La Saga de Axiline 9ème épisode d’après violente@net-up.com Premiers combats dans la cage à Amsterdam La Saga de AXILINE =o=o=o=o=o=o=o=o= 9ème Episode D’après Violente Sur la route d’Amsterdam Léon a fait deux pauses. Avec les quatre femmes ils ont profité des restauroutes pour se desaltérer et puis ils se sont détendus de leur longue station assise. Depuis que Pétra a froidement déclaré que la combattante qui entre dans l’arène pour y affronter une amie ne voit plus en elle que l’ennemie à abattre, la tension entre Josette et Anne Marie est devenue palpable. En effet, il y a tout lieu de penser que chacune d’elles suppose que l’autre la considère maintenant comme son ennemie. Le silence un peu angoissant qui s’est établi dans la limousine a été rompu par Léon qui a lancé la cassette de " La symphonie du Nouveau Monde " de Dvorak. Une manière d’alléger l’atmosphère. Ils arrivent enfin dans un hôtel situé dans la banlieue d’Amsterdam. Aarb est là qui les attend en compagnie d’une assez grande femme blonde à la peau très bronzée et que tous reconnaissent bien que Anne Marie et Josette ont un peu de difficulté à la situer exactement. Son corps est caché dans une longue robe blanche qui ne laisse voir que ses bras en dessous des biceps et le haut de sa généreuse poitine dans le V de son décolleté. Elle mesure un peu moins de 1,80m, doit peser au moins 63kg. Au milieu de sa chevelure blonde ses yeux sont couleur noisette clair, et elle est âgée de 26 ou 27ans. C’est une belle athlète au sourire un peu pincé. La bouche large mais les lèvres fines. La lumière se fait lorsque Axine la présente comme étant Mary, " la championne de tennis ". C’est à ce moment qu’elles se rendent compte qu’elles sont en présence de la Canadienne. La tenniswoman est là pour Axine et sans complexe devant les autres elle lui demande de se battre avec elle dans la cage au finish . "Tu n’as pas eu assez de toutes les défaites que je t’ai infligées ma belle Mary ? Tu es une bonne élève mais si tu veux un jour remporter une victoire affronte plutôt une adversaire autre que ton professeur ! Je t’ai tout appris Mary et je connais trop bien tous tes points faibles pour que tu puisses me battre !" "Je sais Axine, tu as raison ! Mais alors donnes-moi ta dernière leçon car je suis impatiente d’entrer dans l’octagone." "Bon, d’accord! Mais tu es prévenue que je ne vais pas te faire de cadeau. Dans la cage tout est permis et je peux te blesser gravement ou même te défigurer en te meutrissant contre le grillage ! Tu sais tout celà ," "Je sais mais c’est mon plaisir ! Et puis je n’ai pas de compétition avant plusieurs mois ! Ainsi je pourrai récupérer !" " Alors, c’est d’accord ! Maintenant nous sommes ennemies !" " Ennemies bien sûr !" C’est Aarb qui conclut leur dialogue en annonçant : "Je me charge de vous inscrire au programme de demain. Vous passerez sans doute en milieu ou fin de soirée car il y a eu quelques défections de dernière heure et quelques changement d’adversaires !" Pendant ce petit discours de Aarb, Mary a roulé ses demi-manches sur ses biceps et en relevant sur sa tête la masse vaporeuse de sa blonde chevelure elle fait saillir ses biceps devant Axine ! Ils n’ont jamais été aussi puissants et musculeux . Ils sont hors norme par rapport à ceux qu’elle exhibe habituellement sur les courts de tennis ! Avec une expression à la fois orgueilleuse et de défi, elle fait demi tour et s’éloigne. Axine affiche un sourire un peu étonné et murmure : "Si elle croit qu’elle me fait peur avec ses biceps, elle se trompe la grande garce ! D’ailleurs ils sont peut-être rembourrés de graisse !" Mais sa réflexion même témoigne d’un peu d’appréhension. Josette et Anne Marie sont totalement stupéfaites par cette entrée en matière dans ce milieu du "Total Combat". "Je vous guide, suivez-moi!" Aarb en claudiquant entraine à sa suite les quatre femmes et Léon. Il s’arrète devant une porte et leur demande de s’installer pendant qu’il s’en va procéder à la préparation du combat de Axine et Mary. Les cinq personnes accèdent à un petit salon où le couvert est diposé sur une grande table ronde. Il y a huit couverts et Axine leur demande de s’installer de telle façon que trois places vides restent entre Josette et Anne Marie. Léon prend place à la gauche de Anne Marie et Axine s’asseoit à côté de lui, laissant Pétra se placer à la droite de Josette. Bientôt au cours du léger repas qui leur est servi , deux femmes viennent se joindre au petit groupe. Axine les présente comme étant Colette et Valérie en précisant qu’elles vont être à la fois les chaperons et les managers de Josette et Anne Marie. Les deux arrivantes doivent être décrites car elles le méritent. De toute évidence ce sont deux bodybuildeuses . Elles sont habillées de vêtements très courts et sans manches qui exposent de façon insolente la puissance de leurs bras et de leurs jambes. La plus petite est Colette. Elle mesure 1,55m et pèse bien 70kg. Elle porte une sorte de boléro à fines bretelles ,couleur lie de vin ,enfilé dans une micro jupe fendue noire. Cette vêture étale aux yeux de tous ses épaules larges et musculeuses , ses biceps qui doivent bien faire 40cm de tour et une poitrine épaisse où l’on discerne deux magnifiques ogives fermes mais peu volumineuses. La jupe quant à elle dégage deux paires de cuisses, valorisées par des bas noirs, dont la circonférence doit voisiner les 60cm peut-être même les dépasser ! Son air souriant et mutin dans un visage ovale entouré d’une masse frisée serré de cheveux brun-roux fait que l’on soit fatalement attiré par une telle femme ! Valérie mesure sans doute 1,63m et doit peser 1 ou 2kg de moins. Elle est vêtue d’une courte robe noire sans manches et décolletée en rond, montrant la naissance de deux seins pas beaucoup plus volumineux que ceux de Colette . La musculature offerte aus regards semble un peu moins prononcée que celle de Colette mais celà vient peut-être de sa grandeur car un bon observateur pourrait lui trouver les mêmes mensurations. Son visage est plus carré et son aspect moins souriant lui donne une allure distante et sévère. Ses cheveux chatains plus courts et plus stricts y sont sans doute pour quelque chose ! Après avoir fait le tour de la table et salué tout le monde, Valérie s’installe d’office à la gauche de Josette ce qui laisse à Colette le siège à droite de Anne Marie et vide celui qui fait face à Axiline. Toujours en appui sur sa canne Anglaise, Aarb ne tarde pas à les rejoindre et occuper le siège vacant. Il affine les présentations des unes et des autres et à la fin du repas les invite à gagner tout de suite leur chambre afin d’utiliser à bon escient quelques heures de repos. Il précise que l’emploi du temps du lendemain jusqu’à 18 heures est laissé à la discrétion des deux managers en ce qui concerne Anne Marie et Josette. Pétra et Léon sont libres de leur temps. Il n’est pas nécessaire de préciser que Axine va disparaitre avec lui pour les heures qui vont suivre et jusqu’au lendemain soir. Les deux adversaires du lendemain partagent avec leur manager le single-double qui leur a été attribué. Rapprochées par leur affinité sexuelle, Valérie et Josette n’ont pas évoqué la journée du lendemain. Elles ont profité de leur intimité pour se découvrir et dévoiler l’autre. Elles ont passé des minutes et des heures de jouissance dans les bras de l’autre et dans un corps à corps totalement différent de celui du lendemain. Anne Marie et Colette se sont astreinte à trouver le sommeil en discutant dans le noir de la journée suivante, de l’emploi du temps, de l’entrainement ou plutôt de l’échauffement et de la mise en condition pour le combat. Des heures qui précèderont l’affrontement. Quelques questions de Colette ont amené Anne Marie à faire un résumé succinct de ses relations avec Josette et de ses capacités de combattante. Elle a parlé de son amitié avec Josette qui déborde parfois les frontières de ce que les braves gens appellent la bienséance. De son désir irrépressible de lutter avec elle dans un combat hors normes, non pas par adversité mais par gôut du combat et de manière à voir jusqu’où elle peut aller, tant pour donner que recevoir! Anne Marie a évoqué aussi ce sentiment indéfinissable qui s’est créé entre elle et Josette lorsque Pétra leur a dit qu’elles devront se considérer comme des ennemies..."l’ennemie à tuer !" A-t-elle précisé. Colette sent qu’elle a besoin d’être rassurée à ce sujet. Elle assure que cet état est nécessaire pendant le combat qu’elles vont se livrer, mais que ensuite leur amitié restera intacte, peut-être même renforcée. Qu’elle aussi a déjà vécu cette situation et qu’elle est plus que normale. Son dernier conseil avant qu’elles se plongent dans le sommeil est de rester sereine et de rêver d’un beau et bon combat. Colette et Valérie ont été briefées sur les heures d’accessibilité aux équipements de façon que les deux adversaires ne se retrouvent pas face à face inopinément. Elles ont donc fait un peu de jogging, un peu de musculation, une bonne séance de massage décontractante et enfin ont pris physiquement contact avec la cage grillagée sous forme d’octagone. Elles mesurent la rudesse du grillage dans lequel le choc du visage est certainement blessant. Mais elles constatent ausi une certaine flexibilité latente. Elles visitent leur prochain vestiaire et aussi la petite pièce vitrée qui surplombe la cage et d’où elles pourront suivre les combats chacune en compagnie de son coach. C’est à ce moment qu’elles prennent possession des fameux gants du genre "cobra". Colette fait porter les siens par Anne Marie pour qu’elle s’y habitue. Tout au long de la journée Anne Marie est conditionnée par Colette qui lui ressasse à toute occasion " Tu dois être méchante !" Ou encore " Sois aussi méchante que tu le peux !" Elle va même jusqu’à lui faire répéter après elle : " Je dois être la plus méchante possible! Etre ignoble !..." Dans le petit gymnase qui leur a été attribué Colette fait mettre Anne Marie en "tenue de combat"! Celle-ci se dèshabille et attend les avis de son coach. "Les combattantes habituellement sont totalement épilées, je pense que tu devrais le faire ou tout au moins couper à ras ta pilosité. Et puis tu as des seins très lourds, ils peuvent te gêner pendant ton combat. Comme tu as le droit de porter un soutien-gorge, je te le conseille. As-tu l’habitude de lutter pieds nus ou avec des chaussures ?" "Pieds nus ou savattes, j’aime les deux ! Pour mes poils, j’aime mieux les couper à ras plutôt que les raser !" Après ces quelques adaptations, Anne Marie apprend à utiliser les gants pour frapper. Il lui faut apprendre à cogner avec la pointe des phalanges et non pas avec le plat du gant. Celui-ci a tendance à glisser sur les doigts et ainsi mal protéger les articulations. Comme la salle est équipée de deux panneaux grillagés comme dans la cage, Colette la fait marteler de toute sa force pour l’acclimater à cette surface à la fois dure et mobile. Et toujours elle doit le faire avec méchanceté. Colette veut faire naitre en Anne Marie une forme de sauvagerie. En bon manager, Colette s’implique comme sparring-partner. Elles luttent et combattent. Colette projette avec violence Anne Marie contre le grillage, de face, de dos et de côté. Puis elle se fait projeter à son tour. Elle ne dit pas à la combattante les faiblesses qu’elle discerne chez elle. Son rôle est de la préparer au combat à venir avec ses qualités et ses défauts. Toute correction à ce stade ne ferait que perturber la lutteuse. Comme Anne Marie vient de la faire chuter après une projection dans le grillage, et qu’elle reste stoïque devant elle, il lui faut cependant intervenir. "Tu ne dois pas rester là à attendre que ton adversaire reprenne son équilibre ! Toujours dessus ! Profite de toutes ses faiblesses et de ses erreurs ! Sois méchante ! Tu n’as pas de politesse à faire, encore moins de fair-play ! Dis-toi que ton adversaire est ton ennemie et qu’elle ne te fera aucun cadeau !" Puis elle lui fait goûter au grillage après lui avoir empoigné les cheveux. Elle cogne sa face contre la grille, assez fort pour qu’elle se rende compte de la douleur engendrée mais pas pour la blesser. Par contre elle offre librement son visage aux mains de Anne Marie pour qu’elle connaisse la manière de cogner une tête dans la grille de la cage. Peu après 16heures elles se rendent dans un centre de relaxation. Anne Marie après un bain bouillonnant est confiée aux mains attentives d’une kiné qui masse tout son corps pour la détendre tout en préparant ses muscles au travail de force qu’elle va bientôt devoir engager Enfin Colette a fait remplir à Anne Marie tout un questionnaire sur son âge, sa taille, son poids, ses coordonnées et celles de sa famille ainsi qu’une sorte de contrat qu’elle a signé. Elles n’ont jamais croisé Valérie et Josette qui ont certainement suivi un parcours symétrique d’entrainement physique et psychologique tout au long de la journée. Mais ont-elles apporté à cette préparation autant d’attention et de ferveur, pourrait-on dire, que Colette et Anne Marie. A l’heure fixée par Aarb, elles s’aperçoivent dans les couloirs de la salle où va avoir lieu la rencontre, mais elles n’ont pas l’occasion de se rejoindre. Leur déplacement vers leur vestiaire personnel leur permet de voir l’architecture du bâtiment côté service. Il y a plusieurs étages qui possèdent un long couloir le long duquel des portes donnent accès aux vestiaires d’un côté et de l’autre à des petites pièces dont une paroi vitrée permet de voir la cage et les gradins qui l’entourent. C’est un peu comme une arène octogonale dont deux parois adjacentes vitrées sont toutes proches de la cage. Ces deux branches de la salle sont en glace sans tain, ce qui permet aux spectateurs de voir dans ces glaces l’action dans l’octagone à contre vue de leur place d’observation, sans voir les futurs combattants. Comme Anne Marie, Josette se dénude en ne conservant qu’un solide soutien-gorge qui enveloppe et supporte son opulente poitrine. Elle enfile ses mitaines genre "cobra" et un peignoir de nylon qui lui descend à hauteur des genoux et est tenu par une ceinture. Ensuite en compagnie de Valérie elle gagne son local d’attente. Elle peut examiner la foule bigarrée qui remplit les fauteuils des gradins. Il doit y avoir de 300 à 400 personnes dont plus de la moitié sont des femmes. Bien que nous soyons au milieu de l’hiver les tenues sont légères et certains décolletés sont plus suggestifs de nudité qu’habillant ! C’est ausi un vrai concours de jupes courtes et dénudantes. Chez les hommes les pantalons légers vont de paire avec les chemisettes déboutonnées élégamment ! Le bruit de la salle, sans doute une ancienne salle de théatre, arrive d’une manière asourdie aux oreilles de Josette de la même façon que pour celles de Anne Marie dans une petite pièce de l’étage en-dessous. Le silence soudain attire l’attention vers la cage où pénètrent deux hommes vétus d’un peignoir accompagnés par un troisième en chemisette et pantalon noirs. Ce dernier présente les adversaires et sort de la cage en emportant les deux peignoirs que les lutteurs lui ont tendus. Il semble que ce soit la fermeture de la porte grillagée par le troisième homme qui provoque le retentissement d’un coup de gong. Dans la cage les deux adversaires, qui portent les mêmes gants que ceux des filles, ne sont vêtus que d’un petit slip de nylon qui met en évidence leur virilité d’une façon spectaculaire. Celà fait réagir Anne Marie et sans doute aussi Josette : "Ils ont un sexe énorme ou bien ils bandent?" "Effectivement, ils bandent à moitié ou aux deux tiers, celà varie suivant leur corpulence et leur anatomie. Les combattants qui sortent de l’arène après un combat sont très recherchés par certaines femmes et il y en a parmi elles qui dépensent des sommes importantes pour pouvoir baiser avec l’un d’eux dès le combat terminé. Quelquefois c’est même le perdant qui est le plus sollicité ! Ainsi tu vois ces deux hommes, ils sont sans doute de force à peu près égale mais le blond est beaucoup plus fin, plus racé et plus élégant. En un mot il est plus désirable aux yeux d’une femme, alors même s’il perd il aura beaucoup de suportrices à le désirer. Pour qu’ils soient sexuellement en forme à l’issue du combat ils absorbent un moment avant la rencontre un dopant qui stimule leur circuit sexuel. Au cours de l’affrontement la poussée d’adrénaline va se conjuguer à une émission de testostérone qui va les amener à une complète érection à la fin du combat. Ainsi ils seront parés pour répondre aux sollicitations de ces dames !" "Merde alors!...j’aurais jamais cru çà !" "C’est leur bourse!...si l’on peut parler ainsi. Mais je dois te dire aussi qu’il y en a de mauvais ! Ils se savent en infériorité de sex-appeal et alors ils tentent de massacrer sexuellement l’adversaire pour rester seul désirable à la fin du match, sexuellement s’entend. " L’un d’eux, le plus élégant est un blond de 1,80m pour 80kg, l’autre a un aspect méridional cheveux noirs et petite moustache faisant 1,76m pour 77kg. Dès le gong ils sont partis à l’assaut à coups de poings et de pieds. Ils sont rapides et les coups portés sont durs et secs. Dans ce premier échange ils privilégient l’attaque à la défense. Très vite les coups marquent et les visagent sont tuméfiés et saignants. La face du brun dont la peau est mate parait moins marquée. Le blond cède peu à peu sous la puissance de son adversaire qui le pousse irrésistiblement dans la grille de la cage. Le brun, ayant bloqué l’autre, raccourcit sa distance et multiplie les courts crochets secs et blessants. Puis de sa main gauche il empêche la tête du blond d’esquiver les coups qu’il porte avec son poing droit sur le côté gauche du visage en prenant de toute évidence l’oeil gauche du blond pour cible. Ce dernier tente de repousser son adversaire en appliquant ses poings directement sur sa face. Mais cette technique ne lui est d’aucun secours car le blond baisse sa tête et par de breves secousses se libère. Alors le blond n’hésite pas il relève brutalement son genou droit dans les couilles de son ennemi le forçant ainsi à reculer. Effectivement la réaction du brun est d’éloigner son bassin. Dans ce mouvement il se plie un peu ce qui fait baisser sa tête. Le blond s’en empare de suite en faisant un collier avec son bras droit appliqué sur le cou du brun. L’ayant ainsi coincé il lui lance des coups de genou à l’aveuglette dans le torse et le ventre. Des coups que le brun pare avec ses mains. Le blond en se tournant amène leur couple vers le centre de l’arène. Levant son pied droit dans l’entre-jambe du brun il amorce en tournant une projection et les deux hommes se retrouvent au sol, le blond tenant toujours le brun dans son collier de tête. Les deux combattants luttent au sol, l’un pour assurer sa maitrise et l’autre pour libérer sa tête. Ils sont arrivés au sol sur le dos. Le brun a essayé de revenir sur le blond. Ce dernier a relâché légèrement son collier pour revenir à plat ventre et finalement ils se retrouvent le blond à moitié assis tenant sous son bras droit le cou du brun qui est à demi à quatre pattes au-dessus de lui et qui subit une prise d’étranglement. Pour se libérer le brun donne de violents coups de poings dans les côtes du blond. Celui-ci a écarté ses jambes comme pour se préparer à ajouter un ciseau à la ceinture. Mais le brun a jugé le péril et en se soulevant un peu il lance son genou gauche dans les couilles du blond et il répète son geste jusqu’à ce qu’il le lâche et le repousse en refermant ses jambes. Sans perdre une seconde le brun se jette et s’allonge sur le blond qu’il cloue au sol. Puis il s’installe à cheval sur son ventre et se lance dans un violent matraquage à coups de poings du visage de son adversaire. Chacun des deux hommes a pris le dessus tour à tour. Chacun a frappé son adversaire au sexe pour se libérer. L’action s’est enchainée, rapide et violente. L’oeil gauche de l’homme brun est gonflé et commence à se fermer. Sa bouche et son nez suintent le sang. Le visage du blond qui se protège derrière ses deux poings n’est pas visible à cet instant mais il porte les mêmes marques, sinon plus. Dans leur petite pièce Anne Marie et Josette sont concentrées sur le spectacle et elles sont tellement prises que leur respiration s’est accélérée comme celle des deux ennemis dans la cage. Josette a directement devant ses yeux le lutteur brun qui lui fait face. Les cuisses écartées de chaque côté du ventre du blond. Il a son entre-cuisses posé sur les abdominaux de l’autre. Et josette réagit à cette vue : "Çà y est! Il bande le salaud. Tu as vu çà?" En effet la grosse bare cachée dans le slip arachnéen est dèjà raide et pousse sur le fin tissu comme pour trouver une place à l’air libre ! "Un sacré morceau n’est-ce pas!" Répond Valérie Mais le blond qui semblait inerte sous l’avalanche, lève soudain ses deux mains. Il va saisir le brun sous les aiselles. Simultanément il soulève ses jambes et son bassin et bascule son adversaire sur le côté. Il se lance sur son torse de côté et se saisit à nouveau de son cou. Mais cette fois il se met en devoir de bombarder le visage du brun à coups de poings en écrasant son torse sous le sien. Mais la sueur et le sang ont rendu les corps glissants et le brun se tourne dans la prise et parvient à enserrer la ceinture de son ennemi. Avec une force prodigieuse il se redresse en soulevant l’autre avec lui. Il ne parvient pas à se redresser complètement mais suffisamment pour pouvoir se déplacer un peu et projeter le blond, le visage le premier, dans la grille la plus proche ce qui le fait lâcher la clé de cou. En se redressant complètement, le brun finit de faire chuter le blond qui se trouve allongé sur le dos près du grillage, c’est alors qu’il prend les deux talons de son adversaire qui saute à pieds joints sur son visage. Non content de cette attaque brutale, le brun se met à marteler à coups de pieds la tête du blond. Ce dernier qui s’est protégé un moment se saisit de la cheville du pied qui vient de le frapper et, lançant ses jambes en l’air dans le dos du brun il le fait tomber et au cours de la chutele brun prend possession de la jambe de l’ennemi. Le blond se retrouve à plat ventre. Sa jambe droite est prise en ciseau entre les deux cuisses de son adversaire. Sa cuisse droite est écrasée par la cuisse droite de l’autre dont les muscles arrières sont en appui contre son sexe. La cuisse gauche du brun est par dessus qui serre et fait office de point d’appui au brun qui travaille le genou en pression arrière. La douleur du blond est évidente et pour se défendre il n’a aucune prise sur le brun qui lui tourne le dos. Il souffre un moment en cherchant une échapattoire. Finalement en multipliant la douleur sur son genou, il se soulève et en lançant son bras gauche derrière lui il réussit à se saisir de la tête du brun avec sa main qui croche sur le menton. C’est prise pour prise mais il parvient à libérer son genou et à se glisser sous le brun. Il en profite pour se relever en clodiquant sur son genou endolori et s’éloigne de son adversaire. Celui-ci est déjà debout, le rattrappe et se saisit de son bras gauche. Il le projette à terre et en pivotant par dessus son bras il lui fait une clé de bras bloquée dans un ciseau. Le blond est encore à demi à plat ventre son épaule droite sous lui. Il cheche à nouveau à se libérer en tournant son corps, au dépens de sa tête qui est sous la cuisse gauche du brun près de ses fesses. Il parvient à libérer son bras droit et cherche une prise sur le bas du corps de son ennemi mais sans succès. Dans ses manoeuvres du bassin il a fait glisser son petit slip et il offre aux regards du public son pénis en pleine érection, tendu, gonflé et orné d’un énorme gland cramoisi ! De quoi faire rêver les filles ! Le brun sent que le blond tatonne de sa main droite sur le bas de son corps. Alors il n’hésite pas, il s’arque en arrière en tordant le bras devenu d’une blancheur de marbre veineux. On croit deviner un craquement. Le brun s’est certainement rendu compte que le bras du blond est maintenant abimé, alors il le relâche, le repousse et se lève. Mais avant de proclamer sa victoire, il empoigne la blonde chevelure et force son adversaire à s’asseoir. Il pousse son pied entre les genoux du blond pour les écarter et lorsqu’il voit que la bite bandée est dégagée il y envoie quelques bons coups de pied du talon. Puis il repousse la tête du blond qui s’allonge dos au sol avant de se lover en foetus. Triomphalement le lutteur brun lève ses bras en V en signe de victoire et salue les applaudissements de la foule excitée. Puis il quitte l’octagone alors que deux assistants y entrent pour soulager le lutteur blond et l’accompagner vers les vestiaires. La sortie du blond est aussi saluée par des applaudissements. Il fait son chemin vers la sortie avec son bras gauche en écharpe mais aussi avec sa bite orgueilleusement tendue devant lui. Anne Marie semble un peu pétrifiée devant ce court mais violent combat où les deux gladiateurs se sont engagés à fond. "Wooh ! Des sacrés mecs ces deux là !" "Il y a plus fort et plus violent tu sais. Mais en général les combats féminins sont beaucoup plus agressifs et impétueux. Tu vas voir" "Tous les combats vont-ils être aussi courts ?" "On ne peut jamais savoir à l’avance. Certains ne durent que quelques minutes, par contre d’autres peuvent durer plus d’une demi heure. Tout dépend des premiers assauts, parfois un seul contact suffit. Le hasard d’une mauvaise chute peut être déterminant. Ce sont parfois les combats les plus courts qui sont les meilleurs." "Çà va bientôt être à nous ! Si j’ai bien compris tout de suite c’est une asiatique qui affronte une sud-américaine. Après c’est Pétra et puis c’est nous" "Oui, sauf qu’il doit y avoir un changement. La thaïlandaise n’est pas là, elle doit être blessée et est remplacée par une fille de l’Europe de l’est. Je ne connais pas cette dernière mais je connais la brésilienne Amanda et celle qu’elle devait affronter Han Khio ce sont surtout des kikboxeuses je dirais même que ce sont des "kickeuses". En ce qui concerne l’adversaire de Pétra, Ingrid elle a 36ans, et fait 70kg pour 1,68m, c’est une sorte de roc incassable! Mais Pétra est très bien préparée. Ce sera sans doute assez long. Ensuite ce sera toi et Josette. Et si tu es assez méchante tu gagneras ! Je serai autour de l’octagone, je te supporterai . Et puis après ton match j’irai me préparer à mon tour et je prendrai ton vestiaire. " " Parce que toi aussi tu vas te battre? Avec qui? Avec Valérie ," " Contre une championne de bodybuilding comme moi ! Sandy B. Une femme de 47ans, 1,63m et 69kg Une solide elle aussi tu verras. Nous nous combattrons en fin de deuxième partie." Mais le brouhaha s’apaise en-dessous dans la salle. Le présentateur est entré dans la cage, son aide-mémoire à la main. Les lutteuses font leur entrée dans l’amphithéâtre. Elles sont vêtues elles aussi du peignoir de satin. Il y a une grande noire à la peau caramel brulé. Elle est suivie par une brune à la peau blanche, tout du moins en comparaison avec la première, qui est un peu plus petite et plus légère. L’homme fait les présentations : " A ma droite Amanda qui est brésilienne. Ell est agée de 26ans, mesure 1,75m et pèse62kg. C’est une artiste entre autre de muay thaï. Son adversaire ce soir devait être la thailandaise Han Khio qui blessée n’a pas pu faire le déplacement. Elle est remplacée par une volontaire de valeur que j’ai le plaisir de vous présenter maintenant. A ma gauche Elena qui vient d’Ukraine. Elle est âgée de 30ans, elle mesure 1,75m et pèse 58kg. C’est une spécialiste de l’extrême fight. Mesdames s’il-vous-plait vos peignoirs." A l’exception des traditionnels gants cobra les deux femmes sont entièrement nues. Elles on toutes les deux des chevelures couleur de jais qui descendent au milieu de leurs omoplates. Leurs peaux sont finement brillantes du reste d’huile de massage sans doute et elles sont totalement épilées. La vulve de la brésilienne est volumineuse et un frisoti rose foncé trace toute la longueur de son sillon vulvaire. L’os du pubis de l’ukrainienne est très saillant et seul une épaisse roseur charnue émerge du haut de sa fente. Elles sont finement musclées et elles dégagent une aura de puissance incontestable par leur sinuosité nerveuse. La brésilienne serait plus à sa place en haut d’un char au carnaval de Rio tellement elle est belle et racée. Ses seins sont plutôt petits, pointus et plantés haut sur sa poitrine. Sa taille est très étroite et ses longues jambes sont une merveille. Des jambes faites pour la samba ! L’ukrainienne est un peu moins élégante et racée. Pour l’apprécier pleinement il faudrait faire abstraction de la présence de la carioca. Elle est plus musclée mais on peut douter de ses possibilités dans un tel combat, car pour une kickboxeuse elle semble trop grande pour une poids plume. Les deux vêtements sur un bras l’homme va à la porte et après un dernier coup d’oeil aux deux combattantes qui attendent de chaque côté de la cage, il sort et comme précédemment au moment où il ferme la porte le gong retentit. Les deux adversaires se mettent à tourner le dos à la cage dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Elles ont pris la position de la boxeuse poings levés devant le menton. Elles semblent s’observer et se jeauger. Mais il est à noter que Amanda s’avance en biais vers le centre du ring et soudain elle se baisse sur son côté gauche et telle une gymnaste elle effectue une roue en levant ses jambes en l’air. Elle achève son mouvement, qui a surpris Elena l’amenant à baisser ses poings, en projetant ses deux pieds dans son adversaire. Le pied gauche percute le haut de la poitrine alors que simultanément le droit cogne le côté gauche du visage. Elena est bousculée et déstabilisée sous l’impact. Amanda qui a repris sa position verticale sur la droite de la brune lance un high-kick du pied gauche sur le côté droit de sa tête. Elena est sonnée dès l’entrée du combat. Elle pose son genou gauche à terre regardant d’un air quelque peu abasourdi l’ennemie qui lui fait face. Mais Amanda est satifaite de son rapide succès. Elle se recule en jetant un regard ironique à l’adversaire inclinée devant elle. Colette ne peut s’empêcher de donner son appréciation : " Amanda est experte en caporeia! C’est bien. Mais tu vois Anne Marie elle fait une erreur, elle temporise au-lieu de poursuivre son avantage. Elle est trop sûre d’elle et tu vas voir, çà va risquer de lui coûter cher. Quand tu seras à sa place, n’oublie pas "sois méchante" ! Pas de cadeau ! O.K.? " "Oui, j’ai vu. Je ferai mon possible d’être toujours dessus. " Elena se relève. Amanda se lance vers elle pour lui lancer à nouveau son pied droit au visage. Mais la fille de l’Est est en alerte. Elle se baisse pour esquiver et s’avance en même temps. Elle lance un violent coup de son genou gauche dans la cible offerte de la vulve de la noire. Puis elle s’écarte rapidement. Les deux lutteuses se retournent et se font face. Sans attendre chacune adresse un high-kick à la tête de l’autre. Et voilà, c’est parti pour un combat de coup de pieds où chacune démontre à la fois son adresse, sa puissance et sa parfaite maîtrise de ce type d’assaut. Les coups portent d’un côté comme de l’autre et les filles semblent vouloir s’engager dans un combat perpétuel. Il semble que seule la fatigue ou la chance d’un coup particulièrement bien asséné peuvent mettre fin au carnage. Car les visages sont très vite marqués d’ecchymoses qui sont plus visibles sur la face blanche d’Eléna. Mais les lèvres pulpeuses d’Amanda sont en piteux état et saignent d’abondance. Et puis les coups atteignent également les seins, mais aussi les cuisses gauches où les hématomes commencent à bleuir. Au hasard aussi les ventres recoivent des coups et les ongles des orteils zèbrent les peaux de lignes courbes rouges. Entre des changements de pieds, les genoux sont occasionnellement mis en action avec comme cible la fourche de l’autre. Elles évoluent au centre de la cage pour se tenir éloignées du grillage de peur de s’y faire bloquer. Mais voilà que les premiers vrais coups de poings sont maintenant portés. Jusqu’alors ils étaient faits pour parer l’arrivée dévastatrice d’un pied bien aligné vers une cible fragile. Maintenant la distance entre elles s’est réduite et les coups de poings sont bien ajustés. Tour à tour elles sont répoussées vers la grille de l’octagone et à chaque fois celle qui sent son dos approcher de l’obstacle doit contrer à l’énergie pour sortir du piège. C’est sur une de ses échappées qu’Elena s’enfuit rapidement au centre de l’arène pour se retourner en s’élançant les deux pieds en avant pour venir prendre Amanda en pleine poitrine et l’envoyer le dos à plat sur le sol et la tête tout près du grillage. La brésilienne semble un peu sonnée. Eléna se précipite vers elle et en s’élançant à nouveau vient atterrir à pieds joints sur la tête d’Amanda. C’est sans pitié ! C’est méchant ! Mais c’est la loi dans ce combat. Et non contente de ce mauvais coup, Eléna profite de ce qu’Amanda est restée sur le dos pour se laisser tomber à genoux sur la poitrine de son adversaire, écrasant sous le choc les deux jolis seins de la carioca. C’est le moment du combat où la victoire commence à se dessiner. Sauf accident ou revirement imprévisible, elle semble être maintenant dans les mains de l’ukrainienne. C’est ce que Colette ne manque pas de faire remarquer . "Tu vois Anne Marie, parce qu’Elena a tout de suite suivi la chute d’Amanda elle a désormais toutes les chances de gagner ce combat." "J’ai vu ! La leçon est apprise!" Pour Eléna ce n’est pas aussi simple. Amanda bien sûr ne reste pas sans réaction et attendre sa propre fin. A peine a-t-elle subi l’écrasement de ses seins qu’elle lance ses mains vers la chevelure de son adversaire et en force elle la bascule sur le côté. Mais Eléna l’a prise entre ses cuisse et la serre dans un ciseau. Les deux ennemies se retrouvent agrippées par les cheveux d’une main et bombardant le visage de l’autre à coups de poings. On est entré dans ces classiques de l’extrême fight où les deux femmes vont chercher à bloquer l’autre dans une prise et une position où elles auront tout loisir de porter les coups les plus efficaces. Ce sont les premières prises qui comptent et Eléna qui semble être une technicienne en la matière utilise la présence de la douleur rémanente chez son adversaire à la suite des coups précédents pour l’embobiner! Elle utilise la ruse, amenant Amanda au plus près d’elle en s’offrant à ses coups. Alors qu’en réalité elle la soulève doucement et l’amène au point de déséquilibre qui lui peremet de la renverser et se retrouver en position supérieure. Jusqu’à présent le combat avait eu l’aspect d’une forme de ballet aérien. Telles deux mouches agressives et virevoltantes elles se sont attaquées en position verticale. Maintenant c’est la mêlée des corps qui s’enlacent dans une lutte où l’érotisme trouve sa place. Peau contre peau, chair contre chair, muscles contre muscles. Ventres, seins, cuisses, bras et sexes se contrent et se rencontrent dans l’affrontement inné, celui venu des origines de l’humanité. Battre pour vivre ! Une fois son action réussie Eléna malmène à coups redoublés la belle brésilienne qui pour échapper à ce déluge de coups se tourne d’elle-même sur le ventre! La chose à ne pas faire ! Amanda se rend compte de son erreur immédiatement comme Eléna qui la chevauche s’empare de sa tignasse noire pour soulever sa tête et placer un avant-bras sur sa gorge en une prise d’étouffement. Elle tente de se mettre enposition moins dangereuse en agitant ses bras et jambes et en remuant tout son corps pour essayer de se soulever et se retourner. Tous les muscles des deux filles sont sollicités dans leurs efforts respectifs et leur animation est de toute beauté. En plus de celà, comme la tête d’Amanda est proche de la limite de l’octagone, Eléna par des secousses sur le torse de son adversaire fait pivoter son corps pour qu’elle soit face au grillage. Eléna pousse sur sa prise pour les faire avancer toutes les deux en soulevant encore plus le torse d‘Amanda. Celle-ci comprend le but de ce mouvement et accroche ses mains au grillage afin d’empêcher sa face de venir au contact du grillage métallique et subir des blessures inévitables. Le combat appartient à Eléna. Mais celle-ci veut aller encore plus loin dans sa méchanceté. Pendant qu’Amanda retient son buste relevé à l’aide de sa grippe sur la grille, Eléna pèse de toutes ses forces sur la nuque de la brésilienne tout en maintenant sa clé sur le cou de celle-ci. C’est un assaut de force que l’ukrainienne va mener à bonne fin, ce n’est qu’une question de résistance de la carioca. C’est fait progressivement. La tête d’Amanda se baisse et vient en contact avec le treillage. Alors Eléna frotte d’un côté à l’autre, puis elle cogne de plus en plus fort. Elle perçoit l’écoulement du sang sur son bras, le sang qui coule du visage blessé et qui descend au menton et ensuite sur son avant-bras. Amanda a cessé d’agiter son corps. Elle ne se défend plus elle émet son abandon dans un grognement incompréhensible. Un des assistants à l’extérieur de la cage vient devant elle et l’interroge. Il doit avoir obtenu un signe d’assentiment, car lorsqu’il fait un geste le gong résonne signalant la fin du match. Ce qui génère un tonnerre d’applausissements. Eléna libère Amanda et dans une attitude peu courante en ce lieu elle l’aide à se dégager du grillage et à se retourner. La fille de l’Est est maintenant à cheval sur le ventre de la brésilienne. Elle se penche vers son visage et lui murmure quelques paroles. Ensuite elle se lève et tendant une main à la carrioca elle l’aide à se relever à son tour. C’est un geste qui semble plaire aux spectateurs car ils se lèvent en applaudissant encore plus fort. Pendant qu’Amanda franchit la porte de la cage en essuyant avec ses mains le sang qui macule son visage et qui est descendu sur ses magnifiques ogives mammaires, Eléna les bras levés fait le tour de l’octagone en recevant avec satisfaction le triomphe qui lui est fait. Lorqu’elle franchit la porte grillagée à son tour elle est accueillie par Amanda qui l’a attendue et qui l’étreint délicatement pour ne pas irriter leurs blessures respectives. Une nouvelle entorse à l’habitude. Dans la petite cage vitrée qu’elle occupe avec Colette, Anne Marie exprime l’émerveillement que le combat qui vient de se dérouler lui a causé. Bien que les deux combattantes n’aient jamais porté d’attaques directement sexuelles, elles ont suscité une atmosphère d’érotisme incontestable. Leur agilité presque gracieuse durant la première phase de la rencontre. La danse éthérée des deux corps sveltes et musclés à l’assaut l’un de l’autre dans cette ambiance agressive. Tout était d’un subtil érotisme. Josette de son côté profite de l’excitation de Valérie pour se laisser caresser et répondre avec ardeur aux attouchements qui lui sont prodigués. Est-ce une bonne façon de se préparer au combat dans lequel elle va bientôt s’engager ? Elle ne se pose pas cete question. Il lui suffit de satisfaire aux impératifs immédiats de sa libido. Anne Marie est beaucoup plus pratique. Elle songe au visage blessé d’Amanda et le fait remarquer : "La pauvre brésilienne ne pourra pas remonter sur un char au prochain carnaval, ou alors il lui faudra porter un voile !" "Détrompes-toi, elle va être prise en main par une des équipes de plasticiens et chirurgiens qui interviennent ici en permanence. Ses blessures vont être nettoyées, désinfectées et les hématomes vont être traités pour se résorber avec une rapidité exceptionnelle. Ensuite le chirurgien esthétique intervient pour cicatriser les plaies de façon à ne pas laisser de marque apparente ou seulement très légère ou imperceptible. Puisque tu accompagnes Axine, si celà s’avère nécessaire tu seras traitée par son ami Aarb qui est le meilleur !" Après ces paroles réconfortantes de Colette, Anne Marie se relaxe en attendant de voir le prochain combat entre Pétra et Ingrid.