Le camp de vacances A 18 ans, une jeune fille est envoyée, par sa mère, dans une colonie de vacances spéciale dédiée à la formation des maîtresses. On l'y introduit au monde de la domination et à l'art des tortures extrêmes. « Je n'en pouvais plus d'attendre la fin de l'école. Enfin nous y sommes... J'ai la majorité... Je vais passer mon premier été loin de mère. » Louise Noblet allait dans un camp uniquement pour filles cet été. Ce n'était pas un camp ordinaire. Sous les apparences d'un camp normal, l'endroit était en fait spécialisé dans la formation des futures maîtresses. Il avait été conçu... seulement... pour les jeunes filles. Il se voulait une structure éducative. Il n'y avait pas de femmes mures, hormis les instructrices. A la fin du stage, les jeunes filles les plus douées étaient récompensées d'un diplôme, signe de leur aptitude supérieure à la cruauté, diplôme que Madame Noblet souhaitait ardemment pour sa fille. « Depuis que mon père nous avait quittées, ma mère ne se faisait plus d'illusions avec les hommes. Peu après la séparation, une amie l'avait amenée dans un club sm. C'est là qu'elle a éprouvé, pour la première fois, je crois, la puissance d'être une femme. Elle en est devenue complètement intoxiquée. Cette sensation avait violemment réveillée ses hormones. Il n'y eut pas longtemps avant qu'elle devienne une authentique femme dominante, exerçant sa toute puissance sur les mâles faibles et soumis de ce monde. Ma mère m'éduqua dans ces nouveaux principes. Elle forma et transforma la petite fille que j'étais en une femme puissante et dominante. Moi aussi, je m'étais mise à apprécier la puissance. Je me suis mise à taquiner des garçons et j'ai appris comment les inciter à faire des choses pour moi en les laissant croire qu'ils finiraient par y trouver leur plaisir. Comme ils se trompaient ! Bien vite, ils durent accepter le fait que j'avais pris possession de leur vie sexuelle. Ma mère avait beaucoup d'amies dominantes. Elle organisait des soirées à la maison et lors de ces soirées, elle me permettait désormais d'être témoin de leurs séances. J'étais fascinée, stupéfiée par l'empressement avec lequel les hommes voulaient être punis et supporter toutes les tortures juste pour lui donner du plaisir. Il y avait toujours pléthore de candidats pour lui faire don de leurs corps pour la nuit. Je pus voir dans le salon des hommes fessés, battus, cravachés, fouettés, suspendus dans tous les sens, des hommes à qui l'on pissait dessus, transformés en WC vivants, auxquels on suppliciait les testicules et la verge, on défonçait l'anus avec des godes, et même que l'on transperçait de clous. Ces hommes m'étaient totalement inconnus en règle générale. Aussi quelle ne fut pas ma surprise de reconnaître un jour mon généraliste (et celui de ma mère) le docteur Robert-Alain Fizier parmi les hommes agenouillés que maman passait en revue. A le vue de cette figure connue, mon attention fut encore aiguisée. De la mezzanine, d'où allongée, j'observais sans être vue la scène, j'écarquillais les yeux. Visiblement, ma mère n'étais non plus tout à fait indifférente au fait de s'occuper du médecin de famille car quand elle s'approcha de lui, son visage s'illumina d'un sourire sadique. Quel spectacle saisissant de voir ainsi notre médecin, cet homme, qui alors que je n'étais qu'une enfant m'impressionnait tant avec sa grande taille et sa blouse blanche, celui-là même, qui avec autorité me posait des questions, et passait son stéthoscope froid sur ma poitrine et mon ventre nus, se trouvant là, en bas, impuissant et soumis, à genoux, entravé par un collier relié aux menottes qui ceignaient ses mains dans son dos. Avançant à genoux, devançant les ordres de ma mère, il plaça ses organes génitaux sur une table basse, qui arrivait juste à hauteur. Je me souviens de ses yeux pleins tout à la fois de désir et de peur qui ne semblaient pas pouvoir quitter le visage de ma mère. Celle-ci leva la jambe pour venir écraser du bout de sa cuissarde le gland du docteur dont la bouche s'entrouvrit pour laisser passer un léger grognement sourd. Ma mère contempla avec satisfaction le docteur dont le regard semblait toujours irrésistiblement aimanté par son visage. Comme répondant encore à un ordre sans que pourtant ma mère n'ait rien ordonné, le docteur dit d'une voix, assez forte et pleine d'exaltation : « merci madame ». Ma mère sourit. Elle reposa son pied sur les organes du docteur, appuyant cette fois ci sur l'ensemble de la verge. A nouveau, elle se retira et le docteur la remercia de la même manière. Le docteur fut ainsi piétiné dix fois, mais dès le troisième coup, la douleur était si vive, que l'homme ne pouvait s'empêcher de pousser des râles de plus en plus puissants. Lors du neuvième coup, maman s'acharnant sur un testicule, le docteur émit même un étrange gémissement aigu^Å J'étais captivée. Les quatre autres hommes également, au vu de leur unanime érection. D'ailleurs, le docteur Fizier gardait lui-même un étrange reste de vigueur en dépit des traitements qu'il subissait. Après le dixième coup, le docteur, sexe et bourses tuméfiés, eut un léger soupir. Assurément, ce n'était pas du soulagement, mais de l'extase. Maman se recula d'un pas et le docteur, reprenant ses esprits, se mit à embrasser avidement les bottes de ma mère, vénérant avec effusion les pieds qui l'avaient martyrisé. Je ne vous dis pas dans quel état je me trouvais. Maman et le docteur avaient mis le feu à mon bas ventre. Cette nuit-là je ne dormis guère, ma pensée ne pouvant quitter le médecin. Comme j'aurais aimer aller maintenant à son cabinet. Son apparente force physique n'était rien. Je le savais désormais. Je l'aurais giflé, j'aurais arraché sa blouse et je l'aurais fait ramper sur le carrelage, et roué de coups de pieds. Finie la fillette qu'on manipule. Je l'aurais fait se prosterner devant moi. Je l'aurais fait m'appeler « Maîtresse » ! Bref, comme vous le voyez ma mère fit mon éducation !^Å Ou plutôt, elle la commença car pour la pratique, il fallait que j'en passe d'abord par ce stage estival, qui devait se dérouler l'année de mes dix huit ans. Avant cela, ma mère ne me laissa jamais participer... Je n'étais là que pour observer et apprendre. Elle me disait toujours : « ton heure viendra. Aie la patience d'attendre et tu en récolteras la récompense ». Les seules enfants qui allaient dans ce camp étaient filles de femmes dominantes. Les filles du camp apprenaient l'art de maîtriser les hommes et les moyens de les employer pour leur propre plaisir. Enfin arrivait le jour pour moi de s'embarquer dans cette nouvelle aventure. J'étais surexcitée. Ma mère m'avait garanti que jamais je ne m'étais autant amusée de toute ma vie que j'allais pouvoir le faire au camp. Pour la première fois, j'aurai mon propre esclave et je n'attendais que ça. Pour l'occasion, maman m'avait payé ma première tenue de cuir. C'était une combinaison avec deux trous pour les seins, une fente pour la chatte et l'anus. A part ça, je ne pris que quelques affaires pour la nuit. Tout le nécessaire était fourni par le camp, selon ma mère. Après deux heures de train, nous sommes arrivés au camp à midi et l'on nous a donné nos chambres. Il y en avait une par personne. Nous étions vingt. Nous n'étions qu'un petit groupe par rapport à ceux d'autres baraquements du camp. Néanmoins, l'excitation était déjà palpable. On nous donna quelques règles de base de la vie du camp. Nos conseillères seraient aussi nos guides et instructrices. Le camp commencerait officiellement demain matin. Folle d'excitation, je ne pus pas fermer l'^Üil de la nuit. Le matin suivant, lorsque j'arrivais à la salle de réunion, chaque fille était vêtue d'une combinaison de cuir. La mienne faisait bonne figure, mais je dois reconnaître que mes camarades avaient tout autant su choisir des vêtements propres à rendre les hommes fous. Ces combinaisons seraient notre uniforme réglementaire dans le camp. Nous nous assîmes. Le directeur du camp ^Ö un homme de 45 ans environ ^Ö s'est présenté. Il s'appelait Georges Montoit. Il nous a réitéré les règles du camp. Il était chargé de superviser notre apprentissage et de vérifier le bon déroulement du stage. En cas de problème, notamment avec un esclave, il était l'autorité vers laquelle nous devions nous tourner. « Normalement, avait-il précisé, cela n'arrivait jamais. » Puis une porte s'est ouverte... et vingt jeunes mâles entrèrent dans la salle. Ils étaient nus, si l'on excepte le collier de chien à leurs cous. Chacun d'entre eux avait un numéro peint sur la poitrine. Le directeur nous a expliqué que les garçons allaient devenir nos esclaves pendant toute la durée du camp. Les garçons étaient jeunes, pas plus de vingt à vingt-cinq ans, musclés et plutôt beaux. Ils n'avaient pas un poil de graisse. Monsieur Montoit nous a expliqué également que tous les garçons étaient volontaires, qu'ils étaient heureux de prendre part à ce camp pour l'été et de nous servir d'esclaves durant les semaines suivantes. Puis, il plaça des nombres de un à vingt dans un sac sur son bureau. Ensuite, naturellement, il nous a demandé de nous approcher de la table, de tirer sans regarder un numéro dans le sac, et de désigner ainsi celui qui deviendrait notre esclave personnel jusqu'à ce que le camp soit fini. Notre travail, en tant que membre du camp serait de le former et de lui apprendre le « métier », mais aussi « l'art » de l'esclavage. C'était mon tour. Je me suis approchée du sac et j'ai tiré un nombre. C'était le numéro treize, porte-malheur pour certains, porte-bonheur pour moi. Je vis mon garçon incliner la tête pendant que je m'approchais et prenais sa laisse dans ma main. Immédiatement, il tomba à genoux et embrassa mes pieds. « Bon chien », lui dis-je, et je regagnai mon siège, mon esclave prenant place sur le sol à mes côtés. J'attendais la suite. « C'est vraiment génial » pensai-je. « Je vais passer un été formidable ». Je me tournai vers le garçon et lui demandai son nom : Franck, répondit-il. Je me levai et lui demandai s'il était prêt à consacrer désormais sa vie à sa maîtresse. Sans hésitation, d'une voix claire et forte, il me dit « oui, Maîtresse. » « Bon » lui dis-je, « ta vie est maintenant entre mes mains. » La première leçon était la fessée. Chaque mâle présenta son postérieur nu à sa jeune maîtresse. L'instructrice chargée de cet atelier nous montra comment maintenir le garçon et comment lui donner une fessée. Puis après la fessée, la gifle, que je trouvais bien plus marrante : une claque sur chaque joue jusqu'à ce qu'ils soient devenus rouges cramoisis. Quelques garçons commencèrent à crier et à pleurer alors que les jeunes filles étaient gagnées par l'enthousiasme. Nous avons bien ri et nous avons continué les claques. C'était vraiment amusant. Les garçons étaient si faibles, si désarmés, si douillets aussi. Ils n'avaient aucune vigueur, pas de résistance à la douleur. Mais ils apprendraient^Å Ils apprendraient forcément^Å Ce fut tout pour le premier jour. Nous sommes toutes allées à la piscine pour nous détendre et faire redescendre la température^Å Les garçons sont restés à côté de la piscine pendant que nous jouions. Quand nous sommes sortis de la piscine, pour nous essuyer, ils ont du nous lécher entièrement. Vint l'heure du dîner. Chaque garçon a servi sa maîtresse. Après dîner, certaines des filles sont allées regarder un film, d'autres ont joué au ping-pong joué et d'autres encore sont allées à la bibliothèque. Puis, une à une, les filles sont montées dans leurs chambres. Quand moi aussi, je me suis sentie fatiguée, j'ai pris Franck avec moi et nous avons regagnés ma chambre. Je fais toujours pipi avant d'aller au le lit. J'ai placé la tête de Franck dans les toilettes particulièrement conçues à cet effet. Disposé sous ma chatte, il reçut directement mon nectar d'or tout chaud. Il commença à s'étouffer et à tousser. Je lui dis que s'il laissait passer la moindre goutte, il en paierait les conséquences. Evidemment, il y en eut, mais je n'avais plus l'énergie de le punir aujourd'hui. Demain serait un autre jour. Mais il apprendra. Franck me lécha juste le minou pour que je sois propre. Je me mis au lit et lui demandai de dormir à mes pieds. Que ce soient les cours de psychologie, le matin, ou la mise en pratique, l'après-midi, tout était hautement instructif. Chaque samedi soir, un esclave était choisi pour une punition. L'esclave était introduit dans le « casino », lieu où toutes les filles du camp se réunissaient pour observer sa punition. Le garçon puni ce soir avait dormi trop longtemps. Sa jeune maîtresse l'a attaché à la croix en X, son dos faisant face au public. Elle a commencé à fouetter pendant que nous applaudissions et comptions. Sa punition était de dix coups. Nous avons commencé à compter : un, deux, trois... jusqu'à la 10ème marque faite par le fouet sur son dos. Le dos était rouge et le sang perlait. Alors le directeur nous demanda de passer derrière le garçon et de sucer les gouttes de sang. Pour la première fois, ce soir là, j'ai goûté au sang. Et j'ai adoré ! J'en ai voulu plus et je ne me suis pas gêné pour demander au directeur un autre passage. Le directeur a accepté, et moi ainsi que certaines autres filles, eûmes un deuxième tour. L'été avançait. Les filles apprenaient les bases de la profession et appliquaient leurs nouvelles connaissances sur les pauvres esclaves masculins. Nous formions un groupe heureux. Environ deux semaines avant que le camp ne se termine, le directeur lança la « guerre des couleurs ». J'appris qu'il s'agissait de savoir qui des garçons étaient devenus les meilleurs esclaves. Ils devaient être divisés en deux équipes de dix, et concourraient pour l'honneur d'être les meilleurs. Ils participeraient à une série de jeux, l'équipe gagnante suivrait sa maîtresse, l'équipe perdante serait immédiatement exclue, ses membres renvoyés à la vie civile, à leurs obsessions et à leurs fantasmes inassouvis. Il y avait le groupe A, les rouges, et le groupe B, les bleus. Franck appartenait au groupe B. Les jeux ont commencé le matin suivant. Il y avait une course de marathon, une chasse au trésor, une course à la nage. Le meilleur était assurément le combat dans l'arène, comme gladiateurs. Il était magnifique de voir les jeunes hommes combattre pour le privilège d'être esclave de leur maîtresse. Le concours a duré trois jours. A la fin, l'équipe A a gagné. L'équipe B, celle de Franck était exclue. Je ne revis jamais ce malheureux et je passais une morne semaine à préparer mon examen terminal. Je devais passer l'examen le jeudi de la dernière semaine. Une des instructrices m'annonça que j'étais convoquée dans le bureau du directeur. L'épreuve avait lieu à quatorze heures. On m'avait prévenu que je devais arriver cinq minutes avant. « Bonjour, Mademoiselle Noblet », me dit le directeur, en m'invitant à m'asseoir dans le fauteuil en face de lui. « Bonjour, Monsieur Montoit », répondis-je. La proximité de l'examen faisait naître en moi une certaine anxiété, une certaine excitation également. « Mademoiselle, vos notes sont jusqu'à présent très bonnes, reprit-il, vos professeurs ont donc considéré que vous pouviez vous présenter à l'examen terminal nécessaire à l'obtention du diplôme. » « Je vais donc devoir vous tester. » Le directeur me fixait dans les yeux. Il marqua un silence. Intriguée , je questionnai : « c'est-à-dire, monsieur le directeur, qu'attendez-vous de moi, au juste ?^Å » « Le but de ce stage, Mademoiselle, continua-t-il, était d'exacerber votre cruauté et de vous apprendre l'art de la domination de l'homme par la Femme. Je me dois d'éprouver moi-même vos aptitudes en la matière. » « Comme sujet de votre examen, je vous demande donc de m'humilier, de m'asservir et de me faire souffrir. » Je fus d'abord interloquée. On me demandait de dominer celui qui ici représentait pour nous autres jeunes stagiaires l'autorité, celui qui fixait les règles. Et, même, c'est lui qui me le demandait. Et s'il me le demandait, alors cela signifiait que lui aussi, le dernier rempart dans ce camp de l'autorité masculine, n'aspirait finalement qu'à se jeter aux pieds de femmes impérieuses. Quelle surprise, cette épreuve d'examen ! Bien vite, toutefois un insatiable désir le disputa à l'étonnement. « Venez avec moi », me commanda (pour la dernière fois !) le directeur. Il me fit rentrer dans une autre pièce attenante à son bureau. S'y trouvaient un lit à baldaquin en fer forgé, avec divers systèmes d'attache aux barreaux et aux piliers, ainsi qu'une commode sur laquelle étaient posées une cravache, quelques pinces à sein, quatre paires de menottes, une petite ceinture de chasteté pour homme. Fort peu de choses en somme. « C'est là tout ce à quoi vous avez droit. L'éventail des possibilités est restreint pour corser la difficulté de l'épreuve. Au fond de la pièce se trouve une salle de bain, en cas de besoin. Je vous précise que nous ne pouvons pas sortir de ce petit périmètre. Enfin, vous devrez composer dans votre combinaison de cuir réglementaire. » « Mademoiselle, il est quatorze heures. L'épreuve démarre. Vous avez une heure. » Le moins que l'on puisse dire, c'est que le temps de préparation n'était pas très long... Je me voyais donc contrainte d'improviser. Que faire ? Je me devais de commencer tout de suite. La gifle était toujours une bonne entrée en matière. Je lui cinglai le visage. « Les règles ont changé, salopard, ce n'est plus toi qui commande ! ». Je tirai brutalement sur sa cravate et j'arrachai sa chemise, dont tous les boutons sautèrent. « A genoux », hurlai-je. J'assistai alors le spectacle de cet homme dans la force de l'âge, chef de l'établissement, s'agenouillant docilement en signe d'acceptation de toutes mes volontés. Cette vision fut pour moi comme une explosion de désir. Je sentis une vague de chaleur m'envahir. Et, je réalisai que je devais laisser mon désir guider ma conduite si je voulais réussir mon examen, qu'en l'occurrence, mes pulsions étaient meilleures conseillères. Passée la panique du début d'épreuve, il fallait que je laisse aller mon plaisir. « A poil, porc » continuai-je. Il commença à se déboutonner. Je me collai à lui. « Quand je te donne un ordre, je veux entendre : « oui, Maîtresse. » « Oui, Maîtresse », acquiesça-t-il. Je le toisai. Son corps contre le mien, sa tête à la hauteur de ma poitrine. Le résultat ne se fit pas attendre. Je sentis son membre se redresser contre mon mollet à travers son pantalon. Il retira sa veste, les restes de sa chemise, son pantalon, et ses chaussures. La sensation de son membre dressé me donna l'idée de lui passer tout de suite la ceinture. En fait de ceinture, il s'agissait d'un petit sac de latex noir dans lequel j'enfermai, non sans difficulté, verge et testicules. Je le remis à genoux. Il pouvait sentir l'odeur de mes seins et le contact du cuir froid de ma combinaison sur sa peau nue. Je pris sa tête en le regardant dans les yeux. Je lui ouvris la bouche et y laissai tomber un long filet de bave. Le sac de latex était prêt à exploser^Å L'homme était subjugué, il me fallait m'emparer définitivement de son esprit. Or, pour ce faire, il me semblait que c'est lui que devait me signifier verbalement sa reddition. Le moment où l'homme surmonte la honte de ses désirs pour se donner entièrement à la femme est un toujours pour lui un moment de suprême jouissance. Pour elle aussi, même si pour l'heure, je m'efforçais surtout de mettre en pratique les leçons reçues pendant l'été. « - Es-tu mon esclave ? », demandai-je « - Oui, Maîtresse, je suis votre esclave. » Au timbre chancelant de sa voix, je me rendis compte qu'il est déjà transi de désir. « - Veux-tu que je te frappe ? » « - Oh, oui, mademoiselle, frappez-moi » « - Alors, supplie-moi ! Crie que tu veux que je te martyrise ! » « - Mademoiselle, je vous en supplie, humiliez-moi, frappez-moi, battez-moi, donnez-moi le fouet ! », cria-t-il. Puis il reprit, avec détermination et enthousiasme : « Mademoiselle, je suis votre chose. Faites de moi ce que vous voudrez. Je ne mérite de vivre que pour vous servir. Le don de ma personne est le seul hommage que l'homme que je suis puisse faire à la Femme que vous êtes. Vous êtes ma déesse. Mademoiselle, je vous en conjure. Soyez dure, féroce, inhumaine. Faites-moi hurler de douleur. Jouissez sans retenue de me voir souffrir. C'est mon souhait le plus cher. » A cours de suppliques, ses demandes laissèrent place au silence. Je lui souris vicieusement pour lui signifier que j'allais accéder à ses requêtes. Il m'avait appelé plusieurs fois : « Mademoiselle ». Notre différence d'âge avait l'air de renforcer son bonheur. D'ailleurs, moi-même, voir cet homme, qui aurait pu être mon père, hurler sa soumission m'avait échauffé autant que je lui. Il fallait que je passe à l'action. J'attachais le directeur aux montant du lits. Debout devant la matelas, les deux côtés de son corps m'étaient offerts. Quelques secondes, je me reculai et je frappai. « Le premier coup de cravache doit être ferme et assuré. Je dois lui prouver que je ne suis ni inexpérimentée, ni trop timorée. » Je fouettai à un rythme soutenu. Pas trop rapide non plus, car je ne devais surtout pas l'achever trop tôt. La cravache était longue et souple. Elle était parfaite. On avait envie de l'utiliser abondamment et même à l'excès. Heureusement, le corps assez grand et puissant du directeur m'offrait de larges surfaces à rougir. A chaque impact, l'homme bandait ses muscles, mais sa force ne lui était d'aucun secours pour savoir où le prochain coup allait tomber. M'étant attardé copieusement sur son dos, je passai de l'autre côté. Montoit me semblait en bonne position pour utiliser un autre instrument à disposition, les pinces. Je les essayai d'abord à vide et constatai qu'elles étaient particulièrement puissantes. Je lui caressai les pectoraux, qu'il avait bien développés et saisis ses mamelons entre mes ongles. Je laissai alors la petite mâchoire de fer se refermer sur sa chair. Les pinces mordaient violemment ses tétons. Il serra les dents. Je le laissai déguster la douleur une dizaine de secondes, puis je frôlais son torse de ma main, et remontai jusqu'à sa bouche. Il baisa mes doigts. Je ris, et d'un violent coup de cravache sur la poitrine je fis sauter les deux pinces. Pour la première fois, il ne put retenir un cri, un cri court et sec comme le jappement d'un animal. En entendant ce cri auquel je ne m'attendais pas, je ressentis comme un flash de plaisir. Je repris la flagellation. Plus je donnais des coups, plus il jappait, et plus je me déchaînais. Je fouettais, puis je griffais de toutes mes forces sa peau striée des marques de la cravache. Je le giflais. Je frappais ses jambes avec la pointe de mes bottes. Epuisé, il ne tenait plus debout que parce que ses poignets étaient attachés aux montants du lit. Je repris mon souffle et contemplai mon ^Üuvre. Tête baissée, visage grimaçant, le directeur était vaincu. Je crois que j'avais bien démarré mon examen. Je n'eus pas à me casser la tête pour trouver la suite de nos jeux. En effet, nous étions après dîner, et l'eau que j'avais bu en mangeant ne demandait qu'à ressortir. Je le détachai et en le tirant par les cheveux, je l'obligeai à me suivre à quatre pattes jusqu'à la salle de bain. Je le fis s'allonger sur le sol. Il pouvait s'appuyer sur ses coudes pour relever le haut de son buste. Je m'accroupis et plaçai mon sexe à quelques centimètres de sa bouche pour lui faire boire ma pluie d'or. J'avais une assez grosse envie. Il sortit donc un jet puissant. Je fus surpris par la manière remarquable dont le directeur ingurgita ma pisse. Rien à voir avec le pauvre Franck, qui n'avait jamais réussi à avaler une seule fois mon nectar correctement. Montoit avait su placer sa tête de telle sorte que l'urine se dirige directement dans le fond de sa gorge. Ainsi, il ne se salissait pas la bouche, ce qui était préférable pour ensuite qu'il puisse essuyer mon sexe sans le souiller. Une fois mon besoin satisfait, je m'essuyai d'abord sur son front avant de lui demander de me nettoyer plus profondément avec sa langue, ce qu'il fit consciencieusement. Pendant qu'il léchait mes lèvres, j'inspectais la salle de bain. J'aperçus des produits de toilette, des éponges, du savon, une boîte de cotons-tiges, des pansements, de l'alcool pour désinfecter les plaies. Pour madame « tout le monde », des objets anodins, mais pour une jeune femme sadique telle que moi, ce peu de matériel pouvait enrichir mes perspectives. « Vous avez bien dit que j'avais droit à tout ce qui était dans la chambre et la salle de bains ? » « Oui, Maîtresse. » Mon désir guidait mon imagination comme mon imagination attisait mon désir. « Je crois que je viens d'avoir l'idée d'une nouvelle punition cruelle », dis-je à haute voix. « Mademoiselle, votre cruauté est mon ravissement », répondit-il. Je lui fis défaire sa ceinture. Ses organes, violacés d'avoir été comprimés reprirent vite leur teinte normale. Je l'emmenai sur le lit. Je le fis s'allonger sur le dos et grimpai à califourchon sur son torse. Je menottai ses poignets aux deux coins du lit. Puis je me retournai et attachai ses chevilles. Il était étendu ainsi en croix. Sa verge libérée reprenait doucement une taille plus virile. Je crois que Montoit n'était pas insensible à l'humiliation verbale. Mais surtout, il semblait aimer « l'auto-humiliation ». Plus encore que les menaces et les insultes, il aimait devoir avouer et même réclamer ses désirs inavouables. Plutôt que d'être fait prisonnier, il aimait se livrer soi-même. Je me devais d'exploiter ce trait de caractère du directeur. Il en allait de mon diplôme^Å « - Si tu le veux, esclave, lui dis-je froidement, tu n'as qu'à dire un mot et je te laisse libre. Si c'est ce que tu souhaites, je te détache et je m'en vais. » Il ne faisait pas de doute que les fantasmes du directeur prendraient chez lui le dessus. Mais je voulais qu'il le dise. « - Non Maîtresse, ne me détachez pas. Je veux subir vos tourments » « - Si tu acceptes de rester ici, ne t'attends qu'à souffrir, et pour chaque épreuve endurée, ta récompense sera de souffrir encore. Veux-tu que je te fasse souffrir ? » « - Oui, Maîtresse, je le veux ! » « - Jusqu'à quel point ? » « - Autant que votre plaisir l'exige. » « - Tu pourrais le regretter. » « - Oh, non, Maîtresse, la douleur infligée par une demoiselle aussi belle et impérieuse que vous est pour tout homme le chemin de l'extase. » Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'apparemment, il pensait ce qu'il disait. Comme je l'avais prévu, ce court dialogue l'avait bien émoustillé. Pour le vérifier, j'effleurai de mes mains son membre désormais raidi au maximum. Une goutte de sperme apparut à l'extrémité de l'urètre, le petit orifice s'étant légèrement entrouvert. « Parfait », pensais-je. « - Mademoiselle », murmura-t-il, alors que je m'apprêtais à me lever. « - Quoi », répondis-je « - N'ayez pour moi aucune pitié. » Je ne comptais pas faire preuve de pitié, mais c'était une satisfaction supplémentaire de l'entendre me le demander. Je disparus dans la salle de bain. J'en revins avec les armes que j'avais repérées tout à l'heure : les cotons-tiges et l'alcool à quatre-vingt dix degrés. Le directeur n'étais pas sans expérience et je pense qu'il comprit tout de suite l'usage que je voulais en faire. Du moins, c'est ce que laisse supposer la peur qui gagna son regard dès qu'il aperçut les objets. C'était bien une angoisse terrifiante qui étreignait le directeur, et en proie à ses désirs masochistes, il n'en bandait que plus fort. Je me mis à genoux entre ses cuisses. Je voulais qu'il soit spectateur autant qu'acteur de son supplice. Je pris un coton-tige et je le trempai dans la bouteille d'alcool pour que le coton s'imprègne. Lentement. Je laissai ainsi Montoit profiter de sa terrible angoisse. Il regarda avec fébrilité la tige pénétrer dans sa verge. Il put sentir le froid du coton humecté sur le bord de son petit trou devenir chaleur puis brûlure aiguë. Il put sentir la petite tête de mon bâtonnet cruel forcer le passage pour s'insinuer dans son membre sans défense. « Veux-tu que j'enfonce plus profond ? », lui demandai-je ? « Oui, s'il vous plaît, Maîtresse. » J'enfonçais la bâtonnet d'un bon centimètre. « Comme cela, esclave ? » Mais cette fois-ci, « Aaaaaah » fut sa seule réponse. En ressortant ce premier coton-tige, je considérai que le directeur en avait assez vu. Je me plaçai à cheval sur son abdomen en lui cachant son propre sexe et les sévices que j'allais lui administrer. Mouillant de nouveaux coton-tiges, je me faisais désormais le plaisir de les enfoncer de plus en plus violemment et de plus en plus loin dans le canal à pisse et à sperme. Caché par mon corps, l'homme ne savait jamais à quelle sensation, à quelle douleur s'attendre. Tout ce à quoi il pouvait s'attendre, c'est à ce qu'elle soit intense. Ainsi, lorsque j'imprimai au bâtonnet un mouvement de va-et-vient très rapide qui dut lui chauffer les parois de l'urètre ou encore lorsque je versai carrément de l'alcool dans l'orifice meurtri. Comme l'alcool descendait, les gémissements du directeur devinrent glapissements, puis hurlements. Aussi, je le bâillonnais et je n'entendis plus que des geignements et grognements étouffés, doux et suaves échos des tortures infligées. J'exultais. Je jubilais. Et, je jouissais. Totalement humide, j'étais prête pour un coït infernal, pour lequel je comptais bien mettre à profit le membre offert. Je sortais le dernier coton-tige, et je badigeonnai tout le gland de l'homme d'alcool à quatre-vingt dix, avant d'y enfoncer mes ongles avec frénésie. Repue, pour le moment de pulsions sadiques, je pouvais en venir aux pulsions sexuelles. Mais chez moi, les deux sont indissociablement liées et le directeur allait pouvoir bientôt s'en rendre compte. Je me retournai vers le directeur : « bien, directeur, vous m'avez excitée. Nous allons faire l'amour. » Mais, en le regardant dans les yeux, je lui précisai avant de m'empaler sur son membre dressé : « mais, si tu jouis, je te castre. » Je chevauchai vivement le directeur, qui déjà largement éprouvé par mes soins et hypnotisé par la vue de la jeune valkyrie qui le chevauchait, devait faire bien des efforts pour se retenir. Pour le moment, je n'en avais cure et je sentais monter en moi depuis mon vagin de délicieuses sensations. Mais, comme je vous l'ai dit, je ne peux apprécier bien longtemps le sexe sans sadisme et lorsque je considérais l'homme étendu sous moi, à ma merci, le plaisir se démultipliait et inondait mon corps. Très vite, je ne pus résister à l'envie de le frapper à nouveau. Une claque partit. Puis une autre. Puis, désireuse de lui faire encore plus mal, je lui envoyais des coups de poings. Il reçut ainsi une pluie de coups, assez désordonnés, il est vrai, dans le tumulte de l'étreinte. Dans ma furie, je n'épargnai pas même son visage. Ivre de plaisir et de puissance, je succombai à l'orgasme. L'heure était presque passée. Il ne me restait plus guère que dix bonnes minutes avant la fin du temps imparti. J'entrais dans la dernière phase de mon exercice. Remise de mon ivresse, je réfléchissais à un ultime jeu tout en détachant le directeur. C'est alors que me revint en mémoire l'image qui hantait mon enfance, celle de Maman écrasant le sexe du docteur Fizier. Quel moyen plaisant de me détendre après le paroxysme que je venais de connaître. « Je veux que tu arrêtes de bander », indiquai-je à Montoit, qui fut surpris et angoissé par mon ordre. « Je ne peux pas, Maîtresse, je suis trop excité. » Il était évident que tout seul, il n'y arriverait pas. « Très bien, alors, il va falloir que je m'en charge moi-même. » Je le pris par le bras et je le fis asseoir le dos contre le mur, les jambes allongées sur le sol. De cette manière, ses parties génitales étaient posées parterre. Son visage arrivait juste à la hauteur de mon entrejambe. Je le fis embrasser ma combinaison à la hauteur de la cuisse pendant que je commençais à presser ses organes. Je travaillai d'abord ses bourses. Je sentais les testicules rouler sous mes doigts de pieds, à travers la semelle. Quand j'appuyais plus fort, tout le corps du directeur se tendait, les traits de son visage se contractaient et ses yeux se fermaient. J'entrepris ensuite la verge, ramollie par le calvaire imposé aux bourses. Je lui appliquai la même technique, passant de la douce pression au piétinement furieux. Dix fois, comme Maman. Comme elle, je commandai au mâle de me remercier après mes sévices. Le directeur s'exécuta avec empressement : « Merci Maîtresse Louise. » dit-il immédiatement. « Merci Maîtresse Louise ! ». Enfin j'entendais prononcer cette phrase magique par un mâle adulte, et pour cette première, c'était par le directeur du camp, s'il vous plaît ! J'en avais tant rêvé en observant les esclaves de Maman. Et voilà que cela se réalisait. Dix fois, le directeur eut à répéter la phrase fatidique. Outre ces remerciements susurrés, plus aucun son ne sortait de la bouche du directeur, qui restait hébété, bouche bée, ne trouvant plus la force que d'approcher sa tête pour poser ses lèvres sur la jambe qui le torturait. Quand j'arrêtai, ce ne fut pas une goutte de sperme, mais bien une goutte de sang qui perla de son sexe rabougri. Je me reculai. Aussi naturellement que le docteur Fizier avec Maman, et comme attiré par le magnétisme de mes pieds, le directeur me suivit à quatre pattes, et baissant le tête, embrassa spontanément mes chaussures, en signe de vénération. Il était surprenant de voir que l'ardeur et la dévotion avec laquelle le directeur léchait mes bottes avaient été décuplées par la douleur qu'elles lui avaient causée. Outre de fougueux baisers sur l'avant des bottes, la langue du directeur semblait s'enrouler autour de mon talon fin. Adorer l'instrument de sa souffrance. Tel était son désir, et son plaisir, comme le prouvait son sexe redevenu, en un instant, dur comme de l'acier. « Quel fabuleux moyen pour humilier un homme », pensai-je. « Merci Maman ». Je regardai la pendule. Il était quinze heures précises. Déjà ! Je l'agrippai par les cheveux, et lui tirant la tête en arrière, je murmurai à l'oreille : « il est quinze heures, monsieur le directeur, j'ai terminé ». Le directeur mit quelques secondes pour revenir sur terre. « Bien, mademoiselle Noblet, dit-il finalement, je vous remercie, laissez moi juste un petit quart d'heure pour délibérer. Je vous appellerai pour le résultat. » Au bout d'un quart d'heure, le directeur m'accueillit à nouveau dans son bureau avec un sourire. Il portait de nouveau son costume ^Ö cravate, mais avec une nouvelle chemise. « Mademoiselle Noblet, me dit-il, je ne vais pas y aller par quatre chemins, votre performance a été éblouissante. Très honnêtement, je ne puis que souhaiter à tout homme de connaître un jour des tourments tels que ceux que vous m'avez fait subir. Votre autorité et votre cruauté sont dignes des plus grandes. Tout autant qu'elles, vous méritez d'être vénérée par le sexe mâle. » « Vous avez su être à la fois raffinée et brutale, impitoyable et inventive. Je vous en félicite. Comme vous, une vraie maîtresse ne suit que son plaisir. Et pour satisfaire son plaisir, elle ne fait pas de quartier. Par ailleurs, vous avez su prendre le contrôle de mon esprit et réveillé en moi le désir fondamental de soumission à la Femme qui gît au fond de tout mâle. » « Mademoiselle Noblet, vous êtes une jeune fille intelligente et libérée des mirages du patriarcat. Votre stage vous a prouvé qu'il est naturel à l'homme de désirer subir la loi d'une Femme. Louise, tout homme qui croise votre chemin a vocation à terminer à vos pieds. Vous le savez. Je vous fais confiance pour la mise en pratique. » « Pour l'examen final, je vous accorde un « A plus », la note maximale. » J'écoutais avec délectation. Ses paroles étaient du petit lait. Il conclut : « Etant donné vos excellents résultats tout au long du stage et votre remarquable réussite à l'examen final, je décide de vous accorder avec les félicitations le diplôme de maîtresse gynarchique. » J'étais comblée. « Merci, monsieur le directeur ! », m'écriai-je. « Il n'y a pas de quoi, me dit-il, aujourd'hui vous avez été splendide. Vos qualités de maîtresse sont immenses et, encore une fois, je suis sur que vous vous montrerez à la hauteur de vos consoeurs. Pour ce qui nous concerne, je ne suis plus pour vous à compter de ce jour ni monsieur Montoit, ni votre directeur, ni même un homme. Dès que j'aurai signé le diplôme qui consacre votre succès, je ne serai plus pour vous qu'un esclave mâle parmi, je l'espère, beaucoup d'autres, et je ne m'en distinguerai que par mon rôle de fonctionnaire actif au service de la gynarchie. » Ayant dit ceci, il signa la parchemin et me le remit. J'étais en fait assez fière de ma prestation et de ses compliments. Machinalement, quand il se leva pour me saluer, je lui tendis la main pour lui dire au-revoir. Mais, en le voyant se courber, je me repris et avançai mon pied. Il se prosterna et l'embrassa. Puis toujours à genoux, il redressa le torse, en gardant les yeux baissés. « Merci, Maîtresse Louise », dit-il d'une voix, qui était, et j'en fus surprise de la part de cet homme qui jusqu'à aujourd'hui m'était toujours apparu inflexible et froid, pleine d'émotion. Je lui souris. « Au revoir, monsieur le directeur ». « Enfin, je veux dire, au revoir, esclave. » Je tournai les talons et sortit du bureau. Ca y'est ! J'étais diplômée. Je fis mes valises dès le lendemain. J'avais hâte de revoir maman. Enfin, grâce à mon diplôme, je ne serai plus spectatrice des soirées maternelles. J'allai pouvoir assouvir mes désirs de puissance, lacérer les poitrines de mâles consentants, écraser leurs organes et entendre les représentants du sexe fort implorer ma pitié^Å ou ma cruauté. Maman m'attendait à la descente du train. Elle m'embrassa avec tendresse. Dans la voiture, elle parla de la pluie et du beau temps, sans s'inquiéter de ce que j'avais appris, des gens que j'avais rencontrés. Mais, à la maison, un cadeau était posé sur mon lit. Je défis la boîte. Maman m'avait acheté un superbe fouet noir, un fouet, ou plutôt un knout terrifiant. Je me demandais s'il n'était pas trop grand pour que je puisse l'utiliser. Mais rien qu'en saisissant le manche, je ressentis d'insoutenables frissons dans mon bas ventre et une furieuse envie de l'essayer au plus vite. Au fond de la boîte se trouvait encore un billet de 500 euros. « Ce n'est pas moi, Louise, dit Maman, c'est le docteur Fizier. Je lui ai dit que tu avais passé ton examen avec succès. Il voulait te féliciter. « C'est pour que tu t'achètes une paire de bottes », m'a-t-il dit. Entre nous, je ne suis pas sure que ce soit tout à fait désintéressé. Mais, tu sais comment le remercier^Å » Grégor (librement adapté d'une histoire en anglais trouvée sur Internet et d'auteur inconnu) grmasochdisciple@yahoo.fr FIN DU TEXTE