Conseils à une forte femme Par Counselor Mes conseils conjugaux à une forte femme. Des conseils m'ont été demandés par des couples dont la femme est plus forte que le partenaire. On m'a demandé "Que faire dans ce cas ?" Il n'y a pas de réponse évidente. La première chose à réaliser est qu'il n'y a pas de réponse toute faite. Chaque relation est différente; chaque mariage est différent; chaque affaire amoureuse est différente. Pour ceux que cela intéresse, voici un exemple de conseil qui pourrait être donné dans un cas particulier. Janet Janet, 1m75, blonde, athlétique et très sportive, avait grandi comme un garçon manqué. Elle aimait tous les sports. Son mari, Joe, était aussi très sportif; il était plus grand qu'elle, d'environ 3 cm. Dès le début de leur mariage, ils luttaient ensemble pour s'amuser. Joe arrivait toujours à la dominer, ce qui leur paraissait normal, puisqu'il était l'homme de la maison. Pourtant, petit à petit, Janet en arriva à penser qu'elle était plus forte que son mari. Elle commença à penser qu'elle pourrait le battre si elle essayait vraiment, mais, bien sûr, elle n'en avait pas vraiment envie. Il était l'homme; elle était la femme. Cela n'aurait pas été féminin de le défier réellement. Mais la seule pensée qu'elle pourrait le battre l'excitait et la rendait plus confiante en elle. Au bout d'un moment, elle commença à penser qu'elle était plus forte que Joe, en tout cas une meilleure lutteuse. Elle guettait la moindre occasion de se confronter à lui pour évaluer leurs forces respectives. Pouvait-elle soulever autant de poids que lui ? Voire plus ? Pouvait-elle ouvrir un bocal qu'il n'avait pas pu ouvrir ? Pouvait-elle l'immobiliser au sol, avant de le laisser s'échapper ? Les nombreux succès qu'elle remportait la réjouissaient et attisaient encore plus son envie de le battre. Un an et demi après leur mariage, le désir de se prouver à elle-même sa supériorité grandissait de plus en plus. Elle voulait voir ce que donnerait un affrontement avec lui, voir si elle pouvait réellement le battre ou si elle se faisait des illusions sur ses capacités. Le besoin d'essayer, de faire de son mieux devenait de plus en plus pressant. Finalement, elle ne put plus résister à ce besoin. Ils commencèrent à lutter sur leur très grand lit à deux places. Elle avait le dessus. Chaque fois qu'il essayait de s'échapper, elle le contrait en se maintenant dessus, gardant son avantage. N'arrivant pas à s'échapper, il parvint à se glisser en dehors du lit sur le sol, mais elle le suivit et l'attrapa. Elle n'essayait pas de l'immoboliser ou de le faire abandonner; elle se contentait de se maintenir au dessus et de le ramener sous contrôle à chaque fois qu'il tentait de s'échapper. Elle sentait qu'il se donnait à fond, ce qui l'excitait de plus en plus et la renforçait dans sa volonté de le dominer. Elle prenait son pied. Cinq minutes, dix minutes s'écoulèrent; leurs mouvements se ralentissaient; leurs respirations devenaient plus difficiles; leurs poumons étaient en feu. Ils continuaient à se battre. Elle était maintenant sur lui, le corps en travers du sien, le maintenant sur le dos au sol. Il essayait de jeter ses dernières forces, mais il était épuisé et ne pouvait plus résister. Tout ce qu'il pouvait encore faire était d'agiter ses bras sans aucun effet. Elle l'avait fait. Elle l'avait fait. Un sentiment de triomphe l'envahit. Elle aurait voulu crier et danser et lever les bras au ciel pour célébrer sa victoire. Son désir refoulé était maintenant assouvi. Elle s'arrêta, le libéra, un sourire réjoui sur son visage rougissant et en sueur. C'est ce que Joe pouvait voir, un regard triomphant de bonheur. Il était épuisé, vaincu et quasiment anesthésié. Janet se leva et offrit une main à Joe. Il n'en voulait pas, mais l'accepta et la laissa le remettre debout. Ce geste souligna ce qui lui était arrivé. Il n'avait pas été capable de dominer sa femme, mais au contraire c'est elle qui l'avait dominé et qui maintenant offrait de l'aider à se relever. Il était tellement épuisé physiquement et émotionnellement qu'il ne pouvait que rester là debout à reprendre son souffle. Elle serrait maitenant son corps contre le sien. Il comprit alors qu'elle était sexuellement excitée. Elle le désirait. D'habitude, ils faisaient l'amour après leur combats, quand c'était lui qui gagnait. Cette fois-ci, il n'était pas du tout excité, mais il ne voulait pas le lui montrer. Il fallait qu'il se reprenne, il fallait qu'il assure. Et il le fit. Après coup, Joe n'arrivait pas à comprendre ce qui lui était arrivé. Il avait eu une journée d'arrêt, sans doute à cause d'une grippe qui l'avait affaibli. Il avait simplement besoin de se reposer pour récupérer et laisser ses muscles s'affûter de nouveau. Janet était comblée. Elle était détendue et heureuse. La victoire avait été un summum pour elle. Elle avait battu un homme, son propre mari, qui n'était pas une mauviette. Les femmes sont capables de tout. Elle est capable de tout. Elle ne se laisserait plus jamais faire par un homme. Elle commença à se regarder dans le miroir en se demandant comment elle avait pu faire ça, en admirant son corps, émue par sa force et sa puissance. La fois suivante, Joe était prêt et commença de façon très aggressive, mais l'issue fut la même, sauf que le combat dura moins longtemps. Janet finit en position assise sur Joe, épuisé et n'opposant plus de résistance, lui bloquant les poignets contre le sol. Ensuite, Joe n'avait pas du tout la tête à faire l'amour avec Janet. Aprés deux nouvelle défaites, Joe dut reconnaître que Janet était meilleure que lui. A chaque fois, il refusa de faire l'amour avec elle après leur combat. En fait, il n'avaient plus du tout de relations sexuelles. Une amie de Janet lui conseilla de venir me voir pour comprendre pourquoi Joe était si malheureux et végétait à la maison. Janet prit conscience que sans le vouloir elle avait détruit l'égo masculin de Joe et elle s'inquiétait maintenant sérieusement pour leur mariage. Elle se demandait si elle pouvait le laisser gagner sans qu'il s'en rende compte et souhaitait avoir mon avis. Au moment ou je j'ai rencontrée, elle venait de passer de l'un des temps les plus forts de sa vie à l'un des plus déprimants. Elle avait peur d'avoir échoué dans son rôle de femme et d'épouse. Elle accordait beaucoup d'importance à son mariage et à sa relation avec Joe. Elle était vraiment déprimée et avait besoin d'être regonflée. Je commençai par la féliciter. Ensuite, je lui ai parlé. "Janet, tu es une femme moderne. Ce que tu as fait, c'est plus que d'avoir montré ta force et tes capacités physiques. Tu as agi comme une personne, homme ou femme. Tu as le droit d'être fière quand tu bats un homme costaud et tu peux l'être aujourd'hui. Tu es une femme épanouie et tu es un modèle pour toutes les jeunes filles. Tu es une pionnière. Ne te dévalorise pas. Ne retourne pas à l'époque de ta grand-mère. Je sais que tu as mal pour ton mari. Moi aussi, j'ai mal pour lui. Le changement, c'est dur à admettre, mais je parie qu'il va s'y faire. La pire des choses à faire serait de le laisser gagner. Ce serait lui mentir sur ce que tu es. Et lui mentir sur ce qu'il est. Respecte-toi et - ce qui est tout aussi important - respecte-le. Vous devez tous les deux admettre la réalité et faire avec. Je lui donnais des instructions. "Après dîner ce soir, dis-lui combien tu l'aimes, le respectes et l'admires, comme tu le fais habituellement. Agis comme si tu cherchais à le séduire. Fais lui des compliments. Puis demande lui de t'écouter. Parle lui de vos combats. Explique lui que c'est justement parce que tu l'aimes et que tu l'admires que le fait de l'avoir battu représente tellement pour toi. Dis-lui que cela a été l'un des moments les plus excitants de ta vie. Dis-lui que tu espères qu'il pourra t'aimer pour ce que tu es autant que tu l'aimes pour ce qu'il est. Puis prends-le dans tes bras et embrasse-le. S'il se retire, laisse-le. Dis-lui simplement 'Je t'aime'. S'il t'enlace à son tour, à toi de jouer. Reviens me voir demain pour me dire comment ça s'est passé." **************************************** "Ce fut amusant, enfin, je sais pas. Je lui avais préparé un très bon dîner. Puis je lui dis combien je l'aimais et je l'admirais. Je n'avais pas osé le faire depuis qu'il se refusait à moi. Je lui dis combien je le trouvais brillant et combien il comptait pour moi. Il m'écouta en baissant les yeux et son visage rougit. Il réalisait que j'essayais vraiment d'arranger les choses. Je lui demandai ensuite de bien vouloir m'écouter exprimer mes sentiments. Je lui dis combien c'était important pour moi de l'avoir battu. Il leva les yeux et me regarda tout étonné. Je lui dis que ma victoire avait été l'un des frissons de plaisir les plus intenses de ma vie et que cela m'avait remplie de joie. Je lui dis que son comportement après sa défaite m'avait déçue, mais que je devais être lucide : je ne reviendrais pas en arrière en faisant comme si cela n'était pas arrivé ou comme si j'étais une faible femme. Je lui dis que je souhaitais tellement qu'il m'aime pour ce que je suis autant que je l'aimais pour ce qu'il est. Il se tenait devant moi et me regardait. Je savais qu'il s'attendait à ce que je m'incline, que je m'excuse ou quelque chose dans le genre. Ensuite je le pris dans mes bras et l'embrassai. Il ne bougea pas. Il ne m'enlaça pas, ni ne m'embrassa. Il ne bougeait pas. Il ne m'enlaça pas, ni ne se recula. Simplement, il se tenait là. Alors je lui dis 'Je t'aime', je me déshabillai et me mis au lit. Je lus pendant à peu près une demi-heure et m'endormai. Il n'était pas entré dans la chambre, mais au matin il était encore là. Que dois-je faire maintenant ?" "C'est un bon début. Il ne sait pas quoi penser. Continue à lui faire accepter la réalité. Dis-lui que tu as adoré quand il t'a laissée l'embrasser et que tu aimerais le refaire. S'il ne s'y oppose pas, enlace-le et embrasse-le de nouveau. Ne te la joue pas trop; montre-lui combien tu apprécies. Sois aussi naturelle que possible. Je pense qu'il va finir par se rendre. Si tu te sens à l'aise, demande-lui s'il veut consulter quelqu'un. Dis-lui que tu sais que c'est dur de s'adapter à un nouveau monde. Je serai heureux de le voir. Appelle-moi si tu penses que je puis être utile." Une semaine plus tard, je reçus un appel. "Il est toujours pareil. Il me laisse l'enlacer et l'embrasser, mais il ne bouge pas, comme une souche. Que dois-je faire ?" Je pensai qu'il était temps d'agir et je lui dis, "Attends que vous soyez couchés et dis-lui , 'Je t'aime et je pense qu'il est temps pour nous de faire l'amour. Comme je suis la plus forte, il est de mon devoir de te faire l'amour. Je ne te forcerai pas, mais à moins que tu me dises d'arrêter, je vais te faire l'amour comme jamais personne ne te l'as fait.' Puis fais-le. Prends l'initiative. Murmure-lui à l'oreille. Dis-lui combien tu le trouves sexy et combien il t'excite. Embrasse-le. Caresse-le. Oublie que tu es la femme et qu'il est l'homme. Sois décidée et douce. Sois douce, mais sois forte. Tu es la plus puissante et la plus forte. Tu as gagné le droit de le dominer. Il en est conscient tout autant que toi. N'essaie pas de lui faire jouer le rôle traditionnel du mâle. Il sait qu'il ne le pourra plus tout autant que toi. Tu dois accepter ce changement dans votre couple et lui aussi. Quand vous serez prêts tous les deux, chevauche-le. Ne t'attends pas à ce qu'il te chevauche encore. Prends-le et fais-lui l'amour. Tu peux le faire." "Wow ! Vraiment ? Tu crois que je peux le faire ? Wow! Ce serait la révolution !! Wow!" Sa voix tremblait d'émotion. Le jour suivant, le téléphone sonna. "Tout va bien. Il parle normalement et il rit. Il m'accepte telle que je suis et je l'accepte. Il est de nouveau heureux. Tu imagines ? Je suis tellement comblée. J'étais tellement excitée quand c'est arrivé. Je lui ai fait l'amour tout le temps et il a apprécié. Enfin, je crois. Notre relation sexuelle a été la plus intense que nous ayons jamais eue. Qui aurait cru que je pusse le faire ? Je suis la plus puissante et la plus forte. Je suis le patron. Je n'aurais jamais cru qu'une femme puisse faire ça à un homme et qu'il l'adore. Merci pour tes conseils. Merci. Merci." Dernièrement, avant de transcrire cette histoire, j'ai appelé Janet pour voir comment ça allait. C'était il y a cinq ans. "Comment ça va ?" "Bien. Super. C'est marrant. Nous nous battons encore de temps en temps. En général, c'est lui qui commence quand il est d'humeur. Je joue avec lui et ensuite, une fois que je l'ai battu, il reste étendu sur le sol en attendant que je lui fasse l'amour et c'est ce que je fais. J'adore ça. J'adore le dominer et le posséder complètement. Et je sais qu'il aime ça aussi. Est-ce un problème ?" "Non. Ce n'est pas un problème du tout."