, nez. lèvres. yeux, pommettes sont meurtris et saignants. Elles s'étaient promis violence et blessures. Elles ont tenu parole. Le combat doit avoir dépassé la durée d'une heure à une heure et demie. La fatigue se fait sentir mais le besoin de brutalité n'a pas disparu pour autant. Elles reprennent leur souffle, caressent leurs blessures, tournent autour l'une de l'autre, aux aguets. Soudain Marie se précipite, elle enlace Catherine à hauteur des côtes flottantes, la saisie en une ceinture avant, la soulève un peu de terre et va l'appuyer dos aux cordes. Alors elle serre ses bras pour étouffer, couper la respiration, et pour bien assurer sa prise, elle appuie sa tête contre la poitrine de Catherine. Cette dernière grimace sous la pression, elle est mal placée pour repousser la tête de Marie, elle lui agrippe deux poignées de cheveux et tire en arrière par saccades, mais soudain elle pousse un cri de douleur, en contre-attaque Marie dont la bouche est juste à hauteur vient de mordre à pleines dents dans un sein de Catherine en faisant un mouvement de cisaille avec sa mâchoire inférieure. Des larmes apparaissent à nouveau dans les yeux gonflés par les coups. Puis Marie change de sein et fait subir au second le même sort qu'à l'autre, et change encore de morsure comme cela plusieurs fois à suivre. Catherine a lâché les chevaux et donne maintenant des coups de coude sur les épaules de la grosse femme, mais ses coups sont sans effet. Elle pleure, elle crie, elle essaie de s'agiter dans l'étau, prend les oreilles et les tord puis tout à coup elle se saisit du cou de Marie, doigts derrière la nuque, pouces dans le cou qui cherchent leur place. Elle a trouvé les carotides! elle appuie progressivement et lâche dès qu'elle sent Marie s'amollir, et s'effondrer comme une poupée de son, victime du syncope. Si Catherine a bien mesuré son attaque, dans une dizaine de minutes Marie aura récupéré. Les morsures sur les seins ont laissé des traces de dents de la mâchoire supérieure, mais les dents du bas ont provoqué des coupures qui saignent légèrement. Heureusement Marie a mordu dans le gras des seins, les mamelons n'ont pas été touchés, mais est-ce la douleur, la violence du combat, l'acharnement de l'une comme de l'autre, l'excitation de Catherine doit être à son comble. Les mamelons n'ont jamais été aussi longs et aussi gros... royaux! Après ses cris de douleur, Catherine pousse un "Ah!" de satisfaction d'être libre pour un moment et sans doute de pouvoir profiter de ce répit. À peine un regard sur sa poitrine blessée, elle tire Marie vers le centre du ring... par les cheveux, brutalement la tourne sur le ventre allongée, bras en croix. Elle plie la jambe droite de Marie, repoussant le talon de la chaussure près de la fesse rebondie. Écartant ses cuisses, de sa main droite elle ouvre son vagin, s'agenouille entre les cuisses de Marie, à cheval sur la jambe pliée et écrase son vagin sur le tibia. L'intérieur des lèvres et le clitoris en contact avec le membre de l'autre, elle commence à monter et descendre, se balançant lé- gèrement de tout le bassin. Elle se masturbe en utilisant Marie. De sa main gauche elle a pris appui sur la fesse gauche de Marie, pendant que sa main droite erre sur son propre corps, de son vagin à son ventre et à ses seins dont elle pince ou caresse les mamelons, effleurant les blessures faites par les morsures. Progressivement son visage prend les stigmates du plaisir qui monte, son mouvement de balancement s'allonge et s'accélère, son corps se penche en avant au fur et à mesure du travail, elle glisse en avant et bientôt son sexe atteint la chaussure, son vagin avale les lacets et c'est alors qu'elle secoue la tête de tous côtés en ahanant un cri guttural, un "Ah!" qui n'en finit pas, et finalement elle s'écroule allongée sur le dos de Marie, dont la jambe droite est toujours coincée. Catherine serre convulsivement ses cuisses sur la jambe et la cuisse de Marie avec un feulement intérieur de gorge qui semble vouloir durer toujours. Pendant qu'elle reprend contact avec la réalité, sous elle Marie reprend conscience. Catherine fait alors un tour sur elle-même, se relève à quatre pattes, rassasiée, encore molle, pendant que Marie toujours hébétée prend la même position. Elles sont à quatre pattes côte à côte. Elles se regardent et enfin se relèvent, et une fois encore, lentement d'abord, se remettent à tourner l'une autour de l'autre en position d'attaque. Soudain Marie se précipite, happe un bras de Catherine, fait un bras à la volée et la projette au tapis, dos au sol, saute à pieds joints sur sa poitrine, saute et encore, jusqu'à ce qu'elle tombe en porte à faux sur Catherine qui s'est tournée sur le côté, Marie tombe à genoux devant celle-ci qui s'empare précipitamment des deux pieds offerts. Elle les lève pour avoir Marie allongée à plat ventre, alors elle croise un pied dans la pliure du genou de l'autre et s'allonge de tout son poids sur le pied au genou forcé, elle se relève à demi et se laisse tomber à nouveau pour abîmer le genou. Marie se débat comme une lionne, elle essaie de se relever sur ses bras, mais le poids tombé de Catherine la renvoie au sol, elle agite son torse de tout côté mais Catherine tient bon et lance à nouveau son poids sur la jambe bloquée. Peut-elle disloquer le genou? Abîmer, élonger les tendons sûrement! Puis soudain elle lâche la prise, mais c'est pour changer de genou, et elle recommence ses assauts. Marie cogne ses poings et ses avant-bras sur le sol, puis dans ses gesticulations elle arrive à attraper un poignet de Catherine et à la déséquilibrer. Surprise Catherine se trouve en bonne position pour Marie qui peut s'emparer de sa tête entre ses cuisses... entre ses armes, car une telle prise entre un étau si puissant est indébrouillable! En plus, Catherine se trouve le visage plongé dans la forêt pubienne de Marie qui appuie sur la tête pour l'enfoncer dans son bas ventre. Cette prise est la position préférée de Marie, c'est sa gloire... qui provoque une brève jouissance, qu'elle essaye de prolonger. Catherine s'agite dans cette charnière étouffante, gluante et puante! Elle a la chance de se sentir glisser, son adversaire transpire abondamment et ses genoux blessés ne lui permettent pas de bloquer sa prise en crochant les chevilles. Alors Catherine s'agite, ses blessures se rouvrent et son sang ajoute à la viscosité de l'étau. Par en dessous elle arrive à glisser une main entre les cuisses, près des fesses, puis à avancer une main vers les grandes lèvres, elle arrache des poils au passage, mais ses doigts font leur chemin. Ils sont rendus jusqu'en haut de la fente, son majeur et son médius se glissent en haut des petites lèvres. Ils poussent, tournent, s’enfoncent, redescendent vers l'entrée du vagin et se heurtent tout à coup au secret de Marie, on pourrait dire sa plus grande anomalie... son clitoris... Tout en continuant à libérer sa tête, Catherine a réussi à glisser son autre avant-bras entre les cuisses de sa puissante adversaire ce qui lui permet de protéger sa main agressive. Ses doigts se sont donc heurtés à un obstacle. Catherine tourne ses doigts, tâte, pousse et finit par découvrir que Marie possède un clitoris anormalement long qui fait partiellement obstacle à l'entrée de son vagin! Alors elle change sa main de position, glisse ses pouce et index, s'empare de l'organe qu'elle se met à pincer et à tirer et à refouler jusqu'à ce que Marie écarte ses cuisses pour s'emparer des poignets de Catherine et se libérer de l'attaque. De sa main libre Catherine combat les autres mains. C'est alors que Marie s'arque violemment, tend ses cuisses et les serre sur l'avant bras qui plonge en elle, l'écrase, le broie pendant qu'un siffle- ment aigu s'échappe comme par saccade d'entre ses dents serrées, et que sa liqueur dégouline sur le bras de la fouineuse. Et à l'étonnement de Catherine, d'un puissant coup de reins Marie se dégage, se retourne et se relève. Catherine la suit. Elles se retrouvent encore debout face à face et tournent à nouveau l'une autour de l'autre. Puis, simultanément, comme d'un commun accord elles se redressent et s'arrêtent, se regardent silencieusement yeux dans les yeux. - Match nul? - souffle Catherine. - Match nul - répond Marie. - Sans rancune... - O.K. Sans rancune! Et elles se tapent les mains mutuellement pour sceller leur accord. Florence et sa soeur Cathy à leur descente du ring examinent leurs visages, les font asseoir et ouvrent la pharmacie... la fureur s’est apaisée. À suivre… Catherine, 3ème épisode - “Vendetta”. Le sous-titre du deuxième épisode est une hommage au film "Between Two Women" (USA 1986), avec Farrah Fawcett, ou elle se battait (psychologiquement) contre une autre femme, dont elle devenait amie. Farrah Fawcett (Majors pendant un certain temps) est fameuse par ses luttes dans "L'âge de cristal/"Logans's Run" (USA 1976) et la série de TV "Drôles de dames"/"Charlie's Angels". © Ange Païen 1994.03.23 © Édition de Raf 1994